Le Régiment de la Tour d'Auvergne

1803-1815

Liste des Officiers, des cadres de l'Etat major, des Sous officiers et des hommes

Avertissement : Merci à mon ami Philippe Quentin, pour toutes les informations qu'il nous a communiquées, afin de compléter cette liste. Les numéros entre parenthèses sont les numéros matricule des soldats (Registre matricule - SHD)

Nom et prénoms
Etats de service
Adamschuk Jean (12)
Fils de George et de Anastassa, né le 19 mars 1784 à Kadworne (Pologne). Taille de 1m67, visage long, front élevé, yeux bleus, nez moyen, bouche idem, menton rond, cheveux bruns, sourcils idem. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Caporal le 21 octobre 1808 à la 4e Compagnie du 1er Bataillon
Aerchenhann Simon (42)
Fils de Martin et de Margueritte Hermann, né le 25 mai 1777 à Weissbach (Bavière). Taille de 1m82, visage rond et plein, front élevé, yeux bruns, nez moyen, bouche moyenne, menton rond et doouble, cheveux bruns, sourcils bruns. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Mort à l’hôpital de Weissembourg.
Albrespit Bernard
Né à Autoir (Lot) le 11 février 1788. Entré au service comme enrôlé volontaire dans le Régiment de La Tour d'Auvergne le 1er janvier 1806. Caporal le 1er avril 1806. Caporal fourrier le 11 avril 1806. Sergent-major le 14 octobre 1806. A fait la campagne de 1806 et parie 1807 à l'Armée de Naples. Passé au 1er Régiment d'Infanterie légère par ordre du Ministre de la Guerre du 23 juin 1807 avec le grade de Sergent. Sergent-major le 19 octobre 1807. Nommé Sous lieutenant audit Corps par Décret du 30 novembre 1807 en remplacement de M. Thomas, promu Lieutenant. Campagnes de 1808, 1809 et 1810 en Catalogne. Blessé le 29 mai 1809 au combat de la vallée de St Hilary. Nommé Lieutenant par Décret du 11 mai 1810 en remplacement de M. Fréjacques ... Capitaine le 1er juin 1812. Tué le 12 juin 1812 - SHD 2YB531
Allemand
Lieutenant 3e Bataillon 1er Régiment étranger.
"Je soussigné Chef de Bataillon, commmandant le 3e Bataillon du 1er Régiment Etranger, certifie que M. Allemand lieutenant des Carabiniers de ce Bataillon s'est distingué particulièrement par sa bravoure, sons sang froid et ses talents militaires le 8 novembre 1813 à l'affaire de l'Alla en Tyrol, où par ordre du général d'Arnaud il attaqua un poste autrichien, et où par suite des dispositions de cette attaque il se trouva réduit à quatre hommes avec lesquels il fit déposer les armes à trente trois Autrichiens, commandés par un Officier.
Je certifie en outre que M. Allemand s'est conduit dans toutes les affaires où il s'est trouvé sous mes ordres d'une manière à fixer l'attention de ses chefs et qu'ila été prposé par le Colonel du Régiment à une récompense dans la légion d'honneur qu'il a justement méritée
Vérone le 13 novembre 1813
B d'Esebeck
" - SHD 2YE2933
Angelman Jacques (39)
Fils de Jean Jacques et de Marie, né le 12 juin 1772 à Coesenz (Saxe). Taille de 1m89, visage long et brun, front moyen, yeux bleus, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806.
Anheiser Nicolas
Né le 18 juin 1775 à Sarrelouis/Sarrelibre (Moselle). Entré au service dans le 55e Régiment d'Infanterie de Ligne le 19 septembre 1791. Fait Caporal le 25 décembre 1792. Sergent le 1er juillet 1793. Sergent-major le 4 Thermidor an 11. Congédié par Réforme le 15 juillet 1806. Parti par congé de réforme le 1er août 1806. Rentré au service dans le Régiment de la Tour d'Auvergne le 30 aôut 1806 comme Sergent. 3e Compagnie du 1er Bataillon le 1er mai 1807, date d'un Mémoire de proposition au grade de Sous-lieutenant, sur lequel le Colonel de La Tour d'Auvergne note : "Ce sergent-major n'a cessé de donner au régiment des preuves de talent, zèle et bonne conduite, et son dévouement à son état augmente encore les droits qu'il a à l'avancement auquel il est proposé" ; le Général de Brigade Valentin, commandant la Subdivision de Gaëte, a rajouté : "Les services et le témoignage ci-dessus sont des titres à la recommandation de M. Anheiser".Sergent-major le 29 octobre 1807. Sous-lieutenant au 2e Régiment Etranger le 28 décembre 1809. Lieutenant le 8 mars 1812. Adjudant-major le 1er juiun 1813. Confirmé par le Ministre de la Guerre le 2 août 1813. Capitaine adjduant major le 1er décembre 1814. Resté à la disposition de S. E. le Ministre de la Guerre a la dissolution du 2e Régiment Etranger opérée le 26 mai 1815.
A fait les campagnes de 1792, 1793, 2, 3, 4 à l'Armée du Nord, 5, 6, 7 et 8 à l'Armée d'Italie; 9 en Batavie; 10 en Amérique; cent jours de l'an 14 et 1806 au camp de Boulogne; 1807, 1808, 1809, 1810 à l'Armée de Naples; 1811 et 1812 au Corps d'Observation de l'Italie Méridionale. 1814 au blocus de Rome par les Napolitains - SHD 2YE 0055
Averton de la Motte (d') Antoine Charles Marie
Né en 1759. Le "6 mars 1785, M. d'Averton capitaine commandant dans le Colonel Général de l'infanterie avis d'une pension de 400 # sur le trésor royal".
Le 4 juillet 1791, le Capitaine D'Averton de la Motte du 1er Régiment d'Infanterie écrit : "Je jure d'employer les armes remises en mes mains à la défense de la patrie, et à maintenir contre tous ses ennemis du dedans et du dehors, la constitution décrétée par l'assemblée nationale; de mourir plutôt que de souffrir l'invasion du territoire français par des troupes étrangères, et de n'obéir qu'aux ordres qui seront donnés en conséquence des décrets de l'assemblée nationale".
Capitaine au 4e Bataillon du Régiment de la Tour d'Auvergne, nommé Chef de Bataillon au même Régiment en 1810 (SHD 2Yc 118).
Bacqueville Charles Joseph

Né le 16 août 1779 à Arras (Nord).
"Extrait du registre aux actes de baptêmes ... Paroise St-Maurice en la ville d'Arras ...
L'an mil sept cent soixante dix neuf le dix sept août nous curé soussigné avons baptisé le fils né en légitime mariage le jour précédent de monsieur Antoine François Bernard Bacqueville et de mademoiselle Charles Vidathin (?) Morel de cette paroisse à qui on a imposé les noms de Charles Joseph le parain monsieur Antoine Thibault Lefebvre oncle maternel au baptisé la maraine mademoiselle Joseph Victoire Maillart cousine germaine au baptisé du côté paternel qui ont tous signé avec nous de ce interpelé le père présent. Est signé Bacqueville - Lefebvre - Victoire Maillart - et J. Mathelin curé
".

Lieutenant au 52e Régiment d'infanterie en 1813.

"Je soussigné capitaine au 32e régiment d'infanterie de ligne certifie avoir été reçu chevalier de St-Louis par monsieur le lieutenant-colonel Fournier dans le mois de juillet 1825 sans pouvoir préciser le jour.
Metz le 27 juin 1826
" - 2YE0129

Baillivy Joseph Hyacinthe (de)
Né le 9 décembre 1789 à Metz (Moselle). Elève du Gouvernement au Lycée de Nancy le 10 août 1803. Entré au Régiment de Latour d'Auvergne comme Fourrier le 23 mars 1806. Passé Sergent le 4 décembre 1806. Nommé Sous-lieutenant par Décret impérial le 18 février 1808. A fait à l'Armée de Naples les campagnes de 1806, 1807 et 1808. A l'Armée de Naples en en Italie celle de 1809. A l'Armée de Naples en Calabre celle de 1810. Nommé Lieutenant par Décret du 25 mars 1811 au 1er Etranger. Campagne de 1811 à l'Armée de Naples en Calabre. "L'on demande une lettre de passe au 62e Rgt pour le S. Baillivy, Lieutenant; on le propose à la lieutenance vacante à la 3e C. du 2e Bon par la nomination du S. Rosset à un emploi d'Adjudant-major. Le Colonel du 62e Baron Bruny" (Etat des services établi par le Conseil d'Administration du Régiment de Latour d'Auvergne courant 1811). Décédé le 4 septembre 1812 à son Corps, près de Naples (Lettre du Ministre adressée à Madame Dumesnil de la Rozière, sa mère, en 1813)
Le 12 mars 1813, Mme Dumesnil de la Rozière, domiciliée chez M. Hall, Rue Nve des Mathurines N°19, écrit depuis Paris au Ministre de la Guerre : "Ayant à juger des droits de succession dans un temps limité, je réclame de Votre Excellence de vouloir bien me faire délivrer l'extrait militaire de M. de Baillivy mon fils lieutenant au 1er régiment étranger mort le 4 septembre à son corps près de Naples. Son colonel monsieur Danlion l'ayant envoyé en italien ne peut servir en justice".
"N° d'ordine 150 Fol. 75. L'anno mille ottocento dodeci a quattro settembre; avanti di noi Agostino del Vecchio Sindaco ed uffiziale delle stato civile del comune di Vensco, distretto du Piedimonte, Provicia di Terra di Lavoro, sono comparsi il Sig. Michele Cotagno di anni ventiquattro, di professione benestante, domiciliao à Venasco in Parocchia di S. Giovanni in Platea e Domenico Fayco d'anni treta quattro di professione sartose domiciliato, anche in questo sudetto comune in Parocchai di S. Giobanni in Platea. I quali han dichiarato che ha quattor del mese corrente ad ore venti il Sig. Giuzeppe Hiacinto de Baillivy filio d'Alessandro Francesco, nativo di Figuelmonti Dipartimento della Mozella d'anni ventidue Tenente del 3e Battaglione del 1° reggimento estero casernato in detta comune, e morto nella casa del Sig. Michele Sarracino sita in Parocchia di S. Giovanni in Platea. Per esecuzione della legge ci siamo trasferiti presso del defunto, ed avendo riconosciuto insiele co' testimony la sua effettiva morte, né abbiamo formato il presente atto di cui s'é fatta lettura a dichiaranti, et indi si é segnata da noi" - SHD 2Yr 0136
Banyuls de Montferré Gaston Marie Ernest

Né le 1er août 1793 (Etat de service du 35e Léger) ou le 18 ou 25 août 1795 à Barjac (Gard); fils de Joseph Pierre et de Marie Françoise.
"Extrait des Registres des naissances des Citoyens de la commune de Banyuls, département du Gard.
L'an sept de la République française une et indivible et le vingt six Germinal à huit heures du matin par devant moy Claude Alanzen adjoint municipal de la commune de Barjac département du Gard, est comparu en la maison commune dudit Barjac, la citoyenne Marianne Françoise Victoire Lacroix épouse du citoyen Joseph Pierre Camon Banyuls Montferre, laquelle état assistée des citoyens Paul Guez et Henri Felix Lacroix, tous dudit Barjac à déclaré qu'elle s'était accouchée le huit Fructidor an trois d'un enfant mâle qu'elle m'a présenté et auquel elle a donné le prénom de Marie Ernest, d'après cette déclaration que les témoins m'ont déclaré être conforme à la vérité et à la représentation qui m'a été faite de l'enfant dénommé; j'ay d'après ce qui est porté par la lettre du ministre de l'intérieur du onze Vendémiaire dernier rédigé le présent acte quoique tardive que les témoins ainsi que la mère ont signé avec moy adjoint municipal soussigné Lacroix Vaquas, Montferré née Lacroix, Guez, Alanzen Adjoint, signé au registre.
Collationné au registre par moy Joseph Griolet Secrétaire de la municipalité de la commune de Barjac département du Gard à Barjac le 15 Messidor 8e année Répub
".
Un Etat de service établi par le Chef de Bataillon du 2e Bataillon du 35e Léger indique qu'il est entré volontairement au service dans le 2e Bataillon de Chasseurs de l'Ariège le 1er octobre 1808. Fourrier le 1er janvier 1809. Sergent le 14 avril 1809. Passé Sous-lieutenant au 1er Régiment étranger par Décret impérial du 26 mars 1810; nommé Lieutenant au même Corps par Décret impérial du 12 avril 1813; passé au 35e Régiment d'infanterie légère avec son grade par décision de S. A. I. le Prince Vice-Roi du 19 janvier 1814. A fait les campagnes de 1809, 1810, 1811 à l'Armée d'Espagne, celles de 1813 et 1814 à l'Armée d'Italie; a reçu un coup de feu dans la poitrine le 26 septembre 1813 à l'affaire de Forli.
"Le Mémoire de Proposition pour l'admission à la Légion d'honneur en faveur de monsieur Gaston Banyuls de Montferré lieutenant au susdit bataillon" (2e Bataillon du 35e Régiment d'Infanterie légère, 8e Division Militaire, Place de Toulon) indique : "Le soussigné chef de bataillon du 35e régiment d'infanterie légère à l'honneur de proposer à Votre Excellence M. Gaston lieutenant au dit bataillon pour membre de la légion d'honneur. Cet officier est digne par son mérite et ses qualités de la récompense pour laquelle il est proposé à Votre Excellence - Signé Lecointre, Chef de Bataillon".

"Ministère de la Guerre, Bureau de l'Infanterie
Extraits des Minutes de la Secrétairie d'Etat.
Au Palais de Tuileries le
(pas de date)
La Commission du Gouvernement, sur la proposition du Ministre de la Guerre, arrête ce qui suit.
Article 1er
Le sieur Banyuls de Montferré (Ernest), sous-lieutenant porte-aigle de l'ancien premier régiment étanger, est réformé sans traitement.
Article 2
Le Ministre de la Guerre est chargé de l'exécution du présent décret
".

"Ernest de Banyuls, Chevalier de Montferré, lieutenant au 2e Régiment d'infanterie de la Garde Royale membre de l'ordre royal de la Légion d'Honneur et Chevalier de l'ordre souverain de Saint-Jean de Jérusalem etc. à Son Excellence Monseigneur le Duc de Feltre, Ministre du Dpt de la Guerre.
Le chevalier Ernest de Banyuls de Montferré était sous-lieutenant au 1er Rgt étranger, lorsqu'il à la fin de 1814, le Rgt eut l'ordre d'ailler à Montreuil-sur-Mer, pour y revevoir la nouvelle organisation que devait lui donner le comte de Bourk.
Cet inspecteur général chosit le chev. de Montferré pour Lieutenant porte drapeau parce qu'il réunissat les conditions voulues par l'ordonnance et il fut reçu et reconnu en cette qualité le 1er janvier 1815 Peu de jours après ce Rgt eut ordre de se rendre au Pont-Saint-Esprit et il y arriva au moment où Bonaparte abordait à Canne. M. le Cte de Montferré qui le commandait se réunit à M. le Duc d'Angoulême , et la loyauté et la fidélité unanimes de ce corps sont bien connues. Le Chev. de Montferré servit toujours à l'avant-garde où il remplit les fonctions d'adjudant-major que son grade de lieutenant lui permettait de remplir. Ce service qui le mettait souvent à même de recevoir directement les ordres de S. A. R., une activité infatigable, et une brillante valeur, le firent ditinguer par le Prince qui lui donna chaque jours des témoignages de bonté et de bienveillance.
Après la capitulation de la Palud, le chev. de Montferré fut envoyé à Dijon, où l'on lui présenta à signer l'acte additionnel aux constitutions. Malgré le danger de sa position, il n'hésita pas et signa non. Il fut aussitôt mis sous la surveillance de la haute police et privé de ses appointements. A la rentrée du Roi en France, les fédérés de Dijon donnèrent à cette ville les inquiétudes les plus vives et les mieux fondées; le chev. de Montferré à la tête d'une troupe de bourgeois qui le prirent pour chef en désarma et en dispersa un très grand nombre. Le corps municipal par délibération, et les chefs de la garde nationale lui ont témoigné la reconnaissance de la ville de Dijon dans un écrit très honorable et très flatteur qu'il a en sa possession.
Mgr le Duc d'Angoulême a vivement désiré le placer Lieutenant dans le 2e Rgt de la garde. Son colonel la présenté deux fois en cette qualité, mais il a été repoussé parce que dans les bureaux on n'a pas trouvé sa lettre d'avis, qui aurait du lui annoncer qu'il était lieutenant pore drapeau. Cet oubli n'est pas étonnant à cause des grands et malheureux évènements qui eurent lieu à cette époque. La perte de ce grade est incalculable pour le Chv. de Montferré dont le père et la mère ont perdu par leur émigration tout ce qu'ils avaient, et qui n'a de fortune à espérer que son épée.
Le Chev. de Montferré, heureux de savoir que sa réclamation arrivera sous les yeux de S. E. M. le Duc de Feltre, qui a de l'amitié et des bontés pour son père, le supplie d'ordonner que le grade de Lieutenant dans lequel il a fait campagne de M. le Duc d'Angoulême lui soit rendu, pour prendre rang à la date du 1er janvier 1815. Le certificat ci-joint du Lt Général de Bourk, ceux qu'il a déjà fourni du conseil d'administration du 1er étranger, et le service d'adjudant-major qu'il a fait pendant toute la campagne, ne permettent pas de douter qu'il n'ait eu le grade de lieutenant
".

Un autre état de service (Mémoire de Proposition - Garde Royale 2e Régiment d'Infanterie daté de paris le 14 janvier 1819) donne un parcours différent (y aurait t'il deux Banyuls de Monferre ? Ici il est indiqué Ernest Banyuls, Chevalier de Montferré, né à Barjac le 15 août 1799) : Volontaire le 24 septembre 1811, Caporal le 5 octobre 1811, Fourrier le 14 janvier 1812, Sergent le 6 décembre 1812, Sergent-major le 5 avril 1813, Adjudant sous-officier le 18 mai 1813. Blessé à la main droite le 3 octobre 1813. Sous-lieutenant le 25 octobre 1813. Nommé Chevalier de la Légion d'Honneur le 3 décembre 1813. A fait les campagnes de 1811 et 1812 en Italie méridionale, et 1813-1814 et Italie. Lieutenant porte-drapeau le 1er janvier 1815. Licencié pour avoir signé non à l'acte additionnel de Bonaparte le 16 mai 1815. Campagne avec l'Armée royale du Midi en 1815. Sous-lieutenant au 2e Régiment d'infanterie de la Garde royale le 9 décembre 1815. Lieutenant le 26 juin 1816.
Le Mémoire de proposition à un Emploi d'Adjudant-major en remplacement de M. de Trogoff, indique "Le Colonel du Régiment demande le Brevet de Capitaine de la ligne pour M. Banyuls Chevalier de Montferré ayant conformémement à l'ordonnance du 5 novembre 1816 quatre ans révolus de grade de Lieutenant.
Le Colonel Druault
Vu et approuvé par le Lieutenant général commandant et Inspecteur général de la 1ère Division d'infanterie de la Garde Royale M. de Lauriston
" (signé par le Colonel)
Un 3e état de service (Mémoire de Proposition - Garde Royale 2e Régiment d'Infanterie en date du 18 juillet 1821) indique Ernest Banyuls, Chevalier de Montferré, né à Barjac le 18 août 1795 : Volontaire au 1er Etranger le 24 septembre 1811, Caporal le 5 octobre 1811, Fourrier le 14 janvier 1812, Sergent le 6 décembre 1812, Sergent-major le 5 avril 1813, Adjudant sous-officier le 18 mai 1813. Blessé à la main droite le 3 octobre 1813. Sous-lieutenant le 25 octobre 1813, confirmé le 18 décembre 1813. Nommé Chevalier de la Légion d'Honneur le 3 décembre 1813. A fait les campagnes de 1811 et 1812 en Italie méridionale, et 1813-1814 et Italie. Lieutenant porte-drapeau le 1er janvier 1815. Licencié le 16 mai 1815. Campagne avec l'Armée royale du Midi en 1815. Sous-lieutenant au 2e Régiment d'infanterie de la Garde royale le 9 décembre 1815. 1815. Lieutenant le 26 juin 1816. Capitaine breveté dans la ligne le 1er janvier 1819. Capitaine adjudant-major le 8 août 1821. Nommé Major du 50e Régiment d'infanterie de ligne le 9 septembre 1823.
Le Mémoire de proposition à un Emploi d'Adjudant-major en remplacement de M. de Trogoff, indique "Je propose pour un emploi d'adjudant-major au Régiment, en remplacement de M. de Trogoff, M. de Banyuls Chevalierde Montferré Ernest, Lieutenant au corps, breveté Capitaine dans la ligne. Cet officier qui réunit toutes les qualités requises est fortement recommandé par S. A. R. Monseigneur le Duc d'Angoulême" (signé par le Colonel Druault).
Dans un 4e Document, qui mentionne l'état des services de Marie Ernest Banyuls de Montferré, il est indiqué qu'il a été tué dans un duel à Verdun le 23 avril 1827. Un 5e document daté d'Arssas le 9 octobre 1826 (Mémoire de proposition pour l'admission ou avancement dans l'ordre de la Légion d'Honneur en faveur de M. le Vte de Montferré Marie Ernest, major du 50e Régiment) indique qu'il est né le 25 août 1795 - SHD 2YE0153/25

Barera Jean

Né le 3 septembre 1773 à Turin (Italie). Entré Sergent instructeur de la milice urbaine en 1794. Campagne d'Italie en 1794. Sorti pour passer à l'Armée d'Italie, passé à l'Etat-major de l'Adjudant général Campana chargé de l'organisation de la Garde nationale active en qualité de Chef de Bataillon le 27 Pluviôse an 7 (15 février 1799). Sorti pour passer Capitaine adjoint à l'Etat-major du Général Mainoni en l'an 7. Campagne de l'an 7 en Italie. A reçu un coup de biscaïen à la jambe droite à Cassano dans la retraite. Membre organisateur et Chef de Bataillon de la Garde nationale active le 1er Thermidor an 8. Campagne de Suisse en l'an 8. Passé Chef de Bataillon adjoint à l'Etat major des troupes piémontaises sous les ordres de M. le Général Seras en Thermidor an 9. Campagne d'Italie en l'an 9 et 10. Rentré Chef de Bataillon de la Garde nationale active en l'an 11. Nommé Lieutenant-colonel de la Garde d'honneur à pied le 29 Germinal an 13. Major de la Garne nationale en Prairial an 13. Nommé Capitaine dans le Régiment de la Tour d'Auvergne le 28 janvier 1810. Nommé Capitaine Aide de camp de M. le Général de Division Comte Séras le 29 novembre 1810. Campagne d'Espagne à l'Armée du Nord en 1810 et 1811. A reçu un coup de feu au bras droit à Valdéras le 2 novembre 1810. A eu un cheval tué sous lui et a reçu un coup de sabre à la main droite dans une affait qui eut lieu à Mayorga le 12 janvier 1811. A eu un autre cheval tué sous lui et a reçu un autre coup de feu au même bras à Villa Nuova del Campo le 28 mai 1811. Passé Capitaine adjoint à l'Etat-major général de Sa Majesté l'Empereur le 11 juillet 1812. Campagne de 1812 en Russie. A eu un cheval tué sous lui et rçu un coup de lance à la partie gauche du bas ventre à la bataille de la Moskowa le 7 septembre 1812. Décoré de la Croix de la Légion d'Honneur à la bataille de la Moskowa (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Nommé Chef de Bataillon Aide de camp du Général de Division Comte Séras le 10 avril 1813.

"Ministère de la Guerre
Extrait des Minutes de la Secrétairie d'état
Au Palais de Saint-Cloud le 10 avril 1813
Napoléon, Empereur des Français, Roi d'Italie, Protecteur de la Confédération du Rhin, Médiateur de la Confédération suisse
Sur le rapport de notre Ministre de la Guerre, nous avons décrété et décrétons ce qui suit.
Art. 1er
Le Capitaine Jean Barera, Aide de camp du Général de Division Comte Séras, est nommé Chef de Bataillon.
Art. 2
Notre Ministre de la Guerre est chargé de l'exécution du présent Décret.
Signé Napoléon
".

Campagne d'Italie en 1813. A reçu un coup de feu au bras gauche dans une sortie à Malghera pendant le siège de Venise le 27 janvier 1814. Nommé Adjudant commandant par M. le Général Comte Séras Gouverneur de Venise d'après l'autorisation de S. A. I. le Prince Vice-Roi d'Italie le 1er février 1814, non confirmé. Campagne d'Italie et blocus de Venise en 1814.

"Ministère de la Guerre, 4e Division, Bureau de l'Etat-civil et militaire.
Rapport fait au Ministre le 30 août 1814.
M. Barera, Adjudant commandant, prie le Ministre d'approuver son mariage avec Mlle Adèle Seras, fille de M. le Lieutenant général Comte Seras.
On propose à Son Excellence d'accorder l'autorisation demandée et de signer la lettreet la permission ci-jointe
" ; "Le Ministre a approuvé le mariage".

Mis en non activité le 1er septembre 1814.

"Ministère de la Guerre
Extrait des Minutes de la Secrétairie d'Etat.
Au Palais des Tuileries le 11 avril 1815.
Napoléon, Empereur des Français,
Nous avons décrété et décrétons ce qui suit
Article 1er
Le Sieur Barrera (Jean) Chef d'Escadron aide de camp du Général Seras, est nommé adjudant-commandant.
Art. 2
Notre Ministre de la Guerre est chargé de l'exécution du présent décret.
Signé Napoléon
"

Proposé pour la retraite par M. le Maréchal de camp Baron de Villiers, commandant le département de l'Isère, le 25 avril 1816. Ses Etats de service établis à Grenoble le 24 juin 1817 indiquent qu'il réside à Grenoble à cette date.

"Bureau d'Etat-major
A Son Excellence le Ministre Secrétaire d'Etat de la Guerre.
Monseigneur,
Je dois aux bontés de Votre Excellence la faveur d'avoir obtenu de S. M. une lettre de naturalisation.
Marié en France où j'ai réalisé les propriétés que je possédais en Piémont, je n'ambitionne plus, Mon Seigneur, que l'honneur de servir encore ma nouvelle Patrie, celle de mes enfants, pour laquelle j'ai reçu six blessures dont deux extrêmement graves.
Je sers depuis 1794, époque à laquelle j'entrait dans les milices urbaines du Piémont.
En l'an 7, je passait à l'Etat-major de l'Armée française et depuis cet instant, je n'ai cessé d'être en activité.
Pendant le blocus de Venise, en 1814, j'obtins, en récompense des services que j'avais rendus dans le siège de cette place, le grade d'Adjudant Commandant; cette nomination ne fut pas confirmée par le motif que mon ancienneté, comme chef de bataillon, ne remontait qu'au mois d'avril 1813, mais si je n'ai pas été jugé susceptible d'obtenir cet avancement, puis je espérer, Monseigneur, que Votre Excellence daignera me préenter au Roi pour la Croix de Saint-Louis ? Je réunis, et au-delà, tant par mes années de service que par celles de mes campagnes, le temps voulu par les réglements pour pouvoir prétendre à cette décoration. Je serai heureux de devoir encore à Votre Excellence, cette nouvelle faveur que je sollicite de la bienveillance de Sa Majesté.
J'ai l'honneur d'être avec respect, Monseigneur, de Votre Excellence, le très humble et très obéissant serviteur
Le Chevalier Barera, Chef de Bataillon d'Etat-major
Paris le 28 avril 1818
Rue de la Michodière, n°27
". Cette lettre porte en marge : "Le Maréchal Suchet recommande à la bienveillance de S. E. le Ministre de la Guerre M. Barera qu'il a connu à l'armée où il se distinguait par une éclatante bravoure et un absolu dévouement. Signé Le Maréchal Duc d'Albufera".

Chevalier de l'Ordre de Saint-Louis le 19 août 1818 - SHD 2YE0172

Bationezin Wenzesla (4)
Fils de Pierre et de Marie Karni, né le 9 juin 1781 à Touben (Pologne). Taille de 1m63, visage rond et plein, front élevé, yeux bleus, nez moyen, bouche idem, menton rond, cheveux bruns, sourcils idem. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers, Sergent du 27 Brumaire an 14. Déserté le 1er avril 1806
Baudinot François Louis Philippe Jean
Né le 16 ou le 20 avril 1786 (Acte de naissance rédigé en latin) à Selestat (Bas-Rhin). Fils de Louis Honoré et de Gawbi (?) Givilier (?). Soldat au 9e Régiment de Hussards comme Volontaire le 1er Flroéal an 10. Brigadier le 1er Vendémiaire an 11. Campagne de l'an 11 à l'Armée du Nord. Maréchal des logis le 24 Fructidor an 12. Campagne de l'an 12 et de l'an 13 à l'Armée du Nord. Désigné par S. E. le Maréchal Kellermann pour entrer en qualité de Sous-lieutenant dans le Régiment de la Tour d'Auvergne et n'ayant point été confirmé, passé Sergent-major au même Corps le 2 Frimaire an 14. Campagne de l'an 14 à la Grande Armée.Sous Campagnes de 1806, 1807, 1808, 1809 sur les côtes de l'Italie méridionale. lieutenant par Décret impérial du 6 août 1809. Campagnes de 1810 sur les côtes de l'Italie méridionale. Blessé en Calabre à la partie moyenne de la jambe droit d'un coup de feu, dans une affaire aux environs de Castrovilari. Près d'Olmins (?), a reçu un coup de sabre sur la main droite. Passé Lieutenant au Régiment d'Isembourg devenu 2e Régiment étranger, par Décret impérial du 25 mars 1811. Campagnes de 1811 au Corps de l'Italie méridionale. Campagnes de 1812 et 1813 dans les îles ioniennes.

"Baudinot, Lieutenant au 2e Régiment Etranger, à Son Excellence le Duc de Feltre, Ministre de la Guerre, à Paris
Monseigneur,
Ayant eu l'honneur de recevoir, par la voie de Monsieur l'Inspecteur aux revues Cabari, chef de la 2e division militaire, en réponse à la prière que je fis à Votre Excellence de m'employer dans un Corps de cavalerie d'où je sors, tel qu'elle peut s'en persuader par mes états de service, que je lui ai fait parvenir, et que je joins de nouveau à cette pétition, en m'exposant qu'il n'y avait aucun emploi vacant.
J'ose prier Votre Excellence, de daigner encore jeter un regard sur ma demande, je brûle d'être utile à ma patrie et de pouvoir servir avec fruit Sa Majesté l'Empereur.
Obligé à Corfou de rester dans une inaction qui se prolonge journellement, je ne suis d'aucune utilité dans un moment où tout marche au combat.
Veuillez, Monseigneur, considérer ma jeunesse, l'habitude de l'équitation que je puis me flatter de connaitre, ma vigueur et le désir que j'ai de servir.
J'ose de plus supplier Votre Excellence, si elle désire prendre des informations sur mon compte, de s'adresser à Monsieur Baudinot, Baron de l'Empire, mon cousin germain, Colonel du 12e Régiment d'Infanterie de ligne, qui peut certifier de ma conduite.
Je supplie donc ardamment Votre Excellence, de vouloir bien accueillir ma demande dictée par le zèle le plus ardent et le désir de me rendre digne par mes services des bontés de notre Auguste Empereur.
Daignez agréer l'hommage du profond respect ave lequel a l'honneur d'être, Monseigneur, de Votre Excellence, le très humble et très obéissant serviteur.
Baudinot
Corfou le 23 novembre 1813
"

"Monseigneur S. E. le Duc de Feltre, Ministre de la Guerre.
Monseigneur,
Monsieur Louis Baudinot, Lieutenant au 12e Régiment de ligne, fils de feu Louis Baudinot aide-major de la place de Schlestadt, sous Louis seize, a l'honneur de prier Votre Excellence de daigner lui accorder, l'emploi d'adjudant de place de Schlestadt ou de lui donner de l'activité dans la Garde de Sa Majesté.
Il supplie Votre Excellence de croire qu'il a pour l'auguste famille des Bourbons le même dévouement qu'avait son frère, mort par suite des maux de la révolution ainsi que le prouve le certificat ci-joint.
Le pétitionnaire d'ailleurs se réfère au témoignage du Colonel Stielers de l'ex 14e Infanterie légère sous lequel il a servi.
Agréez Monseigneur, l'assurance de mon profond dévouement avec lequel j'ai l'honneur d'être votre fidèle serviteur.
Baudinot
Schlestadt le 30 octobre 1815
". Cette lettre porte en marge : "Le sous-préfet de l'arrondissement de Strasbourg ayant connu le père du S. Baudinot et de sa famille, ne peut qu'attester que la pétition ci-contre contient vérité. Strasbourg, le 1er novembre 1815.
Le préfet du département du Bas-Rhin d'après les certificats de bonne conduite qui lui ont été présentés, ne peut que solliciter la bienveillance de Son Excellence en faveur du pétitionnaire. Strasbourg le 2 novembre 1815
".

"Division de Cadix, 34e Régiment de ligne
San Fernando le 20 juillet 1824
Baudinot (Louis), Capitaine Chevalier de Saint-Louis
Monseigneur,
L'ordre du jour de l'armée du 9 juin dernier, prescrivant aux militaires décorés d'ordres français ou étrangers, de justifier de leur titre, et dans le cas où il ne seraient pas porteur de leur brevet ou lettre d'avis, de solliciter de Votre Excellence l'autorisation de porter la décoration de l'ordre dont ils font partie.
J'ai en conséquence l'honneur de solliciter de Votre Excellence une attestation qui constate que j'ai été nommé Chevalier de Saint-Louis le 17 août 1822.
J'ai l'honneur d'être avec respect, Monseigneur, de Votre Excellence, Votre très humble et très obéissant serviteur.
Baudinot
A S. E. Monseigneur le Grand Chancelier de l'ordre royal de la Légion d'Honneur
" - SHD 2YE206

Beazger Jean (44)
Fils de Christian et de Christine Kapl… ( ?), né le 18 mars 1785 à Munster (Westphalie). Taille de 1m80, visage rond et mangé ( ?) , front moyen, yeux gris, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier.
Bengler Antoine (100)
Fils de Mathieu et de Anne Marie Ausiezka, né le 21 mai 1777 à Stoverun (Basse-Autriche). Taille de 1m51, visage allongé, front découvert, yeux bleus, nez aquilin, bouche moyenne, menton pointu, cheveux bruns, sourcils bruns. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Voltigeurs. Sergent du 6 Brumaire an 14. Cassé dans son grade et passé Chasseur à la 1ère Compagnie le 20 août 1806. Rayé des contrôles pour longue absence aux hôpitaux le 30 juin 1808.
Berga Antoine

Né le 1er juin 1784 à Sarrebourg (Meurthe puis Moselle).
"Extrait du Registre des actes de naissance de la ville de Sarrebourg, département de la Meurthe.
L'an mil sept cent quatre vingt quatre le deuxième jour du mois de juin, a été baptisé Antoine, fils légitime de monsieur Michel Berga conseiller du Roi, lieutenant de maire de cette ville, et de Dame Antoinette Bonne Combette son épouse, né hier à nef heures et demie du soir, le parrain a été le sieur Antoine Berga bourgeois de cette ville oncle paternel de l'enfant et la marraine Demoiselle Anne Catherine Thomas épouse du parrain qui ont signé avec nous le père absent ...
".

Entré au service le 16 avril 1806 comme soldat au Régiment de Latour d'Auvergne. Caporal le 1er mai 1806. Sergent le 20 juin 1806. Sergent-major le 6 mai 1808. Sous-lieutenant le 6 avril 1809. Lieutenant le 30 avril 1812. Lieutenant au 137e Régiment d'Infanterie de Ligne le 1er mars 1814.

"4e Division Militaire, Etat-major général, n°1449.
Ministère de la Guerre, 5e Division, Bureau de l'Etat civil et militaire de l'Armée.
Nancy le 11 mai 1816.
Monseigneur, J'ai l'honneur d'adresser à Votre Excellence une demande que forme M. Antoine Berga, lieutenant à l'ex 24e régiment d'infanterie de ligne, en non activité à Sarrebourg, département de la Meurthe, à l'effet de contracter mariage avec Demoiselle Françoise Boms, domiciliée dans la même ville.
Les renseignements que je me suis procurés sur l'objet de cette demande sont en faveur de l'exposant, et je supplie Votre Excellence de vouloir bien lui accorder l'autorisation qu'il sollicite.
Agréez, Monseigneur, le profond respect avec lequel je suis, etc.
Le lieutenant général des armées du Roi, commandant pour S. M. la 4e Division militaire
" (Renseignements sur la fortune le 29 mai 1816)- SHD 2YE 278/11

Bergeret (de) Charles César Frédéric

Né le 27 juillet 1786 à Colmar (Haut-Rhin). Entré au service en qualité de Sous-lieutenant dans la Légion de Mirabeau le 10 décembre 1791. Entré au service comme Conscrit dans les bataillons de réserve du Haut-Rhin le 13 Brumaire an 13. Caporal au même corps le 1er Vendémiaire an 14. Passé au Régiment de la Tour d'Auvergne comme Sergent-major le 12 Frimaire an 14. Sous-lieutenant au Régiment de la Tour d'Auvergne le 10 février 1808. Lieutenant le 19 octobre 1810. Lieutenant adjudant-major le 25 novembre 1811. Capitaine adjudant-major le 25 mai 1812. A fait les campagnes de 1806 à 1812 à l'Armée de Naples. Celles de 1813 et 1814 à l'Armée d'Italie. Passé Capitaine au 42e Régiment d'Infanterie de ligne le 28 janvier 1814. Blessé à la tête le 11 mars 1814 d'un coup de feu. En demi-solde le 27 août 1814.

"Colmar le 19 novembre 1814
A Monseigneur le Ministre de la Guerre
Monseigneur, j'ai l'honneur de vous demander la permission de contracter une alliance avec la fille de Monsieur Claude Pougnet, vérificateur de la Douane Royale à Strasbourg. J'ose espérer, Monseigneur, que vous daignerez accéder à ma demande, ce mariage remplissant les vues de la loi, concernant les officiers qui veulent s'établir.
Veuillez, Monseigneur, aggréer les sentiments du profond respect avec lequel j'ai l'honneur d'être de Votre Excellence le très humble et très subordonné serviteur.
César de Bergeret
Capitaine en demie solde du 39e Régiment de Ligne ex 42e retiré à Colmar, département du Haut-Rhin
".

Chargé de l'organisation des Bataillons Royaux le 18 mars 1815. Emigré le 1er juillet avec 25 Volontaires et rejoint le Corps de M. de la Rochefoucault, Officier de l'Armée royale de l'Est le 11 juillet 1815. A fait la campagne de 1815 à l'Armée royale en Suisse et Franche-Comté. Licencié le 17 août 1815. Nommé Capitaine de la Légion du Bas-Rhin par Ordonnance du ROi du 16 mars 1816. - SHD 2YE281/6

Bergeret de Mörschwiller (de) Pierre Augustin Baltazar

Né le 30 juin 1776 à Colmar (Haut-Rhin). Voir Registre des naissances de la ville de Colmar département du Haut-Rhin, page 818 (document établi en latin !). Entré au service comme Sous-lieutenant au Régiment Deux-Ponts Infanterie le 25 avril 1778. Emigre avec ses parents. Passé Sous-lieutenant à la Légion de Mirabeau le 1er mai 1791. Lieutenant idem le 6 juillet 1791. Capitaine idem le 11 février 1795. Capitaine à la suite aux Grenadiers de Bourbon lors de la formation en Russie le 15 avril 1798. A fait les campagnes de 1792, 1793, 1794, 1796, 1797 à la Légion de Mirabeau ; celles de 1799 et 1800 dans le Régiment de Grenadiers de Bourbon. A reçu un coup de feu au bras droit et 3 coups de sabre à la tête à l'affaire de Rosenheim le 9 décembre 1800. Capitaine au service de l'Autriche dans le Régiment de Kokalsovitz le 26 mars 1801.

"Je soussigné ci-devant major général de l'armée de Condé certifie que M. de Bergeret a servi à la dite armée sans aucune interruption depuis le 1er mai 1791 jusqu'au 1er mars 1801, et y a fait toutes les campagnes ...".

Entré au service de de France comme Chasseur à cheval au 12e Régiment le 24 Fructidor an 11 (11 septembre 1803). Brigadier le 1er Prairial an 12 (21 mai 1804). Maréchal des logis au 8e Hussards le 30 Fructidor an 13 (17 septembre 1805). Campagnes des ans 12 et 13 à l'Armée des Côtes de l'Océan. S'est trouvé le 11 Frimaire an 14 à la bataille d'Austerlitz et était du nombre de 55 Hussards du 8e Régiment qui ont exécuté la charge sur 3000 Russes qui ont été fait prisonniers. Maréchal des logis chef le 15 Frimaire an 14 (6 décembre 1805). Campagne de l'an 14 à la Grande Armée. Admis au Régiment le 27 octobre 1805 (5 Brumaire an 14), confirmé le 16 Frimaire an 14 (7 décembre 1805) avec le grade de Capitaine le 16 Frimaire an 14. Campagnes de 1806 à 1812 à l'Armée de Naples. Nommé Chevalier des Deux-Siciles le 5 novembre 1809. Campagnes de 1813 et 1814 à l'Armée d'Italie. Membre de la Légion d'Honneur le 3 décembre 1813 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Passé Capitaine au 7e Régiment d'infanterie de ligne le 1er mars 1814.

Le mémoire de proposition à l'emploi de Chef de bataillon au 7e de Ligne, en remplacmeent de M. Froment, chef de Bataillon, signé du Colonel Charles de la Bedoyère, ne mentionne rien de particulier à son égard.

Chef de Bataillon le 3 avril 1814. Le 26 août 1814, de Bergeret écrit, depuis Chambéry, à Son Altesse Royale, Monseigneur le Prince de Condé : "Votre Altesse Royale permettra-t-elle à un officier qui a eu l'honneur de servir sous ses ordres pour la défense du trône, de lui exprimer sa joie sur l'heureux évènement qui vient de rendre à la France et son ROi, et son auguste famille.
Que je serais heureux, Monseigneur, si Votre Altesse Royale daignait se ressouvenir du fils du colonel de Bergeret qui a servi comme lieutenant et capitaine dans la Légion de Mirabeau, et dans les Grenadiers de Bourbon ! Cetainement elle le doutererait pas des voeux qu'il fait pour le bonheur de Votre Altesse, et elle accepterait ses respectueuses félicitations sur son heureux retour.
Pesuadé, mon Prince, que vous daignerez m'accorder votre protection, j'ose y recourir au moment où Sa Majesté se plait à récompenser la valeur et le courage.
Votre Altesse verra par l'état de mes services qu'i y a vingt six ans que j'ai l'honneur de servir comme officier.
L'ordre royal et militaire de Saint-Louis s'occordait anciennement aux officiers après vingt quatre année de grade; j'oserais demander cette faveur et supplier Votre Altesse de me la faire accorder. Ma reconnaissance égalera le profond respect avec lequel j'ai l'honneur d'être Monseigneur, de Votre Altesse Royale, le très humble et très obéissant serviteur.
De Bergeret
"

Campagne de 1815 à l'Armée des Alpes. Mis en non activité par suite du licenciement du 7e de Ligne, le 10 septembre 1815. Réside à Colmar en 1817. Mis à la retraite par Ordonnance du 21 octobre 1818.

"A son Excellence Monseigneur le Comte de Clermont Tonnerre, Ministre secrétaire d'état au département de la Guerre.
Monseigneur, Pierre Augustin Balthasard de Bergeret, capitaine en retraite à Colmar, département du Haut-Rhin, prie Votre Excellence de lui permettre de reproduire la demande qu'il a déjà présentée pour solliciter la décoration de l'ordre de Saint-Louis et le titre honorifique de chef de bataillon.
L'exposant compte d'après l'état de service qu'il a déjà mis sous les yeux des prédécesseurs de Votre Excellence et dont il joint une copie 47 ans 9 mois et 3 jours à l'époque du 10 septembre 1815 où il est rentré dans ses foyers.
Votre Excellece aurait-elle l'extrême bonté d'y remarquer que l'exposant a commencé la carrière militaire depuis 1788 dans le régiment de Deux-Ponts, que de là il a passé à la légion de Mirabeau om il a été successivement sous-lieutenant, lieutenant et capitaine.
Quà la dissolution de ce corps, il est entré en 1798 dans les grenadiers de Bourbon en Russie et ensuite au régiment de Kokalsenitz, et qu'il n'a cessé de servir la cause royale jusqu'au licenciement.
A peine rentré dans sa famille comme les lois sur le recrutement de l'armée le frappaient à raison de son âge, il fut obligé d'entrer le 24 Fructidor an 11 comme simple chasseur dans le 12e régiment om il fut nommé brigadier le 1er Prairial an 12, de là il passa le 30 Furctidor an 13 maréchal des logis aux 8e de hussards dont il fut fait maréchal des logis en chef le 15 Frimaire an 14. A la même époque, il fut nommé capitaine au régiment de Latour d'Auvergne, devenu premier régiment étranger. Il quitta ce régiment le 1er mars 1814 pour entrer dans le 7e de ligne avec le même grade.
L'exposant était encore dans ce régiment à l'époque désastreuse du 20 mars 1815; il était le plus ancien capitaine, une place de chef de bataillon ayant été vacante il fut promu à ce grade le 3 avril suivant. C'est à son ancienneté et non par d'autres considérations que l'avancement avait été donné. Il paraitrait cependant que des mal intentionnés ont profité de la circonstance pour faire planer sur l'exposant des doutes sur son dévouement à la dynastie et le faire mettre à la retraite; mais il peut protester à Votre Excellence que jamais ses sentiments et sa conduite n'ont varié, il sortirait glrieux d'une enquête si on la jugeait nécessaire à sa justification.
Sa Majesté a accordé la croix de Saint-Louis aux officiers qui étaient à l'armée des princes, elle les a comblé de ses bontés, en leur conférant des grades supérieurs à ceux qu'ils avaient à leur licenciement.
L'exposant ne peut dissimuler à Votre Excellence le chagrin qu'il éprouve de se voir peut être le seul privé du fruit de son dévouement, de son courage, de ses blessures et de ses longs services qui n'ont pas été interrompus depuis 1788 jusqu'en 1820 qu'il a été mis à la retraite.
Il conçoit donc l'espérance que Votre Excellence en reconnaissant ses droits aux deux faveurs qu'il sollicite et la futilité des privations qu'on a cherché à faire naitre contre lui, l'humiliation dont un officier d'honneur est couvert, leur cause plausible, daignera prendre sa position en considération et qu'elle lui donnera marque de sa bienveillance en lui faisant accorder la croix de Saint-Louis qu'il croit avoir mérité et par son service comme émigré et par celui qu'il a continué en France et qu'elle voudra bien lui conférer aussi le titre honorifique de chef de bataillon.
Il est avec un profond respect, de Votre Excellence, Monseigneur, le très humble et très obéissant serviteur, De Bergeret
Colmar le 16 juin 1825
".

"A Monsieur le Ministre secrétaire d'Etat au département de la Guerre
Monsieur le Ministre,
Bergeret Augustin Balthasar a l'honneur de vous exposer qu'il a servi au 7e régiment d'infanterie de ligne en qualité de capitaine et que par ses longs et honorables services rendus à la patrie il a été promu au grade de chef de bataillon au même régiment le 3 avril 1815, rentré dans ses foyez après le licenciement de l'armée, il fut mis à la solde de non activité comme capitaine et retraité comme tel le 1er juillet 1817 sans l'avoir demandé. Il est père de trois enfants en bas âge, il a des blessures et un âge trop avancé pour pouvoir reprendre de l'activité, mais pour donner de nouvelles preuves de dévouement à la patrie et au Roi, il a accepté un commandement dans la garde nationale. Monsieur le Ministre, il a combattu et obtenu sous le drapeau national le grade de chef de bataillon, il demande à être réintégré sous le même drapeau dans le grade qui lui a été conféré alors, et à jouir de la pension de retraite attachée à son grade et que ses loyaux services lui ont mérité.
Daignez, Monsieur le Ministre, accueillir favorablement sa demande et recevoir l'assurance du plus profond respect avec lequel il a l'honneur d'être
Votre très humble et très obéissant serviteur
De Bergeret
Colmar le 14 septembre 1830
" - SHD 2YE281/30

Berget Auguste Antoine.

Né à Niederbach (Bade) ou à Strasbourg (Bas-Rhin) le 12 novembre 1784. Fils de Joseph Berger et de Marie Humayer. Entré au service comme soldat au 1er Régiment Etranger le 2 mars 1807. Fourrier le 1er juillet 1807. Sergent-major de Carabiniers le 1er septembre 1808. Adjdudant sous-officier le 1er janvier 1811. Sous-lieutenant le 12 avril 1813. Passé au 131e Régiment d'Infanterie de Ligne par ordre de S. M. I. le Prince Vice-Roi d'Italie le 10 mars 1814. Passé au 6e Régiment d'Infanterie de Ligne (Berry) par ordre de S. E. le Ministre de la Guerre, le 1er septembre 1814. Licencié à Niort (Deux-Sèvres) le 15 septembre 1815. En demi-solde le 1er novembre 1815.
A fait les campagnes à l'Armée de Naples, 1807 et 1808. A l'Armée d'Italie, 1809. A l'Armée de Naples, 1810, 1811, 1812. A l'Armée d'Italie, 1813, 1814. A l'Armée de la Loire, 1815
Blessé d'un coup de feu à la jambe droite à l'affaire de San-marco en Tyrol le 28 octobre 1813.

"Meistratzheim (Bas-Rhin) le 3 février 1816
A Son Excellence Monseigneur le Duc de Feltre, Ministre Secrétaire d'Etat de la Guerre.
Monseigneur,
Berger Auguste, sous-lieutenant de l'ex-régiment de Berry 6e infanterie de ligne, a l'honneur d'exposer à Son Excellence qu'en l'année 1807, il prit service en France dans le 1er régiment étranger où il a constamment resté jusqu'au 10 mars 1814, époque à laquelle S. A. le Prince Vice-Roi d'Italie le fit passer au 131e régiment d'infanterie de ligne, qui au moment de la réorganisation de l'armée, au 1er septembre 1814, a été incorporé au régiment de Berry, 6e d'infanterie de ligne, où il a demeuré jusqu'au licenciement de l'armée, comment les pièces n° 1 2 et 3 ci-jointes le prouvent.
Etant étranger, il désire conserver les avantages que son service et sa résidence lui ont acquis, et s'empresse de se conformer à la loi du 22 frimaire an 8, et à l'ordonnance du Roi du 17 fvérier 1815, en suppliant Son Excellence de vouloir lui accorder des lettres de déclaration de naturalité et de le rappeler en activité de service.
En joignant le procès-verbal n°4 et son extrait de baptême n°5, il a l'honneur d'être, etc.
".

Sous-lieutenant d'Infanterie en non activité, admis à la solde de non activité de son grade pour un durée de 5 ans, le 30 mai 1819 - SHD 2yB534

Bergmann George (74)
Fils de George et de Elisabeth, né le 12 juin 1775 à Bossic (Bohème). Taille de 1m75, visage long et plein, front bas, yeux gris, nez petit, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains, sourcils châtains. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806.
Bernier Edme Jean Baptiste

Né le 24 octobre 1785 à Cheroy (Yonne). Fils de Edme Jacques et de Françoise Olive Dallemagne
Sergent de Carabiniers au Régiment de Latour d'Auvergne, le 5 Brumaire an 14 (27 octobre 1805). Sous-lieutenant provisoire le 1er juillet 1806. Confirmé dans son grade par Décret du 1er avril 1808. Quartier-maître dans le Bataillon des Vélites du Grand-Duché de Toscane le 30 septembre 1809. Rentré au Régiment de La Tour d'Auvergne comme Sous-lieutenant le 15 novembre 1809. Réformé sans traitement le 8 avril 1813. Sous-lieutenant adjoint à l'Etat-major de la Garde à cheval, service de Naples, le 8 juin 1813. Lieutenant idem le 2 décembre 1813. Démissionnaire du service de Naples et attaché à l'Etat-major du Vice-Roi d'Italie le 23 mars 1814. Confirmé par Ordonnance du 4 février 1815 pour prendre rang de Lieutenant le 23 mars 1814. Attaché à M. le Lieutenant général Grenier pour la réorganisation de l'armée et placé comme Lieutenant provisoire au 48e Régiment d'Infanterie de Ligne devenu 52e le 29 juillet 1814.
"Aujourd'hui neuf septembre 1814, le Roi étant à Paris
Prenant une entière confiance en la valeur, la bonne conduite et la fidélité su Sieur Bernier, Lieutenant rentré du service de Naples, Sa Majesté l'a nommé au grade de Lieutenant pour servir à l'état-major des Armées. Il prendra rang du neuf septembre mil huit cent quatorze et jouira, à compter de la dite époque, des prérogatives, des honneurs et des émolments attachés à son grade.
Mande Sa Majesté aux officiers généraux et autres à qui il appartiendra de le reconnaître et faire reconnaitre en sa nouvelle qualité
Par ordre du Roi
Le Ministre secrétaire d'Etat de la Guerre
"
Lieutenant Aide de camp du Général Demon commandant la 3e Division de Cavalerie, le 10 avril 1815. Placé provisoirement à la Légion de l'Yonne comme Lieutenant trésorier le 26 novembre 1815. Lieutenant dans la même Légion le 17 juillet 1816. Adjudant-major le 25 août 1816. Lieutenant trésorier le 9 octobre 1816. Capitaine trésorier le 26 mai 1819. Capitaine d'habillement aux Chasseurs des Vosges le 28 mai 1820. Admis sur sa demande au traitement de Réforme spécial par Décision Royale du 25 décembre 1822. Capitaine trésorier au 8e Régiment de Dragons le 8 août 1827. Major au même Corps le 23 août 1831. Idem au 1er Régiment de Dragons le 28 avril 1832.
Campagnes : An 14 Grande Armée d'Allemagne, années 1806, 1807, 1808 en Calabres (Naples). 1809, Haute-Italie, 1810-1811 et 1812, Armée d'Observation de l'Italie méridionale, à l'Armée de Naples. 1813 à l'Armée de Naples, 1814 à l'armée d'Italie. 1815 à l'Armée du Nord.
Décorations : Membre de la Légion d'Honneur le 1er novembre 1814. Chevalier de Saint Louis par Ordonnance royale du 17 août 1822.

