Le 5ème Régiment de Hussards

Liste des Officiers, des cadres de l'Etat major, des Sous officiers et des hommes à partir de 1796

 

Avertissement : Cette liste est principalement basée sur les travaux Martinien; nous l'avons complétée par l'Etat militaire de France pour l'année 1793, les Etats militaires de l'An X, XI et XII ainsi que diverses autres sources (mentionnées entre parenthèses).
Nous y avons ajouté les informations communiquées par notre ami Philippe Quentin, extraites des Archives de Vincennes (séries 2yB963 à 966; 24Yc 407)

 

Nom et prénoms
Etats de service
Albenetine ou Albénésius Jean Georges
Né le 18/01/1762 à Seltz (Bas-Rhin); Sous lieutenant le 7 vendémiaire an 5 (Etats Militaires ans X-XI-XII); 8e Compagnie; Chevalier de la Légion d'Honneur an XII (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); retraite le 21/11/1806
Alsfater Jean-Baptiste (204)
Né en 1779 dans la Meurthe; Brigadier à la 3e Compagnie du 5e Hussards; blessé et pris le 05/02/1807; rentré le 15/10/1807; Maréchal des logis le 10/06/1809; congédié le 07/07/1810
Andrieu Charles Jean
Né le 12/05/1767 à Rouen (Seine Inférieure); Quartier maître Trésorier le 17 germinal an 2 (Etats Militaires ans X-XI) et Capitaine Quartier maître Trésorier le 7 germinal an 3 (Etats militaires an XII); Capitaine Quartier maître (listes des 1er novembre 1809 et 1er janvier 1810) au Dépôt ; démissionne le 01/04/1811
Astorg Alexandre-Eugène-Louis-François- Saturnin (Comte d')

Carnet de la Sabretache 1901.
"Né à Paris le 6 janvier 1787, décédé le 29 avril 1852.
Entré à l'école de Fontainebleau le 29 août 1803. Sous lieutenant au 20e puis au 12e Chasseurs le 9 janvier 1805. Lieutenant au 16e Chasseur le 24 avril 1807. Aide de camp du Général Fresia le 26 septembre 1807. Aide de camp du Général de Beaumont le 21 mars 1809. Capitaine le 18 février 1810. Aide de camp du Maréchal Bessières le 5 décembre 1810. Chef d'Escadron au 5e Hussards le 10 avril 1813. Chef d'Escadon au 3e Régiment des Gardes d'honneur le 28 novembre 1813. Garde du Corps du Roi (Compagnie de Luxembourg) le 9 juin 1814. Lieutenant colonel le 3 septembre 1814. Aide de camp de Mgr le Duc de Berry le 12 juin 1815. Non activité le 28 avril 1817. Colonel du 6e Hussards (du Haut Rhin) le 3 décembre 1821. Maréchal de camp le 3 octobre 1823. Lieutenant général le 9 avril 1843. Retraité le 8 juillet 1848. Relevé de la retraite le 31 août 1849. Inspecteur général de cavalerie le 7 juin 1851. Retraité le 6 janvier 1852.

Campagnes :
A la Grande Armée 1805-1807. En Espagne 1808. A l'Armée d'Allemagne 1809. En Espagne 1810-1811. A la Grande Armée 1812-1814. A Gand 1815. En Espagne 1823.

Décorations :
Chevalier de la Légion d'Honneur le 6 avril 1813 (Note : on lit dans le Journal du Maréchal de Castellane en date du 30 octobre 1812, à propos d'une promotion faite à Moscou : "Il entre dans les plans de courtisan du maréchal Bessières, et il l'est fort, de ne presque jamais rien demander pour ses officiers. Il résulte de là que ses aides de camp, de fort bons officier ... Eugène d'Astorg, sont très mal traités. Ce dernier n'a pas eu même la croix. En compensation, il est vrai, il a attrapé la fièvre" - accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Officier le 31 janvier 1814. Commandeur le 1er mai 1821. Grand-officier le 12 septembre 1851. Chevalier de Saint Louis le 1er août 1814
".

Aubert François
Maréchal des logis chef le 11/12/1808; Sous lieutenant au 2e Hussards le 08/11/1809; Lieutenant au 5e Hussards le 09/02/1813; mort à l'hôpital le 20/11/1813
Avranges d'Haugeranville François Charles Jean Pierre Marie (d')
Date de naissance : 1782-10-06; fils du Général François d'Avranges d'Haugeranville ; neveu de Louis-Alexandre Berthier; Qualité : Hussard au 5e Régiment de hussards; Fonction : candidat Sous-lieutenant dans cette unité; Date du dossier : Pluviôse an 8 (janvier-février 1800)
Remarque : mention d'une décision du 11 Pluviôse an 8 (31 janvier 1800), minute d'Arrêté des Consuls à rechercher dans AF/IV/7, plaquette 27 ; futur général. Date de décès : 1817-08-27 (Cote : AF/III/196, dossier 904, pièce 33).
Baehr Pierre
Né le 11/11/1791 dans le Bas-Rhin; entré au service le 06/02/1813; Hussard au 5e Régiment de Hussards puis Chasseur au 2e Régiment de Chasseurs à cheval; a quitté le service en 1822
Ballacker Joseph
Né le 29/09/1793 dans le Bas-Rhin; entré au service en 1810; Hussard au 5e Régiment de Hussards; a quitté le service en 1815
Barat Rémy (83)
Né le 23/11/1775 à Jalons (Marne); Maréchal des logis 1ère Compagnie 5e Hussards; Maréchal des Logis chef 2e Compagnie le 21/11/1806; blessé le 25/02/1807 d'un coup de boulet derrière le col; Chevalier de la Légion d'Honneur le 01/10/1807 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Sous lieutenant le 18/09/1809; détaché en Espagne; passe au 31e Chasseurs à cheval le 01/09/1811
Barbier (Jacques-Luc)

Connu sous le nom de Barbier-Vallebonne, né à Nimes, en 1769.
Lieutenant de la compagnie des Arts, 6 septembre 1792; rentré à Paris en février 1793, il fut nommé, le 10 mars, sous-lieutenant au 5e hussards, devint lieutenant au mois de juillet, et fut chargé par les Représentants du peuple "d'apporter de la Belgique les productions précieuses des Arts et des Sciences destinées à enrichir la République". Par arrêté du 20 mars 1795, le Comité de Salut public le mit "en réquisition pour se livrer exclusivement à l'exercice de son art de la peinture".
Barbier-Valbonne, peintre d'histoire et de portraits, qui exposa pour la dernière fois au Salon de 1827, a laissé entre autres, Mort de Paul-Emile, Numa chez la nymphe Egérie, les portraits des maréchaux Marmont et Moncey el du général Moreau ; ces deux derniers, sont au Musée de Versailles.
Il était chevalier de la Légion d'honneur, recevait une modeste pension de l'état et mourut à Paris en mars 1860.

Source : Ch.-L. Chassin et L. Hennet : Les volontaires nationaux pendant la Révolution. Historique militaire et états de services du 19e bataillon de Paris, dit du Pont-Neuf, au 27e (bataillon de la Réunion)

Barnevelt Jean François (303)
Né en 1773 dans l'Hérault; Fourrier à la 5e Compagnie du 5e Hussards; démissionne le 12 frimaire an 14; passe dans la Garde Impériale le 09/07/1806
Barrère Jean
Né à ? (Hautes-Pyrénées); Chirurgien aide major à la Grande Armée en 1805; Chirurgien major au 5e Hussards le 23/09/1808; Chirurgien major (listes des 1er novembre 1809 et 1er janvier 1810); noyé le 28/11/1812 à la Bérézina
Barthelemy Victor
Né le 01/10/1783 à Metz (Moselle); Maréchal des logis chef (599); blessé le 24/02/1807 d'un coup de lance; blessé le 06/07/1809 d'une contusion à la jambe gauche par une balle; Sous lieutenant le 21/09/1809; Lieutenant le 15/03/1813; mort à Bonn le 05/12/1813
Bartholet Joseph
Né le 19/02/1769 à Schlettenbach dans le Bas-Rhin; entré au service le 14/06/1786; Hussard au 5e Régiment de Hussards puis Chef de Bataillon dans la 18e Cohorte de la Garde nationale puis au 18e de Ligne; a quitté le service en 1815
Bauck Ignace
Fils de x, né le ... à Kehl; Hussard au 5e Régiment de hussards; mort le 6 avril 1809 à l'hôpital civil de Namur suite à une chute sur la tête
Baud, Baur ou Baux Antoine

Né le 25 mars 1771 à Saraldorff (Meurthe); fils de Angélique et de Magdeleine Beck. Entré au 5e Hussards, sortant du 17e Régiment de Chasseurs, le 21 germinal an 2. Hussard à la 5e Compagnie du 1er Escadron.
A fait les campagnes des années 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9. Blessé d'un coup de feu à la jambe droite près de Lambach, "ce qui le prive de l'usage ordinaire de cette partie"; "ce militaire est hors d'état de continuer son service". A la suite de quoi, il obtient sa solde de retraite le 17 pluviose an 10 et se retire à Sarattsef (Moselle)

Bayer Louis (251)
Né en 1782 dans le Bas-Rhin; Maréchal des logis à la 1ère puis à la 5e Compagnie du 5e Hussards; blessé le 02/12/1805 cuisse gauche fracassée par un boulet, évacué; réformé le 01/12/1806
Beaumont (de) Leopold (voir Bonninière de Beaumont)
Né le 17/05/1791 à Aveny (Seine et Oise); était Sous lieutenant au 19e Dragons le 17/08/1809; Sous lieutenant au 5e Hussards le 11/09/1809; Lieutenant le 12/11/1811; pris le 08/08/1812
Beaumont Etienne
Né le 10/05/1778 à Montgeron (Seine et Oise); Maréchal des Logis aux Grenadiers à cheval de la Garde an XIV; Chevalier de la Légion d'Honneur le 14/03/1806 (826 - accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Lieutenant au 5e Hussards le 11/04/1807; Capitaine le 06/05/1811; passe au 31e Chasseurs à cheval le 01/09/1811; 14e Chasseurs à cheval le 01/10/1814; mort le 14/10/1816
Beaumont Etienne Joseph
Sous-Lieutenant en 1793 (Etat militaire de France pour l'année 1793)
Beaumont Louis
Né le 03/08/1779 à Saar-Libre (Moselle); Maréchal des Logis (436); Chevalier de la Légion d'Honneur le 17/07/1809; Sous lieutenant le 12/08/1812; blessé le 07/09/1812 d'un coup de biscaïen au ventre; Lieutenant le 05/04/1814; non activité le 11/08/1814
Bechtold Joseph
Né le 11/10/17?? à Bischwiller dans le Bas-Rhin; entré au service en 1809; Hussard au 5e Régiment de Hussards; a quitté le service en 1816, décédé le 31/05/1864 à Bischwiller
Bellier Mathurin (129)
Né en 1770 en Ille et Vilaine; Hussard à la 1ère Compagnie du 5e Hussards; Brigadier le 07/05/1808; passé au 10e Hussards le 01/04/1809
Bellinger Antoine (8)
Né en 1765 Moselle; Brigadier 6e Compagnie; Maréchal des logis le 24/05/1807; congédié le 15/07/1810
Belot Constant (151)
Né en 1778 en Seine et Oise; Brigadier an 12 à la 1ère Compagnie du 5e Hussards; Maréchal des logis à la 3e Compagnie le 1er pluviose an 13; remis Brigadier à la 7e Compagnie le 1er vendémiaire an 13; Maréchal des logis à la 8e Compagnie le 1er floréal an 13; tué d'un coup de mitraille le 06/11/1806 à Lubeck
Benoit François Joseph
Né le 19/12/1791 dans le Bas-Rhin; entré au service le 12/05/1812; Fusilier au 152e Régiment d'Infanterie de ligne, puis Dragon au 4e Régiment de Dragons puis Hussard au 5e Régiment de Hussards; a quitté le service le 01/01/1823
Bernard François
Né le 16/11/1777 à Semur en Auxois (Côte d'Or); Sous lieutenant au 8e Chasseurs à cheval an 8; Sous lieutenant 4e Hussards an 11; Lieutenant le 20/01/1807; Aide de camp du Maréchal Soult le 12/01/1808; Capitaine Aide de camp du Maréchal Soult le 15/08/1811 ; Capitaine Aide de camp du Général Comte Damas le 12/03/1812; Chef d'Escadron au 11e Hussards le 16/07/1813; Chevalier de la Légion d'Honneur le 28/09/1813 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Chef d'Escadron à la Suite au 5e Hussards le 11/08/1814; Officier de la Légion d'Honneur le 15/10/1814; blessé le 17/06/1815 sur la route de Namur; non activité le 01/08/1815; Major aux Hussards de la Moselle le 10/03/1819; décédé le 21/12/1826
Bernard Pierre (267)
Né en 1777 dans la Meurthe; Hussard à la 8e Compagnie du 5e Hussards; Brigadier le 01/01/1807; Maréchal des logis le 01/06/1811; Régiment des Hussards d'Angoulême 1814
Bernesse Jean
Né le 11/06/1793 à Paris (Seine); entré comme Hussard le 17/07/1812; Brigadier le 01/02/1813; Maréchal des logis le 01/10/1813; Sous lieutenant le 26/02/1814; passe le 06/06/1814 au Régiment des Hussards du Roi
Besançon Jacques (55)
Né en 1775 dans le Loiret; Hussard à la 1ère Compagnie du 5e Hussards; Brigadier le 12 frimaire an 14; Maréchal des Logis le 10/06/1809; pris en Russie le 03/10/1812
Billette Edme
Né le 25/10/1173 à Dormelles (Seine et Marne); Maréchal des logis chef (611); blessé le 02/12/1805 d'un coup de sabre; Sous lieutenant le 31/05/1811; Lieutenant le 15/05/1813; Chevalier de la Légion d'Honneur le 23/09/1813 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); licencié le 11/08/1814
Bingetzer Jacob

"Alsacien né à Petit Landau (?) le 14 août 1778. C'est un des premiers touchés par la conscription. Conscrit de première classe (la loi sur la conscription, dite "loi Jourdan", votée le 5 septembre 1798, spécifiait que tous les célibataires ou mariés sans enfants agés de 20 à 25 ans étaient au service de la Nation. Tous les ans, le corps législatif fixait le nombre de conscrits à incorporer; ils étaient divisés en cinq classes : la première comprenait les jeunes gens âgés de 20 ans au 22 septembre de l'année, la deuxième classe était formée par les conscrits de 21 ans, la troisième comptait ceux qui étaient âgés de 22 ans, etc, Les conscrits de la cinquième classe qui n'avaient pas été mobilisés à la date du 21 septembre de l'année suivante, recevaient un congé absolu et les autres avancaient d'une classe, tandis que les conseils de révision réformaient des conscrits de première classe), il mesure 1,67 m quand il arrive au corps, le 26 novembre 1798. Affecté à la 2e Compagnie du 2e Escadron, il se bat à Hohenlinden en 1800, à Austerlitz en 1805, à Golymin en 1806 et à Eylau en février 1807; quelques jours plus tard, il est blessé d'un coup de lance au bras gauche. En avril 1809, nous le retrouvons à Eckmühl. puis chargeant à Wagram au mois de juillet. Le 16 mars 1810, il fait partie de l'escorte de la future impératrice Marie-Louise. Plus de onze année de bons et loyaux services lui permettent d'être enfin versé dans la Gendarmerie Impériale le 16 janvier 1811" (Rigo, Tradition 66-67).

Bion Nicolas (108)
Né en 1767 dans le Cher; Hussard à la 1ère Compagnie du 5e Hussards; Chevalier de la Légion d'Honneur; blessé le 25/12/1806 de deux coups de sabre; hôpital; rayé le 25/12/1806
Bocca François
Né le 31/12/1787 à Tubine (Marengo); Garde d'Honneur de Turin le 17/07/1810; Sous lieutenant au 5e Hussards le 19/05/1813; rentre dans ses foyers le 08/07/1814
Bogé Georges (172)
Né en 1758 dans l'Aube; Brigadier à la 5e Compagnie du 5e Hussards; 7e Compagnie en 1806; réformé le 05/12/1808
Boitteux Louis Félix
Né le 30/11/1794 à Dijon (Côte d'Or); Fourrier au 28e Chasseurs à cheval le 03/09/1812; 11e Hussards le 05/03/1813; Maréchal des logis chef le 25/05/1813; Adjudant sous officier le 28/09/1813; blessé le 16/10/1813 d'un coup de lance à la partie supérieure du nez et d'un coup de sabre; Sous lieutenant le 17/07/1814; Sous lieutenant 5e Hussards 7e Compagnie 3e Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814); licencié le 01/08/1815
Bonaparte Lucien
éTAT DES SERVICES DE LOUIS BONAPARTE, NOMMé CHEF DE BRIGADE DU 5e DRAGONS.
Le 21 nivôse an VIII (10 janvier 1800).
Louis BONAPARTE, né à Ajaccio, le 25 septembre 1778, deuxième lieutenant dans la 9E compagnie d'artillerie sédentaire, le 25 thermidor an II (12 août 1794) ; Lieutenant d'artillerie, aide de camp du général en chef, le 14 frimaire an IV (24 novembre 1795);
Capitaine, le 4 fructidor an IV (21 août 1796); Au 5e hussards , le 22 vendémiaire an V (13 octobre 1796); Chef d'escadron, le 12 thermidor an VII (30 juillet 1799); Chef de brigade, le 21 nivôse an VIII (10 janvier 1800);
Campagnes : a fait les premières campagnes avec le général Bonaparte et celles d'égypte.
(Archives de la guerre in Th. Iung "Lucien Bonaparte et ses mémoires, 1775-1840 : d'après les papiers déposés aux Archives étrangères et d'autres documents inédits". Tome 2)
Bonherbe Jean Pierre (124)
Né en 1769 en Moselle; Hussard à la 1ère Compagnie du 5e Hussards; Brigadier le 21/11/1806; Maréchal des logis le 01/05/1811; réformé le 26/10/1813
Bonin (de) Jean Pierre Charles

Né le 7 avril 1776 à La Rivière Pilote (Martinique).

"5 juillet 1826. Extrait du registre des baptêmes, mariages et sépultures de Notre-Dame-de-Bon-Secours des Rivières-Pilotes, isle Martinique, contenant ce qu'il suit :
Acte de naissance de M. Jean Pierre Charles de Bonin.
L'an mil sept cent soixante dix sept le trente du mois de mars.
Je soussigné Curé de la Paroisse des Rivières Pilotes, Ils Martinique, ai donné le baptême à un petit garçon né le sept du mois d'avril de l'an dernier, du légitime mariage de Messire François Charles de Bonin, écuyer vicomte de Courpoix, seigneur de Chantegrue et de Dame Appoline Maurier, ses père et mère; il a été nommé Jean Pierre Charles, par Monsieur Jean Pierre Maurier, conseiller du Roi, contrôleur du grenier à sel de Gourney, receveur du comté dudit lieu, et par Dame Michelle Dutramblay, épouse de Monsieur Louis Brochet Devilleneuve, conseiller du Roi, ses parrain et maraine, le parrain représenté par monsieur Charles Léger, négociant et la maraine par Dame Françoise Laurent, épouse de Messire Duval, chevalier de Saint-Louis
".

Entré au service en qualité de soldat dans le 5e Régiment de Hussards le 22 septembre 1793. Fourrier le 26 décembre 1793. Maréchal des Logis le 30 mai 1794. Garde à cheval du Général en chef de l'Armée de Saint-Domingue (rang de Lieutenant de cavalerie) le 14 février 1802. Rentré en France avec la solde accordée aux Officiers de l'Armée de Saint-Domingue le 5 décembre 1804. Capitaine au Régiment de Latour d'Auvergne (1er de Ligne Etranger) le 7 décembre 1805. Chef de Bataillon au même Régiment le 10 décembre 1813. Passé avec son au 42e de Ligne devenu 39e de Ligne par l'organisation de 1814 le 22 mars 1814. En non activité le 17 août 1814. Passé avec son grade au Bataillon de Réserve de Loir-et-Cher le 9 mars 1815. En non activité le 21 mars 1815 .Chef de Bataillon à la Légion de Seine-et-Oise le 22 novembre 1815. Chef de Bataillon au 38e Régiment de Ligne le 22 décembre 1820. Admis à la retraite le 10 mars 1824. Lieutenant-colonel à titre honorifique le 19 mai 1824.
Campagnes : celles de 1794, 1795, 1796, 1797 et 1798 à l'Armée du Nord sous le Général Pichegru. 1799 à l'Armée de Sambre-et-Meuse sous le Maréchal Jourdan. 1802, 1803 et 1804 à l'Armée de Saint-Domingue sous les Généraux Leclerc et Rochambeau. 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811 et 1812 à l'Armée de Naples sous Joseph Napoléon, Murat et Grenier, et celles de 1813 et 1814 à l'Armée d'Italie sous le Vice-Roi.
Blessé d'un coup de sable à la joue gauche au château de Baintherine le 20 décembre 1795. Blessé d'un coup de feu à la jambe gauche au château du Prince Berry, près Cologne, le 15 mai 1798. Blessé d'un coup de feu à la tête à l'affaire de Saint-Michel près Serrone le 19 novembre 1813 (la balle est restée dans la tête).
Chevalier de l'ordre Royal de la Légion d'Honneur le 3 décembre 1813, n°44159 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis par Ordonnance du Roi du 15 janvier 1817

"Ministère de la Guerre, Direction générale du personnel, Bureau de l'Infanterie.
Rapport fait au Ministre le 14 mai 1824
Analyse : Proposition de présenter M. de Bonin, chef de bataillon en retraite, pour le grade honorifique de lieutenant-colonel.
M. de Bonin, Jean Pierre Charles, Chef de Bataillon en retraite, sorti du 38e Régiment de ligne, sollicite le grade honorifique de Lieutenant colonel.
Il fonde sa demande sur l'art. 15 de l'ordonnance du 18 septembre 1815, qui porte que "le brevet du grade immédiatement supérieur pourra être accordé aux officiers comptant plus de 10 ans de service dans le grade auquel ils sont pensionnés".
M. de Bonin, âgé de 48 ans, comptait 25 ans de service au 10 mars 1824, époque de son admission à la retraite pour cause de blessures, et 10 ans 3 mois de grade de chef de bataillon qu'il a obtenu le 10 décembre 1813.
Cet officier a été noté d'une manière avantageuse. Des renseignements ont en outre été demandés au Lieutenant général commandant la 4e Division, sur sa conduite depuis qu'il est rentré dans ses foyers. Ces renseignements sont très satisfaisants sous le rapport de la conduite et du dévouement.
M. de Bonin réunissant les conditions voulues par l'ordonnance, on a l'honneur de proposer à Son Excellence de le présenter au Roi pour le grade honorifique de Lieutenant colonel.
Noté en marge : Ordonnance du 19 mai 1824 exécutée le 21 du même mois
".