"Ministère de la Guerre, Personnels, Bureau de la Cavalerie et de la Remonte générale, 1ère section.
Minute de la lettre écrite par le Ministre à M. le Lieutenant général commandant la 1ère Division militaire.
A Paris le 24 mars 1836.
Général, M. Bernier, Major du 1er de Dragons, qui vient d'être admis à faire valoir ses droits à la retraite, ayant manifesté le désir de se retirer, dès à présent, dans ses foyers, je vous invite à lui délivrer, à cet effet, l'autorisation nécessaire conformément à l'article 68 de l'Instruction sur les Revues d'Inspection du 18 juin dernier.
Vous donnerez avis de cette autorisation à l'intendant militaire de la Division et au Conseil d'administration du 1er de Dragons, et vous le préviendrez, en même temps, que M. Bernier ne pourra être rayé des contrôles du Corps que d'après l'avis officiel de son admission à la retraite.
Recevez, Général, etc.
" (note en marge : "M. Bernier, Major du 1er de Dragons, est autorisé à se retirer dans son foyer en attendant son admission à la retraite")

- SHD 2Ye 300/29

Berthelot Jérôme François

Né en 1771 à Rennes (Ille-et-Vilaine). Cadet gentilhomme au Bataillon auxiliaire du Régiment des colonies le 26 août 1787. Sous-lieutenant au Régiment de la Martinique breveté le 6 juin 1788. Lieutenant par M. de Vioménil, Gouverneur général au mois de janvier 1790. Capitaine en second par M. de Béhague, Gouverneur général, au mois de mars 1792. Capitaine commandant la Gendarmerie de Fort-de-France par M. Villaret-Joyeuse, Capitaine général de la Martinique, le 17 Pluviôse an 11. Rentré en France pour affaires de famille et par congé de M. le Capitaine général le 19 Thermidor an 11. Capitaine provisoire au Régiment de la Tour d'Auvergne le 10 Nivôse an 14. Capitaine au 156e Régiment d'infanterie de Ligne. Décédé Mal Mayence le 13 novembre 1813.
A été embarqué depuis l'an 1790 au mois de janvier et a servi aux colonies jusqu'au mois de mai 1793. A servi ensuite aux colonies depuis le 17 Pluviôse an 11 jusqu'au 19 Thermidor même année. A fait la campagne de 1807 à l'Armée de Naples.

Un Mémoire de Proposition au grade de Capitaine, daté de Gaète le 1er mai 1807, en faveur de Jérôme Berthelot, Capitaine provisoire aux Carabiniers du 3e Bataillon du Régiment de la Tour d'Auvergne, donne ses états de service complets. Il y est indiqué que "Cet officier a servi 10 ans à l'étranger, et depuis qu'il est au régiment, sa bonne conduite, son exactitude et ses connaissances militaires lui ont mérité l'estime des officiers supérieurs"; ce mémoire est signé par le Colonel de La Tour d'Auvergne. Il est anoté par le Général de Brigade Valentin, qui déclare : "Recommandable comme anien militaire pour avoir beaucoup servi dans nos colonies et par les témoignages avantageux de M. le Colonel".

"Ministère de la Guerre, 2e Division, Bureau de l'Infanterie.
Extrait du certificat de décès délivré le 5 mars 1814
Berthelot (Jérôme François) Capitaine, natif de Rennes, département d'Ille-et-Vilaine), 156e Régiment d'Infanterie, décédé ke 13 novembre 1813 à l'hôpital de Mayence
".

"A son Excellence le Ministre de la Guerre.
Monseigneur,
Je prends la liberté de m'adresser directement à Votre Excellence pour la prier de me donner des renseignements sur l'existence de monsieur Berthelot, capitaine dans le 156e régiment de ligne, de qui je n'ai point eu de nouvelles depuis le 5 novembre qu'il m'écrivit à l'hôpital de Mayence où il avait pu se rendre à la faveur de la nuit sortant des mains d'un nombre de hussards prussiens qui l'ont assomé de coups de sabre.
Je pense Monseigneur que personne mieux que vous ne peut savoir les accidents survenus depuis à mon époux quelques sinistres qu'ils puissent être. Je supplie Votre Excellence de ne pas me laisser plus longtemps dans cette cruelle incertitude.
J'ai l'honneur d'être avec respect, Monseigneur, de Votre Excellence la très humble et très obéissante servante.
Fougainville de Berthelot
A Toulouse ce 4 février 1814, Rue des Regans n°110
". Il est noté en marge de cette lettre : "Mort à l'hôpital de Mayence le 13 novembre 1813 ... Expédié un certificat de décès le 5 mars 1814" - SHD 2YE308/34

Binnrath Michel (67)
Fils de Denis et de Isabelle, né le 21 mars 1786 à Cologne. Taille de 1m78, visage long plein et …, front ordinaire, yeux gris, nez grand, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains clairs, sourcils châtains clairs. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Caporal au 10 mai 1808. Mort sur le champ de bataille en Calabre le 11 mai 1808.
Bischof Jean (22)
Fils de Jean et de Marie Jarkin, né le 12 mars 1785 à Sofs (Principauté de Fulde). Taille de 1m70, visage rond et plein, front élevé, yeux noirs, nez moyen, bouche idem, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier
Blum Gottlieb (50)
Fils de Godefroy et de Magdeleine, né le 3 novembre 1770 à Francfort (Sur-le-Main). Taille de 1m75, visage rond plein et …, front ordinaire, yeux gris, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains, sourcils châtains. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier.
Blumer Chrétien (81)
Fils de Jacques et de Marie, né le 16 juin 1767 à Kleineren (Principauté de Walldegg). Taille de …, visage long maigre et …, front bas, yeux gris, nez grand, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier.
Bonhomme Joseph

Né le 5 mars 1775 à Aiguefonde (Tarn). Entré au service dans le 6e Bataillon du Tarn le 5 septembre 1793. Campagne de 1793 en Espagne. Fait prisonnier de guerre en Espagne le 22 décembre 1793. Entré au service d'Espagne en qualité de soldat dans le Régiment de Bourbon infanterie le 10 janvier ou octobre 1794 ? Campagne de 1794 en Espagne. Fait Caporal le 15 février 1795 ou le 17 avril 1796 ? Campagne de 1795 en Espagne. Sergent le 1er juin 1806 ou le 20 juin 1806 ? Campagne de 1808 en Espagne. Sergent major le 1er mai 1809 ou le 4 juin 1809 ? Campagne de 1809 en France. Fait prisonnier de guerre au siège de Gironne le 10 novembre 1809. Entré au service de France dans le 4e Bataillon du Régiment de la Tour d'Auvergne (1er Etranger) comme Sous-lieutenant par Décret impérial du 1er décembre 1809 mais un autre document indique : "nommé Sous-lieutenant provisoire par le conseil d'administration du dit régiment le 19 juillet 1809. Nommé Sous-lieutenant au Régiment de la Tour d'Auvergne par décret Impérial du 1er décembre 1809"). Campagne de 1810 en Catalogne. Campagne de 1811 à l'Armée de Catalogne. Campagne de 1812 à l'Armée de Naples.

Mémoire de Proposition par le Colonel Danlion le 5 septembre 1812 "La place de lieutenant étant vacante à la 2e compagnie du 3e bataillon, par la mort de Monsieur le lieutenant Baillevy, décédé le 4 septembre.
Je propose pour le remplacer Monsieur Bonhomme Joseph, Sous-lieutenant au Régiment
".

Nommé Lieutenant par Décret du 21 février 1813. Lieutenant de Carabiniers le 21 novembre 1813. Campagne de 1813 à l'Armée d'Italie. Campagne de 1814 à l'Armée d'Italie. Mémoire de proposition pour la décoration de la Légion d'Honneur (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Lieutenant au 37e Régiment d'Infanterie le 16 mai 1815, licencié le 1er octobre 1815, se retire à Castres. 2 YE 422

Bonhôte François Alexandre
Né à Bâle (Suisse) le 15 octobre 1779. Lieutenant provisoire au Régiment de La Tour d'Auvergne (1er Etranger) le 1er janvier 1806. Lieutenant confirmé le 31 mars 1806. Lieutenant adjudant-major le 5 avril 1807. Capitaine adjudant-major le 18 février 1808. Campagnes de 1806 à 1812 à l'Armée de Naples. Campagne de 1813 à l'Armée d'Italie. Blessé à l'affaire de Marco, en Tyrol, le 28 octobre 1813. Chevalier de la Légion d'Honneur le 3 décembre 1813 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Campagne de 1814 à l'Armée d'Italie. Chef de Bataillon provisoire le 2 avril 1815. Campagne de 1815 France. Confirmé le 25 septembre 1815. Passé à la 1ère Légion départementale de la Seine le 3 janvier 1816. Chevalier du Mérite Militaire le 10 juillet 1816. Passé Chef de Bataillon au 6e Régiment d'Infanterie de la Garde Royale le 16 avril 1820. Idem Breveté Lieutenant colonel de la Ligne le 25 octobre 1820. Officier de la Légion d'Honneur le 25 avril 1821. Lieutenant colonel du 19e Régiment d'Infanterie de ligne le 12 février 1823. Campagne de 1823 Espagne. Admis au traitement de réforme le 3 décembre 1823. 2 YE 422. LH/280/2.
Bonin (de) Jean Pierre Charles

Né le 7 avril 1776 à La Rivière Pilote (Martinique).

"5 juillet 1826. Extrait du registre des baptêmes, mariages et sépultures de Notre-Dame-de-Bon-Secours des Rivières-Pilotes, isle Martinique, contenant ce qu'il suit :
Acte de naissance de M. Jean Pierre Charles de Bonin.
L'an mil sept cent soixante dix sept le trente du mois de mars.
Je soussigné Curé de la Paroisse des Rivières Pilotes, Ils Martinique, ai donné le baptême à un petit garçon né le sept du mois d'avril de l'an dernier, du légitime mariage de Messire François Charles de Bonin, écuyer vicomte de Courpoix, seigneur de Chantegrue et de Dame Appoline Maurier, ses père et mère; il a été nommé Jean Pierre Charles, par Monsieur Jean Pierre Maurier, conseiller du Roi, contrôleur du grenier à sel de Gourney, receveur du comté dudit lieu, et par Dame Michelle Dutramblay, épouse de Monsieur Louis Brochet Devilleneuve, conseiller du Roi, ses parrain et maraine, le parrain représenté par monsieur Charles Léger, négociant et la maraine par Dame Françoise Laurent, épouse de Messire Duval, chevalier de Saint-Louis
".

Entré au service en qualité de soldat dans le 5e Régiment de Hussards le 22 septembre 1793. Fourrier le 26 décembre 1793. Maréchal des Logis le 30 mai 1794. Garde à cheval du Général en chef de l'Armée de Saint-Domingue (rang de Lieutenant de cavalerie) le 14 février 1802. Rentré en France avec la solde accordée aux Officiers de l'Armée de Saint-Domingue le 5 décembre 1804. Capitaine au Régiment de Latour d'Auvergne (1er de Ligne Etranger) le 7 décembre 1805. Chef de Bataillon au même Régiment le 10 décembre 1813. Passé avec son au 42e de Ligne devenu 39e de Ligne par l'organisation de 1814 le 22 mars 1814. En non activité le 17 août 1814. Passé avec son grade au Bataillon de Réserve de Loir-et-Cher le 9 mars 1815. En non activité le 21 mars 1815 .Chef de Bataillon à la Légion de Seine-et-Oise le 22 novembre 1815. Chef de Bataillon au 38e Régiment de Ligne le 22 décembre 1820. Admis à la retraite le 10 mars 1824. Lieutenant-colonel à titre honorifique le 19 mai 1824.
Campagnes : celles de 1794, 1795, 1796, 1797 et 1798 à l'Armée du Nord sous le Général Pichegru. 1799 à l'Armée de Sambre-et-Meuse sous le Maréchal Jourdan. 1802, 1803 et 1804 à l'Armée de Saint-Domingue sous les Généraux Leclerc et Rochambeau. 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811 et 1812 à l'Armée de Naples sous Joseph Napoléon, Murat et Grenier, et celles de 1813 et 1814 à l'Armée d'Italie sous le Vice-Roi.
Blessé d'un coup de sable à la joue gauche au château de Baintherine le 20 décembre 1795. Blessé d'un coup de feu à la jambe gauche au château du Prince Berry, près Cologne, le 15 mai 1798. Blessé d'un coup de feu à la tête à l'affaire de Saint-Michel près Serrone le 19 novembre 1813 (la balle est restée dans la tête).
Chevalier de l'ordre Royal de la Légion d'Honneur le 3 décembre 1813, n°44159 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis par Ordonnance du Roi du 15 janvier 1817

"Ministère de la Guerre, Direction générale du personnel, Bureau de l'Infanterie.
Rapport fait au Ministre le 14 mai 1824
Analyse : Proposition de présenter M. de Bonin, chef de bataillon en retraite, pour le grade honorifique de lieutenant-colonel.
M. de Bonin, Jean Pierre Charles, Chef de Bataillon en retraite, sorti du 38e Régiment de ligne, sollicite le grade honorifique de Lieutenant colonel.
Il fonde sa demande sur l'art. 15 de l'ordonnance du 18 septembre 1815, qui porte que "le brevet du grade immédiatement supérieur pourra être accordé aux officiers comptant plus de 10 ans de service dans le grade auquel ils sont pensionnés".
M. de Bonin, âgé de 48 ans, comptait 25 ans de service au 10 mars 1824, époque de son admission à la retraite pour cause de blessures, et 10 ans 3 mois de grade de chef de bataillon qu'il a obtenu le 10 décembre 1813.
Cet officier a été noté d'une manière avantageuse. Des renseignements ont en outre été demandés au Lieutenant général commandant la 4e Division, sur sa conduite depuis qu'il est rentré dans ses foyers. Ces renseignements sont très satisfaisants sous le rapport de la conduite et du dévouement.
M. de Bonin réunissant les conditions voulues par l'ordonnance, on a l'honneur de proposer à Son Excellence de le présenter au Roi pour le grade honorifique de Lieutenant colonel.
Noté en marge : Ordonnance du 19 mai 1824 exécutée le 21 du même mois
".

"Monseigneur
Jean Pierre Charles de Bonin, Lieutenant-colonel en retraite, chevalier de Saint-Louis et de la Légion d'Honneur, à l'honneur de vous exposer qu'il a été mis en retraite à l'entrée de la campagne d'Espagne sans l'avoir demandé étant chef de bataillon au 38e régiment de ligne, et craignait alors que cette mesure prise à son égard ne fût une disgrâce. Il a eû la preuve du contraire par sa nomination de lieutenant-colonel. Il ne se plaint pas que malgré ses longs services, ses nombreuses campagnes et ses graves blessures de n'avoir pas été admis au maximum de la retraite. Mais il espérait d'être nommé officier de la Lgion d'Honneur, faveur pour laquelle il a été proposé depuis un laps de temps considérable. Il serait bien aise d'apprendre si parce qu'il est maintenant en retraite, il doit renoncer à cette récompense (après 30 ans de service, 20 campagnes et plusieurs blessures graves dont une balle lui traverse la tête), tandis que tous les officiers supérieurs de son temps se sont retirés avec cette marque honorable de la satisfaction de Sa Majesté; ce serait alors une humiliation pour lui d'en être privé. Il connait votre justice, il sait pour le certain, que vous ne tolèrerez pas qu'eucun militaire termine sa douloureuse carrière sans avoir obtenu un avancement qu'il se glorifie d'avoir mérité, et vous supplie d'observer , Mon Seigneur, avant de lui refuser la faveur qu'il sollicite, qu'à l'instant remarquable où il a été renvoyé du service, il s'attendait plutôt à être récompensé que disgrâcié. Sans doute des personnes coupables ont enlevé au Roi un de ses plus zélés, un de ses plus dévoués serviteurs, mais il n'est pas en leur pouvoir de lui ôter un de ses plus fidèles sujets. Né gentilhomme français, et en conservant les devoirs, c'est vous dire qu'il aurait cent fois préféré périr que de quitte le service à l'instant d'entrer en campagne. Jugez, Monseigneur, quel aurait été son désespoir si la guerre avait été longue et sérieuse. D'après ce qu'il vient d'avoir l'honneur de vous exposer, il espère avoire encore quelques droits et bienveillance de son souverain. Vous aurez la généreuse bonté de prendre une décision à son égard, il se contente des faire des voeux pour qu'elles lui soient favorables.
Il a l'honneur d'être avec un profond respect , de Votre Excellence, le très humble et très obéissant serviteur
De Bonin
A Mehun-sur-Yerre, département du Cher le 28 janvier 1825
" - SHD 2Ye423/32

Bons (De ou Des) Charles Louis Hugues

Né le 17 septembre 1766 à Lausanne (Vaud, Suisse). Un document du 24e Régiment d'Infanterie de Ligne, cértifié véritable par les membres du Conseil d'Administration du Régiment à Clermont-Ferrand, signé par Henry, Adjudant, le Payeur, Capitaine,Flamand, Chef de Bataillon, Henry, Capitaine, et le Colonel Genevay; vu par le Sous-inspecteur aux Revues Juge, et certifié conforme, donne les états de service de Charles Debons : Sous-lieutenant au Régiment de Grenier Vallons, depuis Nassau-Ussingen le 1er janvier 1788 (Service de Hollande). Lieutenant idem le 1er juillet 1788. Armée de Hollande sous les ordres du Prince Héritier de Hollande de 1793 à 1795. Démissionnaire le 1er mars 1795. Nommé Capitaine par le Directoire helvétique au Chasseurs à cheval de la Garde le 25 décembre 1798 (service de la Suisse). En Suisse sous les ordres de Masséna de 1799 à 1801. Réformé le 20 mars 1802. Nommé Capitaine au Régiment de la Tour d'Auvergne par Décret de l'Empereur le 27 juillet 1808. Royaume de Naples de 1808 à 1812 sous les ordres du Général Octavi. Armée d'Italie sous le Prince Eugène en 1813 et 1814. Passé Capitaine au 137e Régiment d'Infanterie de ligne le 1er mars 1814. Capitaine au 24e Régiment d'Infanterie de Ligne le 1er juilet 1814 lors de la réorganisation du Corps. "Le Conseil d'administration certifie de plus que pendant le tenps que M. Debon, Capitaine, a servi audit Régiment, il s'y est comporté d'une manière distinguée et a acquis l'estime de ses chefs". Légion d'Honneur le 27 janvier 1815 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic).

Un Mémoire de proposition pour la solde de retraire en faveur de M. De Bons Charles Louis Hugues, Capitaine sortant du 24e Régiment d'infanterie de ligne, fils de Louis et d'Elisabeth Loubier, reprend l'intégralité de ses services à la date du 30 décembre 1815. Ce document est signé par le Conseil d'Administration de la Légion départementale du Cher, à Bourges, composé du Colonel DarbauMercydmisson, Président, du Capitaine S. Barbier, du Lieutenant-colonel d'Esebeck, du Capitaine Comte de Mercy. Le document indique que De Bons désire toutcher sa retraite à Bourg (Ain).

Un autre document de la Commission des Retraites ajoute : "En demi-solde le 21 septembre 1815 jusqu'au 1er Juillet 1833. En réforme le 2 juillet 1833 jusqu'au 26 juillet 1838. Décédé le 5 avril 1833 à Vevey, Canton de Vaud (Suisse)"; en commentaire, il est indiqué : "Je ne pense pas que les services faits à l'étranger puissent être comptés. Dans ce cas, M. Debons n'aurait droit à la retraite qu'en 1838. Même avis, l'en informer. M. Rabatel, Chirurgien-major a obtenu le 5 juillet 1825 une pension de 600 francs pour infirmité. Il avait servi pendant 10 ans dans un régiment suisse au service d'Espagne, ce service a été porté pour mémoire dans la liquidation, attendu qu'il était étranger"

"A son Excellence le Duc de Feltre, Ministre de la Guerre.
De Bons, Ex Capitaine au 24e de Ligne licencié.
Monseigneur, J'ai l'honneur d'informer Votre Excellence que j'ai fait auprès des autorités du Canton de Vaud ma patrie des démarches pour être inscrit sur la liste des candidats qui demandent du service dans la nouvelle capitulation militaie qui vient d'avoir lieu entre la France et la Suisse.
Ma qualité de Vaudois, 18 ans de service actif et 8 ans de campagne de guerre au service de France m'engagent dans cette circonstance à renouveler l'offre de mes services au meilleur des monarques à Sa Majesté très chrétienne le Roi de France.
Les sentiments d'attachement et de fidélité que j'ai constamment voué à la maison des Bourbons depuis leur retour en France est connu; lors du retour de l'usurpateur, j'étais à Lyon Capitaine dans le 24e Régiment de ligne (le destin l'y ayant placé). Je me suis refusé de me présenter à lui, il n'a voulu passer aucune revue de départ pour Paris, je n'ai point signé l'acte d'adhésion et suis resté au dépôt du régiment puisque les circonstances m'y obligeaient. Comme membre du conseil d'administration j'ai suivi successivement le dépôt à Mâcon, Clermont en Auvergne et Bourges où je suis resté jusqu'au licenciement de ce conseil.
J'ai été proposé pour la retraite, mémoire qui a été expédié au Bureau de la Guerre en décembre passé par le colonel de la Légion départementale du Cher, monsieur Darbaud misson; depuis cette époque, je ne suis rendu au département de l'Ain, que j'ai choisi pour mon domicile, et où j'attends que Sa Majesté Royale veuille bien prononcer sur mon sort.
Je viens supplier Votre Excellence d'après l'exposé que je viens de lui soumettre, de vouloir bien m'accorder sa bienveillance et sa haute protection auprès de Sa Majesté très chrétienne, pour obtenir une des quatre compagnies aux Gardes que notre canton est appelé à fournir. Dans le cas que Votre Excellence trouvera que les services que j'ai rendu, la conduite irréprochable que j'ai tenu lors du retour de l'usurpateur, et mon dévouement sans borne pour la maison des Bourbons à laquelle je serai constamment fidèle, puisse mériter votre confiance, je la prie instamment d'appuyer ma demande auprès de Sa Majesté.
Je prie Son Excellence de vouloir agréer l'assurance de mon plus profond respect.
Monseigneur, votre très humble et très obéissant serviteur
De Bons, Capitaine.
Lausanne, le 10 avril 1816
" - SHD 2Ye 439-24

Boutet Donat
Né le 22 octobre 1789 à Vesoul (Haute-Saône). Entré au service volontairement dans le Régiment de la Tour d'Auvergne le 31 octobre 1805 comme Cadet (le 9 Brumaire an 14). Sergent le 17 Brumaire an 14. Sergent-major le 1er août 1807. Adjudant sous-officier le 13 mai 1811. Sous-lieutenant le 19 mai 1812. Lieutenant par le Vice-Roi le 14 novembre 1813. Confirmé par Décret du 23 novembre 1813. Passé Lieutenant au 67e Régiment d'infanterie de ligne le 1er janvier 1814.
A fait les campagnes de 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811 et 1812 au Royaume de Naples; 1813 et 1814 à l'Armée d'Italie.
Le 8 février 1815, le Colonel Teulet, commandant le 67e de Ligne, adresse depuis Nimes au Ministre un "Mémoire de propotision pour l'obtention de la décoration de la légion d'honneur en faveur de M. Boutet Donat lieutenant de la compagnie de voltigeurs du 6e bataillon du régiment.
Le colonel du 67e régiment d'infanterie de ligne a l'honneur de proposer à S. A. R. Monsieur le Comte d'Artois le S. Boutet Donat lieutenant de la compagnie de voltigeurs du 6e bataillon du régiment, pour obtenir la décoration de la légion d'honneur.
Cet officier est doué d'excellentes moeurs, il a constamment donné des preuves non équivoques de zèle et d'amour pour l'état militaire dans les batailles et combats auxquels le régiment a eu part; il s'est fait remarquer comme un militaire plein de valeur et d'intrépidité. Il s'est particulièrement distingué à l'affaire qui eut lieu devant Parme Armée d'Italie le 2 février 1814. Enfin, M. Boutet est un officier méritant qui a des titres incontestables à obtenir la décoartion de la légion d'honneur
"
"A Monseigneur le Ministre de la Guerre.
Par votre lettre du 15 octobre 1828, ci-jointe à M. de Grammont, député de la Haute-Saône, vous lui dites que je ne comptais que 19 ans de service; j'ai l'honneur de vous représenter que la campagne faite en Calabre devant la Sicile, lorsque que Roi Murat tenta une descente dans cette isle, nous fut comptée double par le motif qu'à plusieurs reprises l'armée s'était embarquée pour cette entreprise qui échoua; que toujours j'ai été considéré comme ayant 20 années de service, campagnes comprises; c'est pourquoi, Monseigneur, me trouvant rangé dans la catégorie des officiers ayant droit à la décoration d'après l'ordonnance royale du 18 octobre dernier, j'ai l'honneur de vous supplier d'avoir égard à la recommandation de M. de Grammont, ainsi qu'à celle de M. de Villeneuve, Directeur général des postes, et de me présenter à Sa Majesté, pour obtenir la décoration et sera justice.
Donat Boutet, ancien officier, retiré à Vesoul, Haute-Saône
" (un tampon du sécrétariat général donne la date du 5 novembre 1829) - SHD GR2YB521
Bouttier François Auguste
Né le 30 mars 1777 à Thoiré, (Sarthe). Fils d'Etienne et de Gabrielle Turbou. Lieutenant dans l'Armée royale du Maine en 1794, Capitaine en 1795. A rejoint l'Armée de Condé le 26 mai 1797, et a été placé dans la compagnie n°2 des Chasseurs Nobles à pied. A obtenu un congé en octobre 1797; rentre en France, arrêté et détenu pendant l'année 1798. Chef de Bataillon dans l'Armée royale du Maine en 1799 et 1800.
Capitaine au Régiment de la Tour d'Auvergne, confirmé le 31 mars 1806. Aide de camp du Général Fresia le 29 décembre 1807. Campagnes de 1806-1807 dans les Calabres. Campagne de 1808. Coup de baïonette au bras gauche le 20 juillet 1808 à Baylen. Campagne de 1809 Autriche. 1810-1811 en Italie. 1812 en Russie. Chef d'Escadron le 12 mai 1813. Employé à l'Etat-major dans le 4e corps d'Armée le 29 mai 1813. Campagne de 1813 en Saxe. Coup de feu le 26 octobre 1813 près d'Eisnach. Prisonnier de guerre le 26 octobre 1813. Officier de la Légion d'Honneur le 19 novembre 1813 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic).
Evadé, et rentré en France en Janvier 1814. A rejoint volontairement l'Armée d'Italie où il a été employé provisoirement à l'Etat-major de la 1ère Division en 1814. Campagne de 1814 en Italie. A quitté le service le 26 avril 1814. Chevalier de Saint-Louis le 7 novembre 1814. Employé à l'Etat-major de la 22e Division Militaire le 23 décembre 1814.
Mis en état d'arrestation et amené à Paris le 3 mai 1815. Chef de l'Etat-major de l'insurrection dans le département de l'Indre-et-Loire en 1815. Réintégré dans ses fonctions à l'Etat-major de la 22e Division Militaire (devenue 4e) le 24 juillet 1815.
Breveté par Ordonnance du Roi Lieutenant-colonel le 23 octobre 1816 (rang du 1er janvier 1816). Remplacé dans ses fonctions le 17 octobre 1817. Mis en non activité le 1er décembre 1817. A joui de la demi-solde jusqu'au 1er juillet 1818.
Employé à la suite de l'Etat-major de l'Armée d'Espagne par lettre de service le 21 mai 1823. Commandant la place de Santoña le 23 octobre 1823. A cessé ses fonctions le 13 avril 1825. 1823, 1824 et 1825 en Espagne.
Chevalier de l'ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne. Rentré en France et admis à la solde de congé illimité par Décision du 5 septembre 1825. Conversion de la solde de congé illimité en solde de congé de 6 mois, sans accession par décision du 20 août 1824 (?). A continué de recevoir le même traitement jusqu'au 1er octobre 1828, qu'il a été rétabli sur la liste des demi-solde par ordonnance du 12 octobre de la même année. Retraité par ordonnance du 21 jui 1829. Décédé à Viel Baugé (Maine et Loire) le 16 juillet 1859.
Marié à Claire Henriette Charlotte Dupont d'Aubevoye de Lauberdière et en seconde noces le 24 février 1816, à Eugénie Moreau, né le 25 mars 1792 à Tours en Indre-et-Loire (autorisation ministérielle en date du 22 février 1816). SHD GR4 YF 15464
Bremmer
Sous-lieutenant en décembre 1805, non confirmé.
Bressler Jean
Né en Hollande en 1776, Admis le 22 novembre 1805 (1er Frimaire an 14), Lieutenant en décembre 1805, 2e Bataillon, confirmé le 31 mars 1806, rentré au service de la Hollande le 29 août 1809.
Brizollier ou BrissolierLouis Henri Marie

Né le 22 septembre 1771 à Rochefort (Seine-et-Oise puis Yvelines).

"Département de Seine-et-Oise, Arrondissement de Rambouillet, Commune de Rochefort.
Du Registre des actes de naissances, mariages et décès de la commune de Rochefort, pendant l'année mil sept cent soixante onze, a été extrait ce qui suit :
L'an mil sept cent soixante onze le vingt deux septembre est né un fils du mariage légitime de Me Louis François Brizollier, notaire de ce lieu et de Dlle Marie Victoire Ferrand, ses père et mère de cette paroisse, et le jour même a été baptisé et nommé Louis Henry Marie; le parain Me Louis René Buffy, notaire royal au Baillage de Dourdan et receveur des domaines de S. E. le Duc d'Orléans, paroisse de Saint-Germain de Dourdan, la marraine Dlle Athanaze Henriette Charlotte Louise Lefebvre épouse du Sr Jean Delio, avocat en parlement de cette paroisse, qui ont signé avec nous; ainsi signé sur le registre : Buffy, Lefebvre, Delio, et Musion Curé.
Extrait par nous Julien Boivin, Maire de la commune de Rochefort; soussigné ce jourd'hui vingt trois août mil huit cent vingt six, sur le registre déposé aux archives de la mairie
".

Cadet au Régiment de Rohan le 1er décembre 1791. Cadet au Régiment de Hohenlohe-Barstenstein le 1er août 1795. Lieutenant le 1er avril 1798. Campagnes de 1792, 1793, 1794, 1795, 1796, 1797, 1799 et 1800 à l'armée de Condé. Licencié le 25 février 1801. Lieutenant au Régiment de Latour d'Auvergne le 19 avril 1806. Campagne de 1807 à la Grande Armée. Capitaine le 18 février 1808. Campagne de 1808-1809 à la Grande Armée. Capitaine adjoint à l'Etat-major du 11e Corps d'Armée le 30 décembre 1813. Campagne de 1814 en France. Chef de Bataillon à l'Etat-major général le 3 avril 1814. Idem 21e Division Etat-major général le 10 août 1814. Confirmé par ordonnance du 23 septembre 1814. Chevalier de Saint-Louis le 24 août 1814. Chef de Bataillon à l'Etat-major général de la 21e Division Militaire le 10 mai 1816. En demi-solde le 23 octobre 1817 jusqu'au 1er juillet 1818. Chef de Bataillon employé à la suite de l'Etat-major général à l'Armée d'Espagne le 1er mars 1823. Mis à la solde de congé ... le 20 février 1824. Mis à la solde de congé le 4 septembre 1824. Admis à la pension de 300 livres le 1er janvier 1828 (Décision du 28 octobre 1827), portée à 500 à dater du 1er janvier 1830 (Décision du 30 octobre 1829) - SHD GR 2YE657

Busch (de) Louis
Né le 26 septembre 1788 à Gueldres (Département de la Roër, Allemagne). Entré au service au Régiment de la Tour d'Auvergne en qualité de Sous-lieutenant le 11 juillet 1810. Passé Sous-lieutenant de Voltigeurs du 1er Régiment étranger le 13 janvier 1813. A fait à l'Armée de Naples les campagnes de 1808 à 1813.
Le 14 novembre 1813, le Colonel Melfort adresse depuis Buzzolengo au Ministre un "Mémoire de proposition au grade de lieutenant en faveur de M. Debusch Louis, sous-lieutenant des voltigeurs au régiment
L'Emploi de lieurenant étant vacant au 1er bataillon, par le passage de M. le lieutenant Despaquet au 13e régiment d'infanterie légère. Je propose pour le remplir M. Debusch Louis, sous lieutenant des voltigeurs au régiment
".
Rang du 14 novembre 1813. Lieutenant passé au Régiment allemand à la dissolution - SHD GR2YE614
Butez Charles François
Né le 31 mai 1789 à Paris. Entré au service au Régiment de Latour d'Auvergne, devenu 1er Etranger le 1er mars 1806. Fourrier le 12 juillet 1806. Sergent le 1er juin 1809. Sergent-major le 1er mars 1812. Sous-lieutenant par Décret impérial du 12 avril 1813. A fait les campagnes de 1806 à 1812 à l'Armée de Naples, celle de 1813 à l'Armée d'Italie. Un "Mémoire de proposition à l'empli d'officier payeur au dit régiment en faveur de M. Butez S. Lt en remplacement de M. Delloye Capne officier payeur nommé Aide de camp de monsieur le général de division Fressinet" est rédigé par le Colonel de Melfort qui note : "L'emploi d'officier payeur au régiment étant vacant par le départ de M. Delloye nommé aide de camp de M. le général Fressinet, je propose pour le remplacer M. Butez, S. Lt qui réunit toutes les qualités essentielles pour bien remplir cet emploi, et connait parfaitement la comptabilité y étant employé depuis longtemps". Passé à la suite du 64e Régiment de ligne, lors de la dissolution du 1er Régiment étranger, le 16 juin 1815; licencié en août 1815; démissionnaire le 12 novembre 1815 - SHD GR 2Y 617
Cannonier Jean (56)
Fils de Jean et de Judith Vivera, né le 24 mai 1785 à Trévise (Vénitien). Taille de 1m62, visage rond et plein, front élevé, yeux bruns, nez moyen, bouche moyenne, menton rond et double, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 16 juin 1806.
Carovi Simon
Né à Coblentz (Rhin-et-Moselle) le 19 janvier 1787.
Cadet impérial au service d'Autriche le 8 juin 1803. Nommé Enseigne le 8 mai 1804. Sous-lieutenant le 1er septembre 1805. Lieutenant le 26 mai 1809. Rappelé du service d'Autriche par Décret impérail le 9 avril 1809. Lieutenant au Régiment de La Tour d'Auvergne le 13 décembre 1810. Passé Lieutenant an 2e d'Infanterie légère le 26 janvier 1814.
Campagnes 1805 et 1809 en Autriche; 1814 à la Grande Armée.
A reçu un coup de feu à la jambe droite le 8 novembre 1805 à Mariazel en Autriche. Un autre coup de feu à la main droite le 29 mars 1814 à la défence de Paris. - SHD 2yB534
Castchuck Martin (57)
Fils de Grégoire et de Catherine Gelik, né le 17 octobre 1783 à Vilszine (Pologne). Taille de 1m82, visage long plein et rouge, front bas, yeux bruns, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806.
Castrof Henri (18)
Fils de Henri et de Louise Parigni, né le 30 janvier 1786 à Dornbezy (Westphalie). Taille de 1m87, visage long et plein, front grand, yeux bruns, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux bruns, sourcils bruns. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806. Rentré et mort à l’hôpital de Gaète le 11 décembre 1806
Chaborsky Jean (28)
Fils de Orason et de Catherine Wiski, né le 22 mai 1770 à Saint-Pétersbourg (Russie). Taille de 1m80, visage long plein, front moyen, yeux bruns, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux bruns, sourcils bruns. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806. Rentré le même jour, et décédé à l’hôpital de Salerne le 2 novembre 1807.
Champenoy Aristarque
Né le 22 mars 1755 à Montier su Seaux, département de la Meuse. Garde du Corps de Monsieur le 1er janvier 1773. Lieutenant au Régiment de Luxembourg le 21 avril 1781. Capitaine le 15 juillet 1784. Ayant commandé le Régiment depuis son départ de l'Inde en 1788, jusqu'à son retour en France le 21 juin 1789. Emigré le 1er octobre 1791. Chef de section dans la Compagnie formée des Officiers du Régiment de Dauphiné Infanterie, Armée des Princes, en novembre 1791. Après le licenciement de cette armée, en décembre 1792, passé comme Appointé dans la 7e Compagnie du Corps des Chasseurs Nobles, Armée de Condé, le 5 mai 1793. Passé Capitaine des Chasseurs au Régiment de Hohenlohe-Bartenstein, devenu Duran, le 1er août 1795. Chevalier de Saint-Louis le 25 août 1795. Rentré en France en octobre 1800. Confirmé le 19 avril 1806. Capitaine au Régiment de La Tour d'Auvergne devenu 1er Etranger le 25 avril 1806. Chef de Bataillon au même Régiment le 23 janvier 1811. Mémoire de proposition pour la décoratin de la Croix de Henry IV le 3 octobre 1814. Major honoraire par Décret de Sa Majesté en date du 10 décembre 1814. Domicilié à Saint-Mihiel (Meuse). En retraite non confirmée par Sa Majesté le 15 mai 1815, époque du licenciement du Régiment. Demande de la Croix de la Légion d'Honneur faite en sa faveur par le Lieutenant général Comte de Bourke, en janvier 1815, inscrite sur la liste des croix devant être reconduite au 24 avril 1815. 2 YE 748
Cherriere Charles Joseph
Capitaine. Capitaine adjoint aux Etats-majors, sortant du 1er Etranger. 2 YE 807-2
Chesnard de Laye de Vinzelle Pierre Elisabeth

Né le 5 octobre 1756 à Dijon (Côte-d'Or).

"Extrait des registres du greffe du tribunal civil de Dijon, paroisse Saint-Michel, déposé au greffe du tribunal civil de Dijon.
Pierre Elisabeth, fils de messire Pierre Anne Chesnard Delayé chevalier seigneur Delayé, Vinzelle, Laché, Saint-Léger, Fuissé, Pouilly, Pruzilly, Latour, Deromanché, et autres lieux, conseiller du Roi en tous ses conseils, président à Moutier au parlement de Bourgogne, et de dame madame Antoinette Normand, son épouse, né le 5 octobre mil sept cent cinquante six et ondoyé à la maison ledit jour, en conséquence de la permission accordée par M. Joly Dallot vicaire généra, a été présenté à l'église le vingt novembre suivant, et les cérémonies dudit baptême lui ont été supplées par moi soussigné curé; il a eu pour parrain messire Pierre Chesnard, Dalayé, de la maison et société de Sorbonne Raltenelles son oncle paternel, et pour marraine dame madame Elisabeth Charlotte Normand, épouse de messire Benigne Bouhier, chevalier, marquis de Bohier, seigneur de Lantenay, Preques, Rouvray, Villars et autres lieux, conseiller du Roi en tous es conseils, président à Moutier au parlement de Bourgogne, sa tante maternelle, et ont signé avec monsieur le père et madame la mère présents ...
".

Sous lieutenant dans le Régiment de Mestre de camp Cavalerie le 28 septembre 1775. Nommé Capitaine dans le Régiment Lanau Dragons (12e Dragons), le 3 juin 1779. Major à la suite des Chasseurs à cheval en 1790. Emigré en 1791. Il a fait la campagne de 1792 à l'Armée des Princes dans le Corps des Carabiniers en 1792. Et celles de 1793 en Alsace, et de 1794 à 1801, en Allemagne, à l'Armée autrichienne. Aide de camp du Général Comte Wurmser en 1793, Chef d'Escadron dans le Régiment de Hussards de Rohan en 1794. Susceptible du grade de Lieutenant-colonel le ? juin 1795. Chevalier de Saint-Louis en 1797. ; incorporé dans les Chasseurs de Bussy en 1798. Susceptible du grade de Colonel le 1er avril 1801. A cessé de servir le 1er avril 1801; pensionné. A reçu quatre blessures au service d'Autriche. Capitaine au Régiment de la Tour d'Auvergne en 1809. A Flessingue en 1810. En Catalogne en 1811; à Naples en 1812 et en Calabre en 1813. "Le 10 décembre 1813, il est proposé pour la retraite par M. l'Inspecteur général Schauenbourg, ne voulant pas servir contre les Alliés qui rammenaient les Bourbons. Il fut forcé de prendre du service ou d'aller à Vincennes avec promesse d'être remis avant 6 mois dans son grade de Chef d'Escadron, mais son opinion l'a exclu de tout avancement". "Depuis le 10 décembre 1810 que je me suis fait proposer à la retraite, je n'ai touché ni appointements, ni demi-solde, ni pension, et j'ai refusé de marcher lorsqu'on a voulu m'y forcer au retour de Buonaparte". En mars 1815, le Baron de Vinzelle, Colonel de Cavalerie pensionné, Chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis, devait prendre le commandement d'une troupe de 800 Lyonnais, et marcher contre Bonaparte. Faute d'armes et de cartouches, l'attaque n'eut pas lieu. 2 YE 807

Chevrier Charles
Né en 1784. Admis au Régiment le 1er février 1806, confirmé le 19 avril 1806; Sous-lieutenant.
Chier Frédéric (63)
Fils de Godefroi et de Anne Marie, né le 7 août 1783 à Gehrau (Saxe). Taille de 1m79, visage long plein et grevé, front moyen, yeux gris, nez petit, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains, sourcils châtains foncés. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806.
Choiseuil d'Aillecourt (de) Augustin Louis Hilaire Eugène
Né le 8 août 1783 au Plessis-aux-Bois (Seine-et-Marne), fils de Michel Félix et de Marie Eugénie Rouillé Ducoudray. "Extrait du Registres des actes de naissances tenu en la commune du Plessis-aux-Bois, arrondissement de Meaux, Département de Seine-et-Marnes
L'an mil sept cent quatre vingt trois, le dimanche dix août, les cérémonies du baptême ont été supléées par nous messire Doufay Jean Jacques Baillard du Pinet, Docteur de Sorbonne, Chanoine de l'église de Paris, et Vicaire général de Monseigneur Larché, Evêque de Vienne, soussigné du consentement et en présence de Messire Charles François Carruel, Prêtre Curé du Plessis-aux-Bois; d'un garçon à qui on a imposé les noms d'Augustin, Louis Hilaire Eugène, fils de très haut et très puissant Seigneur, Monseigneur Michel Felix Comte de Choiseul d'Aillecourt, Mestre de camp en second du Régiment de Guyenne infanterie, actuellement absent et de service à son Régiment, et de très haute et très puissante Dame, Madame Marie Eugénie Rouillé Ducoudray, son épouse, ses père et mère demeurant ordinairement en leur hôtel de Paris, Paroisse Saint-Roch, né le vendredi huit du dit mois d'août au chateau du Plessis-aux-Bois, où il avait été ondoyé à cause du péril de mort, par Jeanne Tuvent, veuve de François Avare serrurier à Gif, demeurant à Sarcelle, Diocèse de Paris; et en présence de Marguerite Renoult, femme de Jean Denis Guet, Berger au dit lieu et de Geneviève Brelou femme Lassaut, gouvernante des enfants du dit seigneur et Dame de Choiseul, qui interrogées sur la manière dont l'ondoyement avait été fait, ont toutes trois attesté qu'il l'avait été dans toutes les formes. Le parrain pour les dites cérémonies, très haut et très puissant seigneur, monseigneur Hilaire Rouillé, Marquis Ducoudray, Lieutenant général des armées du Roi, Baron de Boissy, Fortferry, Seigneur du Plessis-aux-Bois et la Baste, d'Averny, du Plessis-l'Evêque, de Cuisy, de la Malmaison, de Bourneville, de la Ramée, de Malassise et autres lieux, grand-père maternel du dit enfant; la maraine, très haute et très puissant Dame, Madame Geneviève Louise Rouillé Ducoudray, femme de très haut et très puissant seigneur, Monseigneur Jean Baptiste de Marchault, Ministre d'Etat, Garde des Sceaux de France, grand trésorier honoraire de l'ordre du Saint-Esprit, ancien contrôleur général des finances, ancien secrétaire d'Etat au département de la Marine, Comte d'Arnouville, Seigneur de Gonesse, de Garges, de Vauderlan, etc. et en présence de messire Claude Honoré Pardiac prêtre, de monsieur Etienne Moulle, Chevalier de Verneuil, Capitaine de cavalerie, ancien maréchal de Logis des Gendarmes de Monseigneur le Dauphi. Lesquels ont tous signé, à la réserve de la ditte Tuvent qui a déclaré ne savoir ecrire ni signer, de ce interpelle pour satisfaire à l'ordonnance.
Rouillé, Marquis Ducoudray; Rouillé de Machault; Moulle de Verneuil; Baillard du Pinet ; Claude Honoré Pardiac, Prêtre; Carruel, curé de Plessis-aux-Bois
".
Assure avoir servi comme Cadet à l'école d'artillerie en Russie, depuis le mois de février 1796, Sous-lieutenant et Lieutenant au même service jusqu'en février 1798. Entré à lâge de 25 ans au Régiment de la Tour d'Auvergne. Lieutenant provisoire au Régiment de Latour d'Auvergne le 1er mars 1806. Confirmé le 31 mars 1806. Capitaine au même Régiment le 1er (18) avril 1808. Aide de camp de M. le Duc de Dalmatie le 28 mai 1808. A fait les campagnes de 1806, 1807 et commencement de 1808 en Calabre. S'est distingué au siège de Crotône dans le Royaume de Naples. Campagnes de 1808 et 1809 en Espagne. Chevalier de la Légion d'Honneur le 22 décembre 1809 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Campagnes de 1810, 1811 et 1812 en Espagne. S'est distingué au siège de Badajoz, où il est entré un des premiers dans le fort de Pardalleyras (11 février 1811), ce qui lui a valu l'honneur d'être cité honorablement dans le rapport du siège. S'est trouvé aux batailles de la Corogne, de Braga, d'Ocana, de l'Albuhera, d'Aporto, d'Hoctés, de Toulouse, enfin à tous les combats qui ont été livrés dans ces différentes campagnes dans lesquels il a eu plusieurs chevaux tués.
Campagne du commencement de 1813 en Allemagne. A été fait prisonnier par les Prussiens entre Placies et Reimbach le 17 mai 1813. Rendu ensuite sur parole en attendant son échange. Chef d'Escadron idem le 23 mai 1813. Passé au 4e Régiment de Hussards le 30 juin 1813. Idem Aide de camp de M. le Duc de Dalmatie le 8 juillet 1813. Campagne de la fin de 1813 et du commencement de 1814 dans les départements du midi, jusqu'au rétablissement sur le trône de S. M. Louis XVIII. Sous-lieutenant (Lieutenant-colonel) dans les Gendarmes de la Garde le 6 juillet 1814. Chevalier del'Ordre royal et militaire de Saint-Louis le 20 août 1814. Officier de la Légion d'Honneur le 14 septembre 1814. Colonel le 1er mars 1815. Service compté jusqu'au 20 mars 1815. Service hors des armées nationales du 20 mars au 8 juillet 1815. Campagnes de 1815 à Gand. Service repris à compter du 8 juillet 1815. Colonel aux Chasseurs de la Somme le 27 septembre 1815. Commandant de la Légion d'Hommeur le 1er août 1821.
Marié le 3 juin 1822 (sur permission accordée par le Ministre de la Guerre) à Ailée Constance Tulle de Villefranche, né le 9 septembre 1798 (23 Fructidor an 6) à Looze (Yonne).
Nommé Maréchal de camp le 3 octobre 1823. Campagne de 1823 en Espagne Armée des Pyrénées.
Disponible le 1er janvier 1824. Mis au traitement de réforme le 17 septembre 1830. Temps de réforme du 17 septembre 1830 au 19 juin 1836. Demande de pension du 6 mars 1836. Résidence au chateau de Looze, canton et arrondissement de Joigny dans l'Yonne. Mort le 14 février 1841SHD 8Yd 2522
Cichenzeler Jean (71)
Fils de Jean et de …, né le 15 juin 1780 à Munich (Bavière). Taille de …, visage ovale et plein, front …, yeux gris, nez grand, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains, sourcils châtains clairs. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier.
Clementovitz Joseph (80)
Fils de … et de Catherine, né le 14 mars 1770 à Grouchly (Russie). Taille de 1m72, visage rond plein et grevé, front moyen, yeux gris, nez grand et pointu, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806.
Codon Placide Donat (ou Donatien)

Né le 13 février 1792 à Sorgues (Var). "Extrait des Registres de l'Etat civil consigné aux archives de la mairie de la ville de Sorgue, département du Var.
L'an mil sept cent quatre vingt douze et le treise février, a été baptisé par nous, soussigné, et par permission de M. Jacques Revel, Curé de cette paroisse, Placide DOnat COdon, fils légitimes de Sieur Jean Baptiste Codon, négociant, officier municipal de cette commune, et de Delle ?? Turles, son épouse, né le onze du courant, à trois heures du matin. Le parrain a été M. CosmePlacide Olivier, maire de cette commune, et la marraine dame ROsalie Cauvin, épouse du Sr Jean Baptiste Brun officier municipal de cette commune, le père présent tous ont signé avec nous. Signé Codon, Olivier, Brun, Revel curé ...
".

Le 8 avril 1811, Placide Donat Codon écrit, depuis Toulon, au Ministre Directeur de l'Administration de la Guerre : "Monseigneur, je m'empresse, d'après votre lettre, à vous faire connaitre mes intentions qui sont toujours de prendre du service dans les armées de terre. Ce sera avec la plus grande satisfaction que je me rendrai utile à ma patrie en donnant mes soins aux braves militaires blessés. Dans l'attente de recevoir ses ordres ...".

Chirurgien sous-aide au Régiment Dalmate le 25 mai 1811.

Le 22 juin 1811, le Maire de la ville de Toulon écrit au Ministre directeur de l'Administration de la Guerre, à Paris : "Monseigneur, J'ai reçu la lettre de service de Chirurgien sous-aide au Régiment de Dalmatie que monsieur le chef du bureau de votre ministère m'a adressé le 31 mai dernier, pour le sieur Codon, chirurgien résidant en cette ville.
J'ai remis à cet officier de santé sa lettre de service et je joins ici le récipissé qu'il m'en a fait ... Chaubry
".

Passé au Régiment de la Tour d'Auvergne le 28 septembre 1811. A donné sa démission en juillet 1814 - SHD 3YG7811

Cottin Alphonse Henri
Né le 21 septembre 1786 à Saffré (Loire-Inférieure, auj. Atlantique). Frère de Adolphe. Admis au Régiment le 1er janvier 1806 (22 novembre 1805) comme Sous-lieutenant provisoire, confirmé par Décret impérial le 31 mars 1806. Nommé Lieutenant par Décret impérial du 27 mars 1809.
A fait les campagnes de 1806, 1807, 1808 et 1809 à l'Armée de Naples dans les Calabres. Un Mémoire de proposition en sa faveur est établi pour passer Capitaine en remplacement du Capitaine Desroches, démissionnaire. Sur ce Mémoire, le Colonel de Melfort note : "Excellent sujet, plein d'honneur et de dévouement, qui s'est distingué plusieurs fois en Calabre, et qui ferait un des meilleurs capitaines du régiment".
Fait Adjudant-major d'après délibération du Conseil d'Administration le 5 décembre 1810. Adjudant-major le 11 juillet 1811. Capitaine d'après la Loi du 14 Germinal an 6, confirmé par décision du Ministre le 11 janvier 1813. Capitaine de Carabiniers audit Régiment le 11 janvier 1813. Chevalier de la Légion d'Honneur le 3 décembre 1813. Passé Aide de camp du Général Fressinet le 15 mai 1813. Capitaine aide de camp du Général Fressinet, le 13 février 1814. Officier de la Légion d'Honneur le 15 mars 1814. Admis à la demie solde le 28 mars 1814. Repris de l'activité par ordre du Général Fressinet le 12 avril 1815. En demi-solde le 11 septembre 1815.
Campagnes de 1810, 1811 à l'Armée de Naples dans les Calabres. Celle de 1812 au Corps d'Obsevration de l'Italie Méridionale. Celle de 1813 à l'expédition du Tyrol. A reçu un coup de feu au bas ventre à l'affaire d'Alla le 10 novembre 1813. Celle de 1814 à l'Armée du Prince Vice-Roi sur l'Adige et le Mincio. Un Rapport particulier en date du 31 décembre 1815 dit de lui : "Excellent officier, bonne conduite, capitaine des volontaires royaux le 20 mars 1815. Bonne famille, bonne opinion, connaisant bien son métier".
Capitaine à la Légion de la Loire-Inférieure le 1er janvier 1816. Confirmé par décision du Roi du 30 octobre 1816. Capitaine au 23e Régiment d'Infanterie de ligne le 16 janvier 1821. Croix de Saint-Louis le 17 août 1822. Chef de Bataillon au 23e Régiment d'Infanterie de Ligne le 4 décembre 1822. Autorisé par S. A. R. Mgr le Duc d'Angoulême à accepter la décoration de Chevalier de 2e classe de Saint-Ferdinand d'Espagne le 18 novembre 1823. Mis en réforme le 12 août 1829. SHD GR 2YE 924
Coutherut Nicolas
"Mémoire de Proposition du grade de Sous-lieutenant en faveur du sieur Coutherut Nicolas, Sergent-major dans la Compagnie du Département de la Haute-Saône.
Un emploi de Sous-lieutenant étant vacant au Régiment par suite de l'organisation du Régiment à six Bataillons.
Propose pour le remplir M. Nicolas Coutherut Sergent major dans la Cie de Réserve du Dépt de la Haute-Saône.
A Teano le 10 décembre 1811.
Le Colonel en 2e commandant le Régt Danlion
Service, campagnes et blessures
Né à Blonchamp Dépt de la Haute-Saône le 16 juillet 1782; entré à la Compagnie de Réserve du Dépt le 19 Vendémiaire an 14; fait Caporal le même jour; fait Sergent-major le 9 juillet 1808.
Sa conduite et les services qu'il a rendus à cette Compagnie ont attiré l'attention de S. Exce le Mtre de la Guerre qui par ses lettres du 29 juin 1808, 2 juillet 1809 et 30 juin 1810 a chargé M. le préfet du Département de lui en témoigner sa satisfaction
" (SHD).
Cueilles Edouard
Né le 4 juillet 1766; admis au Régiment le 17 avril 1806, confirmé le 19 avril 1806; Capitaine.
Dancel Victor Adrien, Chevalier de Pierreville

Né à Audouville-la-Hubert (Manche) le 29 décembre 1764. "Du Registre de l'état civil d'Audouville la Hubert, année mil sept cent soixante quatre, est extrait ce qui suit.
Le lundi trente et unième de décembre présente année, a été baptisé par moi, George Bernadin Rémy, curé de ce lieu, Victor Adrien Dancel né du vingt neuf du courant, du légitime mariage de messire Jacques Dancel Ecuyer Sieur de Pierreville et de noble dame Jacqueline Magdelene de Condran, le parrain messire Adrien Jacques Le Poirier Ecuyer sieur de Portbail chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, la marraine noble demoiselle Jeanne Françoise Catherine Charlotte de Lemperière de Chanteloup, la dite demoiselle représentée par le dit sieur parrain qui a signé ...
".