"Monseigneur
Jean Pierre Charles de Bonin, Lieutenant-colonel en retraite, chevalier de Saint-Louis et de la Légion d'Honneur, à l'honneur de vous exposer qu'il a été mis en retraite à l'entrée de la campagne d'Espagne sans l'avoir demandé étant chef de bataillon au 38e régiment de ligne, et craignait alors que cette mesure prise à son égard ne fût une disgrâce. Il a eû la preuve du contraire par sa nomination de lieutenant-colonel. Il ne se plaint pas que malgré ses longs services, ses nombreuses campagnes et ses graves blessures de n'avoir pas été admis au maximum de la retraite. Mais il espérait d'être nommé officier de la Lgion d'Honneur, faveur pour laquelle il a été proposé depuis un laps de temps considérable. Il serait bien aise d'apprendre si parce qu'il est maintenant en retraite, il doit renoncer à cette récompense (après 30 ans de service, 20 campagnes et plusieurs blessures graves dont une balle lui traverse la tête), tandis que tous les officiers supérieurs de son temps se sont retirés avec cette marque honorable de la satisfaction de Sa Majesté; ce serait alors une humiliation pour lui d'en être privé. Il connait votre justice, il sait pour le certain, que vous ne tolèrerez pas qu'eucun militaire termine sa douloureuse carrière sans avoir obtenu un avancement qu'il se glorifie d'avoir mérité, et vous supplie d'observer , Mon Seigneur, avant de lui refuser la faveur qu'il sollicite, qu'à l'instant remarquable où il a été renvoyé du service, il s'attendait plutôt à être récompensé que disgrâcié. Sans doute des personnes coupables ont enlevé au Roi un de ses plus zélés, un de ses plus dévoués serviteurs, mais il n'est pas en leur pouvoir de lui ôter un de ses plus fidèles sujets. Né gentilhomme français, et en conservant les devoirs, c'est vous dire qu'il aurait cent fois préféré périr que de quitte le service à l'instant d'entrer en campagne. Jugez, Monseigneur, quel aurait été son désespoir si la guerre avait été longue et sérieuse. D'après ce qu'il vient d'avoir l'honneur de vous exposer, il espère avoire encore quelques droits et bienveillance de son souverain. Vous aurez la généreuse bonté de prendre une décision à son égard, il se contente des faire des voeux pour qu'elles lui soient favorables.
Il a l'honneur d'être avec un profond respect , de Votre Excellence, le très humble et très obéissant serviteur
De Bonin
A Mehun-sur-Yerre, département du Cher le 28 janvier 1825
" - SHD 2Ye423/32

Bonn Ignace (291)
Né le 01/10/1778 à Retschwiller (Bas-Rhin); entré au service le 25 pluviôse an VII; Hussard à la 8e Compagnie du 5e Hussards; Brigadier le 24/05/1807; réformé le 28/08/1808; a quitté le service le 28/10/1808
Bonninière de Beaumont (Léopold de la)

Treizième enfant d'Anne-Claude de la Bonninière, comte de Beaumont, et de Marguerite Le Pellerin de Gauville, il est né au château d'Aveny, commune du même nom (Eure), le 17 mai 1791 ; reçu chevalier de Malte de minorité, le 12 mars 1792 ; page de l'empereur Napoléon 1er, en 1809 ; nommé sous-lieutenant au 7e régiment de Dragons, le 17 août 1809 ; passé au 5e Hussards, le 11 septembre 1809 ; lieutenant, le 12 novembre 1811 ; prisonnier de guerre, le 8 août 1812, à Rotina, près Smolensk (Russie); sans renseignements ultérieurs. A fait les campagnes de 1810 en Espagne, et de 1812 en Russie (Note : Nous reproduisons le portrait de Léopold de Beaumont en tenue du 5e Hussards, d'après une médiocre miniature appartenant au marquis de Beaumont - voir partie historique).
Preuves : Neuvième fils. Léopold, âgé de vingt ans, né à Beaumont ; avant la Révolution, chev de Malthe ; page de l'Empereur en 1808, en 1810 sous-lieutenant au 5e Régt d'hussards, célibataire, jouissant de 3.000 fr. de revenu.
1812, août. - éTATS DE SERVICES DE LéOPOLD DE BEAUMONT. - Archiv. du Ministère de la Guerre.
DE BEAUMONT (LéOPOLD) né le 17 mai 1791 à Aveny (Seine-et-Oise). Page de l'Empereur en 1809; Nommé Sous-Lieutenant au 7e Régiment de Dragons le 17 août 1809; Passé au 5e Régiment de Hussards le 11 septembre 1809; Lieutenant le 12 novembre 1811; Prisonnier de guerre à Rotina, près Smolensk (Russie). (Sans renseignements ultérieurs).
CAMPAGNES : 1810 : Espagne; 1812 : Russie.

Source : Beaumont, Charles de (Cte) : Maison de La Bonninière de Beaumont

Bony Guillaume (26)
Né le 20/06/1771 ou 1773 à Dunshoff (Moselle); Adjudant sous officier au 5e Hussards; Sous lieutenant le 15 messidor an XII 2e Compagnie; blessé le 05/03/1807 au combat de Guttstadt; Lieutenant le 30/03/1807; mort à l'hôpital d'Elbing le 22/05/1807 de ses blessures
Borg Joseph (256)
Né en 1775 dans le Bas-Rhin; Brigadier à la 5e Compagnie du 5e Hussards; Réformé le 11/06/1810
Boucot (Joseph)
Sous-Lieutenant en 1793 (Etat militaire de France pour l'année 1793)
Bougeat Nicolas
Né le 29/06/1782 à Saint-Mihiel (Meuse); Brigadier au 8e Hussards an 10; Fourrier le 21/05/1806; Maréchal des logis chef le 22/08/1809; Sous lieutenant le 11/09/1809; Lieutenant le 08/07/1813; Chevalier de la Légion d'Honneur le 10/10/1813 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Adjudant major le 23/10/1813 ; Adjudant major à la Suite au 5e Hussards (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814); Capitaine Adjudant major le 23/06/1815; licencié le 01/08/1815
Boumann Joseph (232)
Né en 1775 dans le Bas-Rhin; Hussard à la 5e Compagnie du 5e Hussards; blessé d'un coup de feu le 26/12/1806; Brigadier le 24/04/1807; Maréchal des logis le 01/09/1811; égaré en Russie en 1812
Bourcier Bernard
Né le 29/08/1777 à Saint-Omer; ancien Lieutenant qua rtier maître au 11e Hussards; Lieutenant Quartier maître au 5e Hussards en 1815
Bourgeois Jacques (169)
Né en 1774 dans l'Yonne; Maréchal des logis chef à la 5e Compagnie du 5e Hussards; mort de fièvre à l'hôpital le 4 frimaire an 13
Bourlier Antoine
Né le 27/10/1785 à Verdun (Meuse); Adjudant sous officier le 30/02/1811 (629); Sous lieutenant le 15/05/1813; tué à Leipzig le 16/10/1813
Brancas (Antoine Constant)
De Paris, 27 ans en 1791, fils du futur duc de Lauraguais et de Sophie Arnould. Grenadier, caporal et sergent au bataillon des Jacobins-Saint-Honoré, de la garde nationale parisienne. Volontaire au 1er bataillon de Paris; sous-lieutenant au 104e d'infanterie, 22 janvier 1792; adjudant-général à l'armée du Nord, 1793; blessé à Neerwinden ; capitaine au 5e hussards, 1795 ; chef d'escadron au 9e hussards, 1797; major du 7e hussards, 1803; Chevalier de la Légion d'Honneur, 1804; colonel du 11e cuirassiers, 1806; Officier de la Légion d'Honneur, 1807 ; tué à Essling, 1809.
Source : Les volontaires nationaux pendant la Révolution. Historique militaire et états de services des huit premiers bataillons de Paris, levés en 1791 et 1792, par Ch.-L. Chassin et L. Hennet
Brandenburger Thiébault (311)
Né en 1781 dans le Hau-Rhin; Brigadier à la 6e Compagnie du 5e Hussards; Hôpital le 06/11/1806; rayé le 07/01/1807
Bretenet Armand Nicolas
Né le 25/06/1775 à Sarlat (Dordogne); Sous lieutenant au 12e Hussards an X; Lieutenant an XII; Capitaine le 16/01/1807; Chevalier de la Légion d'Honneur le 11/10/1812 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Chef d'Escadron aux Hussards croates le 01/03/1813; Chef d'Escadron au 5e Hussards le 10/01/1814; Chef d'Escadron aux Hussards d'Angoulèmes (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814); Officier de la Légion d'Honneur le 15/10/1814; non activité le 01/08/1815
Brobèque François Valentin
Né le 05/12/1788 en Poméranie prussienne; Hussard au 8e Hussards le 13/02/1807; Brigadier le 01/05/1807; blessé en avril 1809 d'un coup de feu; Maréchal des logis le 16/03/1811; blessé le 25/07/1812 d'un coup de sabre à la joue gauche; Maréchal des logis chef le 01/10/1812; Sous lieutenant le 10/10/1813; Sous lieutenant 5e Compagnie 1er Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814) ; déserte le 22/05/1815
Brödhag Louis (310)
Né en 1777 dans le Haut-Rhin; Fourrier à la 3e Compagnie du 5e Hussards; blessé le 04/02/1807 d'un coup de lance au bras droit; réformé le 04/08/1807
Bruguières dit Bruyère ou Bruyères (Jean Pierre Joseph baron, puis comte)

Né le 22 juin 1772, à Sommieres (Gard), chasseur dans la 15e demi-brigade d'infanterie légère le 20 pluviôse an II, il fit les campagnes de la Révolution jusqu'à l'an IX, aux armées d'Italie, de réserve et à celle d'observation du Midi.
Adjoint aux adjudants-généraux le 1er nivôse an III, il fut promu sous-lieutenant au 3e bataillon de la 15e demi-brigade légère le 15 pluviôse suivant. Lieutenant le 16 pluviôse an IV, il passa en qualité d'aide-de-camp auprès du général de division Berthier (Alexandre) chef d'état-major de l'armée d'Italie, le 18 ventôse an V, et devint capitaine au 7e régiment bis de hussards le 20 thermidor suivant.
Après la bataille de Marengo, où il fit des prodiges de valeur, il fut élevé au grade de chef d'escadron, passa dans le 7e régiment de hussards le 2e jour complémentaire an X et fut nommé major du 5e régiment de même arme, le 6 brumaire an XII (confirmé par les Etats militaires an XII). Il fit partie de l'armée des côtes de l'Océan en l'an XII et XIII, et c'est là que, le 4 germinal an XII, il reçut la décoration de la Légion d'honneur.
Colonel du 23e régiment de chasseurs à cheval le 27 pluviôse an XIII (16/02/1805), il fit la campagne de l'an XIV à l'armée d'Italie, où il fut blessé d'un coup de feu à la cuisse le 12 brumaire, et celle de 1806 en Prusse, avec la grande armée. Il se distingua particulièrement à la bataille d'Iéna, obtint le 31 décembre 1806 le grade de général de brigade, et fit, en cette qualité la guerre de Pologne.
Le 8 février 1807, à la tête d'une brigade de cavalerie légère, il mit en déroute une colonne de 6,000 Russes sur le champ de bataille d'Eylau. Un biscaïen qui passa entre son corps et son bras gauche lui occasionna une forte contusion. Le 9 juin suivant, au combat de Glottau, il chargea avec la même bravoure et le même succès la cavalerie et l'infanterie russes.
Fait officier de la Légion d'honneur le 11 juillet 1807, il eut, en 1808, le commandement d'une brigade de cavalerie légère à l'armée d'observation d'Allemagne, et reçut le titre de baron de l'Empire.
Il servit à la grande armée en 1809, et fut nommé commandant de la Légion d'honneur le 14 juin. A Wagram, le 6 juillet suivant, il se signala par des traits de la plus rare intrépidité, et reçut deux coups de feu l'un très-grave et avec fracture à la cuisse droite, l'autre à l'épaule gauche. Cité à cette occasion comme un officier général de cavalerie de la plus haute espérance, l'Empereur l'éleva au grade de général de division le 14 du même mois.
Obligé de rentrer en France pour y soigner ses blessures, il quitta l'armée le 28 août mais, à peine rétabli, il sollicita un commandement. L'Empereur lui donna celui de la 1re division de grosse cavalerie de l'armée d'Allemagne, le 17 octobre de la même année.
Placé le 8 avril 1811 à la tête de la cavalerie légère de la même armée, il passa à la cavalerie de réserve de la grande armée le 15 janvier 1812. Pendant la campagne de Russie il soutint sa réputation militaire. Le 28 juin, à la tête de sa division, il prit possession de Wilna, poursuivit l'ennemi sur la rive gauche de la Wilna et lui fit éprouver des pertes considérables. Le 25 juillet suivant, appuyé par la division du général Saint-Germain, il culbuta la cavalerie ennemie à deux lieues en avant d'Ostrowno, lui enleva ses batteries et sabra l'infanterie qui s'avançait pour soutenir son artillerie. L'ennemi abandonna au vainqueur huit pièces de canon et 600 prisonniers.
A la bataille de Smolensk, le 17 août, Bruyères, avec sa division, après avoir chassé un gros corps de cavalerie russe et de Cosaques postés sur le plateau même de Sloboda-Raczenka, y prit position, et s'y maintint malgré tous les efforts de l'ennemi.
Le 7 septembre, à la Moskowa, il pénétra dans les masses ennemies et il y fit un horrible carnage.
Il échappa aux désastres de la retraite et fut employé en 1813 au 1er corps de cavalerie de la grande armée. On le vit intrépide, aux batailles de Bautzen et Wurschen, les 20 et 21 mai, et il eut les deux cuisses emportées par un boulet de canon, le lendemain 22, au combat de Reichenbach. Il mourut à Gorlitz le 5 juin suivant (et non à Reichenbach). Source : Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850. 1. A-GIU, par C. Mullié.

A noter que certaines sources le donnent Capitaine au 7e Hussards bis en Egypte, passé ensuite au 6e Hussards en 1799; il aurait également remplacé Milhaud à la tête de sa Brigade en 1807.

Bruix Alexis
Né au Mans (Sarthe); Page de Sa Majesté; Sous lieutenant au 5e Hussards le 15/02/1813; Sous lieutenant aux Chasseurs à cheval de la Jeune Garde le 13/08/1813
Brun Gabriel Hippolite
Né le 26/11/1780 à Revel (Haute Garonne); Maréchal des logis au 6e Chasseurs à cheval an 12; Maréchal des logis aux Cheva-légers de la Garde royale de Naples le 07/08/1806; Maréchal des logis chef le 01/09/1806; Sous lieutenant le 01/11/1808; Lieutenant le 12/12/1809; Chevalier de l'ordre royal d'Espagne le 01/05/1813; passé avec son grade au 2e Eclaireurs de la Garde impériale le 01/02/1814; Lieutenant au 5e Hussards 1ère Compagnie 1er Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814); Chevalier de la Légion d'Honneur le 15/10/1814 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); blessé le 16/06/1815; non activité le 01/08/1815
Bry d'Arcy Victor
Né le 31/08/1784 à Metz (Moselle); Adjudant sous officier (594); Sous lieutenant le 10/06/1809; passé le 11/10/1809 au 2e Hussards
Buisine Joseph (316)
Né en 1781 à Nir (Deux-Sèvres); Brigadier à la 4e Compagnie du 5e Hussards; Maréchal des logis le 16/06/1809; Gendarme le 16/06/1814
Caderousse Gramont Emmanuel Marie Pierre Isidore (de)
6e Duc de Caderousse, Marquis de Vachères et de Codolet, Baron du Thor ; Comte de Gramont et de l'Empire (lettres patentes du 15 août 1810, Saint-Cloud).
Né le 25/06/1783 à Paris (Seine). Fils d'André-Joseph de Gramont, Duc de Caderousse et Marquis de Gramont, et de Gabrielle de Sinéty. Le jeune Gramont s'engagea dans l'Armée impériale; il est alors Sous lieutenant au 5e Cuirassiers le 30/03/1809. Fait la Campagne de 1809 et en Espagne la même année. Chambellan de l'Empereur du 04/03/1810 au 19/12/1811. Comte de l'Empire le 09/10/1810. Capitaine au 10e Cuirassiers le 25/11/1811. A deux chevaux tués à la Moskowa. Il se distingue ensuite à la retraite de Russie, et est Officier d'ordonnance dans l'Escadron sacré sous les ordres de Emmanuel de Grouchy. Fait la campagne de Saxe en 1813. Chef d'Escadron au 5e Hussards le 23/02/1813. Officier de la Légion d'Honneur le 28/06/1813 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Pris le 26/08/1813. Rentré en 1814. Colonel de cavalerie par ordonnance du 05/07/1814. En congé le 11/07/1814. Rayé le 01/08/1814. Placé à la Suite du Régiment de Monsieur (4e Hussards) le 02/01/1815. Succède à son père, décédé, dans son titre ducal en 1817. Charles X, par brevet du 20 décembre 1825, lui accorde, ainsi qu'à Mme la duchesse, sa mère (née de Sinety), et à Mme la duchesse, sa femme (née de Vassé), les honneurs du Louvre, pour en jouir ainsi que les autres Ducs et Duchesses de son royaume, le Roi voulant (est-il dit dans ce brevet) faire jouir cette famille, considérable par sa naissance et sa fortune, des mêmes avantages dont elle jouissait dans l'ancien comtat d'Avignon, aujourd'hui réuni à la France. Le roi se plut encore, par ordonnance du 7 juin 1826, à confirmer au Duc de Caderousse la possession de son titre et de son Duché héréditaire, en l'autorisant à former sur ses biens en provenants, un majorat de 30000 francs de rente net, au titre de Duc, lequel a été institué par lettres patentes du 28 avril 1827, enregistrées à la cour royale de Paris et à celle de Nîmes les 14 et 25 mai de la même année. Maréchal de camp et Chevalier de Saint Louis en 1827. Officier de la Légion d'Honneur le 22/10/1827. Après la révolution de Juillet 1830, il est créé (19 novembre 1831) Pair de France. " 1834, le 29 septembre à Orange :
Par acte notarié N° 311 et sur décision de Louis-Philippe  Ier Roi des Français, la commune de Caderousse vend à Marie, Pierre, Félix, Isidore, Duc de Caderousse-Gramont, Pair de France, Marquis de Vachères et de Codolet, Baron du Thor, Maréchal de camp des Armées du Roi, officier de la Légion d'honneur, chevalier de Saint-Louis, domicilié en son château du dit Caderousse place de l'église, la portion des remparts de la ville longeant le fossé et servant de clôture à son jardin.
Dimensions : 234 m de longueur, 1,50 m d'épaisseur et 5 m de hauteur.
Avec pour obligations
1° de détruire ce rempart.
2° de pratiquer d'ouverture de sortie sauf celle qui existe depuis le 18 novembre 1806
".
Commandeur de la Légion d'Honneur le 30/04/1836. Décédé à Paris le 25/10/1841.
Carheil Jean Baptiste (de)
Né le 12/06/1789 à Nantes (Seine Inférieure); Ecole de guerre le 16/09/1812; Sous lieutenant au 5e Hussards le 30/09/1813; Sous lieutenant 8e Compagnie 4e Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814); licencié le 01/08/1815
Castelbajac (Barthélémy Dominique Jacques Armand de)

Né à Ricaud (Hautes- Pyrénées) le 12/06/1787. Elève de l'école spéciale militaire, le 17 octobre 1806, Sous-lieutenant provisoire le 22/02/1807, il part pour la Grande armée le 5 mars suivant, entre le 12 avril comme Sous-lieutenant au 5e de hussards. Il fait la campagne de la Grande armée en 1807. Chevalier de la Légion-d'Honneur le 15/12/1808 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Campagne d'Espagne en 1808-1809, au cours de laquelle il est blessé d'un coup de feu à la jambe droite durant le siège de Saragosse en Espagne le 22/02/1809. Campagne d'Allemagne en 1809; blessé d'un coup de sabre au bras droit, à la bataille de Wagram le 06/07/1809. Passe Lieutenant au 8e de Hussards le 1er ou le 11/09/1809; devient le 19, Aide-de-camp du Général Piré. Capitaine au 127e Régiment de ligne le 15/05/1811, rentré Aide-de-camp du Général Piré le 09/03/1812; campagne de 1812 en Russie; blessé d'un coup de sabre à la cuisse droite à Ostrowno le 25/07/1812; blessé d'une contusion à l'aine du côté droit à la bataille de la Moskowa le 07/09/1812. Campagne de 1813; Chef d'escadron le 02/09/1813 au 16e Régiment de Chasseurs. Officier de la Légion d'Honneur le 04/12/1813. Campagne de France en 1814; blessé d'un coup de lance à Brienne le 31/01/1814. Passé le 01/08/1814 au 11e Chasseurs. Major le 29/08/1815, M. de Castelbajac fut successivement Colonel du Régiment de Chasseurs des Pyrénées le 27/09/1815, Commandeur de la Légion d'Honneur le 14/06/1820, Colonel des Dragons de la Garde le 06/06/1821 avec rang de Maréchal de camp, et Maréchal de camp titulaire le 29/10/1826.
Placé le 03/01/1828 à la tête de la 1re Brigade de la 1re Division du camp de cavalerie, et chargé le 23/05/1830 de l'inspection générale de la cavalerie pour cette année dans les 10e, 11e, 12e et 21e divisions militaires, il a été nommé, le 19/08/1837, commandant du département de la Moselle, le 20/06/1838 commandant de la 2e brigade de la division de cavalerie rassemblée à Lunéville le 22/01/1839, commandant la 1re brigade détachée, de cavalerie du corps de rassemblement de la frontière du Nord; il a repris, le 25/05/1839, après le licenciement de ce corps, le commandement du département de la Moselle, et a été nommé lieutenant-général le 16/11/1840. Ce général fait la campagne d'Algérie en 1841. M. le général de Castelbajac, qui a rempli les fonctions d'inspecteur de cavalerie pour les années 1841 à 1847, avait été appelé le 01/10/1844 au commandement de la 11e division militaire, et a été admis à la retraite par le décret du gouvernement provisoire le 17/04/1848. Grand officier de la Légion d'Honneur depuis le 22/04/1847. En décembre 1849, il a été nommé envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire en Russie.

Source complémentaire : Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850. 1. A-GIU / par C. Mullié