Entré le 15 ou 16 juin 1780 comme Gentilhomme dans la Compagnie des Cadets Gentilhommes de l'Ecole Royale Militaire de Paris. Rang de Sous-lieutenant le 29 décembre 1782.Chevalier de l'Ordre Royal, Militaire et Hospitalier de Notre-Dame du Mont-Carmel en décembre 1782. Passé Sous-lieutenant dans Angoumois Infanterie le 3 mars 1783. Lieutenant dans le même Corps le 12 octobre 1791. Passé Lieutenant au service d'Espagne le 15 juin 1792. Volontaire dans la Légion Royale des Pyrénées le 9 juin 1793, commandée par le Marquis de Saint-Simon. Lieutenant au Royal-Roussillon le 28 janvier 1794. A la réforme de ce Corps, passé Lieutenant dans le Bataillon de la Reine le 27 mai 1794. Campagnes de 1794 et 1795 en Catalogne, combats de Villa, Ortoli, Espolla, Bañolas et retraite de Figieras. Passé Lieutenant gradé Capitaine dans Bourbon Infanterie le 16 avril 1795 ou 20 avril 1796. Capitaine Adjudant-major dans le même Corps en juillet 1795 ou le 20 janvier 1797. Campagnes de 1798 et 1803, Isles Mallorque et Minorque. Campagne de 1808 en Catalogne, siège de Rosas. Adjudant-major prisonnier de guerre à la capitulation de la place de Rosas le 6 décembre 1808. Passé Capitaine provisoire au 4e Bataillon du Régiment de la Tour d'Auvergne le 4 juillet 1809. Confirmé dans son grade le 17 août 1809. Armée de Naples en 1810. Chef de Bataillon le 11 juillet 1810. Armée de Naples en 1811 et 1812. Armée d'Italie en 1813. A reçu un coup de feu à l'affaire d'Alla le 12 novembre 1813. Membre de la Légion d'Honneur le 3 décembre 1813 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Armée d'Italie en 1814. Décoré du Lys le 6 octobre 1814.

Mémoire de proposition au grade de Major le 21 octobre 1814; "M. de Pierreville ayant été blessé à l'affaire d'Ala a du interrompre son service pendant une partie de la campagne, et son absence forcée l'a privé d'être promu au grade de major, faveur qui fut accordée dans le temps à trois chefs de bataillon du régiment. Ses anciens services et son dévouement à la maison de Bourbon, rendent cet officier digne de la munificence du Roi"; "M. de Pierville est un officier de mérite ét a toutes les qualités qu'on peut désirer dans un chef. Ses connaisances, ses longs services et son entier dévouement à la cause de notre souverain lui donnent des titres à ses bontés et le rendent digne de l'avancement qu'il sollicite".

Toujours Chef de Bataillon au 1er mars 1815. Armée du Midi en 1815. Confirmé dans ce grade par Brevet du Roi du 10 mars 1815, avec traitement d'activité jusqu'au 1er octobre 1815, époque des comptes du Conseil d'administration du 1er Régiment Etrangerqu'il présidait. Officier de la Légion d'Honneur le 5 avril 1815. Licencié le 16 mai 1815. Toujours Chef de Bataillon au 1er juillet 1815. Désigné pour un commandement d'armes le 23 octobre 1815. Lieutenant du Roi de 4e classe à l'Isle Pelée, près Cherbourg, le 2 décembre 1815. Chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis le 31 janvier 1816. Passé au commandement de La Hougue le 9 mars 1816. Lieutenant du Roi de 4e classe à La Hougue du 26 mars 1816. Admis à prendre sa retraite le 23 décembre 1818. Célibataire, il réside, le 13 mai 1819 à Saint-Vaast-la-Hougue. 2 YE 999. LH/653/6.

D'Aspect Jean Louis Alexandre
Né le 18 mai 1779 à Paris. Admis au Régiment le 17 décembre 1805 (26 Frimaire an 14), confirmé le 31 mars 1806. Capitaine au 1er Régiment Etranger. Capitaine de Carabiniers au 1er Bataillon. Décédé le 31 octobre 1813 des suites d'un coup de feu à la poitrine, à l'hôpital de Vérone (Italie). L'Extrait mortuaire, Commune de Vérone, Hôpital du Saint Esprit, indique qu'il est natif de Ste Breate (Haute-Garonne); il est entré à l'hôpital le 10 octobre 1813 (document signé par l'Econome Etienne et par le Commissaire des Guerres Flory le 1er novembre 1813). Un autre document, établi en 1815 par le Bureau de l'Infanterie, 3e Division du Ministère de la Guerre, "Par ordre de Son Excellence le Ministre de la Guerre, le secrétaire général du Ministre certifie à tous qu'il appartiendra, qu'il resulte des pièces déposées au bureau de l'infanterie, que le Sr D'Aspect (Alexandre) Capitaine à l'ex premier régiment Etranger, natif de Paris, département de la Seine est mort par suite de blessures à Vérone en Italie le trois novembre mil-huit-cent treize ...". 2YE 1014
Decombes ou De Combes Jean Jacques
Né le 13 ou le 14 novembre 1786 à Escalans (Landes).
"Extrait des registres des actes de l'Etat-civil de la commune de l'Escalans de l'année 1785.
L'an mil sept cent quatre vingt cinq, le dimanche treize du mois de novembre a été baptidé par moi curé soussigné Jean Jacques Combes né d'hier à Saunin du légitime mariage de Jean François Combes et de dame Maire Deperés, son épouse de la paroisse d'Escalons. Le parrain a été Jean Jacques Combes du diocèse de Cominges, la marraine dame Dorothée Capot Feuillade veuve de monsieur Deperés de la paroisse d'Escalans le père présent lesquels de ce requis ont signé avec moi pour le parrain pour être absent, Combes ... Decombes ainsi signé
". Entré au service comme volontaire en l'an 14. Admis au Régiment le 25 novembre 1805 (4 Frimaire an 14) comme Sous-lieutenant provisoire. A fait à l'Armée de Naples la campagne de 1806, 1807. Confirmé dans le grade de Sous-lieutenant par Décret du 18 février 1808. Campagne de 1808 à l'Armée de Naples. Nommé Lieutenant par Décret du 6 ou 16 août 1809. Campagne de 1809, 1810 à l'Armée de Naples. Lieutenant de Carabiniers le 13 juin 1811. Campagne de 1811 et 1812 à l'Armée de Naples. Campagne de 1813 à l'Armée d'Italie. Capitaine de Carabiniers le 14 novembre 1813. Nommé Capitaine par Décret du 25 novembre 1813. Campagne de 1814 à l'Armée d'Italie. Passé Capitaine Aide de camp du Général Forestier le 12 janvier 1814. La Croix de la Légion d'Honneur est demandée pour lui le 15 février 1814, après la bataille du 8 février livrée sur la plaine du Mincio, entre Mantoue et Vérone. Mis en non activité à l'organisation de 1814 le 7 juillet 1814. Rappelé en qualité d'Aide de camp le 17 janvier 1815.
"Condé le 12 mars 1815.
Au Ministre de la Guerre.
Daignez me permettre de renouveler la demande qui a été faite plusieurs fois en faveur de M. de Combes, capitaine remplissant près de moi les fonctions d'aide de camp, pour lui obtenir la décoration de la légion d'honneur. Cette récompense lui est méritée par ses services, sa conduite à la guerre où il s'est distingué.
Dans le 1er régiment étranger où il servait, on a demandé pour lui cette décoration. Le Prince Eugène commandant l'armée d'Italie, le porta aussi sur les états de demande après la bataille du Mincio, qui eut lieu le 8 février 1814. Elle a été renouvelée encore en dernier lieu par le lieutenant général Comte Vignolle, chef de l'état major général de cette même armée.
Je sollicite aujourd'hui toutes les bontés de V. E. en faveur de M. de Combes, qui s'en rendra toujours digne par sa manière de servir et par sa bonne conduite
". "Condé le 12 mars 1815.
Au maréchal de camp baron Brun, secrétaire général au ministère de la guerre.
J'ai reçu la lettre en date du 2 du courant, que vous avez eu la bonté de m'écrire pour m'annoncer que vous aviez reçu les demandes de M. Delaflotte pour la croix de Saint-Louis, et celle du capitaine de Combes, mon aide de camp, pour la décoration de la légion d'honneur. Comme vous me faites craindre qu'elle ne puisse être admise, vu l'ordonnance du Roi du 17 février dernier, je vous prie de me permettre quelques explications à ce sujet.
Je crois que la loi précitée ne doit pas regarder M. de Combes, car elle ne peut avoir d'effet rétroactif; cet officier n'a pas 25 ans de campagne ou d'activité, mais c'est un brave militaire qui sert depuis 9 ans, qui a fait des campagnes pénibles, et qui s'est mérité, plusieurs fois, par sa conduite à la guerre, la récompense qui se donne pour des faits distingués.
La décoration de la légion a été demandée plusieurs fois pour lui, soit dans le 1er régiment étranger où il servait, soit par le Prince Eugène après la bataille du Mincio qui eut lieu le 8 février 1814; soit encore par le lieutenant Comte Vignolle, chef d'état major de l'armée d'Italie, qu'il a renouvelé en sa faveur. M. de Combes peut donc, vu tous ces titres, obtenir, si vous voulez y prendre quelques intérêts, la décoration.
Je réclame pour lui une portion de la bienveillance et des bontés que vous m'avez toujours témoigné
".
Licencié en exécution de l'Ordonnance du Roi du 3 août 1815 le 27 août 1815. Capitaine dans la Légion des Landes le 16 décembre 1815. Confirmé par Ordonnance du 25 novembre 1816. - SHD GR 2 YE886
Deker Jean
Né le 1er janvier 1786. Admis au Régiment le 18 novembre 1805 (27 Brumaire an 14), confirmé le 9 mars 1806; Sous-lieutenant.
Dellamarra
"M. le Capitaine Dellamarra nommé primitivement au régiment par décret du 19 avril 1806, n'ayant pas rejoins, il fut pourvu à son remplacement le 1er avril 1808. Nommé de nouveau par décret du 27 mars 1809, il n'a rejoint le corps que le 16 avril, même année, la 4e compagnie du 3e bataillon détaché en Toscane, où il fut reconnu le 9 mai, ainsi qu'il résulte du contrôle de la dite compagnie de la revue. Ce n'est donc qu'en date de cette 5e nomination qu'il paraitrait devoir prendre rang parmi les officiers de son grade" (Voir historique, fin année 1810).
Delloye Henri Louis
Né à Valenciennes (Nord) le 22 octobre 1787. Fils de Henry Joseph et de Dame Louise Mauconduit. Entré au service comme Sous-lieutenant provisoire au Régiment de La Tour d'Auvergne le 15 novembre 1805. Non confirmé, devenu Sergent le 19 décembre 1805. Fourrier le 6 avril 1806. Sergent le 6 octobre 1807. Sergent-major le 21 octobre 1808. Sous-lieutenant le 11 juillet 1810. Officier payeur le 12 février 1811. Lieutenant le 4 septembre 1812. Capitaine le 9 octobre 1813. Capitaine Aide de camp du Général Fressinet, le 13 février 1814. Chevalier de la Légion d'Honneur le 9 novembre 1814 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). En non activité le 1er septembre 1814. En non activité le 15 mars 1815. Capitaine Quartier maître aux Volontaires royaux de Vincennes le 16 mars 1816. Licencié le 20 mars 1815. Aide de camp du Général de Division Fressinet le 2 avril 1815. En non activité le 25 août 1815. Capitaine provisoire à la Légion départementale d'Ille-et-Vilaine le 10 novembre 1815. Capitaine confirmé le 15 mai 1816. Lieutenant au 3e Régiment d'Infanterie de la Garde Royale le 12 février 1817. Major à la Légion départementale du Doubs le 25 février 1818. Major au 9e Régiment d'Infanterie de Ligne le 17 novembre 1820. Major au 4e Régiment d'Infanterie de la Garde Royale le 2 février 1826. Chevalier de Saint-Louis le 30 octobre 1830. Breveté Lieutenant-colonel le 11 août 1830. Licencié le 25 août 1830. Retraité par ordonnance le 5 mars 1836.
"Intendance militaire de la 1ère Division
Département de la Seine. Nous sous-intendant militaire soussigné chargé du service des pensions, certifions d'après les pièces qui nous ont été communiquées et les documentd que nous avons consultés.
1° que M. Delloye Henri Louis, lieutenant colonel a cessé d'être en activité le 18 décembre 1835.
2° que le susnommé admis par ordonnance du 5 mars 1836 à la retraite de 2100 francs inscrite au Trésor public sous ne N°78158 en a joui jusqu'au 21 octobre 1846 époque de son décès.
3° qu'il n'est pas à notre connaissance qu'il ait existé aux termes de la législation en vigueur, de causes susceptibles de motiver la perte des droits à la retraite de MMe Delloye, née Riedel, sa veuve.
Paris le 20 septembre 1847
".
A fait les campagnes de 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811, 1812 Armée de Naples et de Calabres. 1813, 1814 en Italie; 1815 Corps des Pyrénées occidentales.
Marié le 20 janvier 1825 à Charlotte Catherine Amalie Riedel (autorisation ministerielle du 4 janvier 1825). Décédé le 21 octobre 1846 - SHD GR 2YE 1095
Delzer Nicolas (83)
Fils de François et de Anne Marie, né le 15 août 1783 à Lindenau (Bohème). Taille de 1m78, visage rond plein et rouge, front bas, yeux gris, nez grand, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains, sourcils châtains. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier.
Denis de Keredern de Trobriand Joseph Vincent Pierre (Baron)
Né le 23 janvier 1773 à Lézardrieux (Côtes-d'Armor), fils de François Marie Deni de Keredern, Chevalier de Trobriand, et de Marie Anne de Massa y Leunda. Après avoir servi dans l'armée des Princes en qualité de Garde dans la COmpagnie de l'Institution de Saint-Mouis à Coblence, 3 mars 1792 jusqu'au licenciement de cette COmpagnie le 23 novembre 1792, il s'enrôle dans l'armée autrichienne en qualité de Cadet 1er octobre 1794, y obtenant le grade de Sous-lieutenant le 9 décembre 1798. Décoré de la Médaille d'Argent de Marie Thérèse d'Autriche le 1er avirl 1797. Retraité le 15 avril 1803, il est nommé Lieutenant ad honores le 15 mai 1803; il est rayé du tableau des pensions de l'Autriche le 1er octobre 1805. Admis dans l'armée française, il entre dans le Régiment de la Tour d'Auvergne, étant Capitaine, nommé le 19 avril 1806; Chef de Bataillon le 10 juillet 1806, il fait campagne à l'Armée de Naples de 1806 à 1809. Employé à l'Armée d'Espagne comme Aide de camp du Général Seras le 30 janvier 1810, puis à l'Etat-major de la Grande Armée en Russie le 11 juillet 1812; il est promu Adjudant commandant le 11 octobre 1812 à l'âge de 39 ans et devient CHef d'état-major du Général Mouton le 19 octobre 1812; il reçoit un coup de lance au corps dans un combat sur la route de Kalouga le 25 octobre 1812. Autorisé à rentrer en France le 16 janvier 1813, il est désigné pour exercer les fonctions de Chef d'Etat-major de la 1ère Division du 2e Corps d'Observation du Rhin, le 1er mars 1813, devenue 1ère Division du 6e Corps de la Grande Armée. Chevalier de la Légion d'Honneur le 17 mai 1813 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Baron d'Empire par Décret du 14 juin 1813. Chef d'Etat-major du Général Mouton, Aide-major général de la Garde impériale puis commandant du 1er Corps de la Grande Armée le 3 septembre 1813, il est fait prisonnier de guerre à la capitulation de Dresde le 11 novembre 1813. Chevalier de l'ordre de Saint-Louis le 8 juillet 1814. Rentré de captivité et mis en non activité le 1er septembre 1814, il est appelé aux fonctions de Chef de l'Etat-major de la 22e Division militaire à Tours le 3 novembre 1814, puis de la 1ère Subdivision de la 22e Division militaire (Indre-et-Loire) le 15 janvier 1815. Baron héréditaire par lettre patente du 10 mars 1815. Marié à Jeanne Rose Hachin le 10 mai 1815. Commandant à titre provisoire du département de Maine-et-Loire en octobre 1815, il est mis en non activité le 15 novembre 1815. Admis dans le Corps royal d'Etat-major comme Colonel à la suite le 27 mai 1818, disponible le 1er janvier 1819 puis titulaire le 12 février 1823, il est nommé Chef de l'Etat-major de la 10e Division militaire à Toulouse le 22 février 1823. Officier de la Légion d'Honneur le 20 août 1824. Maréchal de camp le 22 mai 1825, commandant du département de la Seine-Inférieure le 23 juillet 1826, il est mis en disponibilité le 5 août 1830. Admis à faire valoir ses droits à la retraite et mis en solde de congé le 28 août 1830, il est retraité avec pension de 3625 frs, par ordonnance du 12 août 1834 avec jouissance du 1er juin 1834.
Décédé à Tours (Indre-et-Loire), rue Saint-Etienne n°37, le 10 janvier 1840 à deux heures du matin; inhumé à Tours, cimetière de La Salle.- SHD 8 YD 2567
Denoty Baptiste (82)
Fils de Dominique et de Catherine, né le 14 septembre 1774 à Loveris (Italie). Taille de …, visage long pale et bienfait, front étroit, yeux bruns, nez aquilin, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier.
D'Eperaux Pierre
Confirmé le 31 mars 1806; Sous-lieutenant.
Des Etangs Prosper
Confirmé le 31 mars 1806; Lieutenant. Passé Aide de camp du Général César Berthier, par ordre du S. M.
D'Esclignac de Preissac, Charles Philippe (Duc de Finarcom)

Né le 20 décembre 1791 à Vittoria (Espagne). Capitaine adjoint du Général Reygnier L. H.

"M. D'Esclignac, demande la Croix de Saint-Louis
Charles Philippe d'Esclignac, Duc de Fimarcon, Chevalier de l'ordre de Saint-Jean du Grand Prieuré de Castille, né à Victoria, province de Biscaye en Espagne, le 18 octobre 1790, filleul et neveu à la mode de Bretagne de Son Altesse Royale, Monsieur Comte d'Artois, sujet et PArent de S. M. C.
A été élevé à l'Ecole Militaire de Madrid, fondée par son grand oncle.
Est entré au service de la maison de Bourbon en 1806 comme Garde du Corps du Roi d'Espagne Charles IV.
A depuis ce temps soutenu et servi la cause du Roi Ferdinand VII, successivement comme Lieutenant et Capitaine dans les Volontaires de Castille en 1809.
A reçu plusieurs marques honorables de distinction, dans le courant de cette guerre.
A été couvert de blessures à la bataille de Medelin, et y a été fait prisonnier.
Est entré au service de France en 1809 comme Lieutenant au Régiment de Latour d'Auvergne.
Est passé avec le même grade au 4e Régiment étranger en 1810.
Capitaine en 1812 et Adjoint à cette qualité à l'Etat-major du Général Comte Reynier, commandant le 7e Corps où étaient les Saxons.
A fait les deux campagnes de Russie et d'Allemagne.
A été nommé Chevalier de la Légion d'Honneur à la Bataille de Leipzig.
Est revenu avec le Général Gressot, Chef de son Etat-major.
Philippe d'Esclignac a reçu des blessures dans ces deux dernières campagnes, et a eu plusieurs chevaux tués sous lui
" - SHD 2Ye355

D'Espagnet Edouard Balthazar
Né le 20 septembre 1786 à Lambesc (Bouches-du-Rhônes). "Extrait des Registres de l'Eglise paroissiale de Lambesc, Diocèse et généralité d'Aix-en-Provence.
M. Edouard Balthazar d'Espagnet, fils puiné, naturel et légitime jumeau et haut et puissant Seigneur, messire Augustin Honoré Louis d'Espagnet, Seigneur de Suze, La Bastide, Ville Vieille, Corrège et autres lieux, conseiller en la souveraine cour de Parlement de Provence, et de haute et puissance Dame, madame Magdelaine Thérèse de Gay, mariés, né le vingt septembre mil sept cent quatre vingt six, ondoyé le même jour par la sage femme, a reçu le supplément des cérémonies du baptême aujourd'hui vingt six septembre mil sept cent quatre vingt six. Le Parain a été haut et puissant seigneur, M. Ckaude Guillaume Joseph Balthazar, Marquis de Faudran, seigneur de Fontaillade et autres lieux, Capitaine des vaisseaux du Roi, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, et la marraine haute et puissante Dame, madame Louise Rancurel de la Bastide. Fait par nous soussigné avec les parties, d'Espagnet, Saudran Taillade, Rancurel de la Bastide, Morpain curé, ainsi à l'orginal.
Collationné par nous curé soussigné, à Lambesc le vingt six juin mil sept cent quatre vingt sept. Signé Morpain, curé.
Pour copie conforme à l'acte déposé aux archives de la compagnie De Croy des Gardes du Corps du Roi, certifiée par nous sous intendant
"
Chevalier de Malte le 23 juillet 1795. Entré au service dans le Régiment de La Tour d'Auvergne le 3 Frimaire an 14 (24 novembre 1805). Caporal le 28 février 1806. Sergent le 1er avril 1807. Sous-lieutenant par Décret impérial le 27 juillet 1808. Lieutenant par Décret impérial le 31 août 1810. A fait les campagnes de 1806, 1807, 1808 et commencement de 1809 à l'Armée de Naples. Campagne de la fin de 1809 dans la Haute-Italie. Campagnes de 1810, 1811 et 1812 à l'Armée de Naples en Calabre. Passé au 18e Léger le 16 novembre 1813. Campagne de 1813 dans le Tyrol et à l'Armmée d'Observation d'Italie sous les ordres du Prince Vice-Roi.
"Mémoire de Proposition à un emploi de Capitaine vacant par l'organisation des 1er et 2e bataillon en faveur de M. Despagnet, Lieutenant.
Par l'organisation des 1er et 2e bataillons 2e et 4e compagnies du 5e, je propose M. Despagnet Edouard lieutenant à l'emploi de capitaine vacant pour les causes ci-énoncées.
La conduite et le zèle de cet officier pour le service lui méritent la bienveillance de Sa Majesté Impériale et Royale.
Le Major du régiment Mummin
" (proposition par le Conseil d'Administration éventuel du 18e Régiment d'Infanterie légère, à Grenoble le 26 janvier 1814).
"Mémoire de Proposition à un emploi de Capitaine vacant dans le 2e Bataillon par organisation en faveur de M. Despagnet, Lieutenant.
... Je propose à l'emploi de Capitane vacant par l'organisation du 2e bataillon, M. Despagnet Edouard, Lieutenant au dit régiment
" (proposition signée du Colonel de Cubières, Colonel du 18e Régiment d'Infanterie légère, à Grenoble le 24 février 1814).
Capitaine au 18e Léger le 26 février 1814. Campagne de 1814 en France; prisonnier guerre par les Autrichiens le 1er mars 1814. Mis en non activité par l'incorporation du 18e Léger le 2 août 1814, Employé comme Capitaine adjudant major au bataillon de Volontaires Royaux des Bouches du Rhône le 31 mars 1815.
"Il avait donné sa démission du temps du dernier règne de l'usurpateur et avait été mis en surveillande pour avoir servi en qualtié d'ajudant-major dans le Bataillon des Volontaires Royaux commandé par M. Delinely (?)"
Nommé par M. le Commandant provisoire des Basses-Alpes commandant la place de Digne et Chef de Bataillon de Garde nationale mobilisée le 1er juillet 1815
"Copie de certificat donné à M. le Chevalier d'Espagnet
Le préfet du département des Basses-Alpes certifie que M. d'Espagnet, chef de bataillon de garde nationale mobilisée, capitaine à l'ex 18e régiment d'infanterie légère, s'est montré un des plus fidèles serviteur du Roi dans les dernières circonstances. C'est à lui que l'on doit principalement la défense de la place de Segne qui fut attaquée par un fort détachement de soit disant troupes impériales le 6 juillet 1815.
Le Marquis de Villeneuve
".
Le 4 mars 1816 à Marseille, le Baron de Damas, Lieutenant-général commandant la 8e Division Militaire, signe la feuille individuelle de "renseignements sur M. Edouard d'Espagnet, Chevalier de Malte, Capitaine en demi-solde, Chef de bataillon de Garde nationale mobilisée dans le département des Basses-Alpes
Age : 29 ans
Les blessures et les infirmités ou d'autres causes lui laissent elles encore les moyens de servir avec l'activité nécessaire : Cet officier est dans la force de l'âge.
Moralité : bonne
Conduite : Excellente
Zèle et Instruction : l'un et l'autre
Ne conviendrait-il pas mieux à une place moins importante et d'une classe inférieure : Bon à être employé
Observations : Généralement estimé
"
Capitaine à la Légion des Bouches du Rhône le 1er avril 1816. Passé Capitaine au 6e Régiment d'Infanterie de ligne le 6 décembre 1820. Chevalier de Saint-Louis du 4 octobre 1823. Campagnes de 1823 à 1825 en Espagne. Légion d'Honneur le 23 mai 1825.
Garde du Corps du Roi, Compagnie d'Havré, entré à la Compagnie le 25 avril 1826 par permutation en qualité de Maréchal des Logis de 2e classe. Rang de Chef d'Escadront du 25 avril 1826. Licencié à Paris le 24 août 1830 par Ordonnance du 11 dudit. Retraite 3 février 1838 (SHD GR 2 YE 1429)
Detté de Rhindorff Frédéric Charles Guillaume Ou Frédéric Joseph Guillaume Ou Frédéric Charles Guillaume Antoine Louis
Serait né à Angoulême (Charente) le 7 mars 1762, mais d'autres documents le donnent né le 24 février 1755 à Heiligenstadt (Allemagne). Un document le donne Volontaire au Régiment de Bourgogne en 1774. Sergent au même Régiment en 1774. Sur un autre document, il est indiqué qu'il est entré au service à l'âge de 23 ans comme Musicien au Régiment de Vexin Infanterie le 6 juillet 1778, jusqu'au 21 mai 1780. Sur un 3e document, il est indiqué entré au service à l'âge de 19 ans au Régiment de Bourgogne en 1774, Sergent la même année. Sur un des trois document il est déclaré engagé au Régiment de Provence infanterie le 1er septembre 1781, congédié le 16 septembre 1783. Un document indique aussi Maréchal des logis chef au Régiment Colonel général Dragons en 1783, tandis qu'un autre le donne Maitre de musique au Régiment de Colonel général Dragons devenu 5e Régiment le 24 décembre 1783. Lieutenant au même Régiment en 1786. Rayé des contrôles le 30 juin 1791. Emigré en 1791. Rentré de l'Armée de Condé en 1797; ce service n'est point justifié, M. Detté était à Paris (?) Laval (?) en 1793. Il assure en lui même qu'il n'a fait que paraitre à l'Armée de Condé, où il avait été envoyé en mission, et il renonce à faire valoir ce service. Employé par M. ... commandant pour le Roi en Normandie avec MM. Louis Ducorps et Tamerlant qui ont été condamnés dans le procés de Monnier et ... Capitaine au 1er Etranger le 11 mars 1814. Réformé sans traitement le 3 juin 1815 et rayé du contrôle le 3 juin 1815 par suite de son attachement au roi pour avoir refusé de signer la prosciption prononcée contre les ... l'acte additionnel ...
"Ministère de la Guerre
Extrait des Minutes de la Secrétairie d'Etat
Au palais de l'Elysée le 3 juin 1815
Napoléon, Empereur des Français, sur le rapport de notre Ministre de la Guerre, nous avons décrété et décrétons ce qui suit :
Art. 1er
Le Sr Detté de Rhindorff, Capitaine au ci-devant Régiment Etranger, est réformé sans traitement.
Art. 2
Notre Ministre de la Guerre est chargé de l'exécution du présent décret.
Signé Napoléon, par l'Empereur le Ministre Secrétaire d'Etat Signé le Duc de Bassanon
Le Ministre de la Guerre Signé Mal Pce d'Eckmühl
Pour ampon
Le Conseil d'Etat Secrétaire général Bon Marchand
" (excéuté le 20 juin).
Campagne de 1815 à l'Armée du Midi sous les ordres du Duc d'Angoulême jusqu'au 15 mai. A reçu la croix de la Légion d'Honneur le 8 avril 1815 par le Duc d'Angoulême. Réintégré dans son grade par l'Ordonnance du Roi du 3 août 1815, réadmis au 1er Régiment Entranger et mis à la 1/2 solde par suite du licenciement du Corps. Il convient d'ajouter le service du 1er septembre au 16 décembre 1815, époque de l'organisation de la Légion de la Charente. un doucment le donne retraité en 1816. Nommé au commandement de la ompagnie départementale de la Creuse le 28 août 1816. Admis au Dépôt de la Légion de la Creuse le 5 septembre 1818. Mis à la réforme avec traitement le 21 avril 1819, en activité de service. Rayé des contôle d'activité le 21 mai 1819. Ce traitement doit cesser le 20 mai 1827. Domicilié à Gueret dans la Creuse. Sa veuve a bénéficié d'un secours le 19 décembre 1832.
Voir 2YB 1117 Légion d'Honneur - SHD GR 2 YE 1178
Dettlingen Chrétien Léopold (Baron de)
Né le 8 ou le 10 avril 1764 à Strasbourg (Bas-Rhin).
"Mairie de la Ville de Strasbourg.
Département du Bas-Rhin
Extrait des Registres des Actes des Niassance, Paroisse du Temple Neuf.
Il a été déclaré le huit avril, mil sept cent soixante quatre, la niassance d'un enfant du sexe Masculin né en légitime mariage, ledit jour, et nommé Chrétien Léopold. Prénoms et nom du déclarant Meylach Chrétien de Dettlingen, domicilié à Strasbourg, qualité ou profession, Seigneur de Scharrachbergheim, ancien Capitaine d'Infantere et Chevalier de l'ordre royal et militaire du mérite.
Père de l'enfant : prénoms, nom et domicile, le susdit Déclarant.
Mère de l'enfant : prénoms, nom et domicile : Louise Evrardine Voltz d'Altenau.
Témoins etc. Signé : Meylach Chrétien de Dettlingen, père, de Dettlingen, de Berstett, etc etc et Herrman Despere ...
"
Sous-lieutenant au Régiment d'Alsace infanterie le 30 avril 1777; Lieutenant le 15 juillet 1779; entré au service d'Autriche en qualité de Lieutenant en 1785 dans les Carabiniers de l'Empereur en 1785. émigré en 1792. Armée des Princes, censé Capitaine au 1er janvier 1792; Escadron des Carabiniers en 1792. Campagne de 1792. Armée autrichienne, 2e Régiment de Carabiniers, Lieutenant le 11 juin 1794. Campagnes de 1794, 1795, 1796 et 1797. Rentré en France le 10 Fructidor an 10. Nommé Capitaine provisoire au Régiment de Latour d'Auvergne le 14 Brumaire en 14. Admis au Régiment le 12 novembre 1805 (21 Brumaire an 14); Capitaine le 5 décembre 1805; confirmé par Décret impérial du 9 mars 1806. Campagnes de 1806 et 1807 à Naples (Calabres). Capitaine de 1ère Classe le 1er octobre 1808. A commandé le Dépôt jusqu'en 1814. a cessé le servir le 31 décembre 1814 - SHD GR2 YE 1178
Dextra Augustin (88)
Fils de Jean et de Catherine, né le 16 mai 1782 à Werga (Hollande). Taille de 1m77, visage long plein et bien, front élevé, yeux gris, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains, sourcils châtains. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier.
Dietrich Henri (9)
Fils de Ernest et de Catherine Kun, né le 2 février 1781 à Manden (Hanovre). Taille de 1m77, visage rond, front couvert, yeux bleus, nez moyen, bouche idem, menton rond, cheveux bruns, sourcils rouges. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers, Caporal du 25 Brumaire an 14. Sergent du 11 août 1806
Diller Henri (95)
Fils de Pierre et de Marie, né le 14 octobre 1777 à Eschweiler (Roër). Taille de 1m74, visage ovale et pâle, front moyen, yeux bleus, nez moyen, bouche grande, menton rond, cheveux châtains, sourcils châtains. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806.
Disjonval Adolphe
25 novembre 1782. Confirmé le 31 mars 1806; Lieutenant.
Dolder Jean
Né en 1774. Admis au Régiment le 5 Brumaire an 14 (27 octobre 1805); Capitaine le 16 Frimaire an 14 (7décembre 1805), confirmé le 31 mars 1806. Passé au service de l'Italie le 19 août 1808
Dombrossky Jean (21)
Fils de Gabriel et deCatherine Vil, né le 4 juillet 1770 à Danblno (Pologne). Taille de 1m82, visage long, front dégagé, yeux noirs, nez grand, bouche moyenne, menton rond, cheveux bruns, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 21 mai 1806
Domprobst Michel (33)
Fils de Albert et de Sophie Polick, né le 28 août 1783 Misiscka (Pologne). Taille de 1m75, visage ovale et plein, front couvert, yeux bleus, nez enfoncé, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains, sourcils châtains. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Mort à Iltri sur le champ de bataille le 6 septembre 1806.
D'Oraison (voir Fulques d'Oraison)
SHD GR2 YE 1616
Dornack Godefroy (37)
Fils de Jean et de Sophie Vorn, né le 30 novembre 1780 à Dessau (Principauté de Dessau). Taille de 1m83, visage long, front bas, yeux bruns, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux brun noir, sourcils brun noir. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Rayé des contrôles pour longue absence le 12 mars 1807
Doznev Jean (27)
Fils de Jean et de Anne Mlorkus, né le 7 décembre 1781 à Molk, (Tyrol). Taille de 1m56, visage rond et plein, front découvert, yeux gris, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Décédé à l’hôpital de Lagonegro le 14 février 1808.
Ducolombier Philippe Robert
Né le 18 ou 19 octobre 1760, confirmé en mai 1806; Capitaine
Duez Louis
Lieutenant en décembre 1805, non confirmé.
Duhamel Louis
Né le 6 mai 1786. Admis au Régiment le 18 novembre 1805 (27 Brumaire an 14), confirmé le 9 mars 1806; Sous-lieutenant.
Duprat André Jean Alexandre
Né le 13 avril 1779 à Paris. Entré au service en qualité de soldat dans le 14e Régiment de Chasseurs à cheval le 1er août 1793. A fait la campagne de 1793 et an 2 aux Pyrénées Orientales. An 3 côtes de Brest et de Cherbourg. Ans 4 et 5 à l'Armée d'Italie. Sous officier surveillant les travaux du Génie le 25 Floréal an 4 (14 mai 1796). An 7 à l'Armée de l'Ouest. Sergent-major au 19e Régiment d'Infanterie légère le 7 Frimaire an 7 (27 novembre 1798). Ans 8 et 9 à l'Armée d'Italie. Sous-lieutenant au même Corps le 19 Pluviôse an 9 (8 février 1801). Amalgamé avec le 3e Régiment de même arme le 16 Prairial an 11 (5 juin 1803). Congédié par réforme le 25 Nivôse an 12 (16 janvier 1804). A continué ses services au Dépôt des Conscrits réfractaires à Pepignan le 26 Nivôse an 12 (17 janvier 1804). Sous-lieutenant au 4e Régiment d'Infanterie légère le 11 Messidor an 12 (30 juin 1804). Vendémiaire an 14 et an 14 à la Grande Armée. Capitaine au Régiment de La Tour d'Auvergne le 17 Frimaire an 14 (8 Décembre 1805). Adjudant major le 19 avril 1806. 1806, 1807 et 1808 à l'Armée de Naples. Capitaine Aide de camp de son Excellence le Duc de Valmy le 19 avril 1808. 1809 à la Grande Armée. Chef de Bataillon Aide de camp idem le 16 août 1809. Passé en cette qualité au 25e Régiment d'Infanterie légère le 17 février 1810. 1810 Armée de Portugal. Nommé Chevalier de la Légion d'Honneur le 6 août 1810 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). 1811 Armée de Portugal. Blessé d'un coup de feu à la cheville du pied droit à l'affaire de Foz de Aroncé en Portugal le 15 mars 1811. 1812 Armée de Portugal. 1813 Armée de Portugal. Blessé d'un coup de sabre sur la tête, d'un autre sur l'épaule gauche, d'un autre sur la main droite, à l'affaire de Leyzin en Espagne (Haute-Navarre), le 31 mars 1813, où il est fait prisonnier de guerre. 1814 Armée de Portugal. Rentré en France le 13 juillet 1814. Passé au 81e Régiment d'Infanterie de Ligne organisation de 1814 (ancien 100e) le 24 septembre 1814. Officier de la Légion d'Honneur, nommé par S. A. R. monseigneur le Duc de Berry le 8 octobre 1814, confirmé en cette qualité par Ordonnance Royale du 2 novembre 1814. Licencié le 16 septembre 1815. Nommé Major à la Légion des Hautes-Pyrénées par Ordonnance du Roi du 21 février 1816. Chevalier de l'Ordre Royal de Saint-Louis par ordonnance du 2 juillet 1817. Marié à Paris le 8 juin 1816 avec Virginie Martin. Major du 4e Régiment d'infanterie de la Garde royale le 21 mai 1821, Lieutenant-colonel le 23 mai 1821, Lieutenant-colonel du 18e léger le 22 janvier 1824, Colonel du 17e Régiment de ligne le 21 décembre 1825. Décédé le 17 janvier 1857. HD 1351, LH/858/34
Dzahodofsky François (91)
Fils de Charles et de Zasine ( ?), né le 27 mars 1786 à Jeranowitz (Mazavie). Taille de 1m78, visage rond et plein, front bas, yeux bleus, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains, sourcils châtains clairs. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Mort sur le champ de bataille à Ittri le 6 septembre 1806.
Eberlé Xavier (8)
Fils de Gaspard et de Jeannette Amant, né le 11 août 1785 à Zangendingen, canton de Stahengollen (Heehingen). Taille de 1m78, visage rond, front bas, yeux bleus, nez moyen, bouche idem, menton rond, cheveux bruns, sourcils idem. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers, Caporal le 5 Brumaire an 14. Sergent le 11 mars 1806. Déserté le 1er avril 1806
Empereur Charles
Né à Pont-à-Mousson (Meurthe) le 5 juillet 1787. Entré au service le 1er février 1806 dans le Régiment de la Tour d'Auvergne. Sergent le 15 juin 1806. Passé au 1er Régiment d'Infanterie légère par décision du Ministre Directeur général des Revues et de la Conscription militaire et arrivé au Corps le 8 août 1807. Caporal le 24 du même mois. Sergent le 21 décembre suivant. Nommé Sous-lieutenant par Décret impérial le 18 décembre 1808. Nommé Lieutenant par Décret du 14 mars 1811 en remplacement de M. Tardu, décédé. A fait en partie les campagnes de 1807 et de 1808 aux Armées de Naples et de Calabre, l'autre partie de 1808 et 1809 à l'Armée d'Espagne en Catalogne. Blessé à la jambe le 25 février 1809. Reçut une seconde blessure à la même jambe le 27 mai 1807. Campagne de 1810 en Catalogne - SHD 2yB531
Escorches de Sainte-Croix Charles-Marie-Robert (Comte d')
Général de cavalerie, fils du maréchal de camp Marie-Louis-Henry. Naquit à Versailles le 20 novembre 1782 (Le "Contrôle de Messieurs les Officiers" donne l'année 1773). Attaché au cabinet de Tallleyrand, ministre des relations extérieures, fit la campagne d'Italie en 1805 comme volontaire à l'état-major de Masséna; Chef de Bataillon au Régiment étranger de la Tour d'Auvergne, le 7 décembre 1805 (Le "Contrôle de Messieurs les Officiers" indique qu'il était Chef de Bataillon depuis le 1er Frimaire an 14); vint en congé à Paris en février 1806; fut mis en état d'arrestation à la suite d'une affaire avec M. de Mariole, Officier supérieur du même Régiment, qui paraît avoir été tué en duel; nommé Major pendant son incarcération, le 31 mars 1806; mis en liberté et renvoyé à son Régiment par ordre de l'Empereur, le 13 mai ; servit en Italie, 1806, à l'Armée de Naples, puis à la Grande Armée, en Pologne, 1807; Aide de camp de Masséna, 24 février 1807; reçut l'ordre de rejoindre son Régiment 6 décembre; servit à l'Armée de Naples, 1808; premier Aide de camp de Masséna 1er mars 1809 (était encore à Paris en avril 1809); servit en Autriche, 1809; à Landshut, 21 avril 1809; prit un drapeau près de Neumarkt, 1er mai ; Colonel, 5 mai 1809; passa le premier de l'île Lobau sur la rive gauche du Danube, 20 mai 1809 ; Officier de la Légion d'honneur, 31 mai 1809; Chevalier de 1'ordre militaire de Bade, 8 juin 1809; passa le premier le Danube à Enzersdorff et s'empara du village, 4 juillet; blessé à Wagram, 6 juillet; servit à Znaïm, 11 juillet; Général de Brigade, 21 juillet 1809, et commandant la 2e Brigade de cavalerie légère au 4e Corps; Comte de l'Empire par Décret du 15 août 1809; commandant la 1re Brigade de Dragons, Division Caulaincourt, en Espagne, 15 décembre; confirmé Comte de l'Empire par lettres patenes du 14 février 1810; commandant la 1re Brigade de Dragons au 8e Corps (Junot) de l'Armée de Portugal, avril 1810 ; servit au combat de Gallegos, juillet 1810 ; decouvrit le lendemain de la bataille de Busaco un passage dans la Sierra d'Alcoba, 28 septembre 1810, et guida l'avant-garde sur Coïmbre, 1er octobre ; tué aux avant-postes de Villafranca près des retranchements de Sobral (Portugal), par un boulet qui ricocha et le coupa en deux le 11 octobre 1810 (SHD 8 YD 1232, LH/2783/57).
Eyrisch Jacques
Né le 25 décembre 1766 ou le 17 décembre 1770 à Gersfeld (Allemagne). Entré au service dans le Régiment Royal-Allemand le 29 août 1788. Emigre avec son Régiment. Il a fait la campagne de 1792 à l'Armée des Princes, celles de 1793 et 1794 à l'armée autrichienne. Blessé d'un coup de feu à la jambe droite en Flandre le 12 septembre 1794. Il a pris du service en France comme Hussard dans le 8e Régiment de Hussards le 25 juillet 1802. Brigadier le 23 septembre 1802. Maréchal des Logis le 22 décembre 1804. Campagnes des ans 12 et 13 à l'Armée des Côtes de l'Océan. Sous-lieutenant provisoire au Régiment de Latour d'Auvergne le 22 novembre 1805. Campagne de l'an 14 en Allemagne. Blessé d'un coup de feu à la bataille d'Austerlitz le 2 décembre 1805. Confirmé le 31 mars 1806. Campagne de 1806 et 1807 à l'Armée de Naples. Lieutenant le 30 avril 1808. Capitaine le 18 février 1812. Campagnes de 1813 et 1814 en Italie. Passé au 137e Régiment de Ligne le 1er mars 1814. Passé au 24e Régiment de Ligne le 1er juillet 1814. Campagne de 1815 à l'Armée des Alpes. Licencié le 21 septembre 1815. Retraité domicilié à Meistratzheim (Bas-Rhin)- SHD GR 2Y 1443
Fallmer Jacques (94)
Fils de Jean George et de Margueritte, né le 31 mars 1781 à Neuburg (Bas-Rhin). Taille de 1m85, visage long grevé et brun, front moyen, yeux gris, nez grand, bouche moyenne, menton rond et double, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806.
Florence François Noël
Né le 14 février 1776 à Maëstricht (Meuse-Inférieure, Pays-Bas), fils de Noël et de Mechtilde de Melinne. Entré au service comme Cadet à la 6e Demi-brigade hollandaise le 15 avril 1799; a fait les campagnes de 1799 à l'Armée du Nord Hollande; entré comme Cadet dans le courant du moi sde novembre 1802; embarqué pour les Indes occidentales en 1802; nommé Sous-lieutenant le 27 avril 1803; Sous-lieutenant au 5e Bataillon de troupes coloniales le 3 mai 1804; campagne de 1804 dans la colonie de Surinam; campagne de 1805 en Autriche, celle de 1806; passé dans le 2e Régiment d'infanterie légère le 6 mars 1807; incorporé au 4e Régiment d'infanterie le 28 mars 1807; campagne de 1807 en Allemagne, celle de 1808 sur les côtes; admis à la retraite le 20 décembre 1808, en demi-solde à la réduction de l'armée hollandaise; remis en activité dans le 9e Régiment d'infanterie de ligne hollandais le 13 août 1809; campagne de 1809 en Allemagne; incorporé au 4e de ligne hollandais devenu ensuite 125e de ligne le 1er juillet 1810 ou le 1er octobre 1810 et le 1er novembre 1810. Passé avec le même grade au 123e de ligne le 10 novembre 1810; nommé Sous-lieutenant au Régiment de La Tour d'Auvergne par Décret impériale le 13 janvier 1811; campagnes de 1811 et 1812 à l'Armée de Naples; Sous-lieutenant de Carabiniers le 5 avril 1813; campagne de 1813 à l'Armée d'Italie; passé au 67e Régiment d'inganterie de ligne le 1er janvier 1814; blessé d'un coup de feu à la tête à la prise de Parme en Italie le 2 mars 1814; passé Lieutenant le 25 mars 1814.
Un Mémoire de proposition de nomination à un emploi de Lieutenant à l'ancienneté dans le 123e de Ligne, est rédigé en sa faveur par le Major Lebron, qui note : "La place de lieutenant étant vacant à l'organisation du régiment a quatre bataillons, je propose le sieur François Noële Florence sous-lieutenant le plus ancien de ... qui a été reçu, reconnu en cette qualité".
Un Mémoire de proposition de nomination à un emploi vacant de Lieutenant au 6e Bataillon du 67e de Ligne, et daté de Codogne le 21 février 1814, est rédigé en sa faveur par le Chef de Bataillon Monvardier, qui note : "L'emploi de lieutenant étant vacant au 6e bataillon du dit régiment, le chef de bataillon à l'honneur de proposer à S. A. I. le Prince Vice-Roi, Mr Florence Jean pour occuper l'emploi de Lieutenant.
Cet officier est méritant sous tous les rapports, tant par son ancienneté que par sa bonne conduite; il remplira avec dignité l'emploi de lieutenant
".
Le 24 mai 1816, Florence écrit depuis La Haye, la lettre suivante : "Dans le mois de février 1815, je me suis adressé à S. E. le Ministre de la Guerre à l'effet d'obtenir ma démission en France pour me rendre dans le royaume des Pays-Bas, ma patrie. Les circonstances malheureuses à cette épooque m'empêchèrent de l'obtenir. J'ai été donc contraint de continuer à servir en France, jusqu'à la rentrée de Sa Majesté, époque à laquelle j'ai renouvellé ma demande et obtenu ma démission au mois d'octobre. Ma rentrée tardive dans mon pays, me fait beaucoup de tort pour ma mise en activité, mais la seule preuve de ma demande antérieure à l'époque du 20 mars , obvierait à cet inconvénient. J'ose espérer que Votre Excellence ne saura pas me refuser la faveur de m'envoyer un certificat qui constate ma demande de congé faite au ministère au mois de février 1815; de cette grâce dépend mon placement et l'assurance de mon existance.
Agréez je vous prie l'hommage de mon profond respect avec lequel j'ai l'honneur d'être, Monseigneur, de Votre Excellence le très humble et très obéissance serviteur
". - SHD GR 2 YE 1535
Foulon de Doué Joseph Julien (Vicomte)

Né le 11 mars 1773 à Paris. Baptisé le 11 mars 1775 - St-Roch, Paris I° (75). Fils de Joseph-Pierre-François-Xavier Foullon de Doué (1750-1828), Baron, Avocat du Roi au Chatelet, et de Elisabeth Joséphine Jacqueline Isabelle de PESTRE, dame du marquisat de La Tournelle 1752-1824.

Entré au service en France comme Capitaine adjudant-major provisoire au Régiment de la Tour d'Auvergne le 20 décembre 1805; confirmé dans cet emploi par décret du 31 mars 1806. Nommé Chef de Bataillon le 1er juillet 1806 (Le "Contrôle de Messieurs les Officiers").

"Entré avec permission du Roi au service de l'Empereur d'Allemagne et admis comme Cadet au Régiment de Wurtemberg (Wallons) dont le Général Comte de Gontroeul, son oncle du côté maternel, était colonel commandant en 1788.
Nommé Officier au grade d'Enseigne en 1792, et Sous-lieutenant en 1793 dans le même Régiment. S'est trouvé à toutes les batailles et sièges de ces deux campagnes, notamment de Valenciennes, Maubeuge, Landrecies, aux batailles de Nerwinde et à toutes celles de cette campagne, son Régiment ayant été le plus en activité de toute l'armée; il a été blessé.
A la retraite de la Belgique, l'avancement dans les Régiments wallons ayant cessé parce qu'on les réduisit en un seul Corps, il fut récompensé de la manière la plus honorable, ayant été avancé comme Lieutenant en 1er au Régiment de Staray (Hongrois), faveur d'autant plus précieuse qu'en temps de guerre surtout, on n'y nommait que des Hongrois, et qu'il y entrait sans être à son rang pour l'avancement, en 1797.
Il a fait la guerre dans les Grisons, où il eut plusieurs expéditions partielles à commander, il y fut blessé assez dangereusemen; à peine rétabli, il se joignit à son Corps au siège d'Alexandrie et a continué la campagne sous les ordres des Généraux Mélas et Souvarow, s'est trouvé aux différents sièges et à toutes les batailles d'Italie, Novi, Plaisance, et il y a été blessé; en récompense de ses services, a été nommé Capitaine au Régiment de Terrÿ en 1799, quoiqu'ayant encore plus de la moitié des Lieutenants plus anciens que lui au Régiment de Staray.
Le 18 Brumaire ayant décidé sa famille à rentrer en France, il s'est joint à elle et a quitté le service d'Autriche, renonçant aux espérances d'une carrière que lui promettait les succès dus au zèle et à la bonne volonté d'un officier qui a mérité par sa conduite l'estime et la confiance de ses supérieurs et a paru avoir réussi à les obtenir.
Cet Officier, actuellement avec rang de Capitaine adjudant-major au Régiment de la Tour d'Auvergne, s'est trouvé par son ancienneté dans le cas de prendre le commandement par intérim du 2e Bataillon où ne se trouvait pas Lieutenant colonel Chef de Bataillon; om l'a conduit de Phalsbourg à Aix; et de cette réunion si nouvelle d'étrangers, malgré cette longue route, il n'est parvenu au gouvernement que des éloges; point de plaintes, ni de désertion.
M. J. Foullon de Doué le commande depuis plus de deux mois et est proposé à Sa Majesté pour remplir l'une des deux places de Lieutenant colonel Chef de Bataillon, vacantes en ce moment à ce Régiment
".

Nommé Chef de Bataillon au dit Régiment par décret du 10 juillet 1806. Campagnes de 1806, 1807, 1808 et 1809 en Calabre et à l'Armée d'Italie méridionale. Passé au commandement du Bataillon des Militaires Rentrés par décision ministérielle du 27 octobre 1809. Passé au commandement du 1er Bataillon étranger par décision ministérielle du 14 février 1810. Campagne de 1810 à l'Armée d'observation de la Hollande. Nommé Major en second par décret du 3 août 1811. Nommé Major en 1er au Régiment d'Illyrie par décret du 1er août 1813. N'a pas encore rejoint à la date du 27 septembre 1813. Commandant supérieur du département de la Doire après la suppression de ce Régiment et chargé de la défense du Val d'Aoste en 1814. Campagne de 1814 à l'Armée de réserve d'Italie en qualité de commandant supérieur des troupes employées à la défense du Val d'Aoste.

"NB. Les services sont constatés par les brevets. Les campagnes d'Italie par un certificat du Conseil d'administration du 1er Régiment étranger. La camapgne de Hollande par un certifacat de M. le maréchal de camp baron Grundler et chef de l'état-major général du corps d'armée du duc de Reggio en Hollande. La campagne de 1814 par un certificat de M. le lieutenant général baron de la Roncière, ex commandant de la 27e division militaire.
Desquelles pièces le major Foullon de Doué certifie l'existence sous parole d'honneur qu'il s'engage à représenter en original à la première réquisition.
Foulon de Doué
Paris le 17 novembre 1814
".

Mis en non activité le 1er septembre 1814. Décoré de l'Ordre de Saint-Louis le 5 octobre 1814. Chevalier de la Légion d'Honneur le 28 décembre 1814. Major des Volontaires royaux de Vincennes le 13 mars 1815; reçoit le 13 avril 1815 le commandement des 5e et 6e Bataillons des Gardes nationales actives du Bas-Rhin.
Lieutenant-colonel de la Légion d'Ille-et-Vilaine le 17 octobre 1815. Colonel de la Légion des Hautes-Alpes le 9 avril 1817. Il passe, le 31 mars 1819 au commandement de celle de la Seine-Inférieure. Officier de la Légion d'Honneur le 24 août 1820.
Colonel du 39e régiment d'Infanterie de ligne le 17 novembre 1820, puis du 13e de même arme le 25 septembre 1822, il fait avec ce Corps la campagne de 1823 en Espagne, reçoit la croix de Commandeur de la Légion d'Honneur le 14 octobre 1823. et celle de Saint-Ferdinand d'Espagne (Chevalier de 4e classe Grand-croix) le 28 novembre suivant.
Attaché au Ministère de la Guerre près la commission d'habillement le 24 novembre 1824. Promu Maréchal de camp le 22 mai 1825, tout en conservant ses fonctions.
Mis en disponibilité le 1er avril 1828, il est admis à la retraite par ordonnance du 28 août 1830, puis au traitement de réforme le 22 septembre 1832, n'ayant pas droit suffisamment à la retraite.
Marié le 18 décembre 1819 à Dunkerque (59) avec Zénobie Marie Louise DONCQUER de T'SERROELOFFS, née le 21 vendémiaire an X (13 octobre 1801) à Dunkerque (59), décédée le 20 avril 1884 au Château de la Tournelle, Arleuf (58) à l'âge de 82 ans.
Demeurant à Champigneulles en 1859. Décédé le 15 août 1859 - Champigneulles (54), à l'âge de 84 ans. SHD 2 YE 1570. LH/1008/85.

Francheteau Joseph Augustin

Né à Legé (Loire-Atlantique) le 6 juillet 1784. Fils de Pierre et Marguerite Pineau Dupavillon. Entré comme Cadet au Régiment de La Tour d'Auvergne le 1er janvier 1806. Campagnes de 1806, 1807, 1808 à l'Armée de Naples. Fait Sous-lieutenant par Décret du 22 avril 1809. Campagne de 1809 à l'Armée de Naples. A sauvé le 16 juilet 1809 deux Escadrons du 4e de Chasseurs sous les ordres de monsieur le Général de Division Octavia, et a reçu la décoration des Deux-Siciles. Fait Lieutenant par Décret du 1er avril 1810. Campagnes de 1810 et 1811 à l'Armée de Naples. 1812 au Corps d'Observation de l'Italie méridionale, celle de 1813 à l'expédition du Tyrol. A reçu un coup de feu à la jambe le 27 octobre 1813. Passé Capitaine par Décret du Prince Vice-Roi d'Italie du 14 novembre 1813, confirmé par Décret impérial du 25 novembre 1813. Capitaine au 48e Régiment d'infanterie de ligne. Campagne de 1814 sur les bords de l'Adige et du Mincio. A reçu un coup de feu à la cuisse droite dont il est estropié le 8 février 1814. Fait Chevalier de la Légion d'Honneur par Décret du 15 mai 1814 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Retraité par décision de S. M. Louis 18 du 1er octobre 1814.

Le 8 octobre 1814, Francheteau écrit : "Monseigneur, c'est avec l'intense persuasion de votre bonté que j'ose m'adresser à Votre Altesse pour réclamer la bienveillance de mon souverain. Natif de la Vendée, je perdis mon père, victime de la fureur républicaine; âgé de douze ans, embrassé par l'amour de la juste cause, je pris les armes et fis la guerre sous les ordres immédiats de M. le général Charette et y reçu trois blessures. En 1799, je fus envoyé en mission particulière à l'armée des Princes; ces circonstances ne me permirent pas de rentrer dans ma patrie, l'armée de Condé fut licenciée, je pris service au régiment d'Hohenlohe dragons auquel je suis resté en qualité de cadet pendant dix huit mois; forcé de rentrer en France, je le fis avec un congé de Sa Majesté l'Empereur d'Autriche.
Ayant perdu à la campagne d'Italie tous mes papiers, je ne peux produire mes certificats, mais le double duement constaté fut déposé le 15 janvier 1806 au Ministère de la Police, époque à laquelle je reçus l'ordre de rejoindre le régiment de Latour d'Auvergne avec mon même grade; parvenu à celui de capitaine sur le champ de bataille, j'eus l'honneur d'être décoré.
Ayant perdu l'usage de la jambe droite par une blessure dans les dernières affaires, ce qui me met hors d'état de servir, et en cas de retraite, j'ose donc demander la faveur d'être admis à l'honneur de porter l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis.
J'ai l'honneur d'être, Monseigneur, de Votre Altesse Royale, le très humble et très obéissant serviteur
".
Cette lettre a été annotée en marge par le Lieutenant général Comte Grenier : "M. le capitaine Francheteau a servi avec la plus grande distinction sous les ordres du soussigné qui prie S. E. le Ministre de la Guerre de prendre sa demande en considération".

Le 15 août 1830, Francheteau écrit : "Monseigneur, Joseph Augustin Francheteau, né à Legé département de la Loire-Infériure le 6 juillet 1784, a l'honneur de vous exposer que : ayant été admis à la retraite le 1er octobre 1814 par suites de blessures graves, je repris du service comme capitaine adjudant-major des chasseurs de Vendée. J'ai fait toutes les campagnes à l'état-major du lieutenant général Travot qui me fit chef de bataillon.
Je demande à Votre Excellence d'être confirmé dans mon grade et de rentrer à l'état-major. Père de famille, peu de fortune, une modique retraite, des services honorables, je continuerai à marcher dans le sentier qui m'a été tracé il y a 24 ans sous des couleurs que je n'ai jamais quittées.
Recevez l'assurance du plus profond dévouement avec lequel j'ai l'honneur d'être, Monseigneur, votre tout dévoué
".
Cette lettre est annotée en marge par le Lieutenant-général député des Landes, à Paris le 2 septembre 1830 : "Le lieutenant général député des Landes appuie la demande de monsieur le chevalier Francheteau qui lui parait juste. J'espère que M. le Ministre daignera la prendre en considération ...". SHD GR 2YE 1589

Francoul André Gustave
Né le 14 février 1764 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Entré dans les Garde du Corps du Roi, avec rang de Lieutenant de Cavalerie, Compagnie de Villeroi, le 1er ou le 2 Avril 1784. A eu rang de Capitaine de Cavalerie par décision du Roi en 1789 après les journées des 5 et 6 octobre (non constaté dans les bureaux) ; licencié avec le Corps en 1792. Nommé Capitaine dans le Régiment de la Tour d'Auvergne par Décret du 18 février 1808; Capitaine Aide de camp du Général Valentin le 1er novembre 1808. A fait la campagne de 1809 en Autriche; Membre de la Légion d'Honneur.
Un Mémoire de Proposition pour un emploi de Capitaine vacant au 116e Régiment par l'organisation d'un 3e Bataillon, faite le 23 mars 1810, rédigé le 25 mars 1810, et signé par le Colonel Rouelle, confirme les Etats de service du Capitaine Francoul; le Colonel Rouelle note par ailleurs : "Je propose à un des emplois de Capitaine vacant par l'organisation du 3e bataillon faire le 23 mars 1810, Mr Francoul, capitaine aide de camp du général Valentin attaché provisoirement, d'ordre supérieur, au bataillon de marche du 116e, lequel est devenu 3e bataillon du dit régiment.
J'ai reconnu dans cet officier les qualités et le mérite qui distinguent un bon militaire
" ; passé ensuite au 7e de Ligne - SHD 2YE 1596
Freher
Lieutenant le 19 avril 1806, démissionne le 8 août 1806.
Friderich Jacques (75)
Fils de Martin et de …, né le 8 mai 1773 à Lobselintz (Pologne). Taille de …, visage rond et plein, front couvert, yeux gris, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains, sourcils châtains. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Mort à l’hôpital de Wissembourg le 15 Frimaire an 14.
Frischer
Lieutenant en décembre 1805, non confirmé.
Fritz Joseph
Sous-lieutenant en décembre 1805, 2e Bataillon, non confirmé.
Fritzsch Augustin (23)
Fils de Christophe et de Rose Frisch, né le 16 mars 1782 à Breslaud (Silésie). Taille de 1m76, visage rond et plein, front couvert, yeux noirs, nez grand, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806
Fulque d'Oraison (Mathieu Alexandre Armand Raymond de)
Né le 6 juillet 1766 à Aix (Bouches-du-Rhône).
"Extrait des Registres des actes de naissance de la ci-devant paroisse Saint-Sauveur de la ville d'Aide, département des Bouches-du-Rhône.
Mathieu Alexandre Armand Raymond de Fulque, fils de M. Nicolas Alexandre Esprit de Fulque, Chevalier Marquis d'Oraison, d'Entrevernes, Castelet, Saint-Etienne et autre lieux, et de dame Geneviève de Thoron d'Artignose, est né et a été baptisé le six juillet mil sept cent soixante six; le parain a été M. Raymond de Fulque son oncler, et la marainne dame Jeanne Thérèse de Robin, Marquise d'Oraison, sa grande mère. SIgnés Robin d'Oraison, Fulque d'Oraison, Fulque d'Oraison, Marthe Gautier, de Martigny de Saint-Jean, Martigny de Saint-Jean fils, Martigny de Saint-Jean fils, off de ma, Cabassole et Carnaud, Curé à l'original.
Collationné par nous officier public de l'état civil dépositaire des dits registres
Fait à Aix en l'hôtel de ville le 26 août 1816 ...
".
Sous-lieutenant sans appointements aux Carabiniers à cheval le 24 février 1782. Nommé Capitaine à la suite dans Royal-Piémont Cavalerie le 11 juin 1786 ou le 6 juillet 1786. Passé dans le Régiment Royal-Champagne Chasseurs à cheval le 1er juin 1789. Passé avec son grade dans le 12e Régiment de Chasseurs à cheval le 6 juillet 1789. A cessé d'être porté sur les contrôles dudit Corps à dater du 15 septembre 1791. Emigré en 1790 ou en 1791. Entré dans la 2e Compagnie noble d'ordonnance du Roi à Coblentz en 1791, de laquelle il est sortie lors du licenciement de l'Armée des Princes après la campagne de 1792. A fait à l'Armée des Princes les campagnes de 1791 et 1792. Entré dans la Légion Mirabeau, Armée de Condé en 1794. Il y est resté jusqu'après la campagne de 1797. A fait à l'Armée de Condé les campagnes des années 1794, 1795, 1796 et 1797. Nommé Capitaine dans le 1er Régiment étranger (ci-devant Latour d'AUvergne) le 21 novembre 1808. A fait à l'Armée de Naples les Campagnes de 1809, 1810, 1811 et 1812; à l'armée d'Italie celles de 1813 et 1814. A fait la campagne dans l'Armée du Midi sous les ordres de S. A. R. Monseigneur le Duc d'Angoulême en 1815; Chevalier de l'ordre royal de la Légion d'Honneur le 5 avril 1815 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic).
Note : Ayant perdu tous les brevets, les états de service depuis le 24 février 1782 jusqu'en 1789 pourront se vérifier aux bureaux de la Guerre ; ceux dans les Compagnies nobles d'Ordonnance pourront être justifiés par MM. les Capitaine des dites Compagnies et par M. le Vicomte Louis de Vergenes, ceux dans la Légion de Mirabeau (Armée de Condé) par M. le Comte Roger de Damas qui était Colonel de cette Légion.
A fait une demande pour classement de grade le 10 janvier 1816; il y énumère ses services - SHD GR2 YE 1616
Galabert Louis
Confirmé le 31 mars 1806; Lieutenant. Passé à l'Etat-major de l'Armée de Dalmatie.
Gallemant (de) Charles Thérèse

Né le 23 janvier 1775 à Versailles (Yvelines). L'extrait du Registre des naissances de la paroisse de Notre-Dame (Versailles, Yvelines) daté du 27 décembre 1816, indique : "L'an mil sept cent soixante dix sept, le vingt deux janvier, Charles Thérèse, fils de Sr François de Gallemant, premier commis et secrétaire de Mr Ancelot, secrétaire d'Etat, et de Dame Marie Madelaine de Georges, son épouse, femme de chambre de madame la Comtesse d'Artois, né sur cette paroisse le 23 janvier mil sept cent soixante quinze, et ondoyé le même jour par permission de Monseigneur l'Archevêque de Paris, a reçu ce jourd'hui le supplément des cérémonies du baptême; de nous sousssigné prêtre de la mission, faisant les fonctions curiales. Le parrain a été très haut et très puissant Prince Charles, Philippe de France, Comte d'Artois, frère du Roi, représenté par le haut et très puissant seigneur Monseigneur François Louis Antoine de Bourbon, Comte de Busset et de Chalus, premier gentilhomme de la chambre du Prince; et la marraine la très haute et très puissante Princesse Marie Thérèse de Savoie, Comtesse d'Artois, représentée par très haute et très puissante Dame, madame Adelaïde Philippine de Lorges, Duchesse de Lorges, dame d'honneur de la Princesse, et ont signé ...".

Entré au service au mois de janvier 1788 en qualité de Volontaire dans la Marine Royale. Embarqué sur la flûte du Roi le Mulet,commandé par M. Malles, Lieutenant de Vaisseau, en qualité d'Aspirant volontaire de marine le 22 mars 1788, jusqu'au 27 juin 1789 (campagne de l'Inde) ou septembre 1789 (campagne double). Emigré le 1er juillet 1791. Entré comme Volontaire dans la 1ère Compagnie franche de S. A. S. Monseigneur le Duc de Bourbon, commandée par M. le Baron d'Haleim à l'Armée de Bourbon, au mois de septembre 1791 où il a servi jusqu'au licenciement de l'Armée à la fin de 1792. Passé au service de l'Angleterre. Entré au mois de mars 1793 dans le Régiment Loyal émigrant commandé par M. le Comte de Chatres (présentement le Duc de Chatre, premier gentilhomme de la Chambre du Roi).Est resté dans ce Régiment jusqu'à la fin de l'année 1794. S'est trouvé à toutes les affaires où ce Corps a pris part, en Flandres et en Hollande, notamment à la sortie de Messin le 30 juillet 1794. Entré en qualité de Lieutenant au Régiment de Talleyrand (Périgord) en qualité d'Enseigne, où il est resté jusqu'au moment de sa destruction à Quiberon le 20 juillet 1795. A la suite de cette affaire, a fait partie du cadre de Dohanson Williamson, jusqu'à son licenciement à la fin de 1796. Est resté à la solde de l'Angleterre. Rentré en France au moment de l'amnistie accordée aux émigrés le 1er juillet 1802. Tous ces services ont été reconnus par le Ministère.
Lieutenant provisoire au Régiment de Latour d'Auvergne le 15 septembre 1805. Admis le 1er janvier 1806. Lieutenant titulaire le 9 mars 1806. Capitaine le 17 août 1809. Armée de Naples et de Calabre en 1809. Cehvalier de l'Ordre Royal des Deux-Siciles le 17 octobre 1809.

Le 10 avril 1812, le Colonel en second Danlion, commandant le 1er Régiment étranger, écrit au Duc de Feltre, Ministre de la Guerre : "Monseigneur, monsieur Charles Thérèse de Gallemand, capitaine à la 3e compagnie du 3e bataillon du régiment sous mes ordres, désire contracter mariage avec mademoiselle Isabelle Gabriele de Negnerol, dont l'extrait de naissance est ci-joint.
Les renseignements que j'ai pris, tant sur la moralité que sur la fortune de cette personne, m'engagent à prier Votre Excellence, de lui accorder cette faveur
".

Armée d'Italie en 1813. Nommé Capitaine adjoint à l'Etat-major, le 14 mars 1814, et attaché en cette qualité à la réserve de Paris, jusqu'à l'entrée des Alliés dans cette ville, le 31 mars 1814.

Capitaine à l'Etat-major général de l'Armée le 23 mai 1814. Attaché à l'Etat-major général de la 11e Division militaire par lettres de service en date du 21 juin 1814. Chevalier de l'Ordre Royal de la Légion d'Honneur le 12 mars 1815. Passé à l'Etat major général de la 2e Division militaire le 10 août 1815. Passé à l'Etat-major général de la 1ère Division d'infanterie de la Garde Royale le 20 septembre 1815.

Croix de Saint-Louis : le 22 février 1816, le Ministre de la Guerre fait informer Charles Thérèse de Gallemant qu'il a été nommé Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, par ordonnance royale du 14 février (effectif le 3 mars 1816 ?).

1er Régiment d'Infanterie de la Garde le 13 janvier 1819. Admis au traitement de réforme le 27 décembre 1820. Adjudant de place de 1ère classe à Calais le 20 juin 1821. Passé secrétaire archiviste de la 16e Division militaire le 17 novembre 1821. Admis au traitement de réforme le 30 décembre 1823. Admis à la retraite le 22 septembre 1824. Chef de Bataillon honoraire le 23 mai 1825 (SHD - 2 YE 1636)

Gerardot Jean Baptiste

Né le 4 mai 1778 à Avril (Meurthe-et Moselle).
"Extrait des Registres des Actes de l'Etat-civil de la commune d'Avril, canton et arrondissement de Briey, département de la Moselle.
L'an mil sept cent soixante dix huit le quatre mai, Jean Baptiste Gerardot, fails de Nicolas Gerardot, cabaretier, et de Catherine Nidion, son épouse, né le même jour à cinq heures du matin, a été baptisé par nous, soussigné, il a eu pour parain Jean Baptiste Gerardot, laboureur, son oncle paternel, et pour marraine Anne Royer, sa tante maternelle, lesquels ainsi qe le père de l'enfant, ont marqué ou signé avec nous le présent acte (signé à la minute), Jean Baptiste Gerardot, Anne Rouyer, Nicolas Gerardot et Naguet, C. R., curé d'Avril.
Pour copie conforme à l'original d'élivré par nous, maire de la commune d'Avril, soussigné à avril le vingt neuf juillet dix huit cent vingt six.
Rouyer, Maire.
Vu par nous Président du tribunal de 1ère instance séant à Briey (Moselle) pour légalisation de la signature du sieur Rouyer, maire de la commune d'Avril.
Birey le 29 juillet 1826.
Degoutin
".

Capitaine Légion des Pyrénées-Orientales. Nommé Chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis le 16 août 1820 (lettre expédiée à Jean Baptiste Gerardot le 18 août 1820). - SHD GR 2YE 1721

Gerente Casimir Camille (de)
Né le 27 août 1785 à Pernes (Vaucluse).
"Extrait des Registres de l'état civil de Pernes, arrondissement de Carpentras (Vaucluse).
L'an mil sept cent quatre vingt cinq et le treizième jour du mois de septembre, je soussigné curé ai suppléé les Saintes Cérémonies et les prières à un enfant né le vingt sept du mois d'août dernier, de noble monsieur Joseph Fiacre d'Olivier de Gérente et de noble dame Marie Thérèse de Peyre, mariés, auquel on a donné les prénomns de Casimir Frédéric Camille Césaire. Les parrains ont été noble monsieur Hypolite Joseph Louis d'Olivier de Gérentes et noble demoiselle Rosalie Henriette Ode Bonioty. L'avoir ondoyé cet enfant ledit jour vingt sept août d'après la permission de M. le révérendissime vicaire et official général de Carpentras, de différer les cérémonies jusqu'à aujourd'hui en foi de quoi les ceux absous que dessus. David curé ainsi signé au registre.
Pour expédition certifié conforme aux registres, délivrés par nous maire de la ville de Pernes, à Pernes le 25 juillet 1818
".
Sous-lieutenant provisoire au Régiment de Latour d'Auvergne le 15 décembre 1805. Admis au Régiment le 1er janvier 1806, Sous-lieutenant titulaire confirmé le 19 avril 1806; Armée d'Italie en 1806. Lieutenant le 27 juillet 1808. Armée de Naples, Basilicate, les Calabres, Iltra et Citra en 1807, 1808, 1809, 1810. Armée d'Observation de l'Italie méridionale en 1811 et 1812. Réformé sans traitement le 8 avril 1813. A continué son service jusqu'au 10 mai 1813. Armée de Lyon en 1813. Chef de Bataillon dans le Régiment des Garde nationales du Vaucluse, mises en activité par Décret de janvier 1814. Licencié par acte du Gouvernement provisoire le 24 avril 1814. Capitaine au 44e Régiment de ligne devenu 47e le 23 octobre 1814. Licencié à Brest le 4 octobre 1815, porté au Dépôt comme Capitaine d'habillement pour la réddition des comptes et remise des magasins jusqu'au 1er février 1816. En demi-solde depuis le 1er février 1816.
Le 30 mars 1816, le Lieutenant général COmte O'Mahony commandant la 13e Division militaire, écrit, depuis Rennes : "Monseigneur, j'ai l'honneur de remettre à Votre Excellence la lettre de non activité qu'elle m'avait chargé de faire remettre à monsieur Gerente, capitaine à l'ex 47e de ligne. M. le lieutenant général commandant supérieur à Brest à qui je l'avais adressée, vient de m'informer que cet officier ayant terminé toutes les opérations qui le retenaient à Brest comme chargé de l'habillement, en était parti les premiers jours de février avec une feuille de route pour se rendre à Avignon, lieu de sa naissance et du domicile de sa famille".
Le 1er juillet 1818, il réside à Avignon. Le 16 septembre, il est proposé pour le traitement de réforme pendant 5 ans, conformément à l'ordonnance du 20 mai 1818 et à l'article 11 de l'instruction ministérielle du 12 juin suivant - SHD 2YE 1724
Gerente Olivier
Né le 21 avril 1783 à Avignon (Vaucluse). Entré au 4e Régiment de Chasseurs à cheval en qualité d'enrôlé volontaire le 21 Ventôse an 9; campagne de l'an 9; Brigadier le 17 Germinal an 10; Maréchal des Logis le 28 Frimaire an 11; campagnes des ans 12 et 14; Campagne de 1806; Maréchal des logis chef le 10 février 1807; campagne de 1807; 7e Compagnie à la date du 21 avril 1808; Lieutenant au 1er Régiment étranger - SHD 2YE 1724
Girard (de) Pierre Laurent

Né le 10 août 1769 à Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme).
Cadet dans les troupes provinciales (Bataillon du Dauphiné en 1785). Emigré en 1791.
Lieutenant dans la Légion de Mirabeau en 1792. A commandé une section dans les Chasseurs nobles de l'Armée de Condé en 1801. Amnistié et rentré en France, 1802.
Capitaine au 1er Régiment Etranger le 28 décembre 1809.

"Extrait du Registre des actes d'Etat-civil de la ville de Pont-Saint-Esprit.
L'an mil huit cent dix et le trente du mois de mai, à deux heures après midi, par devant nous, Régis Daurand adjoint à la mairie du Pont Saint-Esprit, faisant les fonctions d'officier public de l'état-civil délégué de M. le maire, est comparu M. Pierre Laurent Girard de Maison Forte, agé de quarante ans, capitaine au Régiment de la Tour d'Auvergne, lequel nous a présenté un enfant du sexe féminin né aujourd'hui à deux heures du matin, de lui déclarant et de dame Julie Désirée Brutel son épouse, et auquel il a déclaré vouloir donner les prénoms de Julie Aurélie Constance Angèle, les dites déclaration et présentation faites en présence de Jean Baron, âgé de septente neuf ans et Charles Héraud âgé de trente deux ans, et on le père et témoins signé avec nous le présent acte après lecture faite, Girard de Maison Forte, Baron, Heraud, Daurand Adjoint signé
".

Campagnes de 1810-1811 à l'Armée de Naples.

Mort le 20 décembre 1811.
"Armée de Naples, Corps d'Observation de l'Italie Méridionale, place de Vénafro.
Extrait d'Acte de mort.
Infanterie légère.
1er Régiment Etranger.
Nous soussigné, Albert Seroka, Capitaine quartier maitre du 1er Régiment Etranger, remplissant les fonctions dofficier de l'état-civil, certifions qu'il résulte du registre destiné à l'inscription des actes de l'état-civil faits hors du territoire français pour le 1er Régiment Etranger, que le nommé Pierre Laurent de Girard, capitaine commandant la 3e compagnie du 1er bataillon du 1er régiment étranger, fils de noble Valérian de Girard et de Marie Jeanne de Saint-Ferréol, natif de Saint-Paul-Trois-Châteaux, arrondissement dde Montélimar, département de la Drôme, marié à Julie Désirée Brutelle, née à Rosé-en-Brie, est décédé à Venafro, province des terres du Labour, district de Forra, Royaume de Naples, par suite d'une chute, le vingt décembre de l'année mil huit cent onze à onze du soir, d'après la déclaration à nous faite le dit jour, par les trois témoins mâles et majeurs voulus par la loi, lesquels ont signé au registre avec nous à Venafro le vingt décembre mil huit cent onze ...
".

"Ministère de la Guerre.
Extrait des Minutes de la Secrétairie d'Etat.
Au Quartier général, au Palais de Moscou, le 20 septembre 1812.
Napoléon, Empereur des Français, Roi d'Italie, Protecteur de la Confédération du Rhin, Médiateur de la Confédération suisse, sur le rapport de notre ministre de la guerre, nous avons décrété et décrétons ce qui suit.
Art. 1er. Il est accordé, par exception, une pension viagère de deux cents francs, à la dame Julie Désirée Brutelle, veuve de Pierre Laurent de Girard, capitaine au 1er régiment étranger, mort le 20 décembre 1811 à Venafro dans le royaume de Naples par suite d'une chute.
Art. 2. Cette pension sera inscrite au trésor impérial et payée à domicile, par semestre, à dater de ce jour.
Art. 3. Nos ministres de la guerre, des finances et du trésor impérial sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'éxécution du présent décret.
Signé Napoléon.
Pour expédition conforme délivrée le 6 janvier 1813.
Le ministre secrétaire d'état par intérim, signé Duc de Cadore.
Le Ministre de la guerre, signé Duc de Feltre.
Pour ampliation, l'inspecteur en chef aux revues, secrétaire général ...
".

"A Son Excellence Monsieur le Ministre de la Guerre.
Monsieur le Maréchal,
J'ai l'honneur de prier Votre Excellence de vouloir bien me faire délivrer l'état des services du Sr Pierre Laurent de Girard Maison Forte, mort à la guerre à Naples le 20 décmbre 1811.
Je ne connais ni le régiment, ni le grade, ni son entrée au service, et pourtant ce que j'ai l'honneur de demander à Votre Excellence serait d'une très grande importance pour mademoiselle de Girard, sa fille.
Je suis avec un profond respect, monsieur le Maréchal, votre très humble et très obéissant serviteur ...
" (lettre datée du 17 décembre 1867, signée ... Chef d'Escadron en retraite) - SHD GR 2YE 1751

Giraud François
Capitaine en décembre 1805, non confirmé.
Gombert Alexandre Pierre François

Né le 11 février 1767 à Merville (Nord). Selon son extrait (délivré le 27 novembre 1826) "de naissance de la commune de Merville, déposé aux archives du tribunal de 1ère instance séant à Hasebrouk, département du nord.
Le onze février mille sept cent soixante sept, est né, et le treize fut baptisé par moi prêtre curé de cette paroisse sous signé; Pierre François Alexandre Gombert fils légitime du sieur François Joseph Baillÿ , et Maÿeur de cette ville, et de damoiselle Marie Rose Isabelle Delâtre; le parain a été le sieur Philippe Eustache Delâtre oncle maternel du baptisé, de la ville de Saint Omer, et la maraine damaoiselle Marie Jeanne Françoise Vignoble, qui ont signé avec moi de ci interpelés ...
".

Entré dans la Gendarmerie royale avec rang de Sous-lieutenant de cavalerie en 1784. Sorti de France en 1791. Officier émigré. Rentré en France en 1801. Confirmé le 31 mars 1806. Sous-lieutenant au Régiment de La Tour d'Auvergne par décret du 19 avril 1806. Campagnes de 1806-1807 à l'Armée de Naples. Lieutenant par décret du 18 février 1808. Campagnes de 1808-1809 à l'Armée de Naples. Capitaine par décret du 28 décembre 1809. Capitaine de Voltigeurs le 1er décembre 1810. Campagnes de 1810-1812 à l'Armée de Naples. Le Colonel de Melfort écrit à son sujet, à Florence, le 26 août 1813 : "Je n'ai eu qu'à me louer tout le temps que j'ai été à la tête du régiment sous mes ordres, de la conduite distinguée de M. le capitaine Gombert; c'est un officier d'une bravoure, d'un dévouement ... excellent exemple et sur lequel tous chef de corps ... peut mettre une entière confiance dans les ... ". Capitaine au 112e de Ligne en 1813. CHef de Bataillon au même Régiment en 1814 (SHD - 2 YE 1783).

Gonnet de Tassigny Barthélémy Louis François

"Né le 5 décembre 1778 à Montreuil-sur-Mer (Pas-de-Calais). Extrait du Registre aux actes de baptême de la ci-devant paroisse de Notre Dame de la ville de Montreuil-sur-Mer, département du Pas-de-Calais, pour l'année 1778.
L'an mil sept cent soixante dix huit, le cinq décembre a été baptisé Barthélémy Louis François, né ce matin à neuf heures, fils du légitime mariage de monsieur Louis Joseph Gonet, Receveur des domaines du Roi, et de demoiselle Marie Anne Noel. Le parrain a été Antoine Lefranc qui a représenté messire François de Paules Barthélémy Jean de Haussy de Robecourt, écuyer conseiller du Roi, maison de la Couronne de France, demeurant à Péronne, et la marraine Marie Anne Rampin, qui a représenté demoiselle Marie Françoise Mercier, qui ont signé avec nous les dits jours et au susdit ; était signé Lefrant, Rampin et Buttel...
" (en date du 25 septembre 1816). Entré au service dans le 9e Régiment de Hussards le 7 Germinal an 4, alors âgé de 17 ans et 1/2. Nommé Brigadier le 20 Vendémiaire an 7. Maréchal des logis le 19 Prairial an 8. Nommé Sous-lieutenant provisoire au Régiment de La Tour d'Auvergne le 27 Brumaire an 14. Confirmé par Décret du 9 mars 1806. Lieutenant le 1er avril 1808. Capitaine le 12 septembre 1810. A fait 12 campagnes et a été blessé d'un coup de feu.

Le 20 novembre 1811, un Rapport est adressé à l'Empereur afin d'autoriser Gonnet de Tassigny à passer au 3e Régiment de Chevau-légers pour y occuper un emploi vacant. "Cet officier qui n'a jamais émigré et qui n'a point d'interruption dans ses services est en ce moment en congé à Paris et justifie par des certificats d'officiers de santé que la blessure qu'il a reçue le 27 Thrmidor an 8 à Zurich, lui rend le service de l'infanterie extrêmement pénible et qu'aujourd'hui elle lui fait craindre des ulcères aux jambes s'il était assujetti à quelque marche forcée" ; cette demande a été refusée par l'Empereur, à Saint-Cloud, le 23 novembre 1811.

Capitaine aux Chasseurs de Vendée. Chevalier des ordres royaux de Saint-Louis (Ordonnance du Roi du 16 avril 1820) et de la Légion d'Honneur (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Chef d'Escadron à la retraite. Le 23 octobre 1830, il est hospitalisé à l'hôpital militaire du Val de Grâce (Paris) où il décède le 19 avril 1831 (d'après extrait mortuaire en date du 19 avril 1831). 2 YE 1786. LH/1167/55

Graff Pierre (3)
Fils de Pierre et de Christine Selvers, né le 20 février 1776 à Vessel (Prusse). Taille de 1m74, visage long et plein, front découvert, yeux bruns, nez moyen, bouche de même, menton rond, cheveux bruns, sourcils idem. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers, Sergent du 5 Brumaire an 14. Cassé et passé Chasseurs à la 5e Compagnie le 6 septembre 1806. Décédé à l’hôpital de Naples n°1 le 14 avril 1807
Greder Dominique
Né à Bertrambois (Meurthe-et-Moselle). Entré au service le 4 mars 1769 dans le Régiment de Nassau-Sarrebruck, jusqu'au 6 janvier 1790. Passé à cette époque à l'armée du Prince de Condé (à l'étranger), il y a servi jusqu'à l'affaire d'Ulm, époque de sa rentrée en France. A fait les campagnes de cette période à l'étranger. Entré au Régiment de Latour d'Auvergne le 10 Brumaire an 14. Sergent-major le 27 Brumaire an 14. Adjudant-sous-officier le 26 avril 1806. Nommé Sous-lieutenant par Décret impérial du 27 juillet 1808. Campagnes de 1806, 1807, 1808 et 1809 à l'Armée de Naples. Un Mémoire de proposition à l'emploi de Lieutenant-Porte-Aigle est fait en sa faveur par le Colonel Melfort qui note : "Cet ancien militaire a rendu au corps d'excellents services sous le rapport de l'instruction, dont il a été spécialement chargé depuis la formation du régiment; a beaucoup de fermeté; il joint un zèle et une activité que son âge ne dément point, et j'ose réclamer la bonté de S. E. pour cet officier". Lieutenant porte-aigle en 1808
Gugger de Standach François Joseph Ignace
Né le 30 avril 1766 (ou 1760 ?) à Liechtensteig (Abbaye de Saint-Gall, Suisse). Entré au service de France comme Cadet dans le ci-devant Régiment suisse de Vigier le 17 (ou le 14 ?) mars 1782. Nommé Sous-lieutenant au même Régiment le 11 mai 1784. Lieutenant au même Régiment le 21 novembre 1790. Licencié en 1792. A fait les campagnes de l'affaire de Nancy. Adjoint à l'Etat-major de l'Armée du Rhin le 19 août 179. A fait les campagnes de 1792, 1793, 1794. Le 29 Thermidor an 3, il reçoit une pension annuelle et viagière de 164 (livres) 18 s 9 d. Lieutenant au Régiment de la Tour d'Auvergne le 19 avril 1806; en recrutement à Strasbourg.
"Messieurs et membres du conseil d'administration du régiment de Latour d'Auvergne.
Le soussigné, lieutenant de première classe depuis la formation du régiment de Latour d'Auvergne, a l'honneur de vous observer qu'ayant servi en France avec zèle et fidélité depuis vingt six ans, il croit avoir des droits à réclamer votre justice en vous priant de le proposer à Son Excellence le Ministre de la Guerre, pour une place de capitaine à la première vacance. Trop heureux si en obtenant ce nouveau grade, il pourra par un redoublement de zèle, vous en témoigner toute sa reconnaissance ...
Gugger de Standach
".
"Je soussigné capitaine commandant le recrutement, atteste que le Sr Gugger lieutenant s'est constamment et avec zèle occupé de ce qui est avantageux au recrutement du régiment, et m'a bien secondé dans mes opérations, qu'il a conduit deux forts transports de recrues à Turin, et qu'il a rempli en qualité de commandant de ces deux détachements, tout ce que l'on doit attendre d'un ancien militaire et d'un officier expérimenté.
Strasbourg, ce 15 janvier 1809.
Dettinger
".
Un rapport de proposition au grade de Capitaine est fait au Ministre de la Guerre le 27 août 1810, précisant qu'au 4e Bataillon (qui est en Espagne), "Une Compagnie est vacante dans ce corps par la démission de M. Hercule de Roche. Le colonel propose pour cet emploi M. Grugger Stendack (François Joseph Ignace), lieutenant en recrutement ...
Il est le plus ancien lieutenant du corps. Le capitaine Dettlingen en recrutement à Strasbourg déclare que M. Gugger s'est occupé constamment et avec zèle de tout ce qui est avantageux au recrutement du corps, qu'il l'a bien secondé dans ses opérations, et que chargé de conduire deux forts détachements de recrues au régiment, il s'en est acquitté comme doit le faire un militaire ancien et expérimenté
".
Capitaine au Régiment de la Tour d'Auvergne le 22 septembre 18. Campagne de 1813. Fait prisonnier de guerre le 26 décembre 1813. - SHD GR 2YE1875
Guyet de Keransquer Maurice Jean Vincent (de)
Né à Vannes (Morbihan) le 23 février 1765, il a servi au 36e Régiment d'Infanterie ci-devant Anjou en qualité de Cadet gentilhomme le 28 décembre 1780, de Sous-lieutenant le 7 juillet 1781, puis Lieutenant des Chasseurs le 15 septembre décembre 1788, jusqu'en 1791 qu'il a émigré. Capitaine en 1792 dans les cadres de son Régiment, à l'Armée des Princes français. A fait dans cette armée la campagne de 1792. Il a été nommé Lieutenant au Régiment de Latour d'Auvergne, le 20 février 1809. Il est passé au 4e Bataillon du Régiment d'Isembourg le 15 décembre suivant dans son grade et a été nommé Capitaine au 4e Bataillon de ce Régiment le 13 décembre 1810. Il a fait la campagne de 1809 à l'Armée de Naples et celle de 1810 à l'armée d'Espagne (Navarre). Souffrant d'une Hernie inguinale, il fait une demande de retraite le 1er juillet 1811, et est réformé; il fait une demande pour être employé aux états-majors de place ou dans les Compagnies de réserve le 21 octobre 1811. "Lorient, département du Morbihan, ce 25 septembre 1811.
Etant encore très propre au service sédentaire et désirant servir mon pays, j'ai l'honneur de supplier votre excellence de vouloir bien m'accorder soit une adjudance de place, soit un emploi analogue à mon grade, dans une compagnie de réserve, soit toute autre place de le militaire sédentaire.
L'infirmité qui m'a forcé à quitter le service actif est même, j'ose le dire, un titre pour obtenir de votre justice, ce que je lui demande, puisque cette infirmité (qui est une hernie inguinale) provient de deux chûtes que j'ai faites par l'effet du verglas, en conduisant à l'armée, un détachement que je commandais; c'est à la tête de ce détachement même, que cet accident m'est arrivé, et ayant fait, aussitôt après, une campagne fatigante, en Espagne, cette hernie s'est (par suite des fatigues de la guerre) augmentée au point de me contraindre d'abandonner le service actif. Elle peut donc être assimilée à une blessure, et a été contractée en fonction de service pour Sa Majesté l'Empereur et Roi.
Je suis père de famille, j'ai perdu toute ma fortune par la révolution, mon état seul me restait, et Votre Excellence, en ayant égard à ma prière et à mes droits, en me plaçant promptement, suivant mon ancienneté de grade, me mettra à même d'être encore utile à ma patrie, et à mon Prince
". A reçu une gratification de 400 frs au moment de sa réforme - SHD - 2YE 1758
Hallitzky Demko (30)
Fils de Fedor et de Anne, né le 26 mai 1782 à Wrestjé (Pologne). Taille de 1m86, visage long et maigre, front bas, yeux gris, nez grand, bouche moyenne, menton rond, cheveux bruns, sourcils bruns. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier.
Hannowrovitz Joseph (89)
Fils de Joseph et de Rose, né le 16 mai 1779 à Fambol (Russie). Taille de 1m90, visage ovale et plein, front large, yeux bleus, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Mort sur le champ de bataille à Ittri le 6 septembre 1806.
Haupt dit Dehaupt Frédéric Charles Joseph

Né le 12 septembre 1775 à Mayence (Allemagne - Département du Mont-Tonnerre). Fils de Philippe Jacques Christophe Haupt et d'Anne Elisabeth Baronyai. Sous-lieutenant le 1er avril 1790 et lieutenant le 13 juin 1792 au regiment de Gunnsch au service de l'Electeur de Mayence, il est admis à celui de la France comme Capitaine Aide de camp du Général Nevinger le 1er octobre 1792. Employé à l'armée des Vosges en 1792-1793, il reçoit deux coups de sabre près de stromberg le 30 mars 1793 et est nommé Chef de Bataillon le 1er juillet 1793, puis à titre provisoire Adjoint à l'état-major de l'armée du Rhin par le général de Beauharnais le 17 juillet 1793. Campagnes des ans 3, 4 et 5 à l'Armée du Rhin. Blessé d'un éclat d'obus au visage au siège de Mayence le 21 juin 1796 (3 Messidor an 4), il est envoyé à l'armée de Naples en 1798 où il est blessé de deux coups de feu, l'un à la main droite, l'autre à l'avant-bras gauche au combat d'Itri et fait prisonnier de guerre le 16 janvier 1799 (27 Nivôse an 7). Campagnes des ans 6, 7 et 8 à l'Armée d'Italie. Rentré de captivité, il est confirmé dans le grade de capitaine et admis à la retraite le 5 juillet 1802. Retiré avec la solde de retraite le 15 septembre 1802 (28 Fructidor an 10). Marié à Anne Catherine Knels le 14 août 1802. Rappelé à l'activité en qualité de capitaine au Régiment de La Tour d'Auvergne le 18 novembre 1805 (27 Brumaire an 14), confirmé par Décret du 23 avril 1806.
Un état de service, daté de Gaète le 13 mai 1807, et signé par le "Colonel de La Tour d'Auvergne certifie sincère et véritable le présent état de services d'après les pièces justificatives originales" qui lui ont été présentées. Frédéric Charles de Haupt est alors Capitaine de 1ère classe.

Il sert lors de la campagne de 1809 contre l'Autriche comme adjoint à l'état-major du 8e corps de l'armée d'Allemagne le 24 mai 1809. Nommé Chef de Bataillon au 122e Régiment d'Infanterie de ligne le 18 février 1810, il fait campagne en Espagne, 1810-1811. Obtenant sa mutation au 61e Régiment d'infanterie de ligne le 28 juin 1811, il prend part à la campagne de Russie et est blessé à la bataille de la Moscova le 7 septembre 1812. Promu Colonel commandant d'armes de 3e classe le 5 octobre 1812 à l'âge de 37 ans et après 20 ans de services dans l'armée française, il est admis à la retraite le 14 octobre 1812. Disparu au cours de la retraite de Russie en 1812. SHD 2 YE 1939.

Hautz Jean
Né en 1787. Admis au Régiment le 22 novembre 1805 (1er Frimaire an 14), confirmé le 9 mars 1806; Sous-lieutenant.
Hautz Michel Gaspard

Né le 6 janvier 1780 à Sarrelouis (Allemagne) ou Sarrelibre (Moselle); Cavalier au 12e Régiment le 17 Floréal an 9. Maréchal des logis des Dragons gardes de l'Armée de l'Ouest le 1er Thermidor an 9. Sous-lieutenant dans la Légion expéditionnaire le 15 Vendémiaire an 10. Confirmé dans ce grade par Décret de Sa Majesté Impériale et Royale, à dater du jour de sa nomination. Officier de Correspondance à l'Armée de Saint-Domingue le 1er Floréal an 10. Adjoint Sous-lieutenant le 1er ou le 24 Germinal an 11. Lieutenant nommé par le Général en chef Capitaine général de la Colonie de Saint-Domingue le 1er Vendémiaire an 12. N'a pas encore été confirmé dans ces services. Prisonnier de Guerre.

"Certificat d'embarquement et de débarquement.
Les commissaires de la Marine, chargé du détail des armements et inscription maritimes, certife que M. Michel Hautz, Lieutenant adjoint à l'Armée de Saint-Domingue, 24 ans, Etat-major général.
A été embarqué à Charleston le 4 prairial an 12 sur le navire la Cherepa commandé par le citoyen Lee, et qu'il a débarqué à Bordeaux le 9 Messidor même année.
Fait à Bordeaux, le 10 Messidor de l'an 12 de la République française ...
".

"Monseigneur
Michel gaspard Hautz supplie humblement Votre Excellence de vouloir bien prendre en considération la demande respectueuse qu'il soumet avec confiance à sa justice et à sa bonté.
Le suppliant a fait toutes les campagnes de Saint-Domingue. Parti sous-lieutenant de Carabiniers à la légion expéditionnaire, il a bientôt par sa moralité, ses talents et sa bravoure fixé l'attention des officiers généraux sous les ordres desquels il avait l'honneur de servir; ils l'ont appelé à leur état-major, où il a été employé en qualité d'ajoint. Enfin la conduite qu'il a tenu dans toutes les affaires où il s'est trouvé et la manière avec laquelle il a rempli les différentes missions dont il a été chargé, lui ont méritée le grade de lieutenant, auquel il a été élevé par arrêté du général en chef capitaine général de Saint-Domingue.
Déjà Votre Excellence a bien voulu confirmer le très humble suppliant dans le grade de sous-lieutenant, il ose en ce moment réclamer la confirmation de celui de lieutenant; peut-il se flatter, monseigneur, qu'ayant égard à ses services, aux malheurs qu'il a éprouvés, et à son attachement respectueux et sans bornes pour Sa Majesté Impériale et Royale, Votre Excellence daignera prendre considération sa réclamation et y faire droit, en ordonnant qu'il soit employé dans un des corps faisant partie de l'armée des côtes de l'océan.
Que Votre Excellence, Monseigneur, daigne agréer les sentiments respectueux et le sincère dévouement de son très humble et très obéissant serviteur
" (noté au bas : "Attaché au général de brigade Villatte, 2e division du corps de gauche de l'armée des côtes de l'océan").

Admis au Régiment le 27 octobre 1805 (5 Brumaire an 14), confirmé Capitaine par Décret du 16 Frimaire an 14 (7 décembre 1805).
A fait les campagnes de l'an 9 à l'Armée de l'Ouest; celles des années 10, 11 et 12 à l'Armée de Saint-Domingue. Celles de Vendémiaire an 14 au 6e Corps de la Grande Armée. Celles de 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811 et 1812 à l'Armée de Naples.

"Ministère de la Guerre.
Extrait des minutes de la Secrétairie d'Etat.
Au Palais des Tuileries, le 25 novembre 1813.
Napoléon, Empereur des Français, Roi d'Italie, Protecteur de la Confédération du Rhin, Médiateur de la Confédération suisse, sur le rapport de notre Ministre de la Guerre, nous avons décrété et décrétons ce qui suit :
Art. 1er. Est nommé à l'emploi de chef de bataillon vancant dans le 1er Régiment Etranger, le Sr Hautz (Michel), capitaine audit Régiment.
Art. 2. Notre Ministre de la guerre est chargé de l'exécution du présent décret.
Signé Napoléon.
Par l'Empereur, le Ministre Secrétaire d'Etat, signé le Duc de Bassano; le Ministre de la Guerre, signé Duc de Feltre, pour ampliation.
L'Inspecteur en chef aux Revue, Secrétaire général, Fririon
" (note : exécuté le 22 décembre 1813).- SHD GR 2YE 1942

Hein Joseph (96)
Fils de Jacques et de Catherine, né le 13 juin 1784 à Glatz (Silésie, Prusse). Taille de 1m74, visage rond et plein, front bas, yeux bruns, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806.
Heitzmann Joseph (48)
Fils de Jean et de Marie Hulmer, né le 19 mars 1785 à Saint-Blassie (Souabe). Taille de 1m76, visage ovale et petit, front étroit, yeux bruns, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux brun foncé, sourcils brun foncé. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806.
Hemberger Charles
Né le 10 avril 1788 à Wissembourg (Bas-Rhin). Fils de François Henry et de Louise Lièvre. Admis au Régiment le 16 novembre 1805 ou le 18 novembre 1805 (27 Brumaire an 14) en qualité de sous officier, confirmé dans le grade de Sous-lieutenant le 9 mars 1806; Lieutenant le 18 février 1808; Adjudant-major le 20 ou 21 décembre 1810; Capitaine le 21 ou 22 juin 1812; passé à l'Etat-major du 6e Corps de la Grande Armée le 1er janvier 1814. Capitaine au 57e de Ligne le 29 janvier 1814. A fait les campagnes de 1806 à 1813 à l'Armée d'Italie et de Naples; campagnes de 1814 en France; "M. le capitaine Hemberger a fait au 6e corps de la grande armée la campagne de 1814 où il s'est souvent distingué par son zèle et son intelligence, ce qui lui a mérité les éloges de S. E. Mgr le Duc de Raguse et la satisfaction de son chef direct le général chef d'état major général du 6e corps à la grande armée Baron Meinadier". Chevalier de l'ordre royal de la Légion d'Honneur le 26 février 1814 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Passé provisoirement au 18e Régiment de ligne par l'Ordonnance du Roi du 16 mars 1815. Campagne de 1815 en France. En non activité par suite du licenciement le 6 septmebre 1815. Capitaine provisoire de Grenadiers à la Légion du Bas-Rhin le 8 janvier 1816. Confirmé par Ordonnance du 21 août 1816. Nommé Chef de Bataillon, Major à la même Légion par ordonnance royale du 11 décembre 1816. Le 4 février 1817, il épouse à la mairie de Strasbourg (Bas-Rhin) Marie Anne Lucie de Kintzinger.
Chef de Bataillon au 2e Régiment d'Infanterie de la Garde Royale le 16 avril 1820. Lieutenant-colonel au 16e Régiment d'Infanterie légère le 17 décembre 1823. Idem avec rang de Colonel au 2e Régiment d'Infanterie de la Garde Royale le 23 mai 1825. Colonel au 26e Régiment d'infanterie de ligne le 1er septembre 1826. Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis le 25 avril 18..; officier de l'ordre royal de la Légion d'Honneur le 13 août 18..
Le 22 novembre 1831, les Membres du Conseil d'Administration du 26e Régiment d'infanterie de ligne, écrivent depuis Metz, au Ministre de la Guerre : "Monsieur le Ministre, nous avons l'honneur de vous informer que M. le colonel Hemberger (Charles), qui commandait le 26e régiment d'infanterie de ligne, est décédé dans sa demeure à Metz hier 21 novembre 1831" - SHD 2 YE 1953.
Hermand Claude Frédéric
Né le 17 octobre 1775 à Besançon (Doubs). Soldat au 96e Régiment le 9 septembre 1799. Caporal fourrier le 25 septembre 1799. Campagne de 1800. Sergent le 8 novembre 1802. Sergent major le 12 novembre 1802. Sous-lieutenant le 2 mars 1804. Campagnes de 1801-1804 en Italie. Campagne de 1805 à la Grande Armée. Sous-lieutenant quartier maître provisoire au régiment de la Tour d'Auvergne le 27 octobre 1805 (5 Brumaire an 14) ou le 31 octobre 1805 (9 Brumaire an 14). Capitaine quartier-maître provisoire nommé par M. de La Tour d'Auvergne le 1er novembre 1805. Confirmé par Décret de S. M. le 31 mars 1806. Campagnes de 1807-1808 à l'Armée de Naples. Passé comme Lieutenant au 62e Régiment par Décret du 20 février 1809.
Dans une note accompagnant les états de service, datée de Rome le 1er mars 1810, le Colonel Drummond de Merlfort écrit : "Nommé quartier maître provisoire et capitaine par M. le colonel de La Tour d'Auvergne et confirmé quartier-maître capitaine par Décret de S. M. du 31 mars 1806 ainsi quil résulte de la lettre et avis du 9 avril 1806 dont cet officier est porteur, il s'est crû confirmé dans le grade de capitaine, sans quoi il eut préféré rester dans son ancien corps. Toujours n'étant que sous-lieutenant, il était des plus anciens du régiment de la Tour d'Auvergne, puisqu'il sortait de la ligne, et le grade de lieutenant au terme de la loi du 14 germinal an 3 est accordé à tout officier accomplissant les fonctions de quartier-maître .. au mois d'avril 1809 il reçut sa nomination de lieutenant au 62e de ligne. Son ancien service et ceux qu'il a rendus au régiment, ceux qu'il est en état de lui accorder encore, les témoignages favorables et flatteurs de MM. les inspecteurs aux revues Ferrand et Emmery semblent prouver qu'il mérite l'avancement que je sollicite de nouveau pour lui. L'intégrité, Zèle, probité de cet officier ainsi que ses lumières en comptabilité me faisant désirer le placer à la tête d'une compagnie du dépôt afin qu'il puisse être même au conseil d'administration central où il peut rendre par les qualités ci-dessus mentionnées de très grands et utiles services au corps.
J'ajouterai de plus qu'étranger aux pressions qui ont agité le corps dans ..., il a observé une impassibilité et une mesure qui marquent un ... sage et réfléchi
".
Un Mémoire de proposition en sa faveur est fait à Naples par le Colonel Drummond de Melfort, en remplacement de M. Dettlingen, Capitaine commandant à Strasbourg; dans les observations, il écrit : "Officier précieux en fait de comptabilité, recommandé récemment aux bonté de V. E. par M. l'inspecteur Ferrand, et par MM. les sous-inspecteurs Emery et Guillot".
Un autre Mémoire de Proposition est également fait par le Colonel Drummond de Melfort pour le faire passer Capitaine en remplacement du Capitaine Talon du 3e Bataillon, qui a été nommé Aide de camp du Général Sainte-Croix par décision du 5 décembre 1809. Dans les observations, le Colonel Drummond écrit : "Cet officier a rendu des services essentiels au corps et a donné des preuves d'intelligence et de probité qui me font désirer le conserver au corps comme le seul sujet capable de remplacer le capitaine d'habillement qui ... et doit quitter le corps incessamment" (SHD Vincennes - 2 YE 1351).
Hermand Joseph
Né à Arc, département du Doubs, le 16 octobre 1789. Entré au service le 17 octobre 1805, fait Caporal fourrier le 1er avril 1806, Sergent le 1er juillet 1806, Sergent-major le 6 juillet 1806. A fait les campagnes de 1806 et 1807 à l'Armée de Naples. Proposé le 27 juillet 1808 au grade de Sous-lieutenant en remplacement de Monsieur Goubert, promu Lieutenant. Le Colonel de La Tour d'Auvergne écrit : "Ce sous officier plein de zèle et d'activité a justifié le choix qu'on a fait de lui dans les grades où il a passé. Il promet de faire un sujet distingué par la suite". Approuvé par Décret du 29 juillet 1808
Heucsh Isaac (99)
Fils de Isaac et de Suzanne Studie, né le 11 juin 1782 à Bischwiller (Bas-Rhin). Taille de 1m50, visage coloré, front couvert, yeux gris, nez ordinaire, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains, sourcils châtains. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à Wissembourg (Bas-Rhin). 1er Bataillon, Voltigeurs. Sergent-major le 6 Brumaire an 14. Déserté le 12 avril 1806.
Hillbold Jacques (87)
Fils de Daniel et de Elisabeth, né le 21 février 1784 à Schunznach (Suisse). Taille de 1m75, visage rond plein et rouge, front découvert, yeux gris, nez grand, bouche moyenne, menton rond et double, cheveux bruns, sourcils bruns. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier.
Hold Joseph (53)
Fils de Jean et de Catherine Rock, né le 14 août 1775 à Leynon, canton de Namur (Sambre-et-Meuse). Taille de 1m72, visage rond, front élevé, yeux gris, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux brun noir, sourcils brun noir. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Mort à l’hôpital de Rome le 10 septembre 1806.
Hornung Gaspard (55)
Fils de Gaspard et de Catherine, né le 21 octobre 1782 à Lither sur La Harde (Principauté de Fulde). Taille de 1m76, visage long plein et …, front moyen, yeux bruns, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux bruns, sourcils bruns. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806.
Hubert Charles (7)
Fils de Mathias et de Anne Herping, né le 1er mai 1773 à Stadlauhof (Bavière). Taille de 1m77, visage rond, front moyen, yeux bleus, nez moyen, bouche idem, menton rond, cheveux bruns, sourcils rouge. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers, Caporal du 11 mars 1806. Sergent du 6 avril 1806.
Hudé Jacques (16)
Fils de Paul et de Marguerite Anis, né le 22 mai 1758 à Berne (Suisse). Taille de 1m73, visage long et maigre, front dégagé, yeux bleus, nez aquilin, bouche moyenne, menton rond, cheveux bruns, sourcils rouges. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Décédé le 22 janvier 1807 à l’hôpital de Gaète
Hunault de la Chevallerie Charles jean
Né à Angers (Maine-et-Loire) le 19 juin 1777.
"Registre des actes de l'état civil de la ci-devant paroisse de Saint Maurille, de la ville d'Angers, déposés au greffe du tribunal civil de première instance séant audit Angers, chef-lieu du département de Maine-et-Loire, a été extrait ce qui suit :
Le dix-neuvième jour de juin mil sept cent soixante dix-sept, a été baptisé par nous, curé, soussigné, Charles Jean, né de ce matin, sur les onze heures, fils de messire Réné Gérard Hunault, chevalier, seigneur de la chevalerie, ancien lieutenant au régiment Royal-infanterie, et de dame Marie Geneviève Jeanne Jouhault des Touches, demoiselle, son épouse; ont été parrain André Denizeard et marraine Marthe Boisseau, domestique dudit seigneur de la Chevallerie, lesquels ont déclaré ne savoir signer, le père présent et autres soussignés.
Le registre est signé R. G. Hunault de la Chevallerie, C. Beritault de la Bruere, Louise de la Bruere et Roussel, curé.
En marge de l'acte de naissance, transcrit de l'autre part, est écrit ce qui suit :
Le tribunal de première instance séant à ANgers, par jugement du vingt-quatre juillet mil huit cent vingt-six, dit qu'il y a erreur dans l'acte de naissance ci-contre dans la manière d'écrire le nom du père de l'enfant, en conséquence réforme ledit acte et y rétablit le véritable nom Chevallerie, au lieu de Chevalerie. Signé Bazin, Greffier.
Délivré conforme au registre par nous soussigné greffier dudit tribunal à Angers le vingt-huit juillet mil huit cent vingt six. Signé Brichet
".
Sorti de France en 1791 avec son père, a été agrégé comme Cadet dans une Compagnie composée des Officiers du Régiment de Brie infanterie à Ath; a fait dans cette Compagnie les campagnes de 1792, 1793 et 1794. A la fin de 1794, est entré comme Cadet sous-officier dans le Régiment d'Autichamp, dans lequel il a fait la campagne de Hollande de 1795; a quitté ce Corps à la fin de 1795 pour entrer Sous-lieutenant dans le cadre des Officiers commandé par M. d'Allonville, qu'il a quitté à Guernesey au commencement de 1796 pour entrer en Bretagne, un des 140 passés en France par la Bretagne, avec approbation des Princes et réunis aux Chouhans où il a servi en qualité de Major de Division du Lyon, dans l'Armée de Scépaux; et a fait la dernière campagne de la Vendée en 1799 en qualité de Lieutenant-colonel nommé par Monsieur d'Autichamp, Général en chef de l'Armée royale, et y a servi avec ce grade comme Aide de camp du Général de Division Comte de Grignon jusqu'à la paix en 1800. Rentré dans sa famille en 1800, il s'est marié et est père de quatre enfants.
A été pendant trois ans officier instructeur au Lycée de Poitiers. Nommé Capitaine au Régiment de Westphalie par Décret du 18 janvier 1808. Passé au Régiment de Latour d'Auvergne sur un ordre de S. E. le Ministre de la Guerre daté du 16 septembre 1808. A fait la campagne de 1809 au 2e Bataillon du Régiment de Latour d'Auvergne dans le Royaume de Naples. Capitaine commandant la 6e Compagnie du 2e Bataillon le 2 avril 1810. A été blessé et fait prisonnier à la bataille sur le Mincio armée d'Italie le 8 février 1814. Rentré des prisons à Strasbourg le 11 août 1814. En demi-solde de Capitaine.
"Je certifie que monsieur de la Chevallerie a servi sous mes ordres dans le régiment d'Autichamp avec autant de zèle et d'exactitude que d'intelligence et d'activité" (Autichamp).
"Je certifie que M. Hunault de la Chevallerie a servi avec beaucoup de distinction dans l'armée de la rive droite de la Loire dont le commandement en chef m'avait été confié" (Paris le 18 août 1814, le Vicomte de Scépeaux).
"Je certifie que M. Hunault de la Chevallerie a servi au régiment sous les ordres depuis l'année 1809 jusque au moment où il a été pris, avec bravoure et instruction" (26 août 1814, le comte de Melfort, colonel du 1er régiment étranger).
"Je certifie que M. Hunault de la Chevallerie a servi dans la Vendée et qu'il y avait le grade de lieutenant colonel pendant les années 1799 et 1800" (Paris le 29 août 1814, le comte Charles d'Autichamp).
Nommé Chef de Bataillon par ordonnance du 4 octobre 1814. Nommé Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis par ordonnance du 5 novembre 1814. Aide de camp de Monsieur le Comte Charles d'Autichamp, commandant la 2e subdivision de la 22e Division militaire par S. E. le Ministre de la Guerre le 22 février 1815. Nommé provisoirement Major par M. le Lieutenant général Comte d'Autichamp le 20 mai 1815. A fait les campagnes de 1809 à 1815 aux différentes armées. Nommé Lieutenant-colonel de la Légion de la Dordogne par ordonnance du 17 octobre 1815. Chevalier de l'Ordre royal de la Légion d'Honneur par ordonnance du 18 mai 1820. Colonel du 8e Léger.
Le 23 juin 1824, une note pour le Bureau de l'Infanterie déclare : "Le chef du bureau des états-majors et de la maison militaire du Roi, a l'honneur d'adresser à M. le chef du bureau de l'infanterie un rapport qui a été soumis au Ministre, et d'après lequel S. E. a reconnu le 18 de ce mois, que M. Hunault de la Chevallerie (Charles Jean), colonel du 8e léger, comptait, au 4 février 1800, 5 ans, 7 mois 3 jours de service effectif et 5 ans, 7 mois 3 jours de campagnes en émigration.
Le dossier de cet officier qui a été adressé en communication est ci-joint
".
Le 1er octobre 1827, le Colonel Hunault de la Chevallerie écrit, depuis Saint-Omer, au Ministre de la Guerre : "Monseigneur, Mr l'inspecteur général Baron Billard, m'ayant témoigné l'intention de proposer pour la réforme Mr Jean, lieutenant au régiment que je commande, j'ai l'honneur de prier Votre Excellence de vouloir bien faire remplacer cet officier par mon fils Hunault de la Chevallerie, Emmanuel Louis Adolph, lieutenant au 13e de ligne.
Je ne me permet de renouveler cette demande que d'après la permission que Votre Excellence a daigné me donner lors de son séjour à Saint-Omer, en me laissant espérer qu'elle serait accueillie favorablement
" - SHD GR 2YE 2018
Keer Pierre
admis au Régiment le 18 novembre 1805 (27 Brumaire an 14), confirmé le 31 mars 1806; Capitaine.
Keransquer (de)
Voir Guyet de Keransquer
Knecht Daniel (25)
Fils de Daniel et de Elaine Herpinger, né le 24 juin 1757 à Strasbourg, canton de Strasbourg (Bas-Rhin). Taille de 1m75, visage long, front bas, yeux bleus, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux brun noir, sourcils brun noir. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier.
Knecht Vogel Xavery Srupevia (47)
Fils de Wumsbald et de Catherine, né le 19 mai 1785 à Immenstadt (Souabe). Taille de 1m75, visage long plein et rouge, front bas, yeux gris, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains, sourcils châtain clair. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Passé Caporal à la 4e du le 21 octobre 1808
Kolb Antoine (60)
Fils de Frédéric et de Jeannette, né le 29 octobre 1779 à Keesselsdorf (Bohème). Taille de 1m79, visage long et brun, front bas, yeux bleus, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Passé Caporal le 1er octobre 1806.
Komierowsky Louis
Né en Pologne, Province de Masorie, le 24 août 1780. Entré au service dans le Corps des Cadets de Pologne le 4 mai 1791. Nommé Capitaine aide de camp du Général Kosciusko le 28 avril 1793. A fait la campagne de 1793 à l'Armée de Pologne; blessé à l'affaire se Szezkoving; fait prisonnier par l'Armée russe le 12 novembre 1793 à Maciriowice. Passé Lieutenant colonel aide de camp du Général Zaiaczek le 24 septembre 1795. Lieutenant provisoire au Régiment de La Tour d'Auvergne le 1er Frimaire an 14. Admis le 6 Frimaire an 14. Confirmé par Décret du 31 mars 1806. A fait les campagnes de 1806 et 1807 à l'Armée de Naples où il a été blessé d'un coup de feu. Rempli les fonctions d'Adjudant-major depuis le 1er juillet 1806. Mémoire de proposition à la place d'Adjudant major en remplacement de M. César Laville sur Illon qui n'a point accepté. "Cet officier réunit à une grande activité toutes les qualités qui distinguent un bon militaire. Je le recommande particulièrement aux bontés de Sa Majesté", écrit le Colonel de Latour d'Auvergne. 2 YE 2130
Kowalsky Joseph (20)
Fils de Mathieu et de Jeanne Karasky, né le 2 mars 1761 à Lobozend (Prusse). Taille de 1m85, visage long, front moyen, yeux bleus, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806
Kropcka Balthasard (2)
Fils de Joseph et d’Ursule Krepin, né le 19 avril 1772 à Freiberg (Saxe). Taille de 1m73, visage allongé, front bas, yeux bleu, nez long, bouche moyenne, menton rond, cheveux bruns, sourcils idem. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers, Sergent du 5 Brumaire an 14. Mort à la Chambre, à Lagonegro, le 13 décembre 1805
Kruschetzky Pierre (69)
Fils de Jean et de Marie, né le 11 mai 1779 à Bawa (Pologne). Taille de 1m74, visage ovale et maigre, front moyen, yeux bleus, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains, sourcils châtains. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806.
La Bourdonnaye de Claye (de) Charles Paul Emile (certains document ne donnent que le pénom de Paul)