Chabert Antoine
Né le 27/08/1771 à Metz (Moselle); Sous lieutenant le 11 brumaire an 10 (Etats militaires an XI) ou le 19 vendémiaire an 10 (Etats militaires an XII) ; Chevalier de la Légion d'Honneur an XII - 18/12/1803 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); 6e Compagnie; Capitaine le 30/03/1807; 1ère Compagnie en 1812; retraite le 01/10/1813
Chabrol Camille (de)
Sous lieutenant au 5e Hussards
Champin Julien
Né le 13/06/1791 à Bourmont (Haute Marne); Vélite aux Chasseurs à cheval de la Garde (N°377); Sous lieutenant au 5e Hussards le 13/03/1813; passe au 6e Chasseurs à cheval le 31/05/1813
Chaput Jean Rémy
Né le 20/01/1774 à Longvin (Moselle); Sous lieutenant le 1er nivôse an 11 (Etats militaires an XII); 1ère Compagnie; blessé le 02/12/1805; Lieutenant le 05/01/1806; blessé le 08/06/1807 par un boulet au combat de Deppen et mort le 24/06
Chardon Joseph
Né le 07/11/1774 à Metz (Moselle); Sous lieutenant le 2 nivôse an 10 (Etats militaires an XI-XII); Lieutenant 4e Compagnie an XIII; Grande Armée en 1805; ? le 05/01/1806; Capitaine le 21/11/1806; Chevalier de la Légion d'Honneur le 14/04/1807; 1ère Compagnie le 12/06/1809; blessé le 06/07/1809 à Wagram d'un coup de sabre à la main gauche; tué le 09/09/1812 à Mojaïsk
Charlot (Charles Moreux, dit)
Capitaine en 1793 (Etat militaire de France pour l'année 1793)
Chavanes Albert
Né le 16/10/1812 à Montreuil (Pas-de-Calais); venu du 2e Chevau-légers lanciers de la Garde impériale; Sous lieutenant au 5e Hussards le 14/08/1814; au 12e Cuirassiers le 30/05/1815; rayé
Chavier Hubert (74)
Né en 1771 en Indre et Loire; Hussard 8e Compagnie 5e Hussards; blessé de deux coups de sabre le 02/12/1805; Brigadier le 10/06/1809; retraite le 21/11/1811
Chepy Jean Louis Hippolyte (305)
Né le 12/12/1776 à Dan (Meuse); Maréchal des Logis à la 2e Compagnie du 5e Hussards; Sous lieutenant le 03/01/1806; Lieutenant le 07/04/1809; passé Capitaine au 11e Hussards le 30/04/1812
Chilly Georges
Lorrain né à Lixheim le 4 février 1777. Jeune conscrit, il arrive au corps le 23 ou le 27 septembre 1798. D'une taille respectable (1,88 m) il est affecté à la 3ème compagnie (3ème escadron). Cité pour sa brillante conduite lors des principales charges du régiment au cours de la campagne de Prusse, il est affecté à la Garde Impériale le 10 juillet 1807 ... malheureusement le scribe chargé des registres d'effectifs n'a pas daigné noter le nom du régiment (Rigo, in Le Plumet, planche U13 et Tradition N°224).
Chodé Michel (71)
Né en 1774 à Condé (aujourd'hui Condé en Barrois dans la Meuse); entré au service comme Hussards au 5e Régiment de Hussards le 18/10/1793, Brigadier au même Régiment le 21/09/1800, affecté en 1805 Brigadier à la 1ère Compagnie du 1er Escadron du 5e Hussards (Division Kellermann); mort le 03/12/1805 à la suite d'une blessure reçue la veille à la bataille d'Austerlitz (Source complémentaire : Quintin - Austerlitz)
Christ Maurice
Né en 1792 à Soultz les Bains ? (Bas-Rhin); entré au service le 15/12/1812; a d'abord servi au 31e Régiment d'Infanterie de ligne, puis comme Brigadier au 5e Régiment de Hussards; a quitté le service le 10/10/1821; titulaire de la Médaille de Sainte Hélène
Christmann Louis ou Stéphane (254 ou 255)
Né le 04/02/1779 à Hambach (Mont-Tonnerre); Maréchal des Logis à la 8e Compagnie du 5e Hussards; Sous lieutenant le 11/04/1807; Lieutenant le 21/09/1809; passe au 1er Provisoire de Dragons le 01/10/1809
Collot Jean Sébastien (92)

Né le 4 mai 1770 à Dompcevrin (Lorraine - Meuse). Réquisitionnaire de l'an II, il arrive au 5e Hussards le 13 janvier 1794 où le scribe note sur son registre qu'il a les cheveux noirs et une taille d'1m71. Sa formation terminée, Collot est affecté à la 1re Compagnie qui en 1802 deviendra la Compagnie d'élite. Blessé le 24/02/1807 de deux coups de lance. Bien que brave, il lui faudra attendre onze ans pour être décoré car ce n'est que le 1er octobre 1807 qu'il sera nommé membre de la Légion d'Honneur après avoir reçu onze coups de lance à l'affaire de Freidenberg. Plus chanceux que son camarade Seguin, il se rétablit parfaitement et sa conduite à Wagram lui vaut le grade de Brigadier le 01/08/1809. Le 25 février 1811, toujours dans les rangs de la Compagnie d'élite, il passe Maréchal des logis. En 1812, il part pour la Russie ... ce sera sa dernière campagne. Comme il n'est pas encore rentré en janvier 1813, un scribe sentimental note sur le registre que Collot s'est "égaré" et il faudra attendre le 31 octobre 1817 pour savoir qu'il est "rentré en France" (Rigo - Le Plumet, planche U13).

Corbineau (Juvénal)

Lieutenant (Etats Militaires an X)

Né à Marchiennes, le 1er août 1776, il entre au service, le 13 octobre 1792, comme sous-lieutenant dans le 18e régiment de cavalerie (ancien Berry-Cavalerie) ; il passe avec son grade, le 1er mars 1793, au 5e régiment de hussards, où il est nommé lieutenant le 1er juillet suivant, avant d'avoir atteint l'âge de 17 ans.
Servant à l'armée du Nord pendant les campagnes de l'an II et de l'an III, le 5 floréal an II, près de Cambrai, il fait prisonnier lui-même et après avoir été atteint d'un coup de feu à l'épaule droite un major des troupes hessoises ; le 23 ventôse an III, au combat de Bentheim, en entrant le premier dans une redoute, il a un cheval tué sous lui.
Après avoir fait à l'armée de Sambre-et-Meuse toutes les campagnes des ans IV, V et VI et celle de l'an VII à l'armée du Danube, il sert pendant l'an VIII et l'an IX aux armées d'Helvétie et du Rhin; à l'affaire du 9 floréal an VIII, il pénètre le premier dans Saint-Blaise et reçoit un coup de feu qui lui traverse la cuisse ; à Lautrech (28 frimaire an IX), il a encore un cheval tué sous lui.
Le 12 germinal an X, il est classé, ainsi que son frère Hercule, comme lieutenant adjudant-major, au 5e chasseurs à cheval, régiment que commandait son frère Constant (note : Dans la Grande Armée on appelait les trois Corbineau les trois Horace ; l'Empereur fit figurer trois bras dans les armes qu'il donna aux membres de cette famille : mi-partie d'azur et de gueules au lion rampant d'argent et aux trois bras de carnation).
Ainsi que nous l'avons vu, après avoir tenu garnison à Mayence et à Coblentz, ce régiment fit partie, à partir de l'an XI, de l'armée de Hanovre.
C'est seulement le 1er brumaire an XI, après neuf ans et demi de grade de lieutenant que Juvénal Corbineau est promu capitaine ; cet avancement peu rapide du début de sa carrière ne devait pas tarder à être vite racheté ; en effet, membre de la Légion d'honneur le 26 frimaire an XII, il devient-chef d'escadron à la légion hanovrienne le 1er pluviôse de l'année suivante, après quatorze mois de grade de capitaine.
Nommé major au 10e hussards (16 mai 1806), il fait la campagne de Prusse, avec ce beau régiment qui s'illustra à Saalfeld, à Iéna, à Pulstuck, à Stettin.
Le 7 janvier 1807, au début même de la campagne de Pologne, il prend comme colonel le commandement du 20e dragons, qui donne vaillamment à Eylau (Note : Les trois frères Corbineau se trouvaient à la bataille d'Eylau : l'aîné, Constant, aide de camp de l'Empereur, y fut tué, le plus jeune, Hercule, capitaine aux chasseurs à cheval de la garde, y fut grièvement blessé), à Heilsberg et à Friedland. Il est créé baron de l'Empire le 17 mars 1808.
Envoyé en Espagne en 1808 avec la 1re division de réserve de dragons, il prend part à toutes les affaires de cavalerie de la fin de cette année (Andujar, la Tudela, Burgos) et mérite par sa brillante conduite la croix de commandant dans la Légion d'honneur (décret du 11 décembre) quoiqu'il ne fût encore que simple membre de l'Ordre.
Pendant les guerres de 1809, 1810 et 1811, son régiment fait d'abord partie de la 3e division de réserve de dragons, puis il est rattaché au 4e corps (Sébastiani).
Au cours de la bataille d'Ocana, le 19 novembre 1809, après la mort glorieuse du général Vial, Corbineau prend le commandement de la 2e brigade de la division Milhaud et fait preuve des plus grands talents militaires. On connaît le récit de cette journée, nous rappellerons néanmoins le rôle qu'y jouèrent les dragons : le 18 novembre, Sébastiani s'était rapproché du Tage avec les 5e, 6e et 20e régiments de cette arme. Le 19, ayant passé le fleuve à gué, il gravit le plateau d'Ocana et se trouve en présence du gros de la cavalerie espagnole, chargé de couvrir le flanc de l'armée ennemie. Les cavaliers espagnols étaient 4.000, les nôtres étaient 800, mais cette disproportion n'était pas pour les arrêter. Ils sejettent sur leurs adversaires, les culbutent et pénètrent jusqu'aux gros de l'infanterie opposée, où ils sèment le désordre et l'épouvante. Cette charge célèbre décida du sort de la journée : les Espagnols s'enfuirent laissant entre nos mains 32 drapeaux, 46 canons et 15.000 prisonniers.
Lors de la dispersion des armées ennemies, qui suivit cette bataille, le colonel Corbineau commandait l'avant-garde de Sébastiani, chargé de poursuivre les troupes d'Arizaga.
Le 28 janvier 1810, à la tête du 20e dragons et de 1.000 voltigeurs, il se heurte à Alcala-la-Réal, près de Grenade, à une forte arrière-garde espagnole ; il la culbute, la poursuit pendant trois lieues l'épée dans les reins, capturant toute son artillerie, lui tuant plus de 200 hommes et lui en prenant 800 parmi lesquels 15 officiers dont le colonel du régiment de Ferdinand (note : Voir le rapport du duc de Dalmatie, commandant supérieur de l'Andalousie, au sujet du combat d'Alcala-la-Réal - Moniteur du 20 février 1810).
Le reste de la troupe ennemie se disperse et va porter la terreur dans Grenade. Quelques heures après, les premiers magistrats de cette ville se présentent à Corbineau en lui apportant, avec les clefs de leur cité, une adresse de soumission de leurs concitoyens.
Le lendemain, les Français entraient à Grenade, dont Corbineau fut nommé gouverneur.
Général de brigade le 6 août 1811, Juvénal Corbineau prend, le 25 décembre suivant, le commandement de la 6e brigade de cavalerie légère du 2e corps de la Grande Armée. Il fit, à la tête de cette brigade qui comprenait les 7e et 20e régiments de chasseurs et le 8e régiment de lanciers polonais, la campagne de Russie, où il devait encore rendre les plus grands services à sa patrie.
Les 28 et 30 juillet 1812, la brigade se distingue aux combats de Walintzy et de Dernockizi en résistant victorieusement aux attaques de partis cosaques qui lui étaient très supérieurs en nombre. Le 16 octobre, pour parer aux tentatives ennemies qui pouvaient se produire par la rive gauche de la Dwina, Gouvion Saint-Cyr envoie le général Corbineau avec sa brigade et 700 hommes d'infanterie pour garder le cours de l'Usacz, ruisseau qui se jette dans la Dwina au dessous de Polotsk où se trouvait massé le 2e corps.
Le 19, à 10 heures du matin, le général russe Steinheil se présente sur l'Usacz avec tout son corps d'armée. Corbineau doit d'abord battre en retraite, mais bientôt renforcé de deux brigades d'infanterie envoyées par Saint-Cyr qu'il a prévenu, il s'arrête dans les défilés de Bononia, fait tête à son adversaire et réussit à le maintenir tout le jour en dépit de sa supériorité numérique.
Dans l'exécution de la retraite générale qui suivit les derniers combats de Polotsk, la brigade Corbineau fut affectée au corps bavarois que commandait de Wrède. Sentant plier la fortune impériale, ce général étranger, au lieu de chercher à rejoindre la Grande Armée, comme il lui avait été prescrit, dirigea sa marche vers le Niemen. Inquiet de cet étrange mouvement, le général Corbineau va trouver de Wrède et lui déclare qu'il refuse de continuer à le suivre sans voir les ordres écrits qui lui ont été donnés. Le général bavarois ne pouvant les montrer, et pour cause, Corbineau se sépare de lui le 8 novembre à Danilowiczi et se met en devoir de rejoindre l'Empereur (Note : Voir Marbot, tome. III, ch. XVIII ; Thiers, tome XIV; Ségur, livre XI, ch. IV).
Sa marche hardie au milieu des armées ennemies fut des plus glorieuses pour lui et elle eut des résultats considérables : c'est, en effet, en cherchant à franchir la Bérésina dont tous les ponts étaient gardés par les Russes qu'il découvrit le fameux gué de Studianka, auquel les débris de la Grande Armée allaient devoir leur salut.
Sentant l'importance de passer la rivière, il osa, sur le renseignement vague d'un paysan, la traverser à minuit au milieu des glaces à la tête de sa brigade (20 novembre 1812) et put ainsi apporter à l'Empereur le renseignement inespéré qui lui permit de tromper Tchitchakoff et Kutusow (Note : A Studianka, la Bérésina a plus de 250 toises de large, sans compter les vastes marécages qui bordent ses rives).
Nommé aide de camp de l'Empereur le 26 janvier 1813, au début de la campagne de Saxe, Juvénal Corbineau est promu général de division le 23 mai suivant, à l'âge de 36 ans, et prend le commandement de la cavalerie du 1er corps d'armée (Vandamme).
Le 30 août, à la fâcheuse affaire de Külm, il enfonce avec sa cavalerie le corps de Kleist et parvient à ramener à l'Empereur dix-huit mille hommes sur les vingt-six mille qui formaient le 1er corps. On raconte qu'au cours de la mêlée il coupa de sa propre main deux doigts à Kleist d'un coup de sabre.
"La cavalerie française, écrit à ce sujet un témoin oculaire étranger (Note : Sir Robert Wilson. Tableau de la puissance de la Russie, page 35), appuyée par de l'infanterie, résolut en désespérée de se frayer un chemin au haut de la montagne à travers les Prussiens. La pente était si escarpée que, dans d'autres occasions, peu de chevaux eussent pu la gravir au trot le plus doux, et cependant les Français montèrent avec tant de force et de puissance qu'ils renversèrent toute la colonne prussienne et s'emparèrent de tous les canons.., La plus grande partie des chevaux fut enlevée et un grand nombre de canonniers prussiens furent massacrés."
"... Les Français apercevant les Prussiens, écrit d'autre part le baron Fain (Note : Fain, tome II, page 317 ; voir aussi Vandamme, tome II, page 835, Leskenne et Sauvan, 1813, page 659, Thiers, Marbot, etc...), s'étaient aussitôt élancés sur eux. Corbineau était à leur tête ; rien n'avait pu soutenir leur choc ; passant sur le corps de l'avant-garde ennemie, ils avaient tout culbuté, tout entraîné, et, prodige de fureur aussi bien que d'audace, ils avaient même enlevé aux Prussiens toute leur artillerie...
" Le général Corbineau, qui commandait la cavalerie de Vandamme, arrive jusqu'à l'Empereur dont il est aide de camp. Couvert de sang ennemi, blessé lui-même, il est encore armé d'un sabre prussien, celui de Kleist, dit-on, que dans la mêlée il a échangé contre le sien. "
Après cette affaire, le général Corbineau prend le commandement de la 1re division de cavalerie légère (6e, 7e, 8e hussards, 16e chasseurs, 1er, 3e, 5e et 8e chevaux-légers italiens) à la tête de laquelle il termine les campagnes de 1813.
Dans un décret daté d'Erfurth, l'Empereur avait créé le général Corbineau comte de l'Empire (Certains biographes ont écrit que Juvénal Corbineau avait été créé comte pendant la Restauration ; le général, qui ne s'est jamais rallié aux Bourbons, n'a rien reçu de leur gouvernement) avec une dotation de 10.000 francs de rente en Westphalie et une autre de 4.000 francs en Belgique.
Au début de la campagne de France, nous retrouvons Corbineau dans ses fonctions d'aide de camp ; le 30 janvier, à six heures du soir, à Mézières, près de Brienne, il contribue avec Gourgaud à sauver la vie de l'Empereur surpris par un parti de Cosaques (Note : Fain, t. III, page 97, Leskenne et Sauvan, page 703).
Tandis que Napoléon poussait l'armée de Silésie de la Marne sur l'Aisne, il envoie Corbineau sur Reims avec 400 chevaux de sa Garde ; le général arrive devant la ville par la route de Fismes, le 5 mars, à quatre heures du matin, il fait mettre bas les armes à quatre bataillons ennemis et entre dans Reims, coup de main hardi qui coupe toute communication entre les armées du Nord et de Silésie et celle de Schwarzenberg.
Cependant, instruit de la faiblesse de la garnison de Reims où Corbineau ne resta qu'avec 100 chevaux de la Garde, 50 gendarmes et les cadres de trois bataillons, Saint-Priest (Note : Saint-Priest entretenait des intelligences dans la place, en particulier avec le chevalier de Rougeville ; ce dernier, convaincu d'espionnage, fut fusillé par ordre de Corbineau - Voir à ce sujet Le vrai chevalier de Maison-Rouge, par G. Lenôtre, Perrin édit) résolut de se réemparer de ce point important.
Le 12 mars, à trois heures du matin, la ville est attaquée de tous côtés ; elle fut défendue autant qu'elle pouvait l'être, mais néanmoins, après une résistance plus qu'honorable, sa petite garnison fut obligée de battre en retraite (Note : L'héroïque défense de Reims est narrée dans tous ses détails dans l'intéressant livre de A. Dry : Reims en 1814. (Plon et Nourrit, édit. 1902). On pourrait citer ici des chapitres entiers de cet ouvrage, véritable apologie du beau fait d'armes de Corbineau).
Il est curieux de signaler que parmi les généraux assaillants se trouvait précisément Kleist, l'adversaire de Corbineau dans l'affaire de Külm.
Resté un des derniers dans la place, Corbineau, quand il voulut sortir à son tour, trouva toutes les issues occupées par l'ennemi. Il demeura donc caché dans la ville et le lendemain, quand l'Empereur reprit Reims, il eut la joie de reconnaître parmi les notables venant à sa rencontre, son aide de camp que tout le monde croyait pris ou tué (Note : Sur les affaires de Reims, voir les Moniteurs des 12, 14 et 16 mars 1814).
Encore une fois blessé à Arcis-Sur-Aube le 20 mars, Corbineau fut élevé par décret du 23 à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur.
Quand vinrent les mauvais jours, il fut des fidèles de la dernière heure ; il est représenté sur le célèbre tableau des Adieux de Fontainebleau d'Horace Vernet, le 3e à la gauche de l'Empereur entre le duc de Bassano et le général Belliard et il est inscrit pour 50.000 francs sur l'état des gratifications accordées par Napoléon en exécution de l'article IX du traité du 11 avril 1814 (Note : Cette clause du traité n'a pas reçu son exécution).
Au retour des Bourbons il fut naturellement mis en non activité.
Lorsque l'Empereur revint de l'île d'Elbe, Juvénal Corbineau reprit immédiatement auprès de lui ses fonctions d'aide de camp.
La nature des missions qui lui furent alors confiées montre bien la confiance que Napoléon avait en lui.
En avril 1815, pour s'opposer au mouvement du duc d'Angoulême, l'Empereur expédia Grouchy "et bien qu'il fût loin de s'en méfier, écrit Thiers, il le fit accompagner par l'un de ses aides de camp dans la vigueur, l'honnêteté et l'intelligence duquel il avait la plus entière confiance, le général Corbineau... "
On a conservé le texte des instructions qu'il reçut alors :
"Corbineau partira sur-le-champ pour Lyon, où il arrivera le plus tôt possible pour annoncer que quatre régiments (les 7e, 20e, 14e et 24e) arrivent en poste par les routes du Bourbonnais et de la Bourgogne.
"Si les événements qui se passent rendaient inutile que ces troupes marchassent si rapidement, le général Grouchy leur enverrait des ordres pour s'arrêter.
"A son arrivée à Lyon, Corbineau ira chez le préfet et chez le maire (Note : Le maire de Lyon était alors le baron Rambaud) pour que les gardes nationales de Lyon envoient des détachements au secours des Dauphinois.
"Il restera à Lyon pour seconder de toutes ses forces le général Grouchy.
"Il annoncera la prochaine arrivée du général Brayer pour prendre le commandement de la place de Lyon.
"Son caractère le portera à rendre des services soit en portant des ordres aux gardes nationales du Dauphiné, soit en se rendant où il y aurait des troupes dans le voisinage pour les réunir.
"Il m'écrira tous les jours et restera là pour rendre tous les services qu'exigeront les circonstances ; il excitera les généraux, les autorités, les gardes nationales à faire leur devoir et à mettre un terme à cette insurrection de la minorité contre une si grande majorité.
"C'est le général Gérard qui commande les troupes qui se rendent en poste à Lyon.
"Si les circonstances étaient urgentes, le général Corbineau pourrait requérir les gardes nationales de Bourgogne et du département de l'Ain de venir dans Lyon repousser les Marseillais."
Ayant accompagné Grouchy à Pont-Saint-Esprit, Corbineau y retint le duc d'Angoulême prisonnier jusqu'à la décision de l'Empereur qui prescrivit de le remettre en liberté sous la condition qu'il s'engagerait à faire restituer les diamants de la couronne qui se trouvaient entre les mains de Louis XVIII.
Le prince auquel le général Corbineau transmit cette demande répondit "qu'il n'avait rien qui appartint à la couronne et qu'il ne pouvait s'engager à aucune restitution semblable, le roi étant le maître; mais qu'il promettait d'en faire la demande puisque sa liberté était à ce prix."
Cette réponse fut l'objet d'un article supplémentaire de la capitulation. Le duc d'Angoulême alla s'embarquer à Cette et Corbineau rentra à Paris; quant aux diamants ils ne furent pas restitués.
La part prise par le général à la répression de la guerre civile dans le Midi lui valut un témoignage officiel de satisfaction, inséré au Moniteur à la date du 19 avril 1815.
A la nouvelle de l'insurrection des départements de l'Ouest, l'Empereur a encore recours au tact de son aide de camp; il l'envoie à Angers le 21 mai pour prendre le commandement en chef de toutes les troupes à la place du général Delaborde.
Corbineau avait mission d'éviter, si possible, les complications intérieures; c'est dans ce but qu'il reçut MM. de Flavigny, de la Béraudière et de Malartic envoyés pour traiter de la pacification; la première conférence eut lieu avec d'Autichamp à Saint-Lambert.
Sur les rapports de son aide de camp, Napoléon prévoyant qu'il faudrait en venir aux mesures de rigueur ne voulut pas qu'elles fussent dirigées par un officier général attaché à sa personne; il le rappela auprès de lui, envoyant à sa place le général Lamarque.
Dans toute la campagne de 1815 Corbineau accompagne l'Empereur; le soir de la funeste journée du 18 juin, il est à ses côtés avec Soult, Ney et Gourgaud dans le carré du 2me bataillon du 1er grenadiers et il repart dans la nuit pour Paris avec lui.
Il est ensuite envoyé à Soissons pour réorganiser de ce côté les débris de l'armée (Note : Bulletin du 26 juin 1815, publié au Moniteur du 27), puis il fait partie de la Commission chargée de faire exécuter la convention du 3 juillet relative à la capitulation de Paris.
N'ayant pu suivre l'Empereur dans son lointain exil, Corbineau fut de nouveau remis en non activité au second retour des Bourbons ; c'est seulement dix ans plus tard, le 1er janvier 1825, qu'il fut admis à une modeste pension.
Napoléon conserva jusqu'au bout le souvenir de son aide de camp et sur son dernier testament daté de Sainte-Hélène, il le fit encore figurer pour cinquante mille francs.
Dans sa retraite, le général n'oubliait pas un passé tout de liberté et de gloire : les rapports de police le signalent comme mêlé à toutes les agitations de la Restauration et Vaulabelle le cite comme un membre actif du comité d'action de la liberté de la Presse et comme prenant régulièrement part aux séances du Comité directeur de la Haute Vente (Note : Vaulabelle, t. V, page 61, et t. VI, p. 9).
A la révolution de juillet, il offrit ses services au nouveau gouvernement et fut nommé au commandement de la 16e division à Lille.
Pair de France le 4 septembre 1835, il fut fait grand-croix de la Légion d'honneur le 5 mai 1838 et prit sa retraite en 1844.
Les Lillois ont conservé longtemps le souvenir de ce brillant officier général, resté jeune d'allures malgré le poids des ans et dont la modestie égalait la vaillance.
Rendu à la vie privée (Note : Le général Corbineau avait épousé, en 1808, Mlle Delphine Sanlot. De cette union, qui ne fut pas toujours très heureuse, il n'eut qu'une fille morte avant lui et sans postérité) il partagea ses loisirs entre sa propriété de Montigny, près de l'Isle-Adam, et Paris, où il mourut, 8, rue Thiroux, le 17 décembre 1848.
Telle fut la carrière de ce soldat qui fit toutes les campagnes de la République et de l'Empire, dont il rapporta 33 blessures. De tels faits parlent pour l'homme de guerre. Voici ce que son chef d'état-major, le général Varaignes, disait de l'homme privé :
"... Mais nous qui le connaissions particulièrement, nous qui étions à même chaque jour d'apprécier les nobles qualités de sa belle âme, nous regrettons en lui l'homme de bien par excellence, l'homme juste et modeste, charitable et bienfaisant, l'homme dévoué à son pays et toujours animé du plus pur patriotisme.
"Adieu, mon bon général, reposez en paix. Vous avez noblement payé votre dette à la patrie et votre nom restera à jamais placé au premier rang parmi ceux qui ont servi la France avec gloire et dévouement.
"Adieu, encore une fois, dormez en paix ; votre mémoire sera bénie comme celle d'un juste et honorée comme celle d'un brave (Note : Le buste du général comte Juvénal Corbineau est au musée de Versailles dans la grande galerie (n° 1658), et son nom est inscrit au côté Ouest de l'Arc de triomphe de l'Etoile.)."