Né le 17 mai 1780 à Saint Malo (Ille et Vilaine - certains document indique comme lieu de naissance Rennes). Un extrait du Registre des naissances de la ville de Saint-Malo, département d'Ille et Vilaine, de l'année 1787, indique :" "Charles Paul Emile, fils de haut et puissant chevalier seigneur Alexandre Fidèle de la Bourdonnaye de Claye, conseiller au parlement de Bretagne, et de haute et puissante dame Céleste OctavieMeslé de Grand-Clos, son épouse, né le dix sept mai mil sept cent quatre vingt, baptisé le dix huit par moi, soussigné, a été parrain haut et puissant chevalier seigneur Charles Bertrand marquis de la Bourdonnaye et marraine dame Pauline Claude Félicité Le Bonhomme, dame de Grand-Clos Meslé qui signent, et le père et plusieurs autres signé au registre : Lafontaine Le Bonhomme de Grand Clos meslé, de la Noüe, cB de La Bourdonnaye, Salion de chef du bois, de la Bourdonnaye, et Le Saout subcuré.
Certifié véritable et conforme au registre, Saint Malo le vingt sept novembre mil huit cent vingt trois ...
".

Un Etat de services de l'Armée Royale de Bretagne (un peu complexe) indique qu'il a émigré le 7 mai 1791 à Jersey et à Londres; Il est entré au service dans l'Armée Royale de Bretagne le 4 mars 1795 dans le Régiment de Contaden (?) Cavalarie. Sous lieutenant. Combat à Quiberon. 1796 Armée Royale de Bretagne, Division Couerbouc, Division Bothevel Moron; Adjudant Major; combat à La Chapelle, Jrodin, Saint Jouan, Saint Pierre du Plerguen, Pont de trinon, etc. etc. 1798 Georges Cadoudal et autres; 1799 jusqu'à la pacification de février 1800. Rentré au service le 26 mars 1806. Jusqu'au 29 avril 1811. 1812 à 1816, il n'est pas d'officier qui n'ait des actions d'éclat dans une guerre où il fallait payer de sa personne afin d'en perpétuer la durée.

Nommé Lieutenant au Régiment de La Tour d'Auvergne par Décret du 31 mars 1806. Lieutenant de Carabiniers du Second Bataillon. A fait les campagnes de 1806 et 1807 à l'Armée de Naples. Un Mémoire de proposition au grade de Capitaine est rédigé à Gaète le 1er mai 1807 par le Colonel de La Tour d'Auvergne, qui écrit : "Cet officier a servi à l'étranger pendant 9 ans et depuis qu'il est au corps, s'est rendu recommandable par son zèle, son exactitude et ses connaissances militaires". 2 YE 2150. Lieutenant Aide de camp du Général Dufour en 1807. Passé au 19e Dragons. Le 26 février 1811, le Ministre de la Guerre écrit, depuis Paris, au Prince de Wagram et de Neuchâtel, Major général de l'Armée d'Espagne : "M. Paul de La Bourdonnaye, lieutenant, ex aide de camp du général de brigade Dufour, nommé à un emploi de son grade dans le 19e régiment de dragons par décret du 7 mars 1810, a reçu le 26 du même mois l'ordre de rejoindre les deux 1ers escadrons de ce corps à l'armée d'Espagne.
Cette lettre ne lui étant par parvenue, je lui ai fait délivrer un duplicata le 4 mai suivant.
Le colonel du 19e régiment de dragons fait connaitre par un état qu'il a adressé le 1er janvier dernier, que M. Labourdonnaye n'a pas encore paru au régiment.
Je prie V. A. S. de vouloir bien donner des ordres pour faire rechercher cet officier qu'on soupçonne être à l'armée de Portugal, et de lui prescrire de se rendre sur-le-champ au 19e régiment où sa place est demeurée vacante
".

Un Rapport du 19 mai 1811, adressé au Ministre de la Guerre, informe ce dernier que Paul de Labourdonnaye n'est toujours pas présent au 19e Dragons, au mois de février 1811. Qu'une lettre a été adressée à Berthier pour le faire rechercher, Labourdonnaye se trouvant alors à l'Armée du Portugal. On apprend aussi, dans cette lettre au Ministre de la Guerre que "M de La Bourdonnaye qui était venu à l'armée de Portugal avec M. le général Sainte-Croix, se trouve atteint d'une paralysie qui le prive absolument de l'usage d'un bras et d'une jambe, et que cette infirmité l'a fait comprendre dans le nombre des éclopés qui ont été autorisés à se rendre à Bayonne. S. A. invite en même temps Son Excellence à adresser des ordres à M. de La Bourdonnaye dans cette place, et ajoute que cet officier ne sera de longtemps en état de reprendre du service et qu'on doute même qu'il puisse obtenir sa guérison.
M. de La Bourdonnaye annonce avoir servi chez l'étranger comme officier depuis 1795 jusqu'en 1801.
Il a été nommé lieutenant au régiment français de Latour d'Auvergne le 31 mars 1806.
Aide de camp du général de brigade Dufour le 8 septembre 1807.
Lieutenant au 19e régiment de dragons le 7 mars 1810.
A fait les campagnes de 1806 et 1807 à l'armée de Naples, celle de 1810 et partie de 1811 à celle de Portugal.
Si Son Excellence approuve qu'il soit fait un rapport à l'Empereur pour admettre cet officier à la solde de retraite, qui sera réglée d'après ses services, il y aura lieu de désigner un sujet pour le remplacer au 19e régiment ...
".

Capitaine rang de Chef de Bataillon en 1814. Le 9 octobre 1815, depuis Paris, une demande du Vicomte de la Bourdonnaye, tendant à obtenir le brevet du grade dont il a le rang, est adressée au Ministre de la Guerre : "Ayant été, par décision du Roi en date du 5 novembre 1814, nommé capitaine avec rang de chef de bataillon dans la ligne, au corps royal des grenadiers et chasseurs à pied de France, je prie Votre Excellence de vouloir bien me faire expédier le brevet ... et simple de chef de bataillon à dater du jour de ma nomination au susdit corps.
Ma demande se fonde :
1° Sur ce que pareille faveur vient d'être accordée à monsieur Dupuy qui était mon cadet au corps royal des grenadiers et chasseurs à pied de France.
2° Sur l'ordonnance de Sa Majesté en date du 19 septembre 1815.
J'ose d'autant plus compter, Monseigneur, sur la bienveillance de Votre Excellence que je suis du nombre de ceux qui ont eu l'honneur de faire la denrière campagne dans l'armée royale.
Vicomte de la Bourdonnaye, N°8 Rue Cassette, Faubourg Saint-Germain
". (SHD - 2 YE 2150).

La Chevardière de la Granville (de) Claire Ferdinand
Né le 9 avril 1788 à Nouvion (Ardennes).
"De Marie Deville d'Aleixsse Guérin Signé Cochet, curé de Nouvion.
Délivré poour extrait conforme à l'original, par nous Maire de Nouvion soussigné le trente novembre mil huit cent vingt huit. Gretlot.
Vu pour légalisation de la signature de M. Gretlot, maire de la commune de Nouvion, par nous, juge faisant les fonctions de Président du tribunal de première instance séant à Charleville. Ce jourd'hui 2 décembre 1828. Renart
" (manque le début de ce document).

"A Monsieur le Maréchal Ministre de la Guerre.
Monsieur le Maréchal,
Une décision de Votre Excellence me faisant rentrer en demi-solde par suite de la suppression des commandants de quartiers généraux, emploi que j'occupais à la 5e Division d'Infanterie de l'armée du Nord, devenue 3e, j'ai l'honneur de solliciter de votre bienveillance un emploi de mon grade de chef de bataillon dans l'état-major des places, mon manque de fortune, l'existence de ma famille, ne me permettant pas de rester longtemps dans la position de demi-solde. Dans cet état de choses, j'ai l'honneur de vous prier, monsieur le Maréchal, de m'accorder votre puissant appui et de prendre en considération mes 26 ans de service et douze campagnes.
J'ai l'honneur d'être, etc.
Paris, le 2 février 1832,
Grande rue de Maillot n°93
" (Notes en marge :"Je prends la liberté de recommander à la bienveillance de monsieur le maréchal ministre de la guerre M. de la Grandville auquel je porte le plus vif intérêt. Le 10 février 1832. Vergnes, membre de la chambre des députés" et "J'ai été on ne peut plus satisfait de la bonne conduite et du zèle que M. de la Granville a mis dans la manière de servir. Je le recommande avec instance à Son Excellence le ministre de la guerre. Le lieutenant général commandant la 3e Division de l'armée du Nord, Vicomte Jannin").

"Fd de la Chevardière de la Grandville, chef de bataillon à la solde de congé, a été employé depuis le 14 août 1831 au grand quartier général de M. le maréchal Gérard, commandant l'armée du Nord. A la dislocation de cette armée (le 16 janvier 1832), cet officier est rentré à la solde de congé, par suite d'une mesure générale.
Depuis cette époque, il a adressé une demande à M. le maréchal ministre de la guerre, pour obtenir un emploi dans les états majors des places. Sa demande est appuyée par M. le lieutenant général Jannin, commandant la 3e division de l'armée du Nord, dont M. de la Grandville a commandé le quartier général à Givet, et à Charleville, et par M. Vergnes, intendant militaire à Toulouse, et député de l'Aveyron.
M. de Rigny, ministre de la marine, qui porte un vif intérêt à M. de la Grandville, a écrit plusieurs fois à M. le lieutenant général à son sujet. Cet officier supérieur compte 26 ans de services effectifs et 12 campagnes.
J'ai appris qu'il devait y avoir des mutations dans l'état-major de la place de Paris, étant déjà depuis longtemps établi ici, je désire beaucoup pouvoir y être placé.
De la Grandville
".

"Monsieur le maréchal,
Reommandé à Votre Excellence par M. l'amiral de Rigny, par M. Vergnes, par M. le général Jannin, je vous demande la permission de vous exposer succintement ma position. Un emploi dans les états-majors des places est le seul qui me convienne.
Père de famille sans fortune, la vie errante de régiment me deviendrait très honéreuse et ne me mettrait pas à même d'élever mes enfants. Voilà, monsieur le maréchal, les motifs qui me font préférer le moindre emploi de mon grade, mais stable dans les états-majors des places. En me l'accordant, vous rendrez toute une famille heureuse. J'ose l'espérer, monsieur le maréchal, en vous priant de prendre en considération mes 27 ans de services sans interruption et mes 12 campagnes.
J'ai l'honneur etc.
Paris, ce 4 octobre 1832, Grande rue de Maillot n°93
".

Chef de Bataillon Etat-major de place. - SHD GR 2YE 2164

La Fage Armand Gaspard (?)
Né le 16 juin 1777. Admis au Régiment le 1er janvier 1806; Sous-lieutenant.
La Tour d'Auvergne Godefroy Maurice Marie Joseph (Prince de)
Comte d'Apchier. Est né à Paris le 20 novembre 1770 (Le "Contrôle de Messieurs les Officiers" donne la date du 28 septembre 1770), fils de Nicolas François Julie, comte de La Tour d'Auvergne et d'Apchier, lieutenant général des armées du roi, et d'Élisabeth Louise Adélaïde de Scépeaux, dame de Beaupréaux ; marié à Marie Denise Bonvallet en 1812.
Sous-lieutenant de remplacement au régiment de Bouillon le 24 avril 1786, il est admis au traitement de réforme le 17 mars l788. Capitaine surnuméraire au même régiment le 24 avril 1789, il est à nouveau réformé le 1er janvier 1791 et part en émigration dans le courant de la même année. Rallié à l'Empire, il est nommé colonel commandant du Régiment de La Tour d'Auvegne le 30 semptembre 1805 (8 Vendémiaire an 14), et est employé à l'Armée de Naples en 1806-1808. Ayant cessé ses fonctions le 17 mai 1808, il est remplacé a la tête de son Régiment le 13 février 1809.
Chevalier de l'Ordre de Saint-Louis le 7 mars 1815.
Décédé à Paris (2e arrondissement), rue du Faubourg-Monmartre n°7, le 31 mars 1849; inhumé le 2 avril à Paris, cimetière du Nord. Marié le 1er avril 1812 à Lyon avec Marie Denise Bonvallet, 1780-1852, dont Maurice César, né le 7 avril 1809 à Paris, futur Capitaine au 1er Régiment de Cuirassiers (SHD 2 YE 2313).
Lacornillere
Officier payeur 4e Bataillon du Régiment de Latour d'Auvergne - SHD 2 YE 2167
Ladoubée Duvivier Pierre Louis
Né en 1780. Admis au Régiment le 1er janvier 1806, confirmé le 31 mars 1806; Lieutenant.
Lajumelière

Né le 18 avril 1760. Chef de Bataillon au 1er Régiment Etranger.

"A Son Excellence Monseigneur le Ministre de la Guerre
Monseigneur, j'étais officier de la marine du Roi et Chevalier de Saint-Louis avant la révolution. Je suis rentré au service dans l'arme de l'infanterie, au 1er régiment étranger en 1809. Chevalier de la légion d'honneur et chef de Bataillon en 1813, je suis en demi-solde depuis le 15 juillet 1814.
Né le 15 avril 1760, je me trouve désigné pour la retraite, mais susceptible de servir dans les états-majors des places, par mes qualités physiques et morales, et par un dévouement sans bornes, je supplie Votre Excellence de vouloir bien m'accorder un emploi.
Depuis que je suis en demi-solde, je n'ai été attaché à aucun corps de l'armée; pendant la dernière usurpation, je n'ai point signé les prétendues constitutions de Bonaparte, et je n'ai jamais adressé à son gouvernement aucune demande d'emploi.
J'ai l'honneur d'être, avec mon profond respect, Monseigneur, votre très humble et très obéissant serviteur. Lajumelière.
Rue des vieilles tuilleries, n°47
".

(accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic).

"Ministère de la Guerre, 2e Division, Bureau de l'Etat-major.
Rapport fait au Ministre de la Guerre le 20 avril 1816.
M. Le Chevalier de la Jumelière, Chef de Bataillon à l'ex 18e Régiment d'Infanterie légère, demande à être employé dans l'état-major des places, en qualité de Lieutenant du Roi de 4e classe, et M. le Secrétaire général du Ministère a ordonné qu'on fit un rapport.
M. le Chevalier de la Jumelière a 56 ans d'âge et 37 ans de service. Il se trouve conséquemment de droit à la retraite comme officier supérieur de la ligne, et d'après l'article XVII de l'instruction du 4 septembre 1815, relative à l'exécution de l'ordonnance du 1er août précédent, il ne peut être admis à concourir pour un emploi dans l'état-major des places.
Il est recommandé d'une manière particulière par M. le Lieutenant général Comte Vignolle, et M. le Maréchal de camp Baron Tardif certifie que pendant l'absence du Roi, il a eu avec M. de la Jumelière des rapports qui attestentses principes et sa fidélité, et qu'il faisait partie du rassemblement de royalistes qu'il commandait à Paris. Il joint à sa demande les copies des certificats de ces deux officiers généraux.
Son Excellence est priée de faire connaitre si son intention est de faire une exception en faveur de M. le Chef de Bataillon de La Jumelière, ou si on doit renvoyer sa demande à la 5e Division, pour qu'elle lui fasse l'application de l'article 1er de l'ordonnance du 1er août ...
"
Noté en marge : "renvoyé à la 5e Division pour exécuter l'ordonnace du 1er août relative à M. de la Jumelière. 30 août 1816".

"A Son Excellence le Ministre de la Guerre
Monseigneur, en non activité depuis 1814, je n'ai cessé de réclamer de l'activité; je supplie aujourd'hui Votre Excellence de vouloir bien m'accorder un emploi dans les vétérans, à instituer d'après la loi sur le recrutement.
Je suis avec un profond respect, Monseigneur, votre très humble et très obéissant serviteur. La Jumelière, Chef de Bataillon, Rue des vielles tuilerie, n°47.
Paris le 17 mars 1818
"

"Ministrèe de la Guerre, Section des Etat-majors
Rapport fait au Ministre le 23 juillet 1818.
M. le Chef de Bataillon de la Jumelière demande qu'on établisse ses services dans les armées royales de l'intérieur.
Il produit à l'appui de sa demande deux certificats qui lui ont été délivrés par M. le Maréchal de camp Vicomte de Scepeaux et par M. le Lieutenant général Comte de Bourmont.
Il résulte de ces pièces 1° que M. de la Jumelière a servi sous le 1er de ces Généraux en qualité de Lieutenant colonel, dans l'Armée royale de la rive droite de la Loire pendant les années 1793, 1794, 1795, 1796 et 1797.
2° Sous les ordres de M. de BOurmont dans l'Armée royale du Maine pendant les années 1799 et 1800.
L'Armée royale du Maine n'ayant point été considérée come belligerante, on ne peut compter à M. de la Jumelière les services qu'il y a rendus.
Quant à son service dans l'Armée de la rive droite de la Loire, on a l'honneur de proposer à monsieur le Maréchal de reconnaitre que cet officier compte 8 ans de service dans cette armée, y compris 3 campagnes de 1793 à 1797.
On n'a compté que 3 campagnes pour ces années, la guerre de Vendée ayant eu lieu à diverses reprises d'armes, après des traités ou pacifications momentanés.
Le Chef de Bureau Ducouët
".

- SHD GR 2 YE 2214

Lange André
Lieutenant en 1805, 2e Bataillon, non confirmé.
Laniz Michel (34)
Fils de Jean et de Anne Marie Virsek, né le 19 mai 1781 à Gussfelden (Prusse). Taille de 1m75, visage allongé, front bas, yeux gris, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Mort à Iltri sur le champ de bataille le 6 septembre 1806.
Lapziek Thomas (79)
Fils de Joseph et de Marie Crim…, né le 12 février 1767 à Vendorf (Moravie). Taille de 1m78, visage long plein et noir, front petit, yeux gris, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806.
Laugier Joseph
Né le 11 mars 1771 (un document donne la date du 15 avril 1771) à Fougerolles (Haute-Saône); enrôlé volontaire au 3e Bataillon de la Haute-Saône le 21 septembre 1791, Bataillon ensuite incorporé dans le 12e Bataillon de Chasseurs à pied en l'an 2 devenu 16e Légère. Caporal le 7 octobre 1793 (un document indique 6 Vendémiaire an 2 27 septembre 1793). Sergent le 14 septembre 1794 (28 Fructidor an 2). Campagnes de 1792, ans 2, 3 et 4 à l'Armée du Rhin et Moselle sous le Général Moreau; blessé de mitraille à la main gauche en montant à l'assaut au fort Kelicheten; blessé d'un coup de feu au pied droit le 17 mai 1794 dans la prise d'une redoute à Belheimm. Campagnes des ans 5 et 6 à l'Armée d'Helvétie sous le Général Schauenburg ; campagnes des ans 7 et 8 à l'Armée d'Italie sous le Général Monier; campagnes des an 9 à l'Armée d'Espagne sous le Général Leclerc; Sergent-major le 5 avril 1805 (15 Germinal an 13). Campagnes des ans 10, 11, 12 au Camp de Brest sous le Général puis Maréchal Augereau; Campagne des ans 13, 14 et Vendémiaire an 14 à la Grande Armée sous le Maréchal Augereau. S'est trouvé à l'affaire d'Austerlitz (sic). Sergent-major au Régiment de Latour d'Auvergne par ordre de M. le Maréchal Kellermann le 28 février 1806. Adjudant sous-officier le 27 septembre 1806. Sous-lieutenant le 11 juillet 1810. Sous-lieutenant à la Compagnie d'artillerie du Régiment le 16 juin 1812. Lieutenant idem le 4 septembre 1812. Campagnes des ans 1806 à 1812 à l'Armée de Naples sous le Général Grenier; a reçu un coup de feu au genou gauche le 22 septembre 1811 à l'affaire de Chilla en Calabre. Campagne de 1813 à l'Armée d'Italie sous le Prince Eugène. Campagne de 1814 à l'Armée de l'Intérieur sous le Comte Marchand. Passé Lieutenant au 81e Régiment d'Infanterie de Ligne le 1er avril 1814 par ordre de M. le Comte Marchand. Capitaine au 81e devenu 70e le 4 avril 1814; en non activité le 17 septembre 1814; remis en activité le 25 juin 1815 jusqu'au 1er septembre 1815. à la suite ; retraité - SHD GR 2YE 2319
Laurent Charles Nicolas

Né le 15 mars 1777 à Commercy (Meuse). Chirurgien sous-aide à l'Armée de Sambre-et-Meuse du 27 Germinal an 2 au 20 Ventôse an 6. Chirurgien aide-major provisoire à l'Armée de Mayence du 20 Ventôse an 6 au 23 Frimaire an 7. Chirurgien aide-major titulaire à la même armée du 23 Frimaire an 7 au 15 Vendémiaire an 10. Réformée à cette époque par mesure générale. Chirurgien aide-major à l'hôpital militaire de Colmar du 14 Prairial an 11 (3 juin 1803) au 2 Prairial an 12. Au 1er Régiment d'Artillerie à pied du 2 Prarial an 12 au 8 Vendémiaire an 14. Chirurgien major provisoire à la Grande Armée du 8 Vendémiaire an 14 au 11 Brumaire suivant. Chirurgien major titulaire au Régiment de la Tour d'Auvergne devenu 1er Régiment Etranger du 11 Brumaire an 14 (12 novembre 1805) au 21 janvier 1813. Chirurgien principal au Corps d'Observation de l'Armée d'Italie du 21 janvier 1813 au 1er juin 1814. Licencié par mesure générale au traitement de non activité, demi-solde, du 1er juin 1814 au 15 septembre suivant. Chirurgien major aux Gardes du Corps du Roi, Compagnie de Noailles, du 15 septembre 1814 au 17 avril 1815. Chirurgien principal au 8e Corps d'Armée du 17 avril 1815 au 7 mai suivant. Chirugien major à l'hôpital militaire d'Huningue du 7 mai 1815 au 8 juillet suivant.
Campagnes des ans 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 et 10 aux Armées de Sambre-et-Meuse et de Mayence. Celles des ans 12, 13, 14, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811, 1812, 1813 et 1814 au camp de Montreuil, à la Grande Armée, et en Italie. Celle de 1815 en France.
Aux gardes du Corps du Roi, Compagnie de Noailles, du 8 juillet 1815 au 6 avril 1823. Au traitement de réforme du 6 avril 1823 au 1er juillet 1826. A la pension de retraite du 1er juillet 1826 au 19 avril 1832. Médecin ordinaire à l'hôpital militaire de Versailles du 19 avril 1832 au 18 août 1836. Admis par décision de ce jour à faire valoir ses droits à la pension de retraite à titre d'ancienneté de service; restera en activité jusqu'à la fixation de sa pension.

"Minute de la lettre écrit par le Ministre à M. le général Heymer, Aide de camp du Roi, le 2 novembre 1836.
Général, j'ai reçu la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'adresser, le 26 de ce mois, en faveur de M. Laurent, médecin ordinaire à l'hôpital militaire de Versailles, qui demande à profiter de la décision ministérielle du 18 aût dernier, par suite de laquelle il a été admis à faire valoir ses droits à la pension de retraite, à titre d'ancienneté de service.
Je m'empresse de vous annoncer que des ordres sont donnés pour qu'il soit procédé à la liquidation de la pension de cet officier de santé
" - SHD 3YG 19.489

Le Cordier ou Lecordier Barthélémy Louis Margueritte Henri

Né le 25 septembre 1786 à Port-Louis (Morbihan).

"Département du Morbihan, arrondissement de Lorient
Mairie de la ville de Port-Louis.
Extrait du Registre des baptêmes et mariages de l'Eglise Notre-Dame de l'Assomption de la ville et commune de Port-Louis f° 24 R° sous l'année 1786.
Le Cordier Barthélémy Louis Margueritte Henri
L'an de grâce mil sept cent quatre vingt six et cinquième jour de septembre a été baptisé un garçon né le jour précédent, du légitime mariage de Noble Louis Maurice Le Cordier, lieutenant des vaisseaux du Roi, de Port-Louis, présent qui signe, et Dame Françoise Perrine Mus, de la paroisse de Ploemeur, les père et mère, mariés au Port-Louis; on lui a imposé les noms de Barthélémy Louis Margueritte Henry. Parrain a été noble homme Barthélémuy Mus, oncle maternel, et marraine Demoiselle Margueritte Lassieux, épouse d'Ecuyer Laussain, sieur du Bigasn, représentée en ... de procuration) par Dame Henriette Fourmy
".

D'après ses états de services, établis en 1815 (signés le 1er août 1815 par Féraud, inspecteur aux Revues de la 14e Division militaire, et par le Duc Daumont à Caen le 16 août 1815), et ceux présentés par le Conseil d'Administration de la Compagnie de Gendarmerie Royale du Calvados à Caen, le 21 octobre 1817 :
Est sorti du Lycée de Mayence le 6 Frimaire an 14 (26 novembre 1805), comme Sous-lieutenant provisoire au Régiment de Latour d'Auvergne où il en a exercé les fonctions et reçu les appointements jusqu'au 31 janvier 1806. S. E. le Ministre de la Guerre ne l'ayant pas confirmé dans son grade parce qu'il n'avait que 19 ans, et aucun service militaire, il est resté dans le même Corps en qualité de Sergent-Cadet, depuis le 1er février 1806 jusqu'au 1er juin 1809. A obtenu un congé de grâce le 1er juin 1809 conformément à l'article 6 du Décret du 25 octobre 1806. Nommé Officier payeur des Gardes Royaux par lettre de M. le Lieutenant général duc Daumont, premier gentilhomme dela Chambre du Roi, le 15 mars 1815. Reçu Officier payeur en pied de l'Escadron des Gardes Royaux du Calvados formé le 19 juillet 1815 par Arrêté de M. le Lieutenant général duc Daumont commissaire estraordinaire de Sa majesté, du 18 du même mois jusqu'au licenciement le 1er août 1815. Continue son service dans la Garde nationale à Caen.
Lieutenant trésorier en 2e dans la Gendarmerie royale du Calvados par Ordonnance le 27 mars 1816.
A fait les campagnes de 1806, 1807, 1808 et 1809 à l'Armée de Naples dans les Calabres, 1815 dans les Volontaires Royaux en France. L'état de 1815 indique : "En récompense des services de son père, il fut admis comme élève du Gouvernement au Lycée de Mayence par Arrêté des Consuls du 7 Thermidor en 12"; et l'Inspecteur Feraud ajoute : "Depuis le 1er juin 1809, Mr Le Cordier a été et est encore employé dans mes bureaux en qualité de 1er secrétaire; éclairé dans tous les détails de l'admnistration et de la comptabilité d'un corps, il remplit ses fonctions avec autant de délicatesse et d'honneur que de zèle et de moyens, a une éducation très cultivée, il joint une conduite irréprochable qui lui a mérité mon entière confiance. L'estime et l'attachement que je lui ai voués me font désirer vivement de pouvoir contribuer à lui ouvrir une carrière qui lui assure un état, et le mette à portée de soulager son estimable famille, à laquelle il se fait un devoir et un plaisir de sacrifier tout le fruit de ses travaux. Je suis persuadé qu'il remplira avec distinction un emploi de quartier maître et je pense que Son Excellence le Ministre de la Guerre ne pourrait faire un meilleur choix". L'état de 1817 : "Nota : Mr Le Cordier a été élève du Gouvernement au Lycée de Mayence, il est fils d'une lieutenant de vaisseaux de la marine royale mort au service en 1788".

"Demande de la promotion au grade de Lieutenant en 1er en faveur de Mr Le Cordier, Lieutenant en 2e Trésorier de la Gendarmerie Royale du Calvados.
A Monsieur le Maréchal de Camp Comte d'Ollone, Inspecteur général du 1er arrondissement d'inspection de la Gendarmerie Royale.
Monsieur l'Inspecteur général, par l'organe de M. le Chef d'escadron, notre président, nous avons eu l'honneur de vous faire part de l'intention où nous étions de vous proposer que Mr Le Cordier lieutenant en 2e Trésorier de notre compagnie, fût présenté à S. E. le Ministre de la Guerre, pour être élevé au grade de Lieutenant en 1er. Vous avez daigné accueillir cette demande avec bonté et vous avez bien voulu permettre qu'elle vous fût soumise.
Vous avez vû, par vous même, Monsieur l'Inspecteur général, combien cet officier est méritant, les éloges consignés, d'après vos ordres, dans le Procès-verbal d'arr^été définitif de notre comptabilité sont, sans contredit, les plus beaux titres que nous ayons à faire valoir en sa faveur; nous croyons devoir joindre ici l'état de ses services, ainsi qu'une copie certifiée d'une note qui fut mise par M. Féraud, alors Inspecteur aux Revues de la 14e Division militaire et aujourd'hui Inspecteur en chef aux Revues en retraite, sur la demande que fit M. Le Cordier, en octobre 1815, de l'emploi de Trésorier de Gendarmerie; sur ces différents rapports, nous aimons à nous persuader que S. E. le Ministre de la Guerre, ne nous refusera par la faveur que nous avons l'honneur de solliciter, et qu'en donnant de l'avancement à cet officier, elle nous le conservera dans son même grade à la Compagnie du Calvados; nous ajouterons que sur dix lieutenants qui composent notre compagnie, M. Le Cordier est plus ancien de service que trois d'entr'eux.
Nous sommes avec un très profond respect, Monsieur l'Inspecteur général, vos très humbles et très obéissants serviteurs.
Les Membres du Conseil d'Administration de la Gendarmerie Royale du Calvados
".
Cette lettre porte en notes : "Je me fais un devoir de renouveller les bons témoignages que j'ai rendus à diverses époques de la bonne conduite, des moyens administratifs, du zèele et de l'activité de M. Lecordier, l'un des officiers comptables les plus distingués de mon arrondissement.
A Caen le 23 octobre 1817. Le Sous-intendant ... Chev de St-Louis ...
".
"Par son dévouement au Roi, son zèle et son intelligence à remplir ses devoirs, ainsi que par sa bonne conduite, Mr Lecordier me parait mériter d'obtenir le grade de Lieutenant en 1er que le conseil d'administration de la gendarmerie du Calvados sollicite en sa faveur. M. le Maréchal de camp Comte d'Ollone, Inspecteur général du 1er arrondissement de l'arme ayant daigné, lors de son inspection, apprécier le travail et la moralité de ce comptable, je prend la liberté de le recommander particulièrement à sa bienveillance.
Saint-Lo le 31 octobre 1817.
Le Colonel de la 3e Légion de Gendarmerie Royale
Baron L. Lefaivre
"

Décédé en activité le 29 juin 1829.

"Département du Calvados, n°666. Acte de décès de Mr Barthélémy Louis Marguerite Henry Le Cordier.
Marie de Caen. Extrait des Registres de l'Etat civil de la ville de Caen, an mil huit cent vingt-neuf.
Du trentième jour du mois de juin, l'an mil huit cent vingt neuf, à dix heures du matin.
Acte de décès de Mr Barthéléméy Louis Margueritte Henry Le Cordier, Trésorier de la Gendarmerie du Calvados, décédé en cette ville, rue des Carmes, à l'hôtel de la Gendarmerie, le jour d'hier, à quatre heures du soir, âgé de quarante deux ans neuf mois, né à Port-Louis département du Morbihan, fils de feu Mr Louis Maurice Le Cordier, Lieutenant de Vaisseaux du Roi et de Dame Françoise Perinne Mus, époux de Dame Françoise Varmy Léon. Sur la déclaration à moi faite par le Sr Jacques Beaujean, gendarme à cheval, à la résidence de Caen, âgé de trente ans et par le Sr Louis Gabriel Houlette, Gendarme à cheval à la même résidence, âgé de vingt-neuf ans, demeurant l'un et l'autre en cette ville hôtel de la Gendarmerie, rue des Carmes, et ont signé après lecture. Signé Beaujean Houlette.
Constaté par moi, Jacques François Richard Delalonde, adjoint au maire de Caen, faisant les fonctions d'officier public de l'état civil. Signé Delalonde, adjoint.
Le présent extrait certifié conforme au régistre, délivré gratis et sur papier libre, sur la demande de Mr le Colonel commandant la Gendarmerie du Calvados pour être adressé à Son Excellence le Ministre de la Guerre; par nous, Maire de ladite ville de Caen, Chevalier des ordres de la Légion d'Honneur et de Malte.
A l'hôtel de ville le deux juillet mil huit cent vingt-neuf. D'Osseville
" - SHD GR 2 YE 2400

Le Mercier d'Equevilley Jules César

Né le 26 décembre 1765 à Faverney (Haute-Saône). L'Extrait des Registres des actes civils de la commune de Faverney, daté du 30 novembre 1811, indique : "Jules César Suzanne, fils de Jean Claude Lemercier d'Equevilley et de dame Louise Gabriel Vincent d'Equevilley, est né le vingt six décembre mil sept cent soixante cin et baptisé le lendemain. Il a eu pour parrain Jules César d'Entragues et pour marraine dame Suzanne l'Escamotier épouse de M. de Caze; le dit sieur d'Entragues représenté par M. Jean Baptiste Joseph Guerin, et la dite dame de Caze par dame Françoise Madroux épouse du dit sieur Guerin, les deux de Vesoul. Signé ...".

Entré au service dans le Régiment de Colonel général Dragons le 1er janvier 1778. Brigadier au même Corps le 10 mai 1778. Maréchal des logis au même Corps le 30 juillet 1778. Passé Cadet gentilhomme au Régiment de la Marine le 10 juillet 1779. Sous-lieutenant au même Corps le 25 janvier 1780. Lieutenant en second au même Corps le 3 juin 1786. Passé dans la 5e Compagnie de Chasseurs nobles à l'Armée du Prince de Condé le 31 octobre 1791. Passé dans les Chevaliers de la Couronne le 1er février 1794. Officier au même Corps en 1795. Passé dans le Régiment noble de Berry le 1er janvier 1797. Chevalier de Saint-Louis le 25 octobre 1797. Licencié le 1er mars 1801. Capitaine provisoire au 1er Régiment étranger le 8 novembre 1805. Admis le 22 novembre 1805 (1er Frimaire an 14), confirmé le 9 mars 1806, Capitaine de Carabiniers le 31 mars 1806. Campagnes de 1806 à 1809 Naples et Calabres. Passé Aide de camp du Général de Sainte-Croix le 16 décembre 1809. Campagne de 1810 au Portugal. A l'affaire d'Alcanisas le 7 juin 1810, il a détruit avec 15 Dragons une Compagnie d'infanterie espagnole qui harcelait le flanc gauche de la colonne d'attaque. Le 4 juille 1810, chargé de dégager le pont de Callegos, défendu par un Régiment de Hussards hanovriens, il le passa le premier et reçut dix blessures; il a eu l'oeil droit et une partie de la figure fendus d'un coup de sabre.

Une copie du certificat donné à M. d'Equevilley par les corps d'officiers des 1er et 2e régiments provisoire de Dragons (Armée du Portugal, 8e Corps), indique : "Nous chefs et officiers des 1er et 2e régiments provisoires de dragons, certifions que M. Jules César Suzanne Lemercier d'Equevilley, 1er aide de camp de feu M. le général comte de Sainte-Croix, commandant l'avant garde de la cavalerie du 8e corps de l'armée de Portugal, ayant été chargé de dégager le pont de Callegos gardé et soutenu par un régiment de hussards anglais, l'a traversé le premier, et a reçu dans cette affaire dix coups de sabre ou fortes contusions, dont plusieurs sur la tête, les autres sur les épaules, enfin une sur la face qui lui a fendu l'oeil droit et le prive de la vue de ce côté.
C'est en foi de quoi nous lui avons délivré le présent certificat pour lui servir et suppléer à celui qu'il aurait eu de son général, si un coup de canon ne fut pas venu le lui ravir. Nous sommes d'autant plus satisfaits de donner à M. d'Equevilley un témoignage de cette action, que dans toutes les occasions il a mérité l'estime de la brigade par sa conduite, qui a toujours été celle d'un brave militaire
Fait à l'armée de Portugal le 4 novembre 1810 ...
". Suit la signature de tous les Officiers dont les Colonels Dubéry (1er Régiment) et Lindoz (?) et celle du Duc d'Abrantès, en date du 6 janvier 1811.

Le même jour, il eut un cheval tué sous lui. Chef de Bataillon à l'Etat-major général le 16 février 1811. Campagne de 1811 jusqu'en avril au Portugal. Commandant d'armes le 16 février 1811. Commandant d'armes de Fort Lamalgue en 1812. Commandant d'armes provisoire à Troyes en février 1814. Campagne de 1814 à la Grande Armée.

Un rapport fait au Ministre de la Guerre le 25 avril 1814, au sujet d'une demande faite par M. d'Equevilley pour obtenir le grade de Colonel, indique : "... Bien que M. d'Equevilley ait des services qui le rendent recommandables, on ne pense pas que les circonstances permettent de donner suite à sa demande. On doit s'attendre que, d'après la nouvelle organisation de l'armée, tous les colonels ne pourront être employés, et ce n'est pas le moment d'en augmenter le nombre".

Colonel commandant d'armes le 26 novembre 1814 à l'Etat-major général. Colonel de la Légion de la Vendée le 16/19 août 1815. Proposé à Paris pour la Croix de la Légion d'Honneur le 18 janvier 1817 par le Général Comte Claparède. Chevalier de la Légion d'Honneur le 18 mai 1820. Admis à la retraite le 20 mai 1820 et/ou par décision royale du 3 juin 1820. Maréchal de camp honoraire le 13 septembre 1820. Officier de la Légion d'Honneur le 29 octobre 1820. Remis en activité dans le grade de Colonel en qualité de Lieutenant du Roi à Perpignant le 9 octobre 1822. Maréchal de camp le 30 juillet 1823, commandant la 1ère subdivision de la 9e Division militaire à Montpellier le 3 septembre 1823. Mort à Montpellier le 1er novembre 1828 "à la suite d'une maladie de poitrine de peu de durée". LH/900/4, SHD 8 YD 2485.

Le Tourneur Auguste
Capitaine en décembre 1805, non confirmé.
Lebrun de Rabot Jean Chrysostome Joseph

Né le 25 avril 1785 (1787 ?) à Notre-Dame de Bon Secours en Martinique.
"Pilote, ile Martinique, a été baptisé Jean-Chrysostome Joseph, né le vingt cinq avril de la présente année du légitime mariage de feu noble Jean Chrysostome Lebrun seigneur de Rabot, vivant officier au régiment de la Martinique, et de dame Claire Euphrasie Legendre de Fougainville, ses père et mère. Le parrain a été M. Bernard Joseph Chevalier Lebrun de Rabot, officier au Régiment de la Martinique, son oncle paternel, faisant pour M. Jean Chrysostome Lebrun, son père, seigneur de Rabot résidant en Languedoc diocèse d'Alby, la marraine demoiselle Agathe Laure Legendre de Fougainville, lesquels ont signé avec nous ainsi signés sur le registre C. Lebrun de Rabot officie au régiment de la Martinique, Laure de Fougainville et F. Archange cap. Curé.
Pour extrait conforme au régistre délivré par nous curé de la paroisse de la rivière Pilote soussigné le vingt quatre août mil huit cent deux, deux mots rayés nuls Montangeran curé signé.
Nous Jean Jacques Bayliès Dupuy président du tribunal de première instance de la ville de Fort-de-France en l'ile Martinique certifions et attestons à tous ceux qu'il appartiendra que M. Montangeran qui a signé l'expidition de l'acte de baptême des autres parts est curé de la paroisse de Notre Dame de Bon Secours des rivières Pilotes en cette ile et que pleine et entière foi doit être ajoutée aux actes qu'il signe et délivre en cette qualité. En foi de quoi nous avons signé ces présentes qui seront contre signées par le commis greffier et scelles du sceau du dit tribunal.
Au Fort-de-France ile Martinique le trente Germinal an onze de la République française, Bayliès Dupuy. Signé Blaise c. g. ainsi signé.
Nous Grand-Juge de la Martinique, Sainte-Lucie certifions à tous ceux qu'il appartiendra que les signatures ci-dessus du citoyen Bayliès Dupuy et Blaise sont celles du président et commis greffier du tribunal de première instance du Fort-de-France.
Certifions en outre que le timbre et enregistrement ne sont point en usage dans cette colonie. Donné au Fort-de-France le seize Floréal an onze sous le sceau de notre officier. L e Ferrier Grand-Juge, signé. Scellé le dit jour et an. B. Blaise signé. Par le Grand-Juge le secrétaire général Noutey.
De tout quoi mon dit sieur Lebrun nous a recquis acte ce que lui avons concédé, fait, passé et lu au comparant en l'étude de M. D'Adhémar l'un des notaires soussignés avec M. Lebrun de ce requis.
Lebrun de Rabot, Mouras et D'Adhémar notaires, ainsi signés à la minute en marge est écrit "enregistré à Toulouse le sept juillet 1817. F. S.S. V.E. J. reçu deux francs et deux décimes pour subvention. Des ... signés.
Expédié et délivré par M. Jean Bernard Capelle notaire royal à la résidence de Toulouse, successeur de M. D'Adhémar et détenteur des Minutes.
Vu pour légalisation la signature de M. Capelle notaire royal à la résidence de Toulouse par nous président du tribunal civil de première instance de cette ville. En foi de quoi à Toulouse le 3 août 1826. Delartigue
".
Entré au service comme Sous-lieutenant provisoire au Régiment de La Tour d'Auvergne le 16 décembre 1805 (25 Frimaire an 14). Admis au Régiment le 1er janvier 1806, confirmé sous ce grade par Décret du 31 mars 1806. Campagnes de 1806, 1807, 1808, 1809 à Naples. Lieutenant par Décret du 8 janvier 1810. Campagnes de 1810, 1811, 1812 à Naples. Campagne de 1813 en Italie. Capitaine provisoire par Odre du Vice-Roi le 14 octobre 1813. Confirmé dans ce grade par Décret du 25 novembre 1813. Campagne de 1814 en Italie.

"Ministère de la Guerre, 2e Division, Bureau de l'Etat-major.
Rapport fait au Ministre le 1er février 1814.
Mr le Général de Division Comte Verdier qui est employé à l'armée d'Italie, n'a qu'un aide de camp. Il demande pour servir près de lui en cette qualité Mr Lebrun Rabot, Capitaine au 1er Régiment Etrangers, qui est en Italie.
Cet Officier est né à la Martinique.
La demande de Mr le Général Comte Verdier étant conforme aux Règlements, on a l'honneur de présenter à la signature de Monseigneur une Commission d'Aide de camp pour Mr Lebrun Rabot.
Le Chef du Bureau Pintot
".

"Ministère de la Guerre, 2e Divison, Etats-majors.
Note pour le Bureau de l'Infanterie
Par décision du 5 février 1814, Mr Lebrun Rabot, Capitaine au 1er Régiment Etrangers, a été nommé Aide de camp de Mr le Général de Division Comte Verdier.
Paris le 24 février 1814.
Le Chef du Bureau Comtois
".

Capitaine Aide de camp du Général Verdier à l'Etat-major général le 5 février 1814 ("A Goito le 25 mars 1814. Le Conseil d'Administration du 1er régiment étranger certifie qu'il résulte des regitres du corps, que monsieur Le Brun Rabot, né à la Martinique le 25 avril 1787, a fait les services et campagnes suivants, savoir ...").

Chevalier de la Légion d'Honneur (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic).

En demi-solde du 9 juin 1814.

"L'an Mil huit cent dix sept et le sept juillet avant midi
Par devant Me Simon Joseph Louis D'Adhémar et son collègue, notaires royaux à la résidence de Toulouse soussignés.
Fut présent :
Monsieur Jean Chrysistome Joseph Lebrun de Rabot, Chevlier de l'ordre royal de la Légion d'Honneur, Capitaine aide de camp, habitant de Toulouse rue Saint-Rémésy n° 1, lequel a requis nous dits notaires de recevoir en dépôt l'extrait de naissance dont la teneur suit, afin de pouvoir en retirer relles expéditions qui pourront lui être nécessaires dans les suites. En conséquence demeurant ladite réquisition nous avons procédé à la transcription de la dite pièce ainsi qu'il suit :
"Extrait des registres et actes de baptême, mariages et sépultures des blancs et libres de la paroisse de Notre-Dame de bon secours des Rivières Pilôtes ile Martinique.
Aujourd'hui vingt huit juillet mil sept cent quatre vingt sept, par nous missionnaire apostolique et curé de la paroisse des rivières Pilôtes; ile Martinique, a été baptisé Jean Chrysostome Joseph, né le vingt cinq avril de la présente année du légitime mariage de feu noble Jean Chrysostome Lebrun, seigneur de Rabot, vivant officier au Régiment de la Martinique, et de dame Claire Euphrasie Legendre de Fougainville, ses père et mère. Le parrain a été M. Bernard Joseph Chevalier Lebrun de Rabot officier au Régiment de la Martinique, son oncle paternel, faisant pour Mr Jean Chrysostome Lebrun son père Seigneur de Rabot résidant en Languedoc, Diocèse d'Alby, la marraine demoiselle Agathe Laure Legendre de Fougainville, lesquels ont signé avec nous ainsi signés sur le registre Ch. Lebrun de Rabot officier au Régiment de la Martinique, Laure de Fougainville et F. archange cap. curé".
Pour extrait conforme au registre délivré par nous curé de la paroisse de la rivière Pilote soussigné le vingt quatre août mil huit cent deux, deux mots rayés nuls Montangeran, curé signé".
"Nous Jean Jacques Baylies Dupuy, président du tribunal de première instance de la ville de Fort-de-France en l'ile Martinique, certifions et attestons à tous ceux qu'il appartiendra que M. Montangeran qui a signé l'expédition de l'acte de baptême des autres parts est curé de la paroisse de Notre-Dame de bon secours des rivièrres Pilôtes en cette ile et que pleine et entière foi doit être ajouté aux actes qu'il signe et delivre en cette qualité.
En foi de quoi nous avons signé ces présentes qui seront contre signées par le commis greffier et scellés du sceau du dit tribunal.
Au Fort de France, île Martinique, le trente Germinal an onze de la République française, Baptiste Dupuy, signé Blaise C. G. ainsi signé".
Nous Grand-Juge de la Martinique Sainte-Lucie, certifions à tous ceux qu'il appartiendra que les signatures ci-dessus du citoyen Baptiste Dupuys et Blaise sont celles du Président et commis greffier du tribunal de première instance du Fort de France.
Certifions en outre que le timbre et enregistrement ne sont point en usage dans cette colonie. Donné au Fort de France le seize Floréal an onze sous le sceau de notre officier. Le Servier, grand-juge, signé. Scellé ledit jour et an. B. Blaise signé. Par le Grand-juge le secrétaire général Noutey".
De tout quoi, mon dit sieur Lebrun, nous a requis acte, ce que lui avons concédé. Fait, passé et lu au comparavant en l'étude de Me D'Adhémar, l'un des notaires soussignés, avec M. Lebrun de ce requis.
Lebrun de Rabot, Mauras et d'Adhémar, notaires, ainsi signé à la minute en marge est écrit : "Enregistré à Toulouse le sept juillet 1817" f° SS V°C 7 reçu deux francs et deux décimes pour subvention. D et ... Signé.
Expédié et délivré par Me Jean Bernard Capelle, notaire royal à la résidence de Toulouse successeur de Me D'Adhémar et détenteur desdites minutes. Capelle.
Vu pour légalisation la signature de Me Capelle notaire royal à la résidence de Toulouse par nous, Président du tribunal civil de première instance de cette ville. En foi de quoi à Toulouse le 3 août 1826. Delartigue
".