Cornuel Jean
Né le 14/02/1776 à Andilly (aujourd'hui Andilly-en-Bassigny, Haute-Marne), entré au service le 19/07/1800 comme Hussard au 5e Régiment de Hussards, Grenadier au Grenadiers à cheval de la Garde des Consuls le 08/05/1802, Brigadier à la 4e Compagnie du 4e Escadrons du Régiment des Grenadiers à cheval de la Garde Impériale le 22/12/1805, fait campagne à la Grande Armée (1805-1807), tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau)
Couicy (de) Félix
Sous lieutenant au 5e Hussards le 08/07/1813; passe le 12/08/1813 au 3e Régiment des Gardes d'Honneur; Lieutenant au 5e Hussards, 8e Compagnie 4e Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814), remis Sous lieutenant; démissionne le 01/08/1815; campagne de 1815
Cousin Henry
Né le 04/02/1788 à Landreci (Nord); élève à l'hôpital de Douai de l'an XIV à 1807; Chirurgien sous aide major au 5e Hussards le 15/05/1807; Chirurgien sous aide (listes des 1er novembre 1809 et 1er janvier 1810); Chirurgien aide major au Corps de l'Océan le 17/06/1812
Cousin Sébastien ou Jean (89)
Né en 1769 à Grand Saint Hilaire (Marne); Hussard 2e Compagnie 5e Hussards; Brigadier le 22/07/1807; Maréchal des Logis le 01/06/1811; en Russie 1812; Sous lieutenant le 15/05/1813; Porte étendard (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814) ; licencié le 01/08/1815
Crablée ou Crabbé
Capitaine le 20 floréal an 8 (Etats Militaires ans X-XI)
Crespelle J. B.
Né le 11/01/1781 à Lilles (Nord); Chirurgien Sous aide major; Chirurgien Sous aide major au 3e Hussards le 24/03/1807
Crozet François Honoré
Né le 12/08/1779 à Marseille (Bouches du Rhône); Gendarme d'ordonnance en 1806; Maréchal des Logis le 06/12/1806; Lieutenant au 9e Hussards le 18/07/1807; blessé le 22/05/1809 par un boulet qui lui heurte la fesse droite; Chevalier de la Légion d'Honneur le 16/07/1809 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Lieutenant Aide de camp le 02/08/1809; passé Capitaine au 5e Hussards le 11/10/1812 ; prend le 22/10/1812 le Général Winzingérode à Moscou; Lieutenant au 1er Eclaireurs le 21/12/1813; Capitaine le 14/03/1814 au 5e Hussards; rentre dans ses foyers le 06/07/1814
Culmann Georges Joseph
Né le 23/04/1790 à Soultz-sous-Forêts (Bas-Rhin); entré au service le 18/03/1809; a d'abord servi comme Chasseur au 27e Régiment de Chasseurs à cheval, puis comme Hussard au 5e Régiment de Hussards; a quitté le service le 21/07/1815
Custine Robert Nicolas Gaspard (de)
Né le 11/09/1771 à Longuyon (Meurthe et Moselle), fils de Jean Nicolas Comte de Custine, Lieutenant colonel et de Marie Sophie Louvain des Fontaine; marié à N... de Schomberg.
Entré au service comme soldat au Régiment de Forez le 15/10/1787, il est nommé Caporal le 20/10/1788 et Sergent le 01/07/1789 au même Régiment devenu 14e Régiment d'Infanterie en 1791. Il y obtient le grade d'Adjudant le 01/03/1792. Capitaine Aide de camp du Général Keating à l'armée du Nord le 08/08/1792, il fait ensuite campagne aux armées de la Moselle, du Rhin et de l'Ouest. Classé avec son grade dans l'arme de la Cavalerie le 08/06/1795 (Capitaine le 15 prairial an 3 - Etats Militaires ans X-XI ou le 20 prairial an 3 - Etats militaires an XII). Il devient Adjoint aux Adjudants généraux à l'armée du Nord le 24/03/1796, puis est employé aux armées de Batavie, d'Helvétie et du Rhin en 1799-1800. Il se distingue au combat de Burgrieden en faisant mettre bas les armes à un Régiment ennemi et reçoit un coup de feu à la jambe gauche le 12/06/1800.
Nommé à titre provisoire Capitaine au 5e Régiment de Hussards par le Général Moreau avec rang à la date de sa nomination provisoire du 21 octobre 1800. Chevalier de la Légion d'Honneur le 18/12/1803 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Capitaine à la 5e Compagnie du 1er Escadron. Armée de Hanovre de 1803 à 1805; Grande Armée en 1805 (un cheval tué le 02/12/1805) et 1806. Nommé Aide de camp du Général Savary le 21/11/1806; Chef d'Escadron au 8e Régiment de Hussards le 09/01/1807; participe en cette qualité à la campagne de Pologne en 1807. Officier de la Légion d'Honneur le 11/07/1807. Bénéficiaire d'une dotation sur les bien réservés en Westphalie le 19/03/1808. Major à la suite du 8e de Hussards le 09/06/1808, puis Major titulaire du 28e Régiment de Dragons le 12/10/1808, il est promu Colonel du 7e Régiment de Hussards le 09/03/1809 à l'âge de 37 ans et après 18 ans de services, et fait la campagne de 1809 à la 2e Brigade de cavalerie légère de l'Armée d'Allemagne.
Bénéficiaire d'une dotation sur les bien réservés sur Erfurt le 15/08/1809. Baron de l'Empire par Décret du 15/08/1809. Décédé à Neuhoffen près de Lintz (aujourd'hui Linz en Autriche) le 27/12/1809 à une heure de l'après-midi.
Cuynat Joseph François
Né le 24/02/1788 à Bourg d'Oisans (Isère); Gendarme d'Ordonnance le 01/12/1806; Chasseurs à cheval de la Garde le 25/11/1807 (1785); Sous lieutenant 9e Hussards le 03/06/1809; blessé à Wagram (cheval tué); cheval tué en 1810 en Espagne; Lieutenant le 15/08/1811; blessé en 1812 à Smolensk (Russie); Aide de camp du Général Corbineau le 13/03/1813; Chevalier de la Légion d'Honneur le 21/06/1813 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Capitaine à la Suite (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814); licencié le 01/ 08/1815; Officier de la Légion d'Honneur le 31/12/1836
Dahm ou Dam Jean Jacques ou Jacob (179)
Né le 07/01/1779 à Ingenheim (Bas-Rhin); Brigadier à la 6e Compagnie du 5e Hussards; Maréchal des Logis à la 5e Compagnie le 12 frimaire an 14; blessé d'un coup de feu à travers la cuisse gauche le 26/12/1806; Chevalier de la Légion d'Honneur le 14/04/1807 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); blessé le 06/07/1809 de trois coups de sabre, cheval tué, en tombant, il se casse la jambe droite; Sous lieutenant le 21/09/1809 ; retraite le 18/06/1810
Dahm, Dam ou Dame Jean Antoine (21)
Né le 10/03/1772 à Ingenheim (Bas-Rhin); 1ère Compagnie; Maréchal des logis; Sous lieutenant le 26/04/1806; Lieutenant le 28/06/1807; Chevalier de la Légion d'Honneur le 01/10/1807 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); retraite le 16/03/1810
Dam ou Dame Georges (22)
Né le 24/04/1774 à Ingenheim (Bas-Rhin); 2e Compagnie; Maréchal des Logis; Maréchal des logis chef; Sous lieutenant 6e Compagnie le 1er pluviose an XIII; Chevalier de la Légion d'Honneur an XIII (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); blessé le 02/12/1805 d'un coup de lance à la main; cheval tué; retraite le 21/11/1808
Dangon François
Né le 04/07/1780 à Annecy (Mont-Blanc); Maréchal des logis au 22e Chasseurs à cheval le 24/04/1807; passé à l'Escadron de Garde du Grand Duc de Berg le 16/09/1807; Sous lieutenant le 15/02/1808; Lieutenant le 17/12/1811; Chevalier de la Légion d'Honneur le 12/01/1812 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Adjudant major le 10/02/1812; Capitaine le 13/02/1813; chevaux perdus à Leipzig, se sauve à la nage; placé provisoirement au 5e Hussards le 04/01/1814; Capitaine 3e Compagnie 3e Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814) ; licencié le 01/08/1815
Dassaut Philippe-Jacques
Fils de Jean-Jacques et de Catherine-Marguerite Krauter; né le ... à Strasbourg (Bas-Rhin); Hussard au 5e Régiment de Hussards; mort le 14 août 1805 à l'hôpital militaire de Stade (Hanovre)
Daussargues François (170)
Né en 1773 dans l'Hérault; Maréchal des logis à la 5e Compagnie du 5e Hussards; démis le 12 brumaire an 14; réformé le 11/07/1806
De Sarolea ou Desarolea Michel Louis (285)
Né le 25/08/1178 à Paris (Seine); Fourrier à la 2e Compagnie du 5e Hussards; Maréchal des logis le 4 frimaire an 14; Maréchal des logis chef à la 9e Compagnie le 12/04/1809; Sous lieutenant le 15/02/1811; Sous lieutenant Quartier maitre le même jour; Lieutenant quartier maître le 10/08/13; Lieutenant Quartier maître (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814); Licencié le 11/08/1815 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic)
Decaillon ou De Caillon Louis Joseph
Né le 23/10/1773 à Mastaing, commune de Douai (Nord); Brigadier au 8e Hussards an 14; Maréchal des logis le 16/05/1809; Sous lieutenant le 20/07/1812; Lieutenant le 23/12/1813; Lieutenant au 5e Hussards 2e Compagnie 2e Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814) ; Chevalier de la Légion d'Honneur le 15/10/1814 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); licencié le 01/08/1815
Declerck Pierre (289)
Né en 1775 dans les Deux-Nèthes; Brigadier à la 8e Compagnie du 5e Hussards; embarqué pour faire le guide du Capitaine général Decaen an 10; rayé le 25/11/1809
Decreyon Jean (272)
Né en 1774 dans la Meurthe; Hussard à la 4e Compagnie du 5e Hussards; Brigadier à la 3e Compagnie le 21/11/1806; Maréchal des logis le 20/07/1809; passé dans la Gendarmerie le 14/09/1810
Dedeban Julien Louis
Né le 02/05/1786 à Paris (Seine); Hussard au 8e Hussards le 13/09/1806; blessé le 06/01/1807 d'un coup de boulet; Brigadier le 06/08/1807; Maréchal des logis le 15/02/1808; Sous lieutenant le 26/04/1809; Lieutenant le 25/09/1812; Chevalier de la Légion d'Honneur le 11/10/1812 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); blessé d'un coup de lance à la cuisse le 28/08/1813, pris et cheval tué; Lieutenant au 5e Hussards le 11/08/1814; rentré en France le 16/08/1814; licencié le 01/08/1815
Deguy Jean Baptiste (50)
Né en 1770 dans l'Yonne; Hussard à la 3e Compagnie du 5e Hussards; Brigadier à la 2e Compagnie le 10/05/1808; reformé le 11/12/1809
Deleau Jean (147)
Né le 24/07/1771 à Saint Etienne du Rouvray (Seine Inférieure); Hussard à la 2e Compagnie du 5e Hussards; Maréchal des logis le 17/01/1806 au 1er Escadron, 5e Compagnie; blessé d'un coup de sabre à la main le 26/12/1806; Sous lieutenant le 09/08/1812; Chevalier de la Légion d'Honneur le 28/09/1813 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); non activité le 11/08/1814
Déleau Louis Marie
Né le 15/08/1781 à Versailles (Seine et Oise); Maréchal des logis au 13e Dragons an 14; Maréchal des logis chef le 01/11/1806; Adjudant officier le 01/09/1809; Sous lieutenant le 13/02/1812; Lieutenant aide de camp le 01/03/1813; Chevalier de la Légion d'Honneur le 29/08/1813; Capitaine au 23e Dragons le 02/09/1813; blessé le 18/10/1813 d'un coup de feu à la cuisse droite; Capitaine au 2e Eclaireurs de la Garde le 17/12/1813; blessé le 07/03/1814 d'un coup de mitraille au bras gauche; Capitaine au 5e Hussards 6e Compagnie 2e Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814) ; Officier de la Légion d'Honneur le 27/12/1814; licencié le 01/08/1815
Dentzer François (171)
Né en 1775 en Moselle; Brigadier à la 5e Compagnie du 5e Hussards; 1ère Compagnie en 1806; réformé le 06/07/1806
Dericq
Venu des Gendarmes d'ordonnance; Sous lieutenant à la Suite le 10/09/1807; mort le 07/11/1807 de maladie à Könitz
Dery Pierre César