"N°3 1ère Direction Bureau des Etats-majors.
Notice explicative des services de M. le capitaine Lebrun de Rabot.
Jean Chrysostome Lebrun de Rabot, né à la Martinique le 25 avril 1787, originaire du Languedoc, animé des sentiments de ses ancêtres, passa en France, après la paix d'Amiens, pour y prendre du service.
Ayant reçu dans les iles une éducation militaire, il entra le 25 Frimaire an 14 en qualité de sous-lieutenant provisoire dans le régiment de Latour d'Auvergne (1er Etranger) et s'étannt acquité avec zèle et éloges de ses chefs de ses devoirs dans ce grade, il y fut bientôt confirmé par décrêt du 31 mars 1806.
Après trois ou quatre mois de service, il passa dans une compagnie de voltigeurs du même régiment. Il fit la guerre dans le royaume de Naples sous les ordres du maréchal Masséna et du général Reynier; il eut en plusieurs occasions l'approbation de ses chefs, et notammment celles des chefs de bataillon de son régiment, Foullon de Doué et de Trobriand, ayant en diverses rencontres battu des masses d'insurgés et les ayant dispersés avec une poignée d'hommes.
Il fut nommé lieutenant par décret du 8 janvier 1810; il continua en cette qualité dans les voltigeurs du 2e bataillon la guerre dans les Calabres, tant contre les insurgés que contres les ANglais et les Siciliens réunis; il la fit avec quelque distinction.
Au commencement de 1812, le général baron Callier lui fit l'honneur de le demander pour aide de camp à S. E. le Ministre de la Guerre, dont le refus en date du 9 juillet de la même année, fut motivé sur les ordres de l'Empereur, qui défendaient de retirer les officiers des régiments étrangers.
Dans les premiers mois de 1813, les compagnies de carabiniers et voltigeurs de Latour d'Auvergne et d'ISembourg ayant été réunies, il passe dans le Tyrom où il fit partie de la division aux ordres du général Gifflenga, aide de camp du Prince Cice-Roi d'Italie, toujours à l'avant-garde quand sa division pénétra dans le Tyrol, et soutenant la retraite à l'extrême arrière-garde quand l'armée oépra son mouvement rétrograde sur Vérone et la ligne de l'Adige. Il obtint des marques publiques de satisfaction du général Gifflenga et du colonel Meyer commandant les compagnies d'élite de Latour d'Auvergne et d'Isembourg réunies.
Au combat d'Ala le 10 novembre 1813, il avait fait les fonctions d'aide de camp auprès du lieutenant général comte Verdier commandant la 2e lieutenance de l'armée d'Italie, qui fut blessé à côté de lui dans cette affaire; sa conduite en cette occasion lui concilia l'estime de ce général qui le demanda en qualité d'aide de camp à S. E. le Ministre de la Guerre; mais la blessure du comte Verdier pouvant prolonger sa convalescence, Lebrun demanda de retourner, en attendant, à son corps où il assista à plusieurs affaires et notamment à celle de Caldière, dans laquelle ayant eu le bonheur de se distinguer, le Prince Vice-Roi, sur le rapport du général Baron D'Arnaud, commandant la brigade dont faisait partie le régiment de Latour d'Auvergne, le nomma capitaine sur le champ de bataille; il fut confirmé dans ce grade par décret du 25 novembre 1813.
Le 19 au combat de Saint-Michel, en avant de Vérone, son régiment ayant été envoyé pour soutenir la division Marcognet, qui avait été repoussée par des forces très supérieures du village de Saint-Martin, le capitaine Lebrun, à la tête de la 4e compagnie de chasseurs du 2e bataillon de son régiment où l'avait placé le colonel de Melfort, contribua à repousser l'ennemi dans sa première position ; en cette occasion, il demeura longtemps sous le feu de la mitraille ennemie qui lui fit perdre la moitié de sa compagnie.
Le général comte Verdier, rétabli de sa blessure, ayant repris son commandement renouvela la demande du capitaine Lebrun comme son aide de camp au Prince Vice-Roi, qui lui en expédia l'ordre de Vérone le 4 janvier 1814, lequel fut confirmé par commission de S. E. le Ministre de la Guerre en date du 5 février suivant.
Il assita en cette qualité à plusieurs affaires, et notamment au passage du Mincio le 8 et 10 janvier, où s'étant disntingué dans diverses reconnaissances et en ralliant plusieurs fois les troupes et se précipitant sur les corps ennemis il eut le bonheur d'attirer les regards du Prince Vice-Roi qui voulut bien le faire porter au nombre de ceux qui avaient mérité la décoartion de la Légion d'Honneur; elle lui fut décernée par décret du 15 mars 1814.
Depuis lors, il suivit constamment le sort de l'armée, jusqu'à sa rentrée en France sous les ordres du lieutenant général comte Grenier.
Son général le comte Verdier , ayant reçu à Gap, en Dauphiné, l'ordre de se rendre à Paris, lui donna permission de se rendre à Toulous, sur ses foyers, et en instruisit son Excellence le Ministre de la Guerre; depuis cette époque, le capitaine Lebrun fut compris dans la catégorie des officiers qui furent mis en non activité de service.
En 1815, le général comte de Partouneaus, ayant pris le commandement de la 10e division militaire, fit l'honneur au capitaine Lebrun, qu'il avait connu à l'armée, de le demander à plusieurs reprises au Ministre de la Guerre, en qualité de capitaine adjoint à son état-major, mais les officiers d'état-major ayant été au contraire réduits, le capitaine Lebrun resta sans activité et y est encore.
Ce jeune homme appartient à une famille honnête et distinguée; il est d'une excellente conduite et son éducation est bonne.
Toulouse, le 3 septembre 1818.
Le Général commandant la 10e Division militaire, comte Partouneaux
".

"Lebrun de Rabot, Capitaine aide de camp en non activité à Toulouse.
Dans la circonstance où Son Excellence le Ministre de la Guerre demande des renseignements sur les connaissances de messieurs les officiers d'Etat-major, je m'empresse de rendre justice à l'intruction et à la capacité de M. le Capitaine Lebrun de Rabot qui a été mon aide de camp et dont je n'ai cessé d'avoir à me louer pendant l'exercice de ses fonctions.
Cet Officier, qui, en servant avec distinction dans l'un des régiments étrangers qui faisaient partie de la dernière armée d'Italie, avait constamment été remarqué par M. le Général Darnaud, et l'ayant appelé auprès de moi, comme aide de camp, dans le cours de la campagne de 1813 à 1814, il m'a toujours montré que ses bonnes études l'avaient mis à même d'être utilement employé à tous les genres de service d'un officier d'état-major. Son zèle et son intelligence, joints à une parfaite expérience de son métier, m'ont souvent fait aprouver qu'il était apte à bien remplir les missions les plus délicates. C'est à tous ces titres que je recommande le Capitaine Lebrun de Rabot à la bienveillance de Son Excellence le ministre de la Guerre, et que je le lui présente comme méritant d'être compris dans la nouvelle formation du Corps Royal d'Etat-major.
Paris, le 17 septembre 1818. Le Lieutenant général Comte J. A. Verdier
"

Capitaine au 22e Régiment d'Infanterie le 26 juin 1822. Mémoire de proposition pour la Croix de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis le 7 septembre 1824 (avec recommandation du Commandant de la 9e Division Militaire) qui indique qu'il est de religion catholique, de "moralité très bonne"; "opinion du maréchal de camp inspecteur : moralité parfaite, très dévoué, ancien militaire méritant sous tous les rapports la croix de Saint-Louis. A le temps de service exigé".

"10e Division Militaire, Département de la Haute-Garonne (art. 270 de l'Ordonnance du 2 août 1818).
Officiers d'Infanterie en non-activité.
Inspection de 1821.
Extrait de Revue.
Numéro d'inscription au contrôle général des demi-soldes, porté sur le titre ministériel expédié en exécution de l'Ordonnance du 20 mai 1818 : 1751.
... Age : 34 ans.
Résidence : Toulouse.
S'il est marié, et, dans ce cas, combien d'enfans : marié, 4 enfans.
Moyen d'existence, outre le traitement de non activité : 2000'' de rentes.
... Constitution physique : bonne, physique agréable.
Est-il propre à un service actif ? : actif
".

Nommé Chevalier de Saint-Louis le 23 mai 1825. SHD GR 2YE 2377

Admis au traitement de réforme le 25 février 1831 (exécuté le 14 mars 1831)

Leclerc César
Sous-lieutenant en 1805, 2e Bataillon, non confirmé.
Léonard de Saint-Cyr Antoine Charles

Né le 7 mai 1770 à Lion-Devant-Dun(Meuse). "Extrait des registres de baptêmes, mariages et sépultures de la paroisse de Lion en Clermontois, diocèse de Reims.
L'an de grâce mil sept cent soixante et dix, le septième jour du mois de mai, je sous-signé de Bugne, Curé de Lion, ai baptisé le jour de sa naissance le fils de messire Joseph Léonard de Saint-Cyr, lieutenant au Régiment de Penthièvre cavalerie, et de dame Thérèze née de Saint-Pierre, ses pères et mère mariés ensemble de cette paroisse, auquel on a imposé le de Antoine Charles.Le parrain a été messire Antoine Léonard Chevalier de Saint-Cyr, sous brigadier des Mousquetaires de la première compagnie et chevalier de Saint-Lonier, représenté par messire Simon de Saint-Piere, lieutenant colonel au service de son altesse sérénissime électorale de Trèves, et la marainne, dame Apolinne de Muitan, née de Saint-Pierre, représentée par dame Marie Claudine de Saint-Pierre, née de Honorée, de cette paroisse, qui ont signé avec moi les mêmes jours, mois en an que d'année.
De Bugne, De Saint-Pierre, Honoré de Saint-Pierre.
Lequel extrait je soussigné de Bugne, curé de Lion Clermontois, certifie être conforme à son original, de Lion le vingt huit février mil sept cent quatre vingt cinq.
De Bugne
Nous François Sonvier, prévôt de Dun, juge royal de Brieulté sur Meuse, et ci-devant conseiller du Roi au baillage, siège présidial de Dieuze, certifions à tous qu'il appartiendra que la signature mise au bas de l'extrait ci-dessus est celle de messire de Bugne, curé de Lion, village dépendant de notre juridiction, que foi doit y être approté, tant en jugement que dehors en témoin de quoi nous avons signé .
Fait à Dun en Clermontois le 2 mars 1785
Sonvier
".

"Monsieur Léonard de Saint-Cyr
Nous, Bernard Chérin, écuyer généalogiste et historiographe des Ordres de Saint-Michel et du Saint-Esprit, généalogiste de celui de Saint-Lazare, et en cette première qualité, Commissaire du Roi pour certifier à Sa Majesté la Noblesse de ceux qui aspirent aux placs de Sous-lieutenants dans ses Gardes-du-Corps, et dans des Régiments d'Infanterie française, de Cavalerie, de Chevau-légers, de Dragons, et de Chasseurs à cheval, etc.
Certifions au Roi que Antoine Charles Léonard de Saint-Cyr, né le sept mars mil sept cent soixante et dix et baptisé le même jour dans l'église paroissiale de Lion, en Clermontois, au diocèse de Reims, est fils de Joseph Léonard de Saint-Cyr, Lieutenant au Régiment de Penthièvre cavalerie, Chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis, et de Dame Marie-Thérèze de Saint-Pierre, son épouse, et frère germain puisné de Jacques Martial Léonard de Saint-Cyr, admis au nombre des Gentilshommes que Sa Majesté fait élever dans les Ecoles Royales Militaires dontM. D'Hozieu de Serigny, Juge d'Armes de la noblesse de France, a certifié la noblesse le vingt cinq février mil sept cent soixante dix sept
".

Entré au service comme élève le 1er mai 1780. Elève de l'Ecole militaire de Pont-à-Mousson le 1er mai 1780 au 1er mai 1785. Elève à l'Ecole d'Artillerie de Metz du 1er mai 1785 au 1er septembre 1786. 2e Lieutenant au 2e d'Artillerie Régiment de Grenoble le 1er septembre 1786. 1er Lieutenant à la 10e Compagnie d'ouvriers d'Artillerie le 15 juin 1791. Capitaine au Régiment d'Auxonne Artillerie du 16 février 1792 au 12 mai 1792. Remplacé le 1er juin 1792, ayant abandonné. A servi dans l'armée de S. A. S. Monseigneur le Prince de Condé, où il a été licencié le 1er mars 1801.

Le 28 septembre 1809, le Général de Brigade Offenstein écrit, de Dun (Meuse), au Ministre de la Guerre : "Monseigneur, je désire avoir pour aide de camp, Mr Charles Antoine Léonard de Saint-Cyr; ancien Capitaine en second au ci-devant Régiment d'Auxonne, Corps royal de l'Artillerie; émigré amnistié.
Cet Officier est instruit, et a toutes les qualités requises pour remplir cet emploi. Sa conduite depuis sa rentrée et son attachement pour la personne de Sa Majesté Impériale et Royale, méritent cette faveur.
J'ai l'honneur de prier Votre Excellence de lui accorder cette grâce. J'attends des ordres à cet égard.
Je suis etc.
".

Le 5 janvier 1810, le Comte Dumas écrit, depuis Paris, au Duc de Feltre, Ministre de la Guerre : "J'ai l'honneur de prier Votre Excellence de vouloir bien accorder à Mr le Général Offenstein commandant le dépôt de la Haute-Marne, la demande qu'il a faite de Mr Charles Antoine Léonard de Saint-Cyr pour son aide de camp.
Le Général Offenstein espère que Votre Excellence voudra bien proposer en même temps le replacement de Mr de Saint-Cyr dans son grade de capitaine et sa nomination à la place d'aide de camp.
Je me suis chargé de rappeler à Votre Excellence, la demande du Général Offenstein qui a transmis dans les bureaux de la Guerre les états de service de Mr de Saint-Cyr. J'ai l'honneur de prier Votre Excellence d'agréer l'hommage de ma considération très distinguée et de mon respect
".

Nommé Capitaine au 4e Bataillon du Régiment de Latour d'Auvergne par Décret du 4 mars 1810. Etat-major de l'Armée d'Italie du 16 janvier 1814 au 29 janvier 1814.

Le 14 janvier 1814, le Général de Division Saint-Laurent, commandant en chef l'Artillerie de l'Armée d'Italie, écrit, depuis Vérone, au Duc de Feltre, Ministre de la Guerre : "Monseigneur, Mr de Saint-Cyr, ancien capitaine au Régiment de Grenoble où il a servi huit ans avant de quitter la France en 1792, a continué ce genre de service jusqu'à sa rentrée dans sa patrie. Puis, placé en 1810 comme Capitaine au Régiment de Latour d'Auvergne, devenu 1er Régiment Etranger, il a fait deux campagnes en Espagne, et enfin cette dernière en Italie.
Le Général Danthouard et moi l'avons beaucoup connu autrefois. C'était un bon Officier d'artillerie; et comme depuis deux ans, l'avancement pour les grades de Lieutenant et de Capitaine a été prodigieux, et qu'on peut même dire avec vérité qu'un certain nombre d'officiers n'ont pas les connaissances nécessaires, je croirais utile au bien du service, d'acceuillir les demandes faites par les anciens artilleurs de rentrer dans leurs corps; et j'ai l'honneur de faure cette proposition à Votre Excellence en faveur de Mr le Capitaine Saint-Cyr.
Je vous prie, Monseigneur, d'agréer l'expression de mon respect
".

"Ministère de la Guerre, 6e Division, Bureau du Personnel.
Rapport fait au Ministre le 27 janvier 1814
Le Sr Léonard de Saint-Cur (Louis Charles) co-devant 2d Capitaine dans l'ancien Régiment d'Artillerie de Grenoble où il avait servi 8 ans avant de quitter la France en 1792, étant rentré dans sa patrie a été placé en 1810 comme Capitaine dans le Régiment de Latour d'Auvergne devenu 1er Régiment Etranger. Il y a fait 2 campagnes en Espagne et celle de 1813 en Italie où il est encore.
Le Général Saint-Laurent, commandant en chef l'Artillerie de cette dernière armée, et le Général Danthouard l'on beaucoup connu précédemment et annoncent que c'était un bon officier d'Artillerie.
Le premier pense qu'il serait fort intéressant pour ce service qu'il pût y rentrer et il en fait en conséquence la demande.
On a l'honneur de proposer à Son Excellence de l'approuver et de décider qu'il passera en son grade et à son rang au commandement d'une Compagnie dans un des Régiments de l'Arme, servant en Italie ...
"

"Ministère de la Guerre
Extrait des Minutes de la Secrétairie d'état.
Troyes le 26 février 1814
Napoléon, Empereur des Français, Roi d'Italie, Protecteur de la Confédération du Rhin, Médiateur de la Confédération suisse, sur le Rapport de notre Ministre de la Guerre, avons décrété et décrérons ce qui suit. Art. 1er
Le Sr Léonard de Saint-Cyr, Louis-Charles, ci-devant capitaine dans notre corps impérial d'artillerie, et actuellement capitaine au 1er Régiment Etrangers, est remis en activité en son grade et en son rang dans l'arme de l'Artillerie.
Art. 2
Il sera placé Capitaine commandant l'une des compagnies des régiments de l'arme servant à l'Armée d'Italie.
Art. 3
Notre Ministre de la Guerre est chargé de l'exécution du présent décret.
Signé Napoléon ...
"

Capitaine au 6e Régiment d'Artillerie à pied du 29 janvier 1814 au 16 août 1814.

"6e Division, Bureau du Personnel de l'Artillerie.
A Son Excellence Monseigneur le Ministre de la Guerre.
Monsigneur, j'ai l'honneur de prier Votre Excellence, de m'employer, en mon grade, au 5e Régiment d'Artillerie à pied, en garnison à Metz. J'ai conservé une propriété près cette ville.
Ma santé affaiblie par veingt neuf années de service, dont dix dans l'Emigration, me fait désirer ce rapprochement.
Ma propriété ruinée par la dernière invasion des alliés me met hors d'état d'être privé de mes appointements.
Je suis avec un profond respect, de Votre Excellence, le très humble et très obéissant serviteur, le Capitaine au 6e Régiment d'Artillerie à pied Léonard de Saint-Cyr
Rennes, le 23 juillet 1814
" (note en marge : "Mr le Capitaine Léonard de Saint-Cyr désirant se rapprocher des foyers où il lui reste quelque propriété qui nécessite sa présence, j'ai l'honneur de prier son Excellence d'accéder à sa demande et de le placer dans un Régiment qui le rapprochera de la ville de Metz.
..., Colonel du 6e Régiment d'Artillerie
").

Capitaine au 5e Régiment d'Artillerie à pied le 16 août 1814.

"Ministère de la Guerre, 6e Division, Artillerie
Paris, le 15 avril 1816.
A M. Léonard de Saint-Cyr, Capitaine de 1ère Classe, au Corps Royal de l'Artillerie, en non activité à Lyon devant Montmédy (Meuse).
Je vous préviens, Monsieur, que je vous ai désigné pour être employé en votre grade au Régiment d'artillerie à pied de Strasbourg.
Vous voudrez bien, en conséquence, vous rendre sans délai à Strasbourg pour y prendre les ordres de M. le Colonel commandant ce Régiment, qui vous donnera des instructions sur le service dont vous serez chargé.
Cette lettre vous servira de titre pour vous faire reconnaître dans l'exercice de votre emploi, en attendant qu'une lettre définitive de service vous soit expédiée, lorsque la commission d'examen aura fait connaître son opinion à votre égard.
J'ai l'honneur d'être très-parfaitement votre très-humble et très-obéissant serviteur.
pour le Ministre et par son ordre :
Le Lieutenant général, Inspecteur général au Corps royal de l'artillerie, chef de la 6e Division du ministre, Baron Pernety
".

Capitaine au Régiment de Strabourg Artillerie à pied du 15 avril 1816 jusqu'au 31 juillet 1817.
Détail des campagnes : 1792, 1793, 1794, 1795, 1796, 1797, 1798, 1799, 1800 et 1801 à l'Armée de Son Altesse Sérénissime Monseigneur le Prince de Condé. 1810, 1811 et 1812 à l'Armée de la Haute-Catalogne; 1813 et 1814 à l'Armée d'Italie.
S'est trouvé au siège de Thionville, à toutes les bataills et affaires où l'armée de Condé s'est trouvée, à l'affaire de Vick, de Reix, au blocus de Figueres. A Caldéria, Alla, Monzabano, Borgo Forte, etc.

Un Mémoire de Proposition pour l'Admission dans l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis est proposé en faveur du Capitaine de 1ère classe Léonard de Saint-Cyr, par le Conseil d'administration du Régiment d'Artillerie à pied de Strasbourg, en date du 1er août 1817, et approuvé par le Lieutenant général et Inspecteur général d'artillerie à Strasbourg le 6 août 1817. Ce Mémoire indique que : "D'après l'avis du Conseil d'Etat du 3 Prairial an 11, on a compté les services de M. Léonard de Saint-Cyr comme activité, du 1er mars 1801 au 4 mars 1810, temps pendant lequel cet officier a été mis en on activité" et ajoute : "Officier très distingué par son instruction, ses services, et sa moralité. Il mérite la bienveillance du Roi".

"Strasbourg, le 7 août 1820.
Ministère de la Guerre, 5e Division, Artillerie, Bureau du personnel.
A Son Excellence le Ministre de la Guerre.
Monseigneur, j'ai l'honneur d'adresser, ci-jointe, à Votre Excellence, une demande de congé faite par M. le Chef de Bataillon Léonard de Saint-Cyr, commandant l'Artillerie à Belfort. Je me suis assuré qu'il n'y a pas d'inconvénients à ce que cet officier s'absente pendant le temps qu'il désire, et j'ai l'honneur de prier Votre Excellence de lui accorder sa demande.
Mr Léonard de Saint-Cyr ne partira qu'après l'inspection de la Direction de Neuf-Briasch qui sera terminée avant le 1er septembre.
Je suis avec Respect, etc.
Le Lieutenant général Inspecteur d'Artillerie Neigre
".

"Metz, le 14 avril 1821.
3e Division, Bureau du Personnel de l'Artillerie.
A Son Excellence le Ministre de la Guerre.
Monseigneur,
J'ai l'honneur de rendre compte à Votre Excellence que Mr le Chef de Bataillon Léonard de Saint-Cyr, qu'elle m'a annoncé le 24 février dernier, est arrivé le 8 du courant à Toul, où il a pris le service le lendemain 9 avril.
Le départ de cet officier supérieur a été retardé par l'absence du capitaine en résidence à Belfort qui était en congé.
Je suis avec etc.
Le Colonel Directeur d'Artillerie Broüt
".

"Ministère de la Guerre, 1ère Direction, Bureau d'infanterie, section
Rapport au Ministre
Léonard de Saint-Cyr, Capitaine en réforme, dossier et états de service envoyés au bureau des pensions le 24 septembre 1823
"

"Metz le 6 août 1826
Ministère de la Guerre, Direction général du Personnel, Bureau de l'Artillerie, Section du Personnel
Monseigneur, j'ai l'honneur d'informer Votre Excellence de la mort de Mr le Chef de Bataillon Léonard de Saint-Cyr, commandant l'artillerie à Toul.
Cet officier supérieur est décédé dans cette place le 4 de ce mois, des suites d'une hydropisie.
Mr le capitaine en résidence Caüet a pris provisoirement le commandement de l'artillerie de la place.
Je suis, etc.
Le Colonel directeur d'artillerie A. C...
" - SHD GR 2 YE 2486

Lequeu Louis
Né en 1784. Admis au Régiment le 17 décembre 1805 (26 Frimaire an 14), confirmé le 31 mars 1806; Sous-lieutenant.
Lesage François
Cadet au Régiment de La Tour d'Auvergne. Le 28 octobre 1815, il écrit, depuis Saint-Roman, département de la Lozère : "Dirigé par des sentiments de respect et d'attachement pour l'auguste personne de Sa Majesté Louis Dix huit, voulant me rendre utile à mon pays et au meilleur des souverains, je désirerais reprendre du service sous le sage gouvernement qui nous régit. A cet effet, Monseigneur, je vous serais bien reconnaissant si vous vouliez m'investir de votre inapréciable confiance, en daignant me breveter d'une lieutenance dans une des légions royales qui se forment dans le département de la Lozère ou du Cantal, vous assurant de mon entier dévouement à l'auguste maison des Bourbons.
J'ai déjà servi en qualité de Sergent major Cadet dans le Régiment que commandait Monsieur de Latour d'Auvergne, qui portait son nom, comme vous l'attestera les pièces ci-jointes
" (SHD GR 2Y 2511).
Leval Félix

Né le 12 mars 1787 à Paris. Hussards au 8e Régiment le 1er Prairial an 11. Brigadier le 26 Prairial an 11. Maréchal des logis le 1er Brumaire an 13.

"Extrait des Minutes de la Secrétairie d'Etat
Au Quartier impérial le 10 décembre 1806 à Posen
Napoléon, Empereur des Français, et Roi d'Italie, avons décrété et décrtons ce qui suit:
Art. 1er
Le Sr Félix Leval est nommé sous-lieutenant dans le Régiment de la Tour d'Auvergne.
Art. 2
Notre Ministre de la Guerre est chargé de l'exécution du présent décret.
Signé Napoléon, etc.
".

Confirmé le 10 décembre 1806 Sous-lieutenant au Régiment de Latour d'Auvergne. Lieutenant le 1er avril 1808.

"Armée d'Espagne, 1er Corps
A Madredejas, le 20 juillet 1809.
A Son Excellence Monsieur le Comte d'Hunebourg, Ministre de la Guerre.
Monseigneur, a mon dernier passage à Paris, me rendant à l'armée d'Espagne, je fis la demande à Votre Excellence de m'accorder pour aide de camp mon fils, alors sous-lieutenant au Régiment de Latour d'Auvergne, ce qu'elle ne peut m'accorder, n'ayant pas le grade voulu. Depuis, Monseigneur, vous eutes la bonté de le nommer Lieutenant dans le même Régiment. Tout en remerciant Votre Excellence de cette faveur, je la prierai de vouloir bien répondre d'une manière favorable à la demande que doit lui faire le Général Werlé de le prendre près de lui comme aide de camp. Ce double bienfait, Monseigneur, mettra le comble aux bontés que vous m'avez toujours témoignées.
Je suis etc. Le Général de Division Leval
".

"Ministère de la Guerre.
Minute de la lettre écrit par le Ministre à M. Leval Félix, le 12 septembre 1809.
Avis qu'il est nommé Aide de camp de Mr le Général de brigade Werlé employé à l'Armée d'Espagne.
Envoi de la commission au Général Werlé
Avis au commandant le Régiment de Latour d'Auvergne
"

Lieutenant Aide de camp du Général Werlé le 12 septembre 1809 - SHD GR 2 YE 2535

Lichtenflein Philippe (86)
Fils de Stephan et de Anne Marie, né le 25 août 1771 à Neise (Silésie). Taille de 1m75, visage rond plein et b, front bas, yeux bruns, nez aquilin, bouche grande, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806.
Lorvinzky Jean (31)
Fils de Jean Christophe et de Anne Marie, né le 17 septembre 1777 à Königsberg (Prusse). Taille de 1m75, visage ovale, front ordinaire, yeux bleus, nez moyen, bouche moyenne, menton pointu, cheveux bruns, sourcils bruns. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier.
Lukay André (26)
Fils de André et de Marianne, né le 8 février 1767 à Wittawa (Pologne). Taille de 1m81, visage rond et maigre, front élevé, yeux brun foncé, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806.
Lyautey Auguste
Sous-lieutenant en 1805, 2e Bataillon, non confirmé.
Maine Amédée
Né le 24 octobre 1780 à Paris (Seine). Admis au Régiment le 18 novembre 1805 (27 Brumaire an 14), confirmé le 9 mars 1806; Sous-lieutenant. Lieutenant. Mort le 15 avril 1811 à l'hôpital de Cosenza - attestation faite par le gouverneur de l'hôpital civil de la ville dans lequel il est entré le 14 avril pour blessure; l'attestation datée du 1er mai 1811, précise qu'il s'agit d'un coup de feu à la tête, reçu au cours d'un duel (SHD GR 2YE 2642)
Malcomes Antoine Pierre (ou Louis Pierre Antoine suivant les documents)

Né le 23 mai 1780 à Bonn (Rhin-et-Moselle). Cadet dans les Chasseurs tyroliens (service d'Autriche) en avril 1798 (ou entré au service dans les Chasseurs tyroliens le 20 mars 1799). Enseigne au Régiment de Lindenau le 27 décembre 1799. Lieutenant audit Régiment en 1801 (ou Sous-lieutenant le 2 décembre 1802). Démissionnaire au mois de novembre 1804. Admis au Régiment le 9 novembre 1805 (18 Brumaire an 14), entré au service comme Lieutenant provisoire le 27 Brumaire an 14. Confirmé Lieutenant par Décret impérial le 9 mars 1806.
A fait les campagnes de 1806 et 1807 à l'Armée de Naples.
Nommé Adjudant-major le 5 juin 1808. Capitaine Adjudant-major le 5 décembre 1809. A fait les campagnes de 1808 à 1812 à l'Armée de Naples. Celles de 1813 et 1814 à l'Armée d'Italie.
Emparé le 7 octobre 1813 sous les ordres de M. le Général de Division Baron Gifflenga commandant la 7e Division avec la Compagnie de Voltigeurs du 1er Régiment Etranger la position du Muhlbach en Tyrol qui a été perdue le matin, et a soutenu la retraite de ce Corps d'armée. A été envoyé le 13 octobre 1813 par ordre du Général baron de Gifflenga en colonne mobile avec 300 hommes et 25 chevaux dans le Finnenthal en Tyrol pour attaquer les insurgés et soutenir la retraite de l'artillerie. Le lendemain de son arrivée, il fut attaqué par les insurgés sur tous les points, il a mis l'ennemi en déroute, a pris deux voitures à poudre et deux voitures des carabines. Il a battu en retraite après que l'armée a été arrivée à Trente, et a soutenu dix jours dans les montagnes. Il a traversé l'Eisartz à Trente avec tout son détachement, et a rejoint l'armée sans perdre un homme.
Chevalier de la Légion d'Honneur le 3 décembre 1813 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic).
Le 8 février 1814, il a été sous les ordres de monsieur le Général Schmidt, fait l'avant-garde de la bataille de Mantoue à trois heures du matin, à onze heures il fut détaché avec sa Compagnie et une Compagnie du 35e de ligne pour attaquer un bataillon hongrois, et 200 hommes de cavalerie qui étaient chargés de nous tomber dans les flancs; il les a mis en déroute, et a soutenu le feu de l'aile gauche jusqu'à onze heure et demie du soir; il a laissé dans cette journée 2 officiers et 53 hommes de sa compagnie sur le champ de bataille. Il a été proposé le lendemain de cette action pour Chef de Bataillon. Le 3 mars 1814, il a fait l'avant-garde avec six Compagnies d'élite sous les ordres du Général de Divisionn Comte Grenier à l'attaque de Parme; il a fait deux bataillons autrichiens prisonniers dans la ville même, et a poursuivi l'ennemi le même jour avec la même avant-garde jusqu'à la nuit tombante où il a pris les avant-postes ennemis. Le lendemain, il a reçu l'ordre de M. le Général Comte Grenier de faire la reconnaissance avec sa Compagnie des Voltigeurs et 50 chevaux sous ses ordres. Il a repoussé l'ennemi fort de 400 hommes avec de cavalerie que de l'infanterie dans la plaine de Reggio; il attaque l'ennemi avec force et a soutenu le feu jusqu'à ce que le Général Rembour commandant la cavelerie est venu à son secours. L'ennemi a été obligé de battre en retraite et 100 chevaux sont tombés entre ses mains.

"Armée d'Italie, 4e Division, 31e Demi-brigade.
Le soussigné certifie à monsieur le capitaine de voltigeurs du 1er régiment étranger de Malcomes que lors après la bataille du 8 février, ditre du Mincio, le Prince Vice-Roi d'Italie ordonna de proposer pour un avancement extraordinaire, les officiers qui s'étaient le plus distingués par leur bravoure, zèle et intelligence.
Moi qui alors commandait le 1er Régiment Etranger, le proposait lui, qui avait sous tous les rapports, mérité un avancement extraordinaire pour chef de bataillon.
Je lui certifie en outre, que cette proposition a été approuvée par Messieurs les lieutenant général baron Rouyer et Maréchal de camp Baron d'Arnauld, tous les deux de la 2me division dont le régiment faisait partie.
Major du 35e Régiment commandant la 31e demi-brigade.
Wezel 5 juin 1814 signé d'Esbeck.
je certifie l'exposé ci-contre véritable étant à ma connaissance que monsieur le capitaine Malcomes a été proposé à l'emploi de chef de bataillon qu'il occuperait avec avantage.
Le Lieutenant général
Signé Comte Grenier
"

Décoré du Lys le 12 août 1814.

Un Mémoire de proposition au grade de Chef de Bataillon, daté d'Avesne le 1er novembre 1814, et signé par le Conseil d'Administration indique : "D'après les renseignements favorables qui m'ont été donnés sur le compte de cet officier par ses chefs, je le crois par sa bonne conduite, sa bravoure et ses qualités distinguées, digne de l'avancement pour lequel il a déjà été proposé dans différentes circonstances et que le Conseil d'Administration de son Corps sollice de nouveau en sa faveur.
Le Lieutenant général Comte Bourke, Inspecteur général des Régiments Etrangers
".

"A été proposé pour Chef de Bataillon par le Général Comte Grenier après la bataille du 8 février dite Mincio, les évènements survenus ont seuls empéché la confirmation de ce grade". Nommé provisoirement Officier de la Légion d'Honneur par Monseigneur le Duc d'Angoulême le 5 avril 1815. Confirmé dans ce grade pour prendre rang de sa nomination le 15 mai 1815. Emigré le 3 ou le 15 mai 1815. Campagne de 1815 dans le Midi avec le Duc d'Angoulême au 1er Régiment Etranger. Nommé provisoirement Chef de Bataillon à l'Armée royale de l'Est par le Commissaire du Roi le Comte Gaëtant de la Rochefoucault le 1er juillet 1815. Dans la même année avec l'Armée de l'Est et en qualité de Chef de Bataillon aux différentes affaires que cette armée a soutenu contre les "Brigands de Bonaparte" (Etats de service datés du 15 août 1815, signés par le Conseil d'Administration du 1er Régiment Etranger).

"A Son Excellence Monseigneur le Ministre de la Guerre.
Monseigneur,
D'après l'ordonnance de Votre Excellence du six de ce mois, j'ai l'honneur de lui rendre compte de ma conduite jusqu'à ce moment.
Dans le Régiment de la Tour d'Auvergne depuis 1805, je me suis trouvé au Pont Saint-Esprit avec mon régiment devenu 1er Etranger, à l'époque de son Altesse Royale Monseigneur le Duc d'Angoulême, et notre conduite alors est connue de Votre Excellence.
Après la capitulation de Son Altesse Royale, je donnai sur le champ ma démission à La Palu, et n'ayant pas été acceptée, je fus forcé de suivre le corps jusqu'à Dijon où m'ayant été proposé de signer l'acte additionnel par le major Lafon, je signais non.
Je désertais peu de jour après et passais en Suisse où ayant rejoint le Corps de Monsieur le Comte de La Rochefoucault, Commissaire de Sa Majesté, je fus sur le champ employé par lui, et nommé Chef de Bataillon.
Je supplie Votre Excellence de vouloir bien m'employer dans ce grade dans la Légion royale commandée par Monsieur le Comte de Vitgenstein, et la conduite que j'ai tenue jusqu'à ce jour lui est un sûr garantde mon respect et de mon inviolable attachement pour Sa Majesté.
Je suis avec un profond respect,
De Votre Excellence, Monseigneur,
Le très humble et très obéissant serviteur.
De Malcomes.
Dijon, le 19 9bre 1815
".

Placé comme Capitaine des Grenadiers à la Légion royale étrangère, devenue Légion de Hohenlohe le 22 novembre 1815.

"A Son Excellence Monseigneur le Duc de Feltre, Ministre de la Guerre, à Paris.
Monseigneur,
J'ai l'honneur de soumettre mes états de service comme chef de bataillon nommé par monsieur le Comte de la Rochefoucauld, Commissaire du Roi en Suisse et après m'être battu contre l'usurpation dans l'armée du Midi commandée par S. A. R. Monseigneur le Duc d'Angoulême. Tous mes camarades, même sans avoir émigré, sont dans la Garde ou placés avec avantage. Je suis le seul qui jusqu'à présent n'a pas été récompensé, même de l'arriéré de mes appointements que Votre Excellence m'a accordé, et desquels je n'ai pas encore rien reçu.
J'ai l'honneur de prier très humblement V. E. de vouloir bien soumettre sous les yeux de S. M. ma demande pour être confirmé dans mon grade de chef de bataillon que j'ai exercé à l'armée de l'Est.
J'ai l'honneur d'être, etc.
Valnce le 19 juin 1816
" (la lettre est suivie d'une recommandation du Comte Gaetan de la Rochefoucuald, en date du 29 juin 1816).

Un Mémoire de Proposition pour l'emploi de Chef de Bataillon, daté du 28 septembre 1817 et signé par le Conseil d'Administration de la Légion de Hohenlohe, et le Colonel président Comte de Wittgenstein, et par l'Inspecteur général et Colonel supérieur de la Légion Louis Aloÿs de Hohenlohe, indique : "L'emploi de chef de bataillon devenant vacant par la retraite de M. Danders Auguste proposé pour la retraite, je propose M. de Malcomes Pierre, capitaine de grenadiers à la Légion, pir occuper cet emploi.
Cet officier réunit toutes les connaissances et qualités requises pour bien occuper cet emploi.
Ses états de services et actions d'éclats ci-contre prouvent plus que je ne pourrais le dire combien cet officier a mérité ce grade.
A une conduite exemplaire dans toutes les circonstances, il joint la bravoure à un haut degré, surtout dans le danger, excellent partisan en campagne. Depuis l'organisation de la Légion, il a toujours été proposé pour ce grade, pour tous ses bons, fidèles et loyaux services. C'est une grande justice à lui rendre
".
Décédé le 27 juin 1818 à Valence (Drôme). "Extrait mortuaire; Commune de Valence, Hôpital civil.
Du registre des décès dudit hôpital a été extrait ce qui suit :
Le Sieur De Malcomes Pierre, Capitaine à la Compagnie des Grenadiers du 1er Bataillon de la Légion de Hohenlohe, né le 18 janvier 1780, natif de Bonn, département du Rhin-et-Moselle, est entré audit hôpital le vingt-six du mois de juin l'an 1818 et y est décédé le vingt-sept du mois de juin l'an 1818 par suite de blessure.
Je soussigné, Econome dudit hôpital, certifie le présent extrait véritable et conforme au registre des décès dudit hôpital.
Fait à Valence le 30 du mois de juin 1818, etc.
" - GR 2YE 2651

Malinofsky Joseph (77)
Fils de Stanislas et de Catherine Komesch, né le 16 janvier 1773 à Tackoff (Pologne). Taille de 1m75, visage rond maigre et noir, front haut et large, yeux bruns, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier.
Marco François

Né à Rosheim, département du Rhin, le 6 septembre 1776. A servi comme Officier à l'étranger depuis 1790. A fait les campagnes de 1792, 1793, 1794, 1795, 1796; blessés de deux coups de sabre à l'affaire de Cybourg près Cologne en 1796. Décoré de la Médaille d'or à l'affaire de Giessen où il a eçu deux blessures. Campagnes de 1797, 1799 et 1800. A donné sa démission pour rentrer en France dans le 9e de Hussards, comme soldat le 13 Messidor an 11 (2 juillet 1803). Fait Brigadier au dit Régiment le 10 Germinal an 12 (31 mars 1804/12 mai 1804). Maréchal des logis le 3 Messidor an 13 (22 juin 1805/15 février 1805). A fait les campagnes des années 12, 13 et 14 au service de France sur les côtes de l'Océan. Celle de Vendémiaire an 14 dans la Division du Général Bourcier. Admis le 1er Frimaire an 14. Nommé Lieutenant au Régiment de la Tour d'Auvergne par Décret de S. M. l'Empereur et Roi en date du 16 Frimaire an 14 (7 décembre 1805). A fait les campagnes de 1806 et 1807 à l'Armée de Naples. Sièges de Gaète et de Scila. Un Mémoire de proposition au grade de Capitaine est rédigé le 1er mai 1807 par le Colonel de La Tour d'Auvergne, en faveur de François Marco, alors Lieutenant de Carabiniers, le Colonel notant que Marco "s'est fait remarquer par sa bonne conduite et son intelligence". Un autre Mémoire de proposition au grade de Capitaine est rédigé le 1er avril 1808 par le Colonel de La Tour d'Auvergne, en remplacement de Ragnet de Briançon, nommé Adjoint à l'Etat-major de l'Armée de Portugal. Le Colonel écrit : "La lettre ci-dessus (lettre du Général Lamarque en date du 16 août 1807 - voir Historique) est un titre précieux pour M. Marco; elle atteste son intelligence et son courage. J'ajouterai que ce brave officier, excellent instructeur, a donné, depuis qu'il est au régiment, que j'ai l'honneur de commander, l'exemple de toutes les vertus militaires". Grade effectif à cette date. Campagne de 1808 à l'Armée de Naples.
Une note pour le Bureau de l'Infanterie indique : "Par décision du 8 novembre 1808, M. Marco, Capitaine au Régiment de la Tour d'Auvergne, a été nommé Aide de camp du Général de Brigade Pierre Boyer".

Un Rapport fait au Ministre de la Guerre, en date du 24 septembre 1809, indique : "Le général de brigade Pierre Boyer, chef de l'état-major du 8e corps de l'armée d'Espagne, assure que l'intention de l'Empereur est qu'il lui soit fait un rapport sur la demande qu'il a faite à S. M. de la décoration de la Légion d'honneur pour le capitaine Marco, son aide de camp.
M. Marco quitta le service étranger en 1803 pour passer à celui de France. Il fut placé par suite dans le régiment de La Tour d'Auvergne où il obtint le grade de capitaine. Cet officier est aide de camp du général Boyer depuis 1808. Ce général fait observer que M. Marco état aux batailles d'Ulm et d'Austerlitz, au siège de Gaëte et qu'il a fait la campagne de Calabre; il ajoute que le conseil d'administration du régiment de La Tour d'Auvergne a déjà demandé pour cet officier la décoration de la Légion d'honneur, et de la croix des Deux-Siciles.
Monseigneur est prié de faire connaitre si son intention est de renvoyer la lettre du général Boyer à Son Excellence le grand chancelier ...
" (en note en date du 26 septembre : "L'Empereur paraissant avoir demandé un rapport, il lui sera présenté".

Campagne de 1809 à l'Armée d'Allemagne. Le 16 décembre 1809, le Capitaine Marco, Aide de camp du Général Boyer, adresse depuis Paris, au Ministre, ses Etats de service, afin d'obtenir la décoration de la Légion d'Honneur.

Passé à la suite de l'Etat-major de la 2e Division de l'Armée du Portugal, le 23 octobre 1811. Campagnes de 1810, 1811 et 1812 aux Armées d'Espagne et de Portugal. Proposé, le 1er septembre 1812, au camp de Valladolid, par le Colonel De Conchy du 25e Léger, au grade de Capitaine au 3e Bataillon de ce Régiment, en remplacement du Capitaine Nicolas Eloy, fait prisonnier de guerre à la prise du Retiro, à Madrid.

Le 22 février 1813, le Major du 25e Régiment d'Infanterie légère écrit, depuis Verdun, écrit au Ministre de la Guerre, le Duc de Feltre, à Paris : "Monseigneur, vous m'avez prévenu, par votre lettre du 9 décembre dernier que monsieur Marco capitaine à la suite de l'état-major, passait au régiment pour y occuper dans le 3e bataillon, un emploi de son grade, en remplacement de monsieur Eloy prisonnier de guerre; à cette lettre était joint l'ordre de passe que vous adressiez à cet officier.
J'ai reçu à la même époque, de monsieur Marco, une lettre datée de Paris par laquelle il me demandait si sa nomination dans le 25e régiment d'infanterie légère était arrivée, et me témoignait le plus vif empressement de le rejoindre; je lui fis en conséquence connaitre l'ordre de Votre Excellence; mais dès lors cet officier m'écrivit qu'il était malade et rejoindrait aussitôt qu'il serait rétabli.
Le 20 janvier dernier, je fis part à M. Marco du départ du 3e bataillon dont il fait partie et je l'engageai à le rejoindre à Mayence dans le plus court délai; sa réponse fut de nouveaux motifs de santé et de nouvelles protestations d'empressement de rejoindre; enfin, d'après des indices qui me sont parvenus, j'ai eu lieu de douter que les démonstrations et les promesses de M. Marco fussent sincères, et je lui écrivis le 11 février présent mois en lui ordonnant de rejoindre sur-le-champ et de me faire connaitre courrier par courrier l'époque précise de son départ afin d'en rendre compte à Votre Excellence, s'il l'outrepassait encore; je fus très étonné de voir revenir cette lettre adressée à Verdun, ce qui me confirme dans ce qui m'a été dit, que cet officier chage souvent d'hôtel garni à Paris. Il demeurait en dernier lieu, hôtel de Valois, Rue de Richelieu. Voilà près de 3 semaines qu'une lettre venant de Paris est arrivée à Verdun, à l'adresse de Monsieur Marco; une seconde arrive aujourd'hui.
Monsieur Marco a des dettes au corps; je sais qu'il en a contracté depuis peu à Paris comme officier du régiment. Il a fait faire des emplettes chez un passementier pour un officier du corps, il a donné en payement un bon sur le quartier maître du régiment et ces objets ne sont pas encore parvenus. D'après les divers motifs que je viens d'avoir l'honneur d'exposer à Votre Excellence et que j'ai cru de mon devoir de ne pas lui laisser ignorer, je la supplie de vouloir bien ordonner à monsieur Marco de rejoindre sans délai le 3e bataillon du régiment qui en ce moment est près de Francfort sur le Main, et de prescrire les mesures nécessaires pour que cet officier ne soit payé ou rappelé de ses appointements, qu'après qu'il se sera rendu à sa nouvelle destination.
J'ai l'honneur de prier Votre Excellence de me faire connaitre les dispositions qu'elle aura jugé convenables de prendre à l'égard de monsieur le capitaine Marco
"

Chef de Bataillon 3e Corps de la Gande Armée (lettre datée 1813 du Ministre de la Guerre, adressée à M. Marco, Capitaine au 25e Régiment d'Infanterie, à Paris : "Je vous annonce avec plaisir, Monsieur, que l'Empereur, par décret du 17 mars 1813, vous a nommé à l'emploi de chef de bataillon dans les régiments de la ligne formés de cohortes qui font partie du 3e corps de la Grande Armée.
Vous vous rendrez, sans délai, au quartier général du 3e corps, et m'informerez de votre départ.
Je donne connaissance de votre nomination au maréchal Prince de la Moskowa, et lui mande de vous faire recevoir à votre arrivée ...
". Une demande faite par Mademoiselle Marco, des Etats de services de François Marco, indique que ce dernier, "Chef de Bataillon au 29e Régiment d'Infanterie légère en février ou mars 1813, n'a pu rejoindre étant prisonnier en Espagne" n'a pu réjoindre le Régiment. SHD 2 YE 2693.

Marulanaguste
Sous-lieutenant en décembre 1805, non confirmé.
Massanetz François (66)
Fils de Nicolas et de Catherine, né le 14 avril 1777 à Weisskirch (Pologne). Taille de 1m78, visage allongé et grevé, front moyen, yeux gris, nez grand, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains, sourcils châtains. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 11 mai 1806.
Massico Benoit (61)
Fils de Antoine et de Denise, né le 14 juin 1767 à Bourg, canton de Bresse (Ain). Taille de 1m80, visage long et maigre, front élevé, yeux bleus, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Caporal du 6 avril 1806. Mort à l’hôpital le 5 août 1806 (Centano ?).
Mayer Jacob (10)
Fils de François et de Eve Mlignon, né le 17 septembre 1784 à Eichstach (Bavière). Taille de 1m79, visage allongé, front élevé, yeux bleus, nez aquilin, bouche moyenne, menton rond, cheveux bruns, sourcils idem. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers, Caporal le 27 Brumaire an 14. Déserté le 1er avril 1806
Meister George (62)
Fils de George et de Elisabeth, né le 11 juillet 1780 à Oberfeld, possession de l’Archichancelier (Empire Romain). Taille de 1m75, visage rond, front bas, yeux gris, nez moyen, bouche moyenne, menton rond et double, cheveux bruns noirs, sourcils bruns noirs. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Mort à l’hôpital de Vittchy ( ?) le 8 août 1806.
Melpakowsy François (6)
Fils de Pierre et de Rose Audelin ( ?), né le 12 mai 1783 à Salestezick (Bukovine). Taille de 1m75, visage rond, front couvert, yeux bleus, nez moyen, bouche idem, menton rond, cheveux bruns, sourcils idem. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers, Caporal du 27 Brumaire an 14. Déserté le 15 Frimaire an 14
Mengal Jean (5)
Fils de Alexis et de Sophie Meneton ( ?), né le 20 mai 1775 à Luxembourg, canton de Luxembourg, département des Forêts. Taille de 1m62, visage rond et plein, front couvert, yeux bruns, nez moyen, bouche idem, menton rond, cheveux chatains, sourcils idem. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers, Fourrier du 5 Brumaire an 14. Nommé Sergent aux Voltigeurs le 16 juin 1806. Sergent major le 11 septembre 1806.
Millé François (17)
Fils de Laurent et de Rose Mandin, né le 18 mai 1773 à Strasbourg (Bas-Rhin). Taille de 1m99, visage long et maigre, front découvert, yeux bruns, nez aquilin, bouche moyenne, menton rond, cheveux bruns, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806. Rentré le 2e trimestre 1806
Morlet Louis
Né le 21 avril 1742; admis au Régiment le 22 novembre 1805 (1er Frimaire an 14), confirmé le 31 mars 1806; Capitaine.
Moutard Louis
Né le 29 septembre 1785. Confirmé le 31 mars 1806; Sous-lieutenant.
Muller Jean (69)
Fils de François et de Marie, né le 16 septembre 1766 à Dachau (Bavière). Taille de 1m78, visage long et maigre , front ordinaire, yeux gris, nez grand , bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils blancs. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Caporal du 6 avril 1806. Mort sur le champ de bataille à Ittri le 6 septembre 1806.
Muller Joseph (93)
Fils de Martin et de Margueritte, né le 19 mars 1776 à Holsdorf (Hesse). Taille de 1m80, visage ovale et plein, front moyen, yeux gris, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains, sourcils châtains. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806.
Muller Martin (98)
Fils de Martin et de Anne, né le 28 octobre 1785 à Brun (Moravie). Taille de 1m69, visage ovale et plein, front moyen, yeux bleus, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains, sourcils châtains. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Rayé des contrôles pour trop longue absence aux hôpitaux … le 12 mars 1807.
Nagrath Achille
Né à Calais (Pas-de-Calais) le 24 mars 1791. Volontaire au Régiment de Latour d'Auvergne le 11 janvier 1806. Caporal le 15 avril 1806. Sergent le 10 juillet 1806. Idem au Régiment d'isembourg le 1er janvier 1808. Sous-lieutenant le 10 février 1808. Lieutenant au 1er Régiment irlandais le 4 mars 1810. Capitaine le 1er avril (?) 1813. Aide de camp du Général B...elle le 22 septembre 1813. Capitaine au 2e Régiment d'Infanterie légère le 20 janvier 1814.
A fait les campagnes de 1806-1807 à l'Armée de Naples; 1808, 1809 et 1810 aux iles ioniennes et à l'Armée d'Italie. 1811, 1812 et 1813 en Hollande dans l'ile de Zélande. 1813 à la Grande Armée.
S'est trouvé aux affaires de Terracine, Messine, et de ... A celles de Werlen (?), Schausen (?), Bautzen etc. en 1813 - SHD 2yB534
Norbann Joseph (58)
Fils de Antoine et de Thérèse Farine, né le 17 mai 1774 à Anvers (Deux-Nèthes). Taille de 1m82, visage rond et plein, front moyen, yeux gris, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains bruns, sourcils châtains bruns. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Mort à l’hôpital de Gaète le 20 octobre 1806.
Orlofsky Vassily (76)
Fils de … et de Marianne, né le 15 juin 1769 à Vaugaroske (Russie). Taille de …, visage rond et plein, front moyen, yeux bruns, nez petit, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier.
Pebenad Benjamin
Né en 1784. Admis au Régiment le 17 décembre 1805 (26 Frimaire an 14) ; Sous-lieutenant.
Pelhart Mathias (90)
Fils de Mathias et de Catherine, né le 20 juin 1771 à Coblenz (Rhin-et-Moselle). Taille de 1m78, visage long maigre et gr, front …, yeux bleus, nez grand, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Décédé à l’hôpital de Gaète le 23 mai 1807.
Perotti Antoine

Né le 13 juillet 1789 à San Rocco (Département du Haut-Pô, Italie). Reçu Docteur en chirurgie à l'université de avie le 13 juillet 1806. Assisant à l'hôpital de Plaisance pendant les années 1808 et 1809. Sous-aide au Régiment Royal Dalmate le 25 mai 1811. Passé au 1er Régiment Etranger le 28 septembre 1811. Chirurgien. Un "Mémoire de Proposition au Grade de Chirurgien aide-major en faveur de Monsieur Antoine Perotti, sous-aide major au Régiment", daté de Florence le 15 janvier 1813, indique : "M. Pilles, aide major au 1er Regt Etranger étant mort le 27 juillet 1813, je propose pour remplier cet emploi monsieur Antoine Perotti, Chirurgien sous-aide major au même régiment. C'est pour la seconde fois que cette proposition est faite, la première a été faite le 4 août 1812. Le colonel du 1er Regt Etranger Danlion".

Le même 15 janvier 1813, le Colonel Danlion, du 1er Régiment Etranger écrit depuis Florence, au Ministre Directeur de l'Administration de la Guerre : "Monseigneur, j'ai l'honneur de renouveler à Votre Excellence la demande d'avancement au grade de Chirurgien aide-major en faveur de M. Perotti, sous-aide major. Cet officier de santé ne cessant de donner des preuves de zèle pour le service et ayant d'ailleur beaucoup d'instruction" - 3YG 26.722

Petit Alexis
Capitaine en décembre 1805, non confirmé.
Petit Pierre Louis
Né à Paris (département de la Seine) le 10 février 1772. Emigré en 1792. Sergent volontaire dans la Légion de Mirabeau en 1793, avec le rang de Sous-lieutenant. Il a fait à l'Armée de Condé les campagnes de 1792 à 1801 dans la dite Légion, devenues Régiment de Damas. Il a été blessé au passage des lignes de Weissembourg en 1793 et à l'affaire de Meindelhein en 1796. Grade de Capitaine en 1800. Capitaine adjudant de place de 1ère classe à Abbeville en 1816, passé à Lille en le 24 septembre 1834. Admis à faire valoir ses droits à la retraite le 14 septembre 1837.
Petrowsky Joseph (55)
Fils de Pierre et de Catherine, né le 11 mars 1772 à Ulsehen (Russie). Taille de 1m70, visage rond et plein, front bas, yeux gris, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains, sourcils châtains. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 11 mai 1806.
Pierreville (voir Dancel de Pierreville)
2 YE 999. LH/653/6 .
Poirier Joseph
Capitaine en décembre 1805, non confirmé.
Pradine d'Aureilhan (Pradière d'Aureillan sur certains documents) Antoine Victor.
Né le 11 février 1773 à La Madeleine, Béziers; fils de Antoine de Pradine d'Aureilhan, Capitaine au Royal Roussillon, Chevalier de Saint-Louis, et de Elisabeth de Christol.

"A Sa Majesté Impériale et Royale, Napoléon 1er
Je soussigné Victor Pradines d'Aureillan implore humblement V. M. une place d'officier dans tel corps d'infanterie qu'il lui plaira m'assigner. Voici à quels titres je sollicite cette grâce.
Mon père était capitaine et chevalier de saint-Louis dans le régiment de Royal-Roussillon. Il mourût retiré avec pension. L'ainé de ses deux frères était lieutenant principal au Présidial de Béziers. L'autre mourût, décoré du même grade, de ses blessures à la bataille de l'Assiette.
En mourant, mon père laissant cinq enfants mâle. L'ainé était officier au régiment du Perche, et le second à celui d'Angoumois. Quant à moi, je servais en qualité de cader, dans celui de Médoc avec promesse d'avancement. Mes deux jeunes frères étaient destinés à courrir la même carrière. Sur ces entrefaites, survint la révolution. Les troubles et les agitations des corps nous firent expatrier mes deux ainés et moi. Mes biens furent confisqués. Nous ne perdimes pas temps pour profiter de l'amnistie, et obtenir notre radiation. Je puis dire avec confiance que notre coduite a été irréprochable depuis notre rentrée? Qu'on prenne des renseignements sur notre compte, ils ne peuvent que nous être favorables. J'en appelle en mon particulier, non seulement au témoignage des autorités de la ville, mais encore à celui de tous les membres de la garde d'honneur dans laquelle je sers depuis sont établissement. Ils diront tous d'une voix unanime que j'ai toujours non seulement du gout et du penchant, mais encore de la passion pour l'art militaire. La guerre imminente d'Autriche ne sert qu'à réveiller et fomenter le désir ardent dont je brûle de servir sous les drapeaux victorieux de Votre Majesté.
Je suis de V. M. Impériale et Royale,
Le très fidèle et soumis sujet,
Victor Pradines d'Aureillan
Béziers le 20 avril 1809
" (note en marge : "Demande d'une place de sous-lieutenant par M. d'Aureillan, de la Garde d'Honneur de Béziers").

"2e Division, Bureau de l'Infanterie.
Paris le 4 juillet 1809.
Je vous préviens, monsieur, que sauf l'autorisation de S. M. l'Empereur, je vous ai nommé provisoirement à un emploi de sous-lieutenant dans le 4e bataillon du régiment de Latour d'Auvergne.
Vous voudrez bien vous rendre sur le champ, à Béfort, département du Haut-Rhin, où s'organise ce bataillon.
Des ordres sont donnés pour que vous soyez reçu à votre arrivée, en qualité de sous-lieutenant.
Vous recevrez l'avis officiel de votre nomination ausitôt que le décret rendu par Sa Majesté me sera parvenu.
J'ai l'honneur de vous saluer.
Le Ministre de la Guerre,
Comte d'Hunebourg.
A M. Pradière d'Aureilland,
Ex-cadet au Régiment de Médoc Infanterie, ./. à Béziers (Hérault)
".

"Ministère de la Guerre.
2e Division, Bureau de l'Infanterie. Rapport fait au Ministre le 28 août 1809.
M. Pradière d'Aureillan, sous-lieutenant provisoire au 4e bataillon du régiment de Latour d'Auvergne.
Le général Siscée, commandant la 9e division militaire, à Montpellier, annonce que M. Pradière d'Aureillan ne peut accepter l'emploi de sous-lieutenant qui lui a été conféré le 4 juiller dernir, ainsi qu'il résulte de la lettre de nomination ci-jointe.
Les motifs de ce refus sont que M. Pradière d'Aureillan est atteint de douleurs rhumatismales, qui le mettent dans l'impossibilité de supporter les fatigues de la guerre.
Ci-joint un certificat délivré le 24 juillet dernier, par M. Bertrand, médecin à Béziers, constatant les infirmités de ce sous-lieutenant.
On a l'honneur de proposer à Son Excellence d'annuler la nomination de M. Pradière d'Aureillan ...
" (Note en marge : "Approuvé mais il ne sera pas employé par la suite") - SHD 2YC3351.

Praileur Claude Joseph Alexandre
Né le 9 décembre 1786 à Fallon (Arrondissement de Lure, canton de Devillers, Haute-Saône). Fils de Jacques Antoine et d'Elisabeth Siblot.
"Extrait des Registres de la Commune de Fallon
Claude Joseph Alexandre, fils légitime de Jacques Antoine Praileur, maitre de forge demeurant à Fallon, et d'Elisabeth Siblot, est né et a été baptisé le neuf du mois de décembre l'an mil sept cent quatre vingt six, et a eu pour parrain le Sr Jean François Mouffat, rpêtre et curé d'Abbenans, et pour marraine Anne Claude Aubry de Melecy. Signé au registre J. Fr. Mouffat Curé.
Certifié le présent extrait par nous Maire de la commune de Fallon, pour être transcrit mot à mot des registre de la dite commune.
A Fallon le vingt janvier dix huit cent quinze G. Duprel ...
"
Entré comme Sous-lieutenant provisoire au Régiment de la Tour d'Auvergne le 18 novembre 1805 (ou le 20 novembre 1805 - 29 Brumaire an 14 ?). Confirmé Sous-lieutenant au Régiment de la Tour d'Auvergne par Décret du 9 mars 1806. Passé Lieutenant par Décret du 8 janvier 1810. Nommé Aide de camp de M. le Général de Brigade Grandjean le 29 juin 1810. A fait les campagnes de 1806, 1807, 1808, 1809 et 1810 à l'Armée de Naples. Campagne de 1811 à l'Armée du Nord de l'Espagne. Nommé Aide de camp de M. le Général de Brigade Goguet le 28 février 1812. Campagne de 1812 à la Division de Réserve des armées d'Espagne. Capitaine le 26 février 1813. Campagne de 1813 à la Grande Armée. Fait prisonnier de guerre à la capitulation de Dresde le 11 novembre 1813. Rentré en France et mis en non activité le 6 juillet 1814. Chevalier de la Légion d'Honneur par ordonnance du 29 octobre 1814; ordonnance confirmée le 7 janvier 1817. Rappelé à l'activité pendant les Cent Jours. Licencié et remis en demi-solde en août 1815. Admis sur sa démarche au traitement spécial de réforme par décision du 13 septembre 1816 (traitement ... le 31 décembre 1820). A reçu le 21 mars 1820 un Brevet portant la qualité de Capitaine aide de camp.
Le 11 janvier 1815, le Capitaine Praileur écrit depuis Lure, au Duc de Dalmatie, Ministre de la Guerre : "Monseigneur, désirant contracter avec Mademoiselle Anne Mulot, fille de M. Mulot, avoué et licencié en droit à Lure, native de Luxeuil, arrondissement dudit Lure, et ce mariage me présentant les avantages d'une alliance avec une famille distinguée de ce pays, et d'une fortune qui doit m'assurer une existence heureuse, j'ai l'honneur de supplier Votre Excellence de vouloir bien décider de mon bonheur, en m'accordant l'autorisation de contracter ce mariage.
Me trouvant retiré dans mes foyers à la demi-solde après avoir été Capitaine aide de camp de M. le Général Baron de Goguet, je me fais un devoir de me conformer à l'article 1er du décret du 16 juin 1808, et à l'insturction ministérielle du 9 août dernier, pour soumettre ma demande à Votre Excellence
". En marge de la lettre, "Le Maréchal de camp commandant le département de la Haute-Saône, a l'honneur d'attester à Monseigneur le Ministre de la Guerre que la demande ci-joint est digne de l'approbation de Son Excellence. Le sieur Alexandre Praileur, Capitaine aide de camp du général Goguet, retiré à demi-solde à Lure, appartient à l'une des familles distinguées du département. Les convenances avec Mademoiselle Mulot sont bien constatées par les autorités locales; il est à ma connaissance que ce mariage lui garantirait une des belles fortunes de ce pays. C'est dans cette conviction que je supplie Son Excellence, le Ministre de la Guerre, de vouloir bien autoriser cette alliance.
Vesoul, le douze janvier dix huit cent quinze
Le Baron de Gruyez
"
"Le maire de la ville de Lure atteste que le mariage que monsieur Alexandre Praileur
est sur le point de contracter avec mademoiselle Anne Mulot, fille de monsieur Joseph Mulot juge suppléant au tribunal civilde Lure est infiniment avantageux à mondit sieur Praileur sut tous les aspects puisque mademoiselle Mulot issue d'une famille respectable réunit à une vertue austère et à toutes les qualités désirables dans une épouse une fortune honnête et capable d'assurer à son époux si déjà lui-même n'était pas riche, des moyens solides d'exister agréablement.
Donné à Lure le 11 janvier 1815 ...
". Décédé le 30 avril 1837 - SHD 2YE 3351
Praussé François (64)
Fils de Joseph et de Elisabeth, né le 19 août 1783 à Oberlangenau (Silésie). Taille de 1m80, visage rond plein et bienfait, front ordinaire, yeux gris, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains foncés, sourcils châtains foncés. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier.
Proly Félix (15)
Fils de Charles et de Marie Grandjean, né le 19 janvier 1758 à Vergue (Nord). Taille de 1m71, visage long, front dégagé, yeux bruns, nez aquilin, bouche grande, menton pointu, cheveux bruns, sourcils idem. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Caporal du 26 mai 1807. Cassé le. Congédié en réforme le 21 mars 1810
Querelles Jacques Louis
Confirmé le 12 mai 1806; Capitaine commandant le Dépôt de recrutement à Strasbourg.
Rath François (59)
Fils de Herman et de Anne Marie, né le 16 février 1781 à Arensperg (Darmstadt). Taille de 1m80, visage ovale plein et …, front étroit, yeux bruns, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains, sourcils châtains. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806.
Raymond François Denis

Né le 25 juillet 1776 à Loches (Indre-et-Loire). Commissionné par le Ministre de la Guerre Bouchotte le 28 mai 1793 pour l'Armée de l'Intérieur. A servi dans les hôpitaux militaires de l'intérieur comme Chirurgien de 3e classe. Hôpital de Senlis en 1793. Hôpitaux de Peronne et de Chalons sur Marne en l'an 2. Hôpital de Charleville en l'an 3. A fait les campagnes des années 4, 5 et 6 à l'Armée de Sambre-et-Meuse jusqu'au 19 Fructidor an 6 (5 septembre 1798), dans les hôpitaux ambulants et les Divisions actives : Ambulance de la Division du Général Lefebvre en l'an 4 et 5, hôpital miltaire d'Aix-la-Chapelle en l'an 6. Nommé à l'armée d'Italie par le Ministre Schérer le 19 Fructidor an 6 (5 septembre 1798). Fait prisonnier sur le champ de bataille à l'affaire de Westlar dans la Division d'avant-garde commandée par le Général Lefebvre. Passé en l'an 7 à l'Armée d'Italie commandée par le Général Masséna où il a servi depuis le 5 septembre 1798 (19 Fructidor an 6) jusqu'au 1er Thermidor an 9 (20 juillet 1801). A l'hôpital de Suze en l'an 7, à la Subdivision d'ambulance de la Brigade commandée par l'Adjudant-général Gauthrin et dans la 11e Demi-brigade de ligne en l'an 7 et en l'an 8 avec laquelle il a fait la campagne de Gênes en qualité de Chirurgien de 2e classe; et à l'hôpital miliaire d'Alexandrie où il a cessé d'être en activité le 1er Thermidor en 9 (20 juillet 1801). Présent à la bataille de Novi, aux combats del Bosa et à l'épidémie de Nice, ainsi qu'aux différents engagements qui eurent lieu au pont du Varc. Réformé en Exécution de l'Arrêté des Consuls du 15 nivôse an 9 (5 janvier 1801) et confirmé à la disposition du Gouvernement le 4 Floréal an 9 (24 avril 1801). Réintégré par le Ministre de la Guerre Berthier dans le 2e Bataillon de la 55e Demi-brigade (ou 53e ?) en France comme Chirurgien sous-aide le 22 décembre 1801 (1er Nivôse an 10) jusqu'au 3 juin 1803 (14 Prairial an 11). Passé après la bataille de Marengo, par ordre du Ministre, à l'hôpital militaire d'instruction de Rennes en l'an 11 et jusqu'au 15 mars 1804. Nommé Chirurgien Aide-major aux escadrons de Guerre du 4e Régiment de Chasseurs à cheval le 14 ou le 24 Ventôse an 12, détaché sur la Côte de l'ouest de la Vendée en l'an 12 et en l'an 13. A fait la campagne d'Italie en l'an 14 et en 1805, requis par M. Gonele, Chirurgien en chef de l'Armée d'Italie pour servir à l'ambulance d'avant-garde commandée par le Général de Division Espagne. S'est distingué aux combats de Caldiera et au passage de Tagliamento. A rejoint son Régiment à Naples dans le courant du mois de février 1806. Reçu Docteur en médecine à l'Université de Naples le 26 août 1806. Mis en réquisition par M. Mangin, chirugien en chef de l'Armée d'Italie pour être successivement chargé en chef du service des hôpitaux temporaires sédentaires de Lagonegro en Basilicate, de Catrovillari dans la Calabre Citérieure et d'Andria en Pouille pendant les années 1806, 1807 et 1808. Rentré aux Escadrons de guerre de son Régiment le 1er janvier 1809. Dans ses Etats de service, établis à Miletto le 27 mars 1809 par le Conseil d'administration du 4e Régiment de Chasseurs à cheval, il est noté : "Monsieur Raymond, depuis son entrée au Régiment, en qualité de Chirurgien aide major a toujours servi avec zèle et exactitude. Signé le chef d'escadron commandant les escadrons de guerre du dit régiment".

Chirurgien major aux hôpitaux de l'Armée de Naples du 24 mars 1809 au 27 juin suivant. Chirurgien aux hôpitaux de l'Armée d'Italie le 27 juin 1809.

Le 2 janvier 1810, l'Ordonnateur en chef de l'Armée d'Italie Boinod écrit, depuis Gorice, au Ministre Directeur de l'Administration de la Guerre : "Le Sr Raymond, chirurgien major, venu de l'armée de Naples, et aujourd'hui employé à l'hôpital militaire de Bolzano en Tyrol, s'est conduit d'une manière brutale et accompagnée de voies de fait envers ses hôtes dans la maison qu'il occupait à Vérone, pendant le séjour qu'il a fait dans cette ville. Votre Excellence en trouvera la preuve dans les rapports qui m'ont été adressés à ce sujet et que je joints ici.
Il parait que la conduite de cet officier de santé est généralement celle d'un homme de mauvaise éducation. Je demande à Votre Excellence de vouloir bien le retirer de l'armée d'Italie
".

"Extrait de Naissance.
François Denis Raymond, né à Loches, département d'Indre-et-Loire, le 25 juillet 1776, de Denis Raymond et d'Anne Cholet, ses père et mère propriétaires en ladite commune de Loches, département d'Indre-et-Loire.
N'ayant été prévenu de l'obligation de joindre mon extrait de naissance à l'état de mes services que quelques jours avant de faire la remise de toutes les pièces ci-jointes, j'ai écrit à M. le maire de ma commune pour qu'il veuille bien l'adresser de suite à Son Excellence le Ministre Directeur de l'administration de la Guerre, ce qui, j'en reste certain, n'éprouvera aucun retard.
Fait à Lodi le 16 décembre 1810
". La lettre est anotée : "Monsieur Raymond se trompe, il a été prévenu du quinze au 20 novembre par une seconde lettre de ne pas oublier d'ajouter son acte de naissance aux autres pièces. Le Chirurgien en cheg de l'armée signé".

A l'Armée d'Italie le 27 juin 1809. A été employé au Corps d'Armée du Tyrol, aux hôpitaux militaires de Brescia et de Lodi jusqu'au 20 janvier 1811, époque à laquelle il passe au service des iles ioniennes. Demande à servir comme Chirurgien-major au 8e Régiment de Chasseurs à cheval. Nafragé dans la traversée d'Anc... à Corfou le 25 janvier 1811. Fait prisonnier de guerre le 12 septembre 1812 par la frégate anglaise l'Appolon dans la traversée de Corfou à O..., étant à bord du chebec l'... commandé par le Lieutenant de Vaisseau Otellar. Echangé à Corfou le 25 septembre 1812. Rentré à l'Armée d'Italie le 3 juilet 1812. Chirurgien major au 1er Régiment Etranger du 21 janvier 1813 au 31 juillet 1813. Au 19e Régiment de Chasseurs à cheval de ce jour au 1er août 1814. Au 10e Régiment de Chasseurs à cheval de ce jour au 9 septembre suivant. Licencié à cette époque par mesure générale.

"Minute de la lettre écrite par le Ministre à M. Gorque fils (J. J.), Receveur de Rentes, rue de Seine, n°32, ... à Paris
Le 14 août 1828
D'après votre demande, monsieur, vous trouverez ci-joint un certificat attestant le décès de MM. Raymond et Sainte-Marie, officiers de santé.
Certificat
Le chef du bureau des hôpitaux atteste qu'il résulte des pièces et contrôles existant à ce bureau que M. Raymon (François Denis) Chirurgien major du 6e Régt de Dragons (de la Loire) est décédé à Charleville le 17 juin 1820; et que M. Sainte-Marie (Jean François) Chirurgien aide-major attaché à l'hôpital militaire de Toulouse, est décédé à cet hôpital le 3 août 1823.
En foi de quoi le présent certificat a été délivré pour valoir ce que de raison.
Paris le 13 août 1828
".- 3YG28643

Reiner Jean (101)
Fils de André et de Rosine Bisch, né le 12 avril 1780 à Engesvald (Moravie). Taille de 1m54, visage allongé, front découvert, yeux bleus, nez aquilin, bouche moyenne, menton pointu, cheveux bruns, sourcils bruns. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Voltigeurs. Sergent du 6 Brumaire an 14. Sergent-major du 12 avril 1806. Cassé de son grade le 11 septembre 1806 et passé Chasseur à la 4e du 1er. Mort sur le champ de bataille en Calabre le 16 mai 1808.
Reissenbach Charles François Louis Annibal Jean Bernard

Né à Mannheim ou à Lauterbourg (?) le 13 février 1786 (Grand-Duché de Bade). Fils de Jean Bernard Georges Joseph et de Marie Anne Joséphine Antoinette Petit de Maubuisson. Admis au corps le 22 novembre 1805 (1er Frimaire an 14). Sergent au Régiment de la Tour d'Auvergne le 12 décembre 1805. Sous-lieutenant confirmé au Régiment le 31 mars 1806. Campagnes de 1806-1807 en Calabre. Lieutenant le 18 février 1808. Aide de camp du Général Barancourt le 12 mars 1808. Campagne de 1808 en Espagne. Aide de camp du Général Beaumont le 11 juillet 1809. Campagne de 1809 en Espagne. Capitaine au 18e Régiment d'infanterie de Ligne le 11 juillet 1810. Marié le 27 septembre 1810 à la mairie de Neuviller (département du Bas-Rhin) à Damoiselle Fernande Philippine Bancks. Armée d'Observation en Hollande 1810-1811. Campagne de Russie en 1812. Chevalier de la Légion d'Honneur le 11 octobre 1812 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Chef de Bataillon le 8 avril 1813. Campagne d'Allemagne en 1813. Officier de la Légion d'Honneur le 14 juillet 1813. Blessé d'un coup de feu au pied droit le 30 octobre 1813 à la bataille de Hanau. Campagne de France en 1814. Passé au 144e de Ligne le 11 avril 1814. Passé au 50e Régiment d'infanterie de ligne (ex 46e en 1814) le 24 septembre 1814. En non activité par suite du licenciement le 14 septembre 1815. Passé à la Légion des Vosges le 13 janvier 1816. Passé au 20e Régiment d'infanterie légère le 1er novembre 1820. Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le 1er mai 1821. Campagne d'Espagne en 1823. Autorisé par S. A. E. Monseigneur le Duc d'Angoulême à accepter et porter la décoration de l'ordre royal et militaire de Saint Ferdinand de 2e classe le 18 septembre 1823. Lieutenant colonel à la suite le 20 octobre 1823. Lieutenant colonel en pied au 25e Régiment d'Infanterie de Ligne le 3 novembre 1823.

Le 17 février 1830, le Lieutenant colonel de Reissenbach, du 25e Régiment d'infanterie de ligne, écrit, depuis Arras "A son Excellence, Monseigneur le Comte de Bourmont, Ministre secrétaire d'Etat au département de la Guerre.
Nommé Baron par ordonnance royale du 2 mars 1816, à titre de récompense militaire, et jaloux de jouir d'une grâce accordée par le Roi, je fis en 1818 et 1819 des démarches multipliées auprès de M. le Maréchal Gouvion Saint-Cyr, ministre de la guerre, et auprès de Monseigneur le Garde des Sceaux, pour en obtenir la remise des droits de sceau, que la modicité de ma fortune ne me permettait point de payer. Mes sollicitations furent infructueuses.
Une ordonnance du Roi du 15 octobre 1829 accorde un dernier délai de six mois, aux personnes, qui ont obtenu des titres, pour en retirer les lettres patentes : le terme est de rigueur. La faveur que Sa Majesté Louis 18 daigna m'accorder étant du plus grand prix pour moi, et ma fortune cependant étant presqu'aussi modique qu'en 1819, je supplie Votre Excellence de vouloir bien demander la remise des droits de sceau et l'expédition des lettres patentes du titre concédé par la munificence du Roi.
J'ose vous prier, Monseigneur, de daigner accueillir favorablement ma demande et de me faire mettre en possession de la grâce que le Roi a bien voulu m'accorder; ma gratitude sera sans bornes
".

Le 8 mars 1830, le Ministre secrétaire d'Etat de la Guerre écrit, depuis Paris, au Garde des Sceaux : "Monsieur et cher collègue, M. de Reissenbch lieutenant colonel au 25 de ligne, a été nommé Baron en 1816, et, pour profiter du délai accordé par l'ordonnance du 15 octobre dernier, il désire retirer ses lettres patentes sans être tenu d'acquitter les droits d'usage.
M. de Reissenbach compte 35 ans de service, y compris 10 campagnes; il a fait la dernière guerre d'Espagne sous les ordres de S. A. R. Monsieur le Dauphin, qui a daigné le faire nommer chevalier de l'ordre de Saint-Ferdinand 2e classe. Cet officier supérieur est en outre officier de la légion d'honneur et chevalier de Saint-Louis, son zèle pour le service du Roi et la modicité de sa fortune, me semblent justifier la faveur qu'il sollicite, et je prie Votre Excellence de vouloir bien accueillir favorablement sa demande ...
" (SHD 2 Ye 3459).

Rentzsky Pierre (97)
Fils de Antoine et de Anne, né le 28 juillet 1777 à Varsovie (Pologne). Taille de 1m75, visage ovale et maigre, front moyen, yeux bruns, nez aquilin, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806.
Rhindorff
Voir Detté de Rhindorff
Richard de Cendrecourt Philippe Henri

Né le 1er août 1772 à Pouilly (Haute-Marne). Fils de Jean François Richard de Cendrecourt et de Jeanne Françoise Derauzier. Entré en qualité de volontaire au Régiment de Chamboran en décembre 1791. Emigré à la tête d'un détachement du Régiment en juillet 1792, et entré à l'Armée de Bourbon, Compagnie de toutes armes, où il a servi jusqu'au licenciement de cette armée. Passé en octobre 1793 à l'armée de Monseigneur le Prince de Condé, Compagnie n°3, et ensuite au Corps des Chevaliers de la Couronne, où il a été fait Sous-brigadier. A fait les campagnes de 1792, 1793, 1794, 1795 et 1796 aux Armées des Princes français en Allemagne, et s'est trouvé aux affaires de Becsettain et de Mindelheim.
Attaché du 22 juillet 1798 au 6 Thermidor an 6 (24 juillet 1798) comme Sergent aux Dépôts des Recrues établies par l'Arrêté du 25 Prairial an 6 (13 Juin 1798). Fait second lieutenant dans la 5e Compagnie de la 6e Demi-brigade d'Artillerie de Marine le 5e jour complémentaire an 6 (21 septembre 1798). Lieutenant dans le même Corps le 9 Floréal an 7 (28 avril 1799). Mis à la disposition du Ministre de la Guerre le 22 Thermidor an 8 (10 août 1800) et passé à l'Etat-major de l'Armée de l'Ouest en qualité de Lieutenant adjoint. Campagne de l'an 8 à l'Armée de l'Ouest. Réformé le 1er Ventôse an 9 (22 février 1801), ne pouvant plus être Adjoint comme Lieutenant aux Etats-major (organisation du 1er Vendémiaire an 9). Le 17 Ventôse an 9, rappelé au service à l'Armée d'Orient. Envoyé à sa demande en Egypte dans la 6e Demi-brigade d'Artillerie de Marine le 8 mars 1801 (17 Ventôse an 9). Campagne de l'an 9 à l'Armée d'Orient, expédition de Gantheaume. Renvoyé une seconde fois dans ses foyers, l'expédition n'ayant pas réussi, avec traitement de réforme le 7 Thermidor an 10.
Marié à Langres le 6 février 1805 avec Françoise Gasparine Méline Duchoulle de la Pelletière, né le 28 novembre 1799 à Langres (Haute-Marne). 2 filles.
Rappelé comme Lieutenant Aide de camp du Maréchal Kellermann le 1er Vendémiaire an 14. Campagne de Vendémiaire an 14 à la Grande Armée. Nommé Lieutenant au Régiment de La Tour d'Auvergne le 31 mars 1806. Campagnes de 1806 et 1807 à l'Armée de Naples. En Calabre en 1808; Capitaine le 29 mars 1809; en Calabre en 1809. Passé Capitaine Aide de Camp du Général de Division Baron Marulaz, commandant la 6e Division Militaire, le 29 août 1809.
Un "Mémoire de proposition pour la nomination au grade de chef de bataillon" est établi par le Conseil d'Administration du 37e Régiment d'Infanterie de Ligne, daté de Besançon, juillet 1813. Le Colonel du 37e Régiment écrit : "D'après la connaissance que j'ai des moyens militaires de M. le Capitaine Cendrecourt, aide de camp de M. le général de division Baron de Marualz, je le propose pour le 1er emploi de chef de bataillon qui vaquera dans le corps".
Nommé Chef de Bataillon par S. M. Louis XVIII le 9 juillet 1814.

Le 16 mars 1815, alors qu'il est Chef de Bataillon à la Demi-solde, Richard de Cendrecourt, domicilié à Paris, 37 Rue Saint-Paul, écrit : "Mon Prince, inscrit depuis 8 jours au Ministère de la Guerre pour être remis en activité de service, j'espérais recevoir des ordres de Son Excellence.
J'ose supplier aujourd'hui Votre Altesse Royale, de vouloir bien me donner une destination. Je serais heureux si, après 22 ans, je pouvais me retrouver sous les ordres de Votre Altesse Royale et combattre une seconde fois pour mon Roi, et pour Son Auguste Famille
".

Mort le 18 septembre ou novembre 1815 à Paris. 2 YE 3511

Roche (Baron de) Hercule

Né le 13 novembre 1775 à Pont-Saint-Esprit (gard). Fils du Baron Claude de Rochen Chevalier de l'Ordre royal et Militaire de Saint-Louis, ancien Major du Régiment de Condé Infanterie, et d'Adélaïde Victoire Merle de Lagorce. Entré au service comme Cadet gentihomme le 1er 1791 au Régiment suisse de Sonnemberg. Sous-lieutenant (n'ayant pas reçu brevet) le 1er août 1792. Licencié à Vic en Lorraine le 11 septembre 1792. Emigré le 24 septembre 1792. Passé au service d'Autiche. Sous-lieutenant au Régiment Colloredo 1793. Lieutenant 1794. Capitaine dans un Bataillon de Grenadiers réuni à la fin de 1795. Rentré en France au mois de septembre 1797. Capitaine par Décision de S. E. le Ministre de la Guerre, Comte d'Hunebourg, au Régiment de la Tour d'Auvergne, le 4 juillet 1809, confirmé par Décret du 17 août 1809. Démissionnaire le 10 juin 1810. Passé Capitaine au Régiment d'Infanterie légère d'Illyrie par Décret du 9 septembre 1811. 2ème Compagnie, 3ème Bataillon du Régiment d'Illyrie le 1er septembre 1813. Est à Turin à la date du 27 septembre 1813. A reçu l'ordre de passer au 1er Etranger en qualité de Capitaine Adjudant major d'habillement. Passé Capitaine adjudant-major chargé de l'habillement, au 1er Régiment étranger (ordre du 13 juillet 1813). Passé lors de l'organisation du 3e Régiment étranger Capitaine à la suite par ordre de M. le Lieutenant-général Comte de Bourké, Inspecteur général des Régiments étrangers, le 1er janvier 1815. Démissionnaire lors du retour de Bonaparte le 9 avril 1815. En non activité. Réintégré comme Capitaine par Décision ministérielle en vertu de l'ordonnance du Roi en date du 1er août 1815, l'interruption de service de la démission à la réintégration devant compter en vertu de la dite ordonnance le 19 octobre 1815. Passé Capitaine adjoint à l'Etat-major général de la 7e Division militaire le 3 juillet 1816, ayant rempli ces fonctions jusqu'au 4 mai 1818, époque à laquelle il a été remplacé par décision royale et mis en non activité.

Dans un rapport en date du 8 mars 1817, fait au Ministre de la Guerre, il est dit "M. le Général Vicomte Donnadieur a adressé au Ministre une demande d'avancement faite par M. le Capitaine d'Etat-major de Roche dont il n'a, dit-il, qu'à se louer depuis qu'il sert sous ses ordres. Âgé de 41, cet officier ... était à Montreuil-sur-Mer lorsqu'il apprit le débarquement de Buonaparte. De suite il écrivit au Ministre de la Guerre (le 9 mars) pour lui demander la permission de marcher contre l'usurpateur, même comme soldat. Après le départ du Roi pour la Belgique, il envoya sa démission.
Cet officier a été attaché à l'état-major de la 7e Division militaire par ordonnance du 3 juillet 1816.
M. de Roche annonce qu'il est parent de M. le Duc de Richelieu. Il existe en effet à son dossier deux lettres de Son Ex qui parait lui porter de l'intérêt.
Cet officier est ancien Capitaine (de la fin de 1795). Il peut compter aujourd'hui plus de 8 ans d'activité dans ce grade, savoir 2 ans pendant l'émigration, 10 mois dans le régiment de la Tour d'Auvergne, et 5 ans 5 mois dans le Régiment d'Illyrie et dans les Etats-majors; 8 ans et 3 mois.
M. de Roche parait susceptible d'être présenté pour le grade de chef d'escadron; mais la demande qu'il fait en même temps d'une destination dans ce grade devient unobstacle au succès de ses désirs.
On pense que, par ce motif, il y a lieu d'ajourner sa demande.
Signé Pourcin; le Chef de Bureau Nucque ...
"

L'extrait de revue de l'inspection de 1819, indique qu'il n'a aucune décoration militaire, qu'il réside à Paris, marié et un enfant; il dispose de 7000 francs de rente, et n'a aucune profession; sa constitution phyisque est qualifiée de robuste et qu'il est propre à un service actif - SHD 2YE3556/61

Roebel François

Né le 29 janvier 1789 à Kaiserslautern proche Mayence (département du Mont-Tonnerre). Elève du Lycée impérial de cette ville. Entré au service comme Volontaire et envoyé par S. E. le Maréchal Lefebvre le 23 Brumaire an 14 (14 novembre 1805), sortant du Lycée impérial de Mayence, au Régiment de La Tour d'Auvergne comme Sergent (le 27 Brumaire). Cadet au Régiment de Latour d'Auvergne le 10 Nivôse an 14 (31 Décembre 1805). Nommé Sergent-major le 1er janvier 1806 ou le 5 février 1806. A fait les campagnes de 1806, 1807, 1808 et partie celle de 1809 à l'Armées de Naples en Calabre.

Le 31 octobre 1809, le Colonel Drummond de Melfort, établit, depuis Ferrare, un "Mémoire de Proposition pour M. Roebel, sergent-major à passer sous-lieutenant en remplacement de M. Decombes, sous-lieutenant nommé lieutenant par décision du 6 août 1809" ; le Colonel observe : "Excellent sujet, bon instructeur et entendant la comptabilité ; a été recommandé à l'avancement plusieurs fois, entre autres par M. de Sainte-Croix. Sa nomination ne pourrait être qu'un sujet d'émulation pour ses camarades et je la désire vivement".

Nommé Sous-lieutenant par Décret impérial le 29 décembre 1809. Nommé aux fonctions d'Officier chargé de l'habillement du Dépôt de recrutement le 4 août ou septembre 1810. A fait les campagnes de 1806, 1807, 1808, 1809, et 1810 à l'Armée de Naples.

Le 21 mars 1812, à Phalsbourg, un "Mémoire de proposition de nomination d'un emplois de lieutenant dans les 17e, 22e ou 23e bataillons du train des équipages militaires" est établi par le Chef de Bataillon commandant le Dépôt du 1er Régiment étranger : "Je propose M. Roebel François, sous-lieutenant, officier brave et plein de mérite, joignant beaucoup de connaissances en administration, une conduite qui depuis son entrée au service lui a mérité constamment l'estime de ses chefs et l'attachement le plus sincère de ses camarades".

Nommé Lieutenant le 30 mars 1812 dans le 23e Bataillon du Train des équipages, sortant du 1er Régiment Etranger.

Le 31 mars 1812, le Général Lacoste écrit, depuis Nancy, au Ministre Directeur de l'Administration de la Guerre : "Monseigneur, j'ai l'honneur d'envoyer ci-joint à Votre Excellence un mémoire de proposition au grade de Lieutenant pour M. Roebel (François), né à Kaiserslautern, sous-lieutenant au 1er régiment d'étrangers à Phalsbourg; cet officier annonce infiniment de moyens et fera une excellente acquisition pour le 23e bataillon du train".

Campagne de 1812 en Russie. Blessé d'un coup de lance à Wilna le 10 décembre 1812. Passé au même grade dans le 12e Bataillon du Train des équipages le 1er avril 1813. Nommé Officier d'habillement dans le même Bataillon le 1er novembre 1813. Campagne de 1813 en Allemagne.

Une "Proposition à un emploi de Lieutenant audit Régiment en faveur de M. Roebel François, Lieutenant au 12e Bataillon du Train d'équipages", faite à Nancy le 14 décembre 1813 par le Colonel du 13e Régiment de Hussards, Bureaux de Pusy indique : "L'emploi de lieutenant, vacant audit corps par l'absence de M. Cardaillac, lieutenant, enfermé à Wurzbourg, dans le courant du mois d'octobre 1813, je propose à cet emploi M. Roebel François, dont les services et campagnes sont établis ci-contre.
M. Roebel est recommandable par son courage, et son activité. Le régiment ferait en lui une bonne acquisition, étant bon instructeur et sachant bien parler allemand et italien, surtout la connaissance de cette dernière langue serait très utile dans un corps qui n'est composé que d'Italiens.
J'ai l'honneur de prier Son Excellence le Ministre de la Guerre de prendre en considération la demande que je lui fais de cet officier, pour lequel je ne sollicite qu'une lettre de passe pour mon régiment, étant déjà lieutenant
".

Lieutenant. 23e Bataillon du Train des équipages - 2YE3564

Rogala ou Rogalla François

Né le 11 janvier 1785 à Pultusk (Pologne). A servi en Prusse depuis le 3 mars 1801. Y a fait les campagnes de 1806 et 1807 au Corps du Général Blücher. Entré au service comme Sous-lieutenant au 4e Régiment de la Vistule le 1er décembre 1812. Campagne de 1812 à la Grande Armée en Pologne. Lieutenant le 7 janvier 1813. Campagne de 1813 à la Grande Armée en Pologne. A reçu un coup de feu à la jambe droite à la bataille de Leipzig. Fait prisonnier de guerre le 18 octobre 1813 à l'affaire de Leipzig, rentré le 20 août 1814. Passé au 3e Régiment étranger le 20 août 1814. Incorporé au 1er Régiment étranger le 1er janvier 1815. A reçu une gratification d'entrée en campagne pour l'exercice de 1812, d'un montant de 300 francs.

Le 15 août 1815, le Lieutenant Rogalla écrit, depuis Paris, "A son Excellence le Ministre Secrétaire d'Etat au Département de la Guerre ;
Le Pétitionnaire sollicite la délivrance d'une démission avec le grade de Capitaine.
Monseigneur,
Le Sr Rogalla, ex-lieutenant au premier régiment étranger, actuellement occupant son grade au premier régiment d'infanterie polonaise, a l'haonneur de prier Votre Excellence de jeter un coup d'oeil à sa réclamation.
Il a servi sous les ordres de S. A. R. le Duc d'Angoulême, a combattu à Montélimar jusqu'au moment de la dissolution de son Régiment. Son chef fut arrêté, et lui envoyé à un Régiment polonais en garnison à Soissons.
Comme dans ce moment, ce dernier Régiment retourne en Pologne, il désirerait n'étant pas Polonais, retourner dans ses foyers en Hongrie. Il prie donc Votre Excellence de lui faire délivrer une démission, avec le grade de Capitaine, ayant servi pendant cinq ans dans le grade de Lieutenant. Cette grâce serait pour lui la plus belle récompense pour ses services en France
" - SHD 2YE3565

Roock (de) Pierre
Né en 1787; admis le 22 novembre 1805 (1er Frimaire an 14), Lieutenant en 1805, confirmé le 19 avril 1806, Lieutenant de voltigeurs 3e Bataillon, sans nouvelles en 1807.
Rorieh Joseph (51)
Fils de Pierre et de Anne Marguerite, né le 19 mai 1787 à Cologne (Roer). Taille de 1m77, visage ovale jaune et m…, front découvert, yeux bruns, nez grand, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806.
Rosières (Comte de) Louis Philippe
Né le 21 juillet 1770 à Nancy (Meuse) selon l'extrait de naissance, mais les documents militaires lui attribuent la date de naissance du 25 juillet 1773..

"Extrait des Registres des actes civils de la ville de Nancy, département de la Meuse.
Ancienne division paroisse St Evre.
Louis Philippe, fils légitime de haut et puissant seigneur messire Charles Joseph Comte de Rosières et d'Euvezin, capitaine de cavalerie au régiment de Royal Picardie et de haute et puissante dame madame Marie Célestine Philippe Simone de Marmier son épouse, ses père et mère paroissiens de St Evre de Nancy, est né à sept heures et demie du soir le vingt-unième jour du mois de juillet de l'année mil sept cent soixante dix, et a été baptisé le vingt deux des dits mois et an; il a eu pour parain haut et puissant seigneur messire Philippe Marquis de Marmier, son oncle maternel représenté par messire Charles Louis Pleicard Marquis de Raigecourt, cousin germain de l'enfant et pour maraine haute et puissante dame madame Antoine Rosalie de Damas, comtesse de ortan représentée par demoiselle Josephine Emmanduel de Rosières sa soeur lesquels représentants ont signé avec moi seulement.
Signé Raigecourt, Joséphine de Rosières, et François curé de St Evre
".

Sous-lieutenant le 1er janvier 1791, date à laquelle il émigre. Entré au service de l'Autriche comme Cadet au Régiment Kelbroth; nommmé Enseigne en 1794; Sous-lieutenant en 1797; Lieutenant en 1799. Rentré en France en 1801. Admis au Régiment de La Tour d'Auvergne le 22 novembre 1805 (1er Frimaire an 14), confirmé le 9 mars 1806; Capitaine. Campagnes de 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811 et 1812 à l'Armée de Naples. Chevalier de la Légion d'Honneur le 15 mars 1813. Campagne de 1813 et 1814 à l'Armée d'Italie.

Campagne de 1815 à l'Armée du Midi de S. A. R. le Duc d'Angoulêmes. Domicilié à Pont-à-Mousson en octobre 1815. Ses états de services établis à Dijon le 4 octobre 1815, et signés par le Maréchal de camp commandant le département de la Côte-d'Or, Simon, ainsi que par le Chef de Corps, le chef de Bataillon Chevalier de Pierreville, indiquent qu'il est âgé de 42 ans, de physique robuste, qu'il est un bon militaire, dont la conduite est basée sur l'honneur. Il n'a point de fortune, "il a des espérances quoi qu'il ait perdu ce qu'il possédait par suite de son emmigration". L'Avis de l'Officier général indique : "Il ne lui est rien revenu de contraire aux notes ci-contre de M. le chef de corps. Il ajoute que lors du retour du Roi dans ses états, M. de Rosières a montré un zèle pour le service et un dévouement à Sa Majesté, dignes des plus grands éloges"

"A Son Excellence, Monseigneur le Ministre Secrétaire d'Etat au département de la Guerre.
Monseigneur,
Louis Philippe Comte de Rosières, Capitaine de 1ère classe au 1er régiment étranger, a l'honneur d'exposer qu'il désirerait obtenir l'agrément de Votre Excellence pour contracter mariage avec mademoiselle De Marne, domiciliée à Bar-le-Duc. La naissance de ladite demoiselle, sa fortune, et le consentement de la mère de l'exposant dont les preuves se trouvent déposées entre les mains de l'autorité civilede Bar lui donnent l'espoir que Votre Excellence daignera accéder à sa demande.
Il est avec un profond respect, de Votre Excellence, le très humble et très obéissant serviteur.
De Rosières
".

"Monsieur le Duc
J'ai l'honneur de transmettre à Votre Ecellence le Mémoire d'un de mes parents qui demande son autorisation pour contracter mariage avec Mlle de Marne. Comme ce mariage est très convenable sous tous les rapports, je supplie Votre Excellence de vouloir bien me faire adresser le plus promptement possible le consentement nécessaire.
Je suis avec respect, Monsieur le Duc, de Votre Excellence, le très humble et très obéissant serviteur.
Le Marquis de Raigecourt, pair de France
Rue de Sèvre N°21, ce 28 janvier 1816
" ; en note sur le document : "Approuvé le 9 février 1816" - SHD 2YE3591

Roullmond Simon (24)
Fils de Simon et de Anne Néna, né le 3 mai 1785 à Schmegen (Souabe). Taille de 1m76, visage rond et plein, front découvert, yeux bruns, nez moyen, bouche moyenne, menton pontu, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier.
Sainte-Colombe (d'Austry de) Roch Maurice
Né le 20 mai 1772 à Parisot, fils de Jean et de GENTON DE VILLEFRANCHE Marie Anne. Marié le 1er avril 1818 avec D’ETIENNE DE SAINT JEAN DE PRUNIÈRES Françoise Alexandrine Henriette, originaire de Mont-Dauphin (05). Habite Grenoble (38) en 1847. Décédé le 7 avril 1847.
- Détail des services : Émigre le 15 février 1792. A joint l’armée de Condé le 28 mai 1792. Incorporé dans la 9e Compagnie des Chasseurs nobles. Passé dans le Régiment d’Hohenlohe Barstenstein, devenu Durant, le 21 novembre 1795. Lieutenant le 1er avril 1798. Licencié lors de sa rentrée en France le 15 avril 1801. Sergent au service de la France au Régiment de La Tour d’Auvergne, devenu 1er Régiment étranger, le 1er mars 1806. Sous-lieutenant le 31 mars 1806. Lieutenant le 1er avril 1808. Capitaine le 8 janvier 1810. Passé au 3e Régiment étranger le 1er janvier 1814. Émigre et passe à Gand le 2 juin 1815. Chef de Bataillon à la 1ère Légion départementale du Pas de Calais le 3 juillet 1815. Passé à la Légion du Gard le 8 novembre 1815. Passé à la Légion du Gers le 27 juin 1818. Passé au 3e Régiment d’infanterie légère le 17 novembre 1820. Lieutenant-colonel pour être employé à l’Etat-major des places et mis en non-activité le 19 septembre 1823. Major de place à Bayonne le 5 mai 1824. Passé à St Venant le 17 décembre 1826. Passé à Pierre Châtel le 19 septembre 1828. Admis à la retraite le 24 septembre 1830
Total du service effectif : 35 ans 8 mois 25 jours
- Campagnes, actions, blessures :
1792, 1793, 1794, 1795, 1796, 1797, 1798, 1799, 1800 et 1801 en émigration, à l’armée de Condé, tant dans l’infanterie que dans la cavalerie noble et comme Lieutenant dans le Régiment de Hohenlohe Barsteinstein, devenu Régiment Durant.
1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811 et 1812 à l’Armée de Naples
1813 à l’Armée d’Italie au Tyrol 1814 au blocus d’Anvers
1815 à Gand
1823 en Espagne
Total des campagnes : 10 ans
Total général des services : 45 ans 8 mois 25 jours
Blessé d’un violent coup de feu à la redoute de Belheim, près Landau, le 17 mai 1793. Fait prisonnier de guerre au Tyrol en 1813. Amputation du bras gauche, suite à une blessure reçue au siège de Pampelune le 3 septembre 1823.
- Observations :
Pension de retraite de 2400 F le 31 octobre 1832
Pension à la veuve de 600 F le 25 juin 1847
Chevalier de St Louis le 31 janvier 1815
Membre de la Légion d’honneur le 17 mars 1815
Chevalier de la Légion d’honneur le 25 avril 1821
Chevalier de l’ordre du Phénix de Hohenlohe le 25 septembre 1816
Chevalier de l’ordre de St Ferdinand le 28 novembre 1823
Sainte-Colombe Louis Maurice
Né en 1777; confirmé le 23 avril 1806; Sous-lieutenant.
Salmon Delabrosse Pierre Alexandre César
Né en 1784. Admis au Régiment le 9 novembre 1805 (18 Brumaire an 14), confirmé le 5 décembre 1805 (16 Frimaire an 14); Sous-lieutenant.
Salomon Nicolas
Né le 22 septembre 1778; admis au Régiment le 18 novembre 1805 (27 Brumaire an 14), confirmé le 9 mars 1806; Capitaine.
Schadler Jean Georges

Né le 8 février 1775 à Zollenberg (Haut-Rhin)
Soldat au 17e Régiment d'Infanterie de Ligne 28 août 1793 (Etat de service du 51e de Ligne en date du 12 juin 1816) ou le 5 Pluviôse an 2 - 24 Janvier 1794 (Etat de service du 17e de Ligne en 31 juillet 1809, qui ajoute : registre matricule n°255). Caporal le 1er Nivôse an 12 (23 décembre 1803). Sergent le 6 Ventôse an 13 (25 février 1805). Sergent-major le 1er novembre 1806. Adjudant sous-officier au 5e Bataillon le 1er mai 1807. Nommé Sous-lieutenant provisoire au Régiment de Latour d'Auvergne le 17 juillet 1809. Confirmé par Décret impérial du 6 août 1809.
Un Mémoire de Proposition au Grade de Lieutenant est établi à Teano le 29 août 1812; il est signé par le Colonel Danlion et indique : "L'emploi de Lieutenant étant vacant à la 4e compagnie du 1er Bataillon par suite du passage de Monsieur le lieutenant Curières Castelnau dans le Régiment d'Illyrie. Je propose pour le remplacer M. Schadler, sous lieutenant au Régiment".
Lieutenant au même Régiment le 21 février 1813. Lieutenant au 51e Régiment d'Infanterie de Ligne le 25 juillet 1814. Mort à Waterloo le 18 juin 1815.
A fait les campagnes des années 2, 3, 4, 5, 6 Armée du Rhin; 7, 8, 9 Armée d'Italie et de Naples; an 12 Armée des Côtes; an 13; Vendémiaire an 14, 1806, 1807, 1808 à la Grande Armée; 1809, 1810, 1811 en Catalogne; 1812, Italie méridionale; 1814 au siège d'Anvers; 1815 Armée du Nord.
Prisonnier de Guerre le 2 Messidor an 7, rentré le 23 Prairial an 9.

"5e Division, Bureau des Pensions
A Son Excellence le Ministre Secrétaire d'Etat à la Guerre
Monseigneur
Louise Godefroy, épouse légitime de Jean Georges Schadler, lieutenant de l'ex 51e régiment de ligne, dont le dépôt est actuellement à Poitiers, se trouvant réduite, ainsi que sa fille dans la misère la plus insoutenable et sans aucunes ressources, a eu l'honneur d'exposer à Votre Excellence en février dernier, l'état de dénuement où l'a laissé la perte de son mari qui succomba le 18 juin dernier à la bataille de Waterloo, en la suppliant de daigner la secourir par une pension alimentaire, proportionnée à la catégorie où elle se trouve en qualité de veuve de défenseur, l'exposante dont l'état actuel excite la pitié, ayant restée sans réponse, se joint à sa fille âgée de 17 ans pour réitérer à Vore Excellence leur légitime demande afin qu'Elle daigne la prendre en considération et leur faire liquider la petite (?) pension
" (en note : "Doit fournir la preuve de la mort de son mari aux armées et les autres pièces de just. Ecrit le 6 mai 1816").

"Place de Chatellerault.
Ex 51e Régiment de Ligne
Les soussignés, Officiers comptables de l'ex 51e régiment de Ligne représentant le Conseil d'administration, certifions que M. Schadler (Jean George) lieutenant audit régiment natif de Zelleberg département du Haut-Rhin, a été blessé grièvement d'un coup de feu le 18 juin 1815 à l'affaire du mont Saint-Jean, où il est resté sur le champ de bataill et n'a plus donné de ses nouvelles depuis cette époque.
En fois de quoi il a été délivré le present.
Chatellerault le 12 juin 1816
".

Un document du Ministère de la Guerre indique que sa Veuve, Mme Schadler, née Godefroy, domiciliée à Lille (Nord), a fait une demande de pension le 6 mai 1816; il lui est accordé, par Décision du Roi en date du 2 octobre 1816, la somme de 225 Francs; elle en est avisée en date du 12 octobre 1816, l'inscription de cete pension aux finances datant du 22 novembre 1816

"Ministère de la Guerre
Liquidation Pension de 225 Frcs
Madame Marie Magdeleine Louise Joseph Goedfroy, née le 5 avril 1776 à Lille, département du Nord, veuve de Sr Schadler (Jean Georges) Lieutenant au 51e Régiment de Ligne, a droit une pension de deux cent vingt cinq francs pour récompense des services de son mari blessé grièvement d'un coup de feu à la bataille du Mont Saint-Jean le 18 juin 1815 et resté sur le champ de bataille où il est présumé mort.
la veuve devra justifier pendant 10 ans que son mari n'a pas reparu
" - SHD 2Ye 3732/4

Schafflützel Jean Nicolas

Né le 8 juillet 1775 à Strasbourg (Bas-Rhin).
"Extrait des Registres des Actes de Naissance, Paroisse des réformés.
Schafflützel Jean Nicolas, né le 8 juillet 1775.
Il a été déclaré le huit juillet mil sept cent soixante quinze, la naissance d'un enfant du sexe masculin né en légitime mariage, le dit jour et nommé Jean Nicolas.
Prénoms et noms du déclarant : Nicolas Schafflützel, domicilié à Strasbourg,
Qualité ou profession, fabriquant de Marroquin,
Père de l'enfant : prénoms, nom et domicile, le susdit déclarant,
mère de l'enfant : prénons, nom et domicile, Anne Catherine Haeussler.
Témoins etc. Signé : ...
Fait à Strasbourg le 10 août 1825
".

Entré au service comme canonnier sédentaire de la Garde nationale de Strasbourg le 15 mai 1792. Sergent le 18 août 1794. Sergent-major le 4 janvier 1795. Incorporé au Bataillon de l'Ecole d'Artillerie de Strasbourg le 22 octobre 1798. Congédié le 19 juin 1799. Entré au 2e Régiment suisse le 1er mars 1807. Adjudant sous-officier le 15 juin 1807. Sous-lieutenant au 2e Régiment suisse le 21 septembre 1808. Sous-lieutenant au 1er Régiment Etranger le 6 janvier 1813. Passé Sous-lieutenant au 60e Régiment d'Infanterie de Ligne le 1er avril 1814 ou le 1er août ? Admis dans la Légion du Bas-Rhin (devenue 34e Régiment) par le Colonel faisant fonction d'Inspecteur général, le 6 janvier 1816. Confirmé par Ordonnance du 21 août 1816. Nommé Lieutenant porte drapeau par Ordonnannce du 21 octobre 1817. Passé au 34e Régiment d'Infanterie de Ligne
Campagnes : Ans 2 et 3 aux Armées du Rhin et Moselle, 4 et 5 du Rhin, 7 du Danube, 1808, 1809 en Espagne, 1810, 1811 en Catalogne. 1814 campagne de Lyon. 1815 8e Corps. 1823 à 1827 en Espagne.
Décorations : Décoré du Lys le 14 juillet 1814. Chevalier de l'ordre Royal et Militaire du Mérite, par Ordonnance du 20 janvier 1819.
"Armée française en Espagne, Division de Cadix
Etat-major de Place
Mémoire de Proposition à un emploi de Capitaine Adjudant de Place.
Proposition : L'emploi de Capitaine adjudant de place à Cadix, étant vacant, par suite du passage de M. Magagnosc, capitaine à l'emploi de Secrétaire archiviste de la 16e Division militaire par Ordonnance du 30 décembre 1823, je propose pour remplir cet emploi, M. Schafflutzel (Jean Nicolas), lieutenant au 34e Régiment de Ligne, né le 8 juillet 1775 à Strasbourg, département du Bas-Rhin.
Le colonel commandant la place de Cadix, ex Lieutenant-colonel du 34e régiment de ligne, ose recommander M. Schafflutzel à la bienveillance de S. E. Monseigneur le Ministre de la Guerre. Cet officier, qui a servi dans la Légion du Bas-Rhin, dès sa formation, a constamment rempli avec zèle, exactitude et intelligence les divers emplois qui lui ont été confiés; il est d'ailleurs d'une moralité sans tâche, et a toujours tenu une conduite digne d'éloges. Les connaissances qu'il a acquises dans la partie du génie, pendant le temps qu'il a servi dans l'artillerie, le rendent apte à devenir excellent Capitaine adjudant de place, dont il remplit les fonctions depuis quelques temps, à ma grande satisfaction.
Cadix le 26 janvier 1824
".
Mis en solde de congé le 14 octobre 1830. Admis à la retraite le 5 novembre 1830. Retraité par Ordonnance du 22 février 1831 - SHD 2 Ye 3732/31

Scheikes Jean (52)
Fils de Jean et de Magdeleine Kerner, né le 6 avril 1786 à Bude, canton de Strasbourg (Hongrie). Taille de 1m78, visage rond et rouge, front bas, yeux gris, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains, sourcils châtains. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806
Schein Jean (102)
Fils de Julius et de Thérèse Hoch, né le 1er janvier 1775 à Strasnitz (Bohème). Taille de 1m58, visage rond, front ordinaire, yeux gris, nez moyen, bouche grande, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Voltigeurs. Sergent du 6 Brumaire an 14.
Schirakovsky Simon (46)
Fils de Jean et de Marie, né le 29 juin 1770 à Huste (Pologne). Taille de 1m78, visage rond maigre ep( ?), front découvert, yeux gris, nez grand, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier.
Schmettzer Arnard Jean
Admis au Régiment le 18 novembre 1805 (27 Brumaire an 14), confirmé le 9 mars 1806; Lieutenant.
Schroeder Henri (32)
Fils de Frédéric et de Sophie Lalis, né le 26 septembre 1750 ( ?) à Leitmar (Westphalie). Taille de 1m73, visage rond et plein, front bas, yeux gris, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains, sourcils châtains. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Caporal du 27 Brumaire an 14, Fourrier du 1er juillet 1806. Remis Caporal le 1er décembre 1806. Cassé de son grade le 21 janvier 1809.
Schutz François Joseph (14)
Fils de François et de Marie Crauson, né le 28 octobre 1785 à Ingerndorf (Silésie). Taille de 1m74, visage long et plein, front large, yeux noirs, nez moyen, bouche grande, menton rond, cheveux noirs, sourcils idem. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 16 juillet 1806
Schutz Jean (84)
Fils de Mathias et de …, né le 18 janvier 1780 à Wurzach (Souabe). Taille de 1m78, visage rond et plein, front moyen, yeux bleus, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Mort à l’hôpital de Gaète le 20 février 1807.
Schweickhardt Goswin Adam Antoine

Né le 15 février 1784 à Brezenheim (Rhin-et-Moselle). Fils de Joseph et de Marie willhelmine Kilbertin
Sergent-major au 1er Etranger du 29 janvier 1806 au 26 mars 1809. Nommé Sous-lieutenant par Décret impérial du 27 mars 1809. Sous-lieutenant de Carabiniers le 15 mars 1810 jusqu'au 29 avril 1812. Nommé Lieutenant par Décret impérial du 30 avril 1812. Passé dans la Compagnie d'Artillerie du Régiment le 16 juin 1812; lieutenant jusqu'au 31 décembre 1814. Lieutenant Adjudant-major du 1er janvier 1815 au 29 juin 1815.
A été proposé pour la Légion d'Honneur alors qu'il était encore au 1er Régiment Etranger.
Passé Lieutenant au 11e Régiment d'Infanterie de Ligne le 30 juin 1815. En non activité par suite du licenciement le 10 septembre 1815. Lieutenant provisoire dans la Légion départementale des Pyrénées-Orientales (devenue 15e Régiment d'Infanterie légère le 1er février 1821) du 1er janvier 1816 au 13 février 1816. Idem confirmé du 14 février 1816 au 30 juin 1816. Capitaine adjudant-major du 1er juillet 1816 au 5 décembre 1826.
Marié le 10 avril 1822 à Demoiselle Françoise Constance Lucrèce Séroka. Major au 48e Régiment d'Infanterie de Ligne en 1826 du 6 décembre 1826 au 21 octobre 1824.
A fait les campagnes de 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811 à l'Armée de Naples. Celle de 1812 au Corps d'Observation de l'Armée de Naples. 1813 et 1814 à l'Armée d'Italie. 1815 à l'Armée Royale du Midi

"Division des Pyrénées Occidentales
Quartier général de Bayonne, 30 octobre 1835
A Monsieur le Ministre de la Guerre
Monsieur le maréchal
Le lieutenant général Baron Janin a eu l'honneur de vous demander pour commander la place de Blaye M. le major du 48e de ligne Baron de Schweickhardt, que j'ai présenté à 3 inspections différentes pour un commandement de place, et pour lequel je vous avais demandé particulièrement le commandement de la place de Blaye il y a 6 mois. Permettez moi de me joindre dans cette occasion à mon collègue poour vous recommander spécialement M. le major Schweikhardt, officier supérieur recommandable à tous égards, et plus particulièrement encore par la situation de sa famille; il a recueilli chez lui sa belle mère, mme Seroka, qui est sans fortune, il est chargé de l'éducation de ses deux filles et de l'entretien de toute cette famille recommandable; sa conduite a été un exemple de dévouement et de loyauté qui le recommande autant à votre bienveillance que ses qualités liltaires; enfin voilà trois année qu'il figure seul sur le tableau
" (lettre anotée : "Il faut accorder cette demande si rien ne s'y oppose légalement") - SHD 2Ye 3747/76

Selinek Joseph (73)
Fils de Adam et de Elena, né le 14 décembre 1773 à Hohenmauth (Bohème). Taille de 1m72, visage long et grevé, front moyen, yeux gris, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux bruns, sourcils bruns. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806.
Seroka Albert

Né le 28 janvier 1767 à Brzesc (Pologne). Entré au service le 1er Ventôse an 7 en qualité de Sergent à la 1ère Légion Polonaise. Sous-lieutenant le 1er Germinal an 7 (21 mars 1799). Passé à la 114e Légion Polonaise et par suite à la 20e Demi-brigade de ligne le 1er Germinal an 11. Lieutenant quartier maître au Bataillon franc de l'ile d'Elbe par Arrêté du Gouvernement du 17 Prairial an 11 (25 juin 1803). Capitaine quartier maître au même Corps par Décret impérial du 11 juillet 1810. Passé en cette qualité au Régiment de Latour d'Auvergne, devenu 1er Régiment Etranger en vertu des ordres du Ministre en date du 2 août 1810. Passé au 4e Régiment Etranger le 10 août 1813. Passé au Régiment de Pionniers le 19 décembre 1813. Passé au 3e Régiment Etranger le 26 mai 1814. Passé au 1er Régiment Etranger le 1er janvier 1815. En non activité par suite de licenciement le 16 mai 1815. Capitaine trésorier à la Légion des Pyrénées-Orientales le 1er janvier 1816.

Un Rapport particulier, en date du 1er janvier 1816, et signe par le Comte de Montferré, indique : "Instruction bonne, excellent Quartier maître. Moralité excellente. Principes : dévoué au Roi. Fortune médiocre". Il indique également que Seroka est marié, père de quatre filles et deux garçons; et que son physique est bien. L'Inspecteur déclare : "Cet officier s'est bien montré avec le 1er Régiment Etranger dans le Corps commandé par S. A. Mgr le Duc d'Angoulême, je le propose à Son Excellence pour occuper l'emploi de trésorier, il le mérite par ses talents et sa probité"

Passé au 15e Régiment d'Infanterie légère le 14 février 1816. Chevalier de l'ordre Royal et Militaire de Saint-Louis le 18 août 1819. Passé Capitaine au 3e Régiment d'Infanterie de la Garde Royale le 12 février 1823. Chevalier de la Légion d'Honneur le 13 août 1823.Décédé le 2 février 1826.
A fait les campagnes de 1799, 1800, 1801 en Italie. 1810, 1811 et 1812 Armée de Naples. 1813, 1814 France. 1815 Armée du Midi - SHD 2YE 3776

Slawick Jacques (72)
Fils de Henri et de Catherine, né le 18 septembre 1775 à Dowack (Bohème). Taille de 1m73, visage long plein et grevé, front moyen, yeux bruns, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains, sourcils châtains. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806.
Spilka Joseph 85)
Fils de Joseph et de Marianne, né le 11 octobre 1777 à Caab (Hongrie). Taille de 1m74, visage ovale, mangé …, front bas, yeux bleus, nez grand, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains, sourcils châtains clair. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806.
Steiskal Joseph (38)
Fils de Jean et de Catherine Vinkal, né le 26 avril 1777 à Aicha (Bohème). Taille de 1m85, visage rond et plein, front couvert, yeux gris, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux bruns, sourcils bruns. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Rayé des contrôles pour trop longue absence le 12 mars 1807.
Stiegler Godefroy (35)
Fils de Michel et de Agathe Simmer, né le 12 octobre 1766 à Langen-Salza (Saxe). Taille de 1m75, visage long et rouge, front étroit, yeux bleus, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux brun gris, sourcils brun gris. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Décédé à l’hôpital de Weissenbourg le 22 Frimaire an 14.
Streaczuk Thomas (92)
Fils de Joachin et de Catherine, né le 14 mai 1784 à Nicolaine (Russie). Taille de 1m72, visage long et maigre, front petit, yeux bleus, nez rougeâtre, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806.
Stubinkoff Charles (36)
Fils de Gerassin et de Anne Biskof, né le 11 avril 1780 à Chersson (Russie). Taille de 1m77, visage long et jaune, front bas, yeux bleus, nez grand, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 11 mai 1806.
Suschitzky Mathis (41)
Fils de Mathis et de Marie Lakury, né le 30 octobre 1785 à Prague (Bohème). Taille de 1m88, visage long et grevé, front découvert, yeux bruns, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux brun noir, sourcils brun noir. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier.
Suter Joseph
Né le 10 août 1767, Admis le 22 novembre 1805 (1er Frimaire an 14), Lieutenant en décembre 1805, confirmé le 9 mars 1806, décédé le 12 août 1808. SHD XH 10C.
Svoboda François (11)
Fils de Mathieu et de Marie Lupik, né le 22 janvier 1781 à Villemovitz (Moravie). Taille de 1m65, visage rond et plein, front couvert, yeux noirs, nez moyen, bouche idem, menton rond, cheveux bruns, sourcils idem. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers, Caporal le 27 Brumaire an 14. Déserté le 1er avril 1806
Taillepied de la Garenne Alexandre Charles François Hyacinthe

Né le 11 avril 1777 à Paris (Seine). Entré au service au Régiment de la Tour d'Auvergne comme Sous-lieutenant le 18 février 1808. Campagne de 1808, 1809 à l'Armée de Naples. Nommé Lieutenant le 8 Janvier 1810. Campagne de 1810, 1811 à l'Armée de Naples. A reçu l'ordre royal des Deux-Siciles en récompense des services rendus à l'Armée de Calabres le 24 octobre 1811. Campagne de 1812 à l'Armée de Naples. Campagne de 1808 à l'Armée d'Italie. Adjudant-major par décision du 25 février 1813. A prendre rang du 25 janvier 1813.

"Ministère de la Guerre, 2e Division, Bureau de l'Etat-major. Rapport fait au Ministre le 29 août 1813.
M. le Général de division Comte de Saint-Sulpice, colonel commandant le 4e régiment de la garde d'honneur, n'a qu'un seul aide de camp.
Il demande pour servir près de lui en cette qualité, M. Alexandre Taillepied de la Garenne, qui est adjudant-major dans le régiment de la Tour d'Auvergne.
Cet officier est cousin germain de M. le comte de Bondy, préfet du département du Rhône, qui a prié le Ministre de vouloir bien accueillir la demande de M. le général Saint-Sulpice.
M. Taillepied appartenant à un régiment étranger ne peut en être retiré sans l'autorisation de l'Empereur.
On propose en conséquence de mettre la demande de M. le général Saint-Sulpice sous les yeux de Sa Majesté
".

"Ministère de la Guerre, Bureau de l'Etat-major. Rapport à Sa Majesté l'Empereur et Roi du 8 septembre 1813.
Taillepied de la Garenne (Alexandre) Lieutenant au Régt de La Tour d'Auvergne.
Le Général Comte Saint-Sulpice demande cet officier pour aide de camp.
Sire, j'ai l'honneur de mettre sous les yeux de Votre Majesté la demande que M. le général de division comte Saint-Sulpice, colonel du 4e régiment des gardes d'honneur, a faite pour que le Sr Taillepied de la Garenne (Alexandre) lieutenant adjudant-major dans le régiment de la Tour d'Auvergne, lui fut accordé pour aide-de-camp.
Cet officier est parent du comte de Bondy, préfet du département du Rhône.
Il a été place comme sous-lieutenant dans le régiment de la Tour d'Auvergne le 1er avril 1808; a été nommé lieutenant le 8 janvier 1810 et adjudant-major le 15 janvier 1813.
Je prie Votre Majesté de me faire connaitre si Elle approuve qu'il reçoive l'ordre de passer comme aide de camp près M. le général Saint-Sulpice.
Le Ministre de la Guerre, Duc de Feltre
" - "Refusé, Paris le 25 novembre 1813".

Capitaine au 53e Régiment par ordre de S. A. S. le Prince Vice-Roi le 5 décembre 1813.
"Au Palais des Tuileries le 18 décembre 1813.
Napoléon, Empereur des Français, Roi d'Italie, Protecteur de la Confédération du Rhin, Médiateur de la Confédération suisse. Sur le rapport de notre Ministre de la Guerre, nous avons décrété et décrétons ce qui suit.
Art. 1er
Est nommé à l'emploi de capitaine vacant dans les bataillons de guerre du 53e régiment d'infanterie de ligne, le Sr Taillepied de la Garenne, Alexandre, Lieutenant adjudant-major au 1er régiment étranger.
Art. 2.
Notre Ministre de la guerre est chargé de l'exécution du présent décret.
Signé Napoléon
Par l'Empereur, le Ministre Secrétaire d'Etat, signé le Duc de Bassano. Le Ministre de la Guerre signé Duc de Feltre ...
" (exécuté le 29 mars 1814).

Campagne de 1814 à l'Armée d'Italie. A reçu un coup de feu à chaque bras à l'affaire du 8 février 1814. Nommé Chevalier de la Légion d'Honneur par Décret du 15 mars 1814 après la bataille du Mincio du 8 février.

Le 10 novembre 1814, il écrit, depuis Lyon, au Ministre de la Guerre : "Monseigneur, Alexandre Taillepied de la Garenne, âgé de 35 ans, capitaine de grenadiers au 53e régiment de ligne, a l'honneur de vous exposer qu'ayant été blessé grievement le 8 février dernier au passage du Mincio sous les ordres du général Grenier, il fut dans le cas de demander et d'obtenir sa retraite se croyant hors d'état de servir à l'avenir; mais que ses blessures s'étant heureusement guéries par les soins qui lui ont été donnés depuis son retour en France, il aspire à l'honneur de dervir de nouveau la patrie et le Roi, en conséquence il supplie V. E. de vouloir bien le faire mettre en activité, espérant obtenir ensuite l'occasion de donner à S. M. des preuves de son entier dévouement.
il a lhoneur d'être avec respect, de votre Excellence, le très humble et très obéissant serviteur
Taillepied de la Garenne
Il joint ici l'état de ses services, et il attend la décision de V. E. à Lyon où il a fixé son domicile auprès du préfet, son parent
". Noté en marge de cette lettre : "Les qualités personnelles de M. le capitaine Taillepied me sont particulièrement bien connues; il réunit au physique et au moral tout ce qui constitue un excellent et brillant officier, je supplie S. E. le Ministre de la Guerre d'accueillir favorablement sa demande. Le Lieutenant général Albert".

"A son Excellence Monseigneur le Ministre de la Guerre
Monseigneur, je servais à l'armée d'Italie comme capitaine de grenadiers au 53e régiment de ligne. Atteint d'un coup de feu à chaque bras le 8 février 1814 au passage du Mincio, je fus retenu plusieurs mois à Milan par ces deux blessures qui parurent assez graves pour me rendre impropre au service et me faire mettre en retraite.
Parvenu à ma guérison par les soins que j'y ai apporté depuis mon arrivée en France, je supplie Votre Excellence de m'accorder la faveur d'être mis en activité à l'état-major de la 19e division, espérant, par ma manière de servir, prouver à Sa Majesté tout mon zèle et mon dévouement.
J'ai 36 ans, Monseigneur, et ne renoncerais au métier des armes que si j'y étais contraint par mes blessures.
Permettez-moi d'espérer des bontés de Votre Excellence qu'elle voudra bien prendre en considération ma demande.
J'ai l'honneur d'être, avec le plus profond respect, de Votre Excellence, le très humble et très obéissant serviteur.
Taillepied de Garenne.
Capitaine employé au recomplètement de l'armée à Lyon.
Lyon, le 14 janvier 1815
".

Remis en activité comme Adjoint à l'Etat-major de la 21e Divison militaire le 2 avril 1815. Aide de camp du Général Albert le 9 mai 1815. En non activité le 27 novembre 1816. Admis au Corps royal d'Etat-major le 12 décembre 1818. Employé extraordinaire au Dépôt de la Guerre le 14 septembre 1819. A cessé ses fonctions le 31 janvier 1823. Est ... de traitement et disponibilité depuis le 1er janvier 1819. Adjoint de place à Lille le 29 décembre 1826. Admis au traitement de réforme le 4 juin 1828

"Position de Taillepied de la Garenne (Alexandre) Capitaine (au 1er octobre 1828).
Cabinet du personnel
Cet officier a 15 ans de grade et reçut comme capitaine de grenadiers, 3 coups de feu le même jour à l'armée d'Italie.
Depuis il fut aide de camp du lieutenant général Albert.
Il fut admis au corps royal d'état-major à sa formation.
Fut attaché durant 3 ans à la section historique du dépôt général de la Guerre et n'a jamais touché que la demi-solde ou celle de disponibilité.
Au 1er janvier 1827, au moment où il osait espérer, soit de l'avancement, soit de l'activité dans son arme, il fut inopinément transformé en adjudant de place. Il s'empressa de réclamer près S. E. le Ministre, et le Général directeur du personnel de cette époque, d'exposer sa convction de n'avoir point encouru cette sorte de disgrâce et sa répugnance invincible et bien naturelle à remplir des fonctions si mal en rapport avec ses antécédents militaires. Reçu avec bienveillance, il ne put néanmoins rien obtenir et se rendit à son poste.
Au mois de février dernier, partageant l'espoir général, il s'adressa à M. le général de Champagny qui voulut bien entrer dans sa position; mais lui répondit cependant, qu'une fois placé dans l'état-major des places, il n'était plus possible d'en sortir, ni d'y avancer.
Il demanda à ce général la permission de solliciter le traitement de réforme, le priant instantanément de vouloir se rappeler dans l'occasion que s'il désirait de mettre dans cette position, c'était dans l'espoir de rentrer dans l'armée active par une autre porte.
Pour obtenir en temps de paix l'objet de sa demande, il dût faire constater des blessures dont il n'avait pas parlé en temps de guerre.
Réformé au mois de mai, il ne chercha ni à faire fixer ni à toucher son traitement.
Aujourd'hui qu'il est affranchi de la maladie qu'il a subi l'an passé et que la position militaire dans laquelle il s'est placé le rend entièrement disponible, il ose solliciter des bontés de S. E. de le replacer dans un poste plus d'accord avec sa manière connue de servir; espérant que ses antécédants seront une garantie du zèle qu'il apportera à ne jamais démériter des chefs qui veulent bien lui accorder leur bienveillance et légitimer ainsi un traitement que sa position de fortune lui rend indispensable
".

"Note remise le 1er février 1830 à Son Excellence le Ministre de la Guerre, d'après son autorisation.
Position du Capitaine Taillepied de la Garenne(en réforme) au 1er février 1830.
Cet officier a 16 ans et demi de grade; il a obtenu ses premiers grades dans le régiment de la Tour d'Auvergne (1er étranger). Il faisit partie du bataillon d'élite de ce corps, sous les ordres du lieutenant général Partouneaux, à Schylla en 1810.
Il a reçu 3 coups de feu le même jour, à l'armée d'Italie étant capitaine de Grenadiers.
Depuis il fut aide de camp du lieutenant général Albert, fut admis au corps royal d'état-major, à sa formation, a travaillé durant 3 ans à la section historique du dépôt général de la guerre et n'a jamais touché que la demie solde ou celle de disponibilité.
Le 1er janvier 1827, au moment où il osait espérer de ...
"

Officier de la Légion d'Honneur le 17 juin 1832.

"Ministère de la Guerre, Direction générale du Personnel et des opérations militaires, 3e Division.
Paris le 2 octobre 1838.
Général, je vous informe que, prenant en considération l'âge et l'ancienneté des services de M. Taillefer de la Garenne (Alexandre Charles François Hyacinthe), capitaine au corps Royal d'Etat-major, employé à l'Etat-major de la 1ère Division militaire, j'ai décidé que cet officier sera admis à faire valoir les droits qu'il peut avoir à la retraite.
Il va être procédé à l'examen de ses titres au bénéfice des lois en vigueur sur les pensions de l'armée de terre.
Conformément à l'Instruction du 20 septembre 1831, qui détermine les règles à suivre dans l'application de la loi du 11 avril 1831 et de l'ordonnance du 2 juillet suivant, vous lui ferez connaitre cette décision, et vous me transmettrez (Bureau des pensions) une demande régulièrement instruite, indiquant le lieu où il a l'intention de se retirer; il pourra y joindre les renseignements ou pièces qu'il jugera nécessaires pour compléter la justification des services et campagnes sur lesquels doit être basée la liquidation à intervenir.
A moins d'une nouvelle décision, cet officier continuera à exercer les fonctions de son emploi jusqu'à ce que je lui notifie l'ordonnance royale qui aura fixé sa pension de retraite, et en aura autorisé l'inscription au Trésor public.
Le Ministre Secrétaire d'Etat de la Guerre
" - SHD GR2Ye3863-21

Talon Denis
Né le 20 novembre 1783; admis au Régiment le 22 novembre 1805 (1er Frimaire an 14), confirmé le 9 mars 1806; Capitaine.
Thellot
Lieutenant 2e Bataillon en 1805
Thibaut Dalleritz
Né le 15 mars 1775. Confirmé le 19 avril 1806; Lieutenant.
Thilorier Justin Henri Philippe (Chevalier de)
Né le 2 ou le 7 février 1780 à Milland (Sic - Millau), département de l'Aveyron; Fils de Pierre Antoine et de Constance Agathe d'Albignac. Aide de camp de M. le Comte de Montboissier, son oncle, Lieutenant général commandant les Mousquetaires noirs dans l'émigration, 1792. A fait la campagne de 1792 à l'émigration. Employé à Rochefort comme commis extraordinaire de la marine le 22 septembre 1798. Aide commissaire sur la Corvette la Diligente le 16 avril 1799. Passé à Saint-Domingue sur ses propriétés et rentré en France en l'année 1800. A cessé ses fonctions le 28 avril 1800.
Parti comme volontaire avec l'expédition de Saint-Domingue commandée par le Général Leclerc le 3 octobre 1801. Campagne à Saint-Domingue de 1801 à 1805. Rentré en France à l'évacuation de cette colonie en 1805. Nommé Capitaine provisoire au Régiment de la Tour d'Auvergne le 12 janvier 1806.
Admis au Régiment de La Tour d'Auvergne le 14 avril 1806, confirmé Capitaine au Régiment le 19 avril 1806, devenu 1er étranger composé d'émigrés. Campagnes à l'Armée de Naples et de Calabre de 1806 à 1812.
Mis à la tête d'une troupe d'élite pour former l'avant-garde de la Division Partourneaux, destinée à débarquer la première en Sicile, lors de l'expédition commandée par le Roi Murat. A cette occasion, il reçoit le 17 octobre 1809 la croix de chevalier des Deux-Siciles. Chef de Bataillon le 18 février 1810.
Campagne d'Italie et de Bavière en 1813. Passé à la 25e Demi-brigade provisoire en novembre 1813; Major au 18e Léger le 25 novembre 1813. Chevalier de la Légion d'Honneur le 3 décembre 1813 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Campagne de France Armée de Lyon Division Marchand en 1814. A conservé et remis à S. A. R. Monsieur le drapeau de son régiment qui devait être brûlé à l'arrivée de Bonaparte. Chevalier de Saint-Louis proposé par la commission des émigrés, nommé par le Roi le 6 décembre 1814. Mis à la suite du Régiment de Monsieur (4e Léger) le 9 décembre 1814. Officier de la Légion d'Honneur le 16 mars 1815.
Nommé Major au régiment de Monsieur Infanterie légère à la recommandation particulière de S. A. Royale le 24 février 1815. Licencié le 21 septembre 1815.
Nommé Lieutenant-colonel de la Légion de la Seine le 15 ou 17 octobre 1815. Colonel de la Légion de l'Orne le 10 mars 1813. Passé au 31e Régiment d'Infanterie de ligne le 17 novembre 1820. Campagne de 1823 en Espagne. Commandeur de la Légion d'Honneur le 16 octobre 1823. Chevalier 2e Classe de l'ordre de Ferdinand d'Espagne le 23 novembre 1823.
Marié le 7 février 1825 à Demoiselle Marie Clémentine de Laulanhier. Passé au 5e Rgiment d'infanterie de la Garde royale le 27 avril 1828.
Maréchal de camp - Général de Brigade et mis en solde de congé le 11 août 1830. Admis au traitement de réforme le 30 mars 1831.
Passé dans le cadre de réserve le 12 mai 1831. Admis dans le cadre d'activité et disponible le 23 décembre 1833 et le département de la Lozère le 8 mai 1834. Commandant les départements de la Lozère et de l'Aveyron le 26 avril 1837. Réadmis dans le cadre de la Réserve le 3 février 1842. Grand Officier de la Légion d'Honneur le 19 avril 1843.
Retraité pour ancienneté de service par arrêté du 8 février 1848. Décédé à Mende (Lozère), au château de Bellesagne, le 3 octobre 1851. SHD 8 YD2737
Touzé Michel (13)
Fils de Julien et de Jeannette Lorin, né le 12 août 1781 à Laval (Mayenne). Taille de 1m64, visage rond et plein, front ordinaire, yeux bruns, nez petit, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils idem. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier, passé à la 3e Compagnie du 2e Bataillon, le 1er janvier 1809. Signé au même Régiment étranger n°1230
Trailleur Alexandre
Né en 1787. Admis au Régiment le 18 novembre 1805 (27 Brumaire an 14), confirmé le 9 mars 1806; Sous-lieutenant.
Trento Jean Baptiste (54)
Fils de Jacques et de Antoinette, né le 18 mai 1780 à Feldre (Tyrol). Taille de 1m79, visage long plein et beau, front couvert, yeux gris, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 5 mai 1806.
Ubrick ou Ulrick Jean Charles
Né le 21 avril 1764, Admis au Régiment le 22 novembre 1805 (1er Frimaire an 14), confirmé le 9 mars 1806; Lieutenant commandant le Dépôt intermédiaire à Turin.
Valter Thomas (65)
Fils de François et de Elisabeth, né le 22 mai 1773 à Neustadt (Autriche). Taille de 1m77, visage rond et plein, front couvert, yeux gris, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains, sourcils châtains foncés. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier.
Verner Henry(45)
Fils de Henry et de Jeanne Vignermera, né le 15 mai 1781 à Hanovre (Hanovre). Taille de 1m79, visage long et maigre, front couvert, yeux gris, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux bruns, sourcils bruns. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté au 1er avril 1806
Viesel George (40)
Fils de Charles et de Charlotte Eingerth, né le 22 octobre 1785 à Klamelk (Hanovre). Taille de 1m87, visage rond, front découvert, yeux bleus, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux bruns, sourcils bruns. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806
Villemejane Clément

Né le 4 janvier 1788 à Vigan (Gard). Lieutenant. 2e Régiment d'Infanterie de la Garde Royale.

"2e Régiment d'Infanterie de la Garde Royale.
Mémoire de proposition en faveur de Monsieur Villemejanne Clément, lieutenant, à un emploi de Capitaine, à l'ancienneté, en remplacement de Monsieur Boules de Varennes (Charles Marie Jules), décédé, conformément à l'Ordonnance du Roi du 2 août 1818.
Proposition :
M. Boules de Varennes, Capitaine de la 3e Compagnie du 2e Bataillon, étant mort le 3 septembre courant, par suite d'apoplexie, je propose à son remplacement à l'ancienneté M. de Villemejanne (Clément), Lieutenant dela 3e Compagnie du 3e Bataillon, conformément à l'ordonnance du Roi du 2 août 1818.
Courbevoye le 16 septembre 1818.
Le Colonel du 2e Régiment d'Infanterie de la Garde Royale.
Druault
Lu et approuvé par le Lieutenant général commandant et Inspecteur général de la 1ère Division d'Infanterie de la Garde royale
M. de L...
M. Villemejanne Clément, né à Vigan, département du Gard, le 4 janvier 1788. Entré au service comme Volontaire dans le Régiment de la Tour d'Auvergne le 19 avril 1806. Fourrier au même Régiment le 28 octobre 1806. Sergent idem le 1er juillet 1807. Sous-lieutenant idem le 27 juillet 1808. Lieutenant idem le 25 mars 1811. Démissionnaire le 5 mai 1815. Lieutenant au 2e Régiment d'Infanterie de la Garde royale avec Brevet de Capitaine de la ligne le 23 octobre 1815
Campagnes : A fait les campagnes de 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811 et 1812 à l'Armée de Naples; 1813 et 1814 en Italie et 1815 à l'Armée royale du Midi sous les ordres de Monseigneur le Duc d'Angoulême. Chevalier de la Légion d'Honneur le 5 avril 1815.
Pour copie conforme
Les membres composant le Conseil d'administration du 2e Régiment d'Infanterie de la Garde Royale
".

Un document en date du 16 mai 1827, émanant du Ministère de la Guerr (Relevé de service, extrait des registres des Officiers déposé au bureau), indique qu'il est entré au Régiment de La Tour d'Auvergne le 19 août 1806 et qu'il a démissionné le 7 juin 1815.

Accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic)

Un document du Ministère de la Guerre, Bureau de l'Infanterie, portant en en-tête : Légion du département de l'Orne, 60e Régiment d'infanterie, indique : "Rang 23 octobre 1815. Capitaine M. Villemejane (Clément), Capitaine au 2e Régiment de la Garde, passé par décision du Ministre du 14 novembre 1820, au 5e en remplacement de M. Dondeau mis en réforme.
Dossier envoyé au Bureau des Pensions le 19 septembre 1826
".

"Ecole Royale Spéciale Militaire
Saint-Cyr le 27 novembre 1831.
A Monsieur le Maréchal Ministre de la Guerre.
Monsieur le Maréchal,
Mon frère, François Clément de Villemejane, ancien Capitaine de la Garde Royale (2e régiment d'infanterie) arêté et emprisonné à l'occasion de la conspiration du 19 août 1820, me charge de solliciter de votre justice une réparation pour la per de son état pendant la restauration.
Capitaine commandant, il avait, en 1820, rang de chef de bataillon. A cette époque, il est inculpé injustement dans une conspiration et détenu pendant 8 mois; mis hors de cause par la chambre des pairs, il est renvoyé, blanchi, au major général de la Garde qui lui dit qu'il ne pouvait rentrer dans son régiment, ni être admis dans aucun corps de la Garde.
Cette affaire fit beaucoup de bruit. Mon frère étant le plus élevé en grade des officiers de la Garde arrêtés, dans cette circonstance, on se plait à le faire passer pour chef de complot dans la Garde comme Nautil passait pour l'être dans la ligne. De là, mille accusations absurdes répandues dans le public et que vous trouverez peut-être encore dans vos bureaux. Dans cet état de choses, son acquittement laissait des préventions dans le monde qu'il était de son devoir de dissiper. Le seul moyen d'arriver à ce but, et de faire tomber tant de calomnies, était de prouver qu'il lui était loisible de servir. Les rangs de la Garde lui étant refusés; il dût entrer dans la ligne et reçut un brevet de Capitaine pour le 31e Régiment. Muni de cette pièce, mon frère arrive dans ce nouveau corps et en la remettant à son colonel, M. de Thilirier, il lui dit : Voilà la preuve que je ne suis pas coupable, mais j'ai trop spuffert pour continuer à servir, et je demande à être mis en disponibilité. Le Général Claparède, qui passait alors l'inspection de ce corps, et qui avait connu à la chambre des Pairs cette conspiration, voulut bien se charger de cette proposition, et mon frère partit le lendemain de son arrivée pour rentrer dans ses foyers où il est encore et désire rester.
Cependant, il est venu à sa connaissance, que vous aviez cherché à réparer, monsieur le Maréchal, les injustices de cette nature commises sous la Restauration; que déjà, en vertu de vos ordres, les officiers en non activité pour motifs politiques avaient reçu la solde entière de leur grade pendant les 5 derniers mois de 1830 et avaient été promus au grade supérieur dès le 1er janvier 1831. Ce sont ces même avantages que mon frère, habitant aujourd'hui la ville de Saint-JEan-du-Gard, département de ce dernier nom, me charge de solliciter de vos bontés et de votre justice.
En remplissant ce devoir fraternel, j'espère Monsieur le Maréchal, que vous trouverez cette demande fondée, et que vous aurez la bonté de porter quelque adoucissement à la position fâcheuse où la conspiration du 19 août 1820 a placé mon frère. Capitaine commandant, rang de Chef de Bataillon à cette dernière époque, il serait aujourd'hui Colonel, sans cette fatale conspiration, et il ne reçoit cependant que la demi-solde de Capitaine de 3e classe
Je suis, avec respect, Monsieur le Maréchal, votre très humble et très obéissant serviteur.
Alexis de Villemejane,
Secrétaire du Conseil, Archiviste et Bibliothécaire de l'Ecole Militaire
Je prends au succès de cette demande l'intérêt que je porte aufrère de Mr. le Capitaine Villemejanne, Monsieur le Maréchal, qui est secrétaire des Conseils et bibliothécaire de l'Ecole militaire.
Je désire qu'elle soit de nature à mériter et à obtenir la bienveillance de M. le Maréchal Ministre de la Guerre. Le Général commandant l'Ecole militaire
L. de Richemont
"
"Division Militaire, Division de l'Infanterie, Bureau de l'Infanterie, Section du Personnel
A Monsieur le Maréchal Ministre secrétaire d'Etat de la Guerre, Paris.
Montpelier le 9 février 1832
Monsieur le Maréchal,
J'ai l'honneur de vous transmettre ci-joint copie d'une lettre que m'a adressé M. le Sous-préfet d'Alais contenant les renseignements que vous m'aviez demandés par votre dépêche du 23 janvier dernier sur le compte de M. Villemejane capitaine en réforme à Saint-Jean du Gard.
Je suis avec recpect, Monsieur le Maréchal, etc.
" (noté en marge : "Prompt rapport pour terminer cette affaire". - SHD 2ye 4120-08

Ville-sur-Illon (Comte de la) Alexandre Charles César Auguste
Né à Lauterbourg, département du Bas-Rhin, le 10 janvier 1769 et originaire de la Lorraine. Fils de Alexandre François, comte de La Ville né en 1722, et de Cécile Petit de Maubuisson;
Entré au service dans le 96e de Ligne ci-devant Nassau, comme Sous-lieutenant de remplacement le 10 juin 1787; réformée par Ordonnance le 17 mars 1788; rentré au service comme Sous-lieutenant le 4 décembre 1788; nommé Lieutenant au 105e de Ligne le 10 décembre 1791; fait Capitaine au dit Régiment le 16 juillet 1792; à l'Armée du Rhin les campagnes de 1792 et 1793.
Passé à l'Armée royale commandée par le Prince de Condé en septembre 1793, où il a servi dans les troupes à cheval jusqu'au moment du licenciement comme Volontaire, Lieutenant et Capitaine dans les Régiments de Hussards de Salm-Kirbourg et de Bachi et dans le Régiment des Dragons d'Enghien. A fait à cette Armée les campagnes de 1793, 1794, 1795, 1796 et 1797.
A été en Russie avec l'Armée de Condé et a servi dans cette Armée jusqu'au 25 février 1801, époque à laquelle elle fut licenciée.
Licencié à Frislier le 25 février 1801. Nommé Capitaine à la Légion hanovrienne à l'Armée française le 18 octobre 1803; passé avec le même grade au 95e de Ligne le 20 décembre 1804.
A l'Armée française en Hanovre et en Allemagne, a fait les campagnes de l'An 12, 13 et 14.
Admis au Régiment de la Tour d'Auvergne le 5 Brumaire an 14 (27 octobre 1805). Nommé Chef de Bataillon du Régiment de La Tour d'Auvergne le 30 mars 1806; nommé commandant du 1er Batailon Etrangers le 26 août 1809.
A l'Armée de Naples, il a fait les campagnes de 1807, 1808 et de 1809.
Marié en 1809 à Naples avec Joséphine de Dino, fille de Barthélémy, l'un des propriétaires du Royaume les plus distingués. Passé avec autorisation au service de Naples le 21 septembre 1809; nommé Chef de Bataillon au 1er Régiment d'infanterie légère le 8 mars 1810; nommé Major au même Régiment le 25 mars 1811; passé avec le même grade au 3e Régiment de ligne napolitain le 14 octobre 1811.
Nommé fin 1812 Major de la place de Scilla, démissionne, accepté le 22 mai 1813.
Resté au service jusqu'à la chute de Murat.
Nommé Chevalier de Saint-Louis le 29 mai 1816
Est encore établi à Naples en 1817.
Selon un Rapport du Ministère de la Guerre (2e Division, Bureau de l'Infanterie), fait au Ministre de la Guerre, en date du 21 janvier 1817, "Ses propriétés sont situées dans les environs de cette ville et il désirerait ne se transporter en France avec sa famille, que lorsque son sort sera décidé.
Son frère, Colonel aide major de la Garde Nationale de Paris, a produit les pièces qui constatent ses services, pour lesquels il lui a même fait obtenir la Croix de Saint-Louis. Cette première faveur lui ayant été accordée, sans qu'il fut rentré sur le territoire français, il espère également pouvoir obtenir celle qu'il sollicite.
M de La Ville Sur Illon, agé de 48 ans, compte 30 ans de service et 4 ans 21 jours d'exercice du grade de Lieutenant Colonel à l'époque du 15 avril 1815.
D'après la décision applicable aux officiers rentrés du service de Naples, il aurait droit à être reconnu dans ce même grade
" ; ce à quoi il est répondu : "On pourra le proposer pour ce grade" (22 janvier).
Vogt Charles Frédéric

Né le 3 janvier 1774 à Strasbourg (Bas-Rhin). Fils de Frédéric Daniel et de Elisabeth Werner.
Entré au service en qualité de soldat dans les Chasseurs de Strasbourg le 14 juillet 1789. Sergent dans l'Artillerie de la Garde nationale de Strasbourg le 1er juin 1790. Sous-lieutenant au 5e Bataillon du Bas-Rhin le 1er octobre 1791. Adjudant-major au 5e Bataillon du Bas-Rhin le 15 juillet 1791. Prisonnier de guerre le 2 décembre 1792. Rentré de captivité le 27 juin 1794. Capitaine au Dépôt général de l'Armée du Rhin à la 94e Demi-brigade le 15 octobre 1794 jusqu'au 16 juillet 1797. Capitaine au Régiment de Westphalie le 25 janvier 1807. Cnfirmé dans ce grade par Décret du 29 janvier 1808. Légion hanovrienne le 10 décembre 1809. Chef de Bataillon au 1er Régiment de Prusse par Décret du 29 juin 1810. Régiment de La Tour d'Auvergne le 26 octobre 1810. Passé au 17e Régiment de Ligne le 3 décembre 1813. Major à la Légion Corse (devenue 10e Régiment d'infanterie de ligne) le 7 février 1816. Passé au 3e Régiment d'Infanterie de Ligne le 8 mars 1822. Lieutenant colonel du 56e de Ligne le 4 décembre 1822. Passé au 53e de Ligne le 27 décembre 1822. Réformé sans traitement le 6 janvier 1826.
Campagnes et blessures : 1792, 1793, 1794, 1795 et 1796 : Armée du Rhin; 1797 à l'Armée de Sambre-et-Meuse; 1807 à l'Armée de l'Escaut. 1808 et 1809 en Espagne; 1810 en Zeelande; 1814 Armée du Nord.
Blessé à l'affaire de Francfort sur le Mein d'un coup de sabre à la tête le 2 décembre 1792.
Décorations : Chevalier de la Légion d'Honneur le 24 août 1814; Chevalier du Mérite Militaire le 25 avril 1821

"Lyon le 5 novembre 1825.
Mon général,
J'ai l'honneur de vous adresser ci-joint la note des dettes de M. Vogt, lieutenant-colonel, dont j'ai pu avoir connaissance jusqu'à ce moment, ce qui se monte à environ 16500 francs.
L'on m'a en outre parlé de quelques dettes contractées envers quelques jeunes gens de la ville de Lyon, dont je n'ai pu me procurer aucune certitude.
Le grenadier Spinelli a qui était du 550 francs, m'a demandé l'autorisation de vous soumettre ses réclamations, il pense que le défaut de payement peut le dispenser de service militaire comme remplaçant. Je l'ai assuré que le gouvernement ne pouvait entrer dans les ententes particulières à cet égard, et qu'il ne pouvait pas être libéré .
J'ai l'honneur d'être avec un profond respect, mon général, Votre très humble et très obéissant serviteur
Le Comte de Raquel-Maneron, Colonel
" (lettre suivie de la liste des dettes en question) - SHD 4145-45

Vunder François (78)
Fils de Henri et de Anne Marguerite, né le 21 février 1784 à Vardhalven (Principauté de Bamberg). Taille de 1m82, visage ovale plein et gras, front découvert, yeux bruns, nez grand, bouche moyenne, menton rond, cheveux bruns, sourcils bruns. Arrivé au Corps le 6 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806.
Weber Jean (43)
Fils de Joseph et de Marie Wabori, né le 1er octobre 1783 à Immenstadt (Souabe). Taille de 1m81, visage long et plein, front bas, yeux bleus, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains, sourcils châtains. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Caporal du 27 Brumaire an 14. Rayé des contrôles pour trop longue absence le 12 mars 1807.
Worga Joseph (29)
Fils de Jean et de Elisabette Krepina, né le 12 août ( ?) 1784 à Saulno (Hongrie). Taille de 1m87, visage large et plein, front étroit, yeux bruns, nez moyen, bouche grande, menton rond, cheveux bruns, sourcils bruns. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier. Déserté le 1er avril 1806.
Worstadt Ferdinand Antoine Ludovic

Né le (extrait du Registre des actes de naissance de la Paroisse Saint-Georges de la ville de Haguenau, des années 1759 à 1778, fol. 465 - en latin).

"Ministère de la Guerre, 1ère Division, Bureau des Indemnités
Arrêté de Liquidation, exercice 1814 3147.Nom, qualité et dmicile du créancier : M. Worstadt Ferdinand capitaine au 102e régiment d'Infanterie de ligne
Objet et époque de la créance : gratification de campagne acquise en 1814
Indication des pièces justificatives : un extrait de revue en double expédition, un certificat de non payement, la demande payement
Montant de la créance : 400
Arrête la présente liquidation à la somme de quatre cents francs
Paris, le 30 janvier 1816.
Motifs de la liguidation
M. Vorstadt de Ferdinand capitaine au 102e régiment d'infanterie de ligne, réclame le payement de sa gratification de campagne.
Il produit à l'appui de sa demande un estrait de revue en double expédition qui indique que cet officier n'ayant pas servi en France comme sous-lieutenant a été nommé lieutenant le 27 novembre 1810 et capitaine le 12 mars 1814. Il a été employé à l'armée d'Italie.
Il produit aussi un certificat de non payement délivré par le conseil d'administration du 102e régiment d'infanterie de ligne.
Le non payement de cette créance étant constaté dans les formes voulues par les réglements et l'instruction du 13 décembre 1814, le Bureau des Indemnités propose d'arrêter et de liquider sa créance à la somme de quatre cents Francs
" - SHD 4183-03

Zimmer Joseph
Né le 29 octobre 1766 à Lixheim ou Licheim (Meurthe). "Extrait du registre des baptêmes de la commune de Lixheim de l'année 1766.
L'an mil sept cent soixante-six, le vingt septième jour du mois de décembre, est né entre cinq et six heures du matin, et même jour a été baptisé, Joseph, fils légitime de Nicolas Antoine Zimmer, commerçant aubergiste à Lixheim et de Catherine Fonstadel, les père et mère, a eu pour parrain le sieur Joseph Lempfritt, chirurgien à Lixheim et pour marraine Catherine Zimmer, épouse de Jacques Garnier, bourgeois à Lixheim, le parrain et le père ont signé, et la marraine a fait la marque, signé Joseph Lempfritt, Nicolas Antoine Zimmer, la marque d'une croix de la marraine et signé Canel, curé. Pour extrait conforme à l'original, expédié et collationné par le soussigné secrétaire suppléant de la municipalité de Lixheim ce 14 Pluviôse 2e année de la République française une et indivisible, et pour toute légalisation, le citoyen Louis Marin maire a signé et fait approuvé le sceau de la municipalité
".
Entré au service comme volontaire en qualité de Sergent-major dans le 5e Bataillon de la Meurthe, devenu 35e Demi-brigade ensuite 106e, le 1er octobre 1791; Sous-lieutenant le 12 mars 1792; Lieutenant le 4 août 1792; Passé à l'Etat-major de l'Armée de Sambre-et-Meuse, en qualité de Lieutenant, le 15 octobre 1793; campagnes de 1792 et 1793 et de l'an 2, à l'Armée de Sambre-et-Meuse; blessé d'un coup de feu au pied gauche à la bataille de Fleurus; blessé d'un coup de feu à la cuisse droite au siège de Maëstricht; Capitaine dans la 35e Demi-brigade le 21 Fructidor an 3; campagne de l'an 3 à l'Armée de Sambre-et-Meuse; Campagnes des ans 4, 5, 6 et 7 à l'Armée du Rhin; Quartier-maître au 2e Régiment de Hussards à pied le 17 Messidor an 8; Campagne de l'an 8 à l'Armée des Grisons; campagne de l'an 9 à l'Armée d'Italie; Aide de camp du Général de Brigade Bagat le 25 Frimaire an 10; Adjoint à l'Etat-major général du Prince de Neuchâtel le 6 novembre 1806; campagne de 1806 à la Grande Armée; Chef de Bataillon au 76e Régiment le 27 février 1807; campagne de 1807 à la Grande Armée; blessé d'un coup de feu à la jambe droite avec fracture du péroné le 14 juin 1807 à la bataille de Friedland; nommé membre de la Légion d'honneur le 8 juillet 1807; campagne de 1808 à l'Armée d'Espagne; Officier de la légion d'Honneur le 9 janvier 1809; campagne de 1809 à l'Armée d'Espagne; nommé Major au Régiment de Latour d'Auvergne par Décret impérial du 27 mars 1809; Chevalier de l’Empire le 15 juillet 1810. Passé Major dans le 65e Régiment de ligne sortant du 1er Régiment étranger le 2 mai 1813. Au dépôt du 65e Régiment dont le Conseil d'Administration a signé les états de services à la date du 24 septembre 1813.
Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis par ordonnance du 9 septembre 1815 (notifié le 19 septembre 1815); il est alors Major au 61e de Ligne puis Lieutenant-colonel dans la Légion de la Loire-Inférieure.
"A Son Excellence Monseigneur le Grand Chancelier de la Légion d'Honneur.
Monseigneur, oserais-je vous prier de daigner vous intéresser près moi en ma faveur, afin que j'obtienne la croix de commandeur de la Légion. A l'appui de ma demande, je prends la liberté de mettre sous les yeux de Votre Excellence les preuves de la conduite que j'ai tenue pendant les 100 jours à Nantes et à Nancy et les certificats qui m'ont été délivrés à ce sujet par les notables de ces deux villes; ainsi que la suspension de mes fonctions pendant cette époque à cause du dévouement que j'ai témoigné à la cause royale
" (lettre du Colonel à la retraite Zimmer, datée d'Argenteuil près Paris (Seine-et-Oise) le 16 juillet 1825 - SHD GR 2YE 4193
Zimmermann Jacques (19)
Fils de (illisible) et de Anne Schovani, né le 14 avril 1777 à Sinckerau (Autriche). Taille de 1m85, visage long et plein, front découvert, yeux bleus, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, cheveux bruns, sourcils bruns. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier.
Zippel Mathais (49)
Fils de Ignace et de Marie Wonschim, né le 12 septembre 1784 à Guhlmanding (Souabe). Taille de 1m76, visage long, front bas, yeux noirs, nez aquilin, bouche moyenne, menton rond, cheveux noirs, sourcils noirs. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de son entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers. Carabinier.
Zornholtz François
Né le 29 avril 1767; admis au Régiment le 22 novembre 1805 (1er Frimaire an 14), confirmé le 9 mars 1806; Capitaine.
Zoubes François (1)
Fils de Charles et de Dorothea, né le 12 mai 1775 à Mediajcla ( ?) (Transilvanie). Taille de 1m70, visage rond et plein, front haut, yeux bleu, nez moyen, bouche idem, menton rond, cheveux bruns, sourcils idem. Arrivé au Corps le 5 Brumaire an 14. Son domicile à l’époque de sont entrée au service était à l’armée d’Autriche. 1er Bataillon, Carabiniers, Sergent-major du 5 Brumaire an 14, passé à la 1ère du 3e le 11 juillet 1806
Zweifel Frédéric appelé aussi Fridolin
Né le 14 octobre 1760 à Glaris dans le canton de Glaris (Suisse).
Extrait du Registre de Baptême (traduction) : "L'an mille sept cent soixante le quatorze du mois d'octobre est né et a été baptisé dans l'église paroissiale de Glaris en Suisse Frédéric, fils légitime de M. Jean Jacques Zweilfel Bailly et de Madame Chatherie Beeli de Belfort, sous l'assistance des témoins ci après savoir M. David Zweifel trésorier de l'état, de Madame la colonelle Fida (?) Reithin, de Madame Ursule Elmer, de Madame Anne Madlene Zweifel.
Pour extrait conforme certifié véritable, écrit de ma main et muni de mon sceau, à Glaris le 17 août 1794, signé Jean Freuler, Ministre du lieu.
La chancellerie du canton de Glaris certifie que M. Jean Freuler est ministre de la paroisse que l'extrait est écrit et signé de sa main et muni de son cachet, et qu'en tous lieux, il peut être ajouté foi, et pour valoir et avoir force nous avons mis le cachet de notre république sur le présent extrait.
Fait à Glaris le 8 août 1794, chancellerie de Glaris, signé Henry Kubli, secrétaire d'état.
Nous ambassdeur de la république française en Suisse certifions que le sceau ci-dessus est celui de la république de Glaris en Suisse.
A Bade le 9 Fructidor l'an 2 de la République une et indivisible, signé Barthélémy, Pour l'ambassadeur signé Laguiante.
Pour traduction et copie conforme à l'orignial, les membres du conseil d'administration du 8e rgt d'infanterie de la garde royale (2e suisse de Courten) ...
"
Entré au service comme Cader au Régiment Gardes suisses du Prince de Nassau-Orange le 1er avril 1777. Passé au service de France en qualité de Sous-lieutenant dans le Régiment suisse de Castella le 27 juillet 1779. Sous-lieutenant de Grenadiers audit Corps le 28 août 1782. Nommé Lieutenant le 8 juin 1788.
"Nous Charles Philipe, fils de France, frère du Roi, Comte d'Artois, Colonel général des Suisses et Grisons
Certifions que de l'agrément du Roi et en vertu des pouvoir que Sa Majesté nous a donné à cause de notre dite charge de Colonel des Suisses et Grisons, nous avons nommé le sieur Fridolin Zweifel natif de Glaris en Suisse, actuellement sous-lieutenant de la compagnie des grenadiers de Chappel au Régiment suisse de Castella, pour excercer la charge de lieutenant dans la compagnie d'Odet d'Orsonens au dit Régiment.
En foi de quoi nous lui avons délivré le présent, que nous avons fait sceller de nos armes et contresigner par le secrétaire général des Suisses et Grisons.
Fait à Versailles le 8 juin 1788
Signé Charles Philippe
Pour Monseigneur, signé le Baron de Dietrich.
Pour copie conforme
Zweifel, capitaine au 1er Régiment étranger
"
S'est trouvé avec son Corps à l'affaire de Nancy le 31 août 1790 et y a été blessé d'un coup de feu. Domicilié à Metz (Moselle) le 6 janvier 1792. Licencié avec son Corps le 15 septembre 1792. Il lui a été accordé une pension en vertu du Décret du 22 Germinal an 2 (11 avril 1794) dont il n'a pas joui. A fait les campagnes des années 1, 2, 3, 4, 5 et 6 aux Armées des Ardennes, du Nord, Sambre-et-Meuse, Rhin, et Moselle dans les administrations militaires comme contrôleur, Inspecteur et Inspecteur principal des Subsistances 3e section. Rentré au servie dans le Régiment de Latour d'Auvergne comme Lieutenant provisoire le 22 novembre 1805 (1er Frimaire an 14) ou le 25 (5 Frimaire), confirmé par Décret le 9 mars 1806; Lieutenant. Nommé Capitaine par Décret du 27 mars 1809. Il a fait à l'Armée de Naples les campagnes de 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811, 1812. Il n'a pas fait les campagnes de 1813 et 1814 à l'Armée d'Italie, ayant été en mission à Naples pour la liquidation des comptes du Corps avec le Gouvernement. Rattaché au Dépôt du 1er Etranger au 19 mai 1814.
"Nous, membres du Conseil d'administration sortant du 1er régiment étranger, certifions que M. Zweifel Frédéric, capitaine du même corps, faisait partie de l'armée de S. A. R. Monseigneur Duc d'Angoulême, et que depuis le licenciement de cette armée, il n'a plus fait aucun service, qu'il a refusé de signer l'acte additionnel aux Constitutions de l'Empire.
Qu'à la dissoulution du Régiment, en date du 16 mai dernier, il a été envoyé en surveillance à Châlons-sur-Saône, qu'il est un des officiers qui se sont trouvés à Dijon, à l'époque du 10 juillet, et qui a pris part à la délibération de la commune de cette ville, adressée aux officiers de ce Régiment. Et enfin, qu'il est un ce deux, pour lesquels S. A. R. Mgr Duc d'Angoulême marque de l'intérêt dans la lettre que M. le Baron de Damas écrivit en son nom aux officiers du 1er Régiment étranger.
En foi de quoi, nous lui délivrons le présent certificat, pour lui valoir ce que de raison
" (signé par le conseil d'administration du corps). - SHD 2Ye 4195-20

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