Né à Saint-Pierre (Martinique), le 2 février 1768, entra à l'âge de douze ans dans la marine le 4 mars 1780, en qualité de pilote à bord de la frégate l'Iphigénie, et le 6 juillet de l'année suivante, il passa comme garde-marine surnuméraire sur la corvette l'Elise. Fait prisonnier sur ce bâtiment le 13 septembre 1782, il ne tarda pas à être échangé. Il continua de servir en Amérique jusqu'en 1783, et fut réformé le 17 juillet 1786.
Il décide alors de continuer à servir non plus sur mer, mais sur terre, et opte pour la cavalerie. Le 6 octobre 1788, il s'engage donc dans les Chasseurs à cheval de Champagne, dont le Régiment devient, le 1er avril 1792, 12e de chasseurs à cheval. PIerre César Dery monte assez rapidement en grade : il est successivement brigadier-fourrier le 21 mars ou le 8 octobre 1791, sert à l'armée du Nord entre 1792-1794, passe maréchal-des-logis le 1er janvier 1793, et le 7 mars suivant, au combat de Saint-Trond, il s'empare de 2 caissons et reçoit deux coups de sabre.
Sous-lieutenant le 1er juillet de la même année, et lieutenant le 1er ventôse an II (19 février 1794), il combattit à la seconde bataille de Fleurus, le 8 messidor suivant (26 juin 1794), et y fut encore blessé de deux coups de sabre. Le 2 juillet 1794, il passe à l'armée de Sambre-et-Meuse. Au combat de Kreuzenach, le 19 brumaire an III, il s'empara de 2 pièces de canon.
Dery, qui déjà avait donné de nombreuses preuves de valeur pendant les campagnes de l'an III à l'an VII, se fit particulièrement remarquer en Souabe et en Italie en l'an VIII; et le 20 floréal, il s'empara de vive force d'un convoi de 180 voitures, et, le 3 prairial, il arrêta pendant quatre heures, à la tête de 12 hommes seulement, 2,000 cavaliers qui se dirigeaient sur Tortone, les chargea dix fois et leur enleva 7 hommes.
Blessé d'un coup de feu et prisonnier à Marengo le 14 juin 1800, il est libéré dès le lendemain de la Convention d'Alexandrie, et est promu Capitaine au 12e Chasseurs à cheval; nommé capitaine le 5e jour complémentaire an IX, passa à l'emploi d'adjudant-major le 22 ventôse an X, et fut nommé, le 26 frimaire an XII, membre de la Légion-d'Honneur (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic).
Le 12 août 1805, il devient Aide de camp de Murat et, à ce titre, effectue les campagnes de l'an XIV et de 1806 en Prusse et en Pologne, et obtint, tout en étant toujours Aide de camp de Murat, le grade de chef d'escadron le 10 février 1806. à la tête de Chasseurs à cheval ou de Hussards, on le retrouve dans de nombreuses charges, notamment à Schleiz, le 9 octobre 1806, et à Wolgast le 1er novembre 1806.
Promu Colonel du 5e hussards le 30 décembre de la même année, il passe à la Division Lasalle. Le 4 février 1807, il fut blessé au combat de Waltherdorff en chargeant l'ennemi à la tête de son régiment. Il reçut la croix d'officier de la Légion-d'Honneur le 14 mai 1807. Il est blessé à nouveau à Heilsberg le 10/06/1807. Il fut nommé chevalier de l'ordre du Mérite militaire de Wurtemberg le 1er juillet suivant, en récompense de ses services pendant la dernière période de la campagne de Pologne. La guerre de 1809 en Autriche lui fournit de nouvelles occasions de se signaler.
Le 20/09/1809, il passe Général de Brigade au service de Naples. Baron de l'Empire le 03/05/1810. Puis Général de Brigade au service de France à partir du 6 août 1811. Pendant la campagne de Russie, il est encore à la tête d'unités de cavalerie légère et sert sous Sébastiani; il est encore une fois blessé à Ostrovno le 26/07/1812, et meurt glorieusement au cours de la retraite de Russie en chargeant une troupe de Cosaques.
Voici en quelles circonstances :
L'Empereur avait ordonné tous les préparatifs de retraite sur Kaluga et Smolensk. Le 18 octobre, il reçut pendant une revue une dépêche du roi de Naples, qui lui apprenait que Kutusof venait de l'attaquer à l'improviste avec la totalité de ses forces, plus de 100 mille combattants, tandis que Murat n'en comptait que 20 mille. Napoléon acheva rapidement la revue et donna immédiatement l'ordre de départ. Le soir même, l'armée bivouaqua sur la vieille route de Kaluga; mais l'attaque de Kutusof contre Murat avait pleinement réussi. Le roi de Naples avait sous ses ordres la division Claparède qui occupait Winkowo; à droite et à gauche de ce village deux divisions de cavalerie; le corps de Poniatowski campait à une demi-lieue de Winkowo, et le corps de cavalerie de Sébastiani, dont le général Dery faisait partie, occupait Teterinka. Le corps de cavalerie de Saint-Germain, la division Dufour et le corps de cavalerie du général Nansouty venaient ensuite; celui de Latour-Maubourg était placé en observation.
Le 17 octobre, Kutusof fit passer la totalité de son armée sur la rive gauche de la Nara. Platof, à la tête de ses nombreux régiments de Cosaques manœuvra de façon à déborder entièrement la gauche de Murat. Le bois qui couvrait la position favorisait si bien ce mouvement que Murat n'en fut pas instruit. Le 18, au point du jour, Platof lança ses Cosaques sur le corps de Sébastiani. Ainsi surpris, le général français perdit ses bagages son artillerie et une partie de ses troupes. Le général Dery fut tué dans cette circonstance, en chargeant les Cosaques à la tête de sa brigade. En même temps, les Russes attaquaient sur le reste de la ligne. Platof cherchait à s'emparer du défilé de Sparkublia, seule retraite du roi de Naples; Bagawout et Strogonow se dirigèrent sur la grand'route entre Winkowo et Sparkublia. Osterinan et les autres corps russes manœuvraient pour tourner la droite des Français. Murat voulant arrêter le mouvement de Bagawout et de Strogonow, se précipita avec les carabiniers sur la tête de la colonne de Bagawout et la culbuta. Surpris d'une attaque aussi vigoureuse, le général russe s'arrêta et engagea un feu d'artillerie.
Dès lors, maître de ses mouvements, le roi de Naples put régler sa retraite. Claparède et Latour-Maubourg chassèrent Platof du défilé, et rétablirent la communication. La retraite s'effectua, non sans pertes, mais moins malheureusement qu'on pouvait le craindre, d'après les commencements du combat.

Source : Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850. 1. A-GIU / par C. Mullié
Le nom du Général Dery est inscrit sur le côté est de l'arc de triomphe de l'étoile.

Desmarets Guillaume
Né le 13/05/1773 à Douai (Nord); Sous lieutenant au 4e Hussards; Lieutenant le 30/01/1806; Chevalier de la Légion d'Honneur le 24/03/1806 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Adjudant major le 17/09/1806; blessé d'un coup de sabre à l'épaule à Schleiz le 08/10/1806; Capitaine le 30/03/1807; Chef d'escadron à la Suite le 15/10/1808; Chef d'escadron au 10e Hussards le 10/01/1810; Officier de la Légion d'Honneur le 10/11/1810; Major le 01/05/1813; Cheval tué le même jour; Major au 5e Hussards le 20/01/1814; Major (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814); mis en non activité le 06/11/1814
Desnoyers François
Né le 07/08/1780 à Aire (Basses Pyrénnées); venu de la Garde nationale; Sous lieutenant au 5e Hussards le 01/08/1808; blessé le 06/07/1809 d'un coup de pistolet à l'aisselle droite; passe le 01/09/1811 au 31e Chasseurs à cheval
Dietsch Georges
Né le 30/04/1790 dans le Bas-Rhin; entré au service le 15/06/1809; a d'abord servi comme Chasseur au 5e Régiment de Chasseurs à cheval, puis comme Brigadier au 5e Régiment de Hussards; a quitté le service le 31/12/1818
Discher
Lieutenant le 12 fructidor an 3 (Etats Militaires ans X-XI)
Disque Jean Adam

Né le 17 août 1794 à Ilbesheim. Il est fils de Jacques et de RAPP Elisabeth. Il est Fusilier et sert d'abord au 27ème Régiment de ligne. Le 4 février 1814, il incorpore comme Hussard la 3ème Compagnie du 3ème Escadron du 5ème Régiment de Hussards (matricule n°3410). Le 18 mai 1814, il déserte. Il mesure 1,630 mètre, a les cheveux et les sourcils châtains, les yeux gris, le front couvert, le nez épaté, la bouche petite, le menton rond et le visage ovale.
Références : SHD 24Yc408

Source : Alain Klein : dictionnaire des soldats du Premier Empire du Bas Rhin – SEHRI avril 2012

Dodin Duparc Etienne
Né le 19/01/1776 à Saint Germain en Laye (Seine et Oise); ancien enseigne en 1804; Sous lieutenant au 8e Hussards le 28/01/1813; Lieutenant adjudant major le 22/08/1813; Capitaine le 23/10/1813; Capitaine au 5e Hussards, 8e Compagnie 4e Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814) ; Chevalier de la Légion d'Honneur le 15/10/1814 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); non activité le 01/08/1815
Domon (Jean-Siméon, baron puis Vicomte)

Chef d'Escadron le 1er prairial an 7 (Etats Militaires ans X-XI)

Né le 2 mars 1774 à Maurepas (Somme), entra au service le 6 septembre 1791 dans le 4e Bataillon de Volontaires nationaux de la Somme, et fut envoyé en 1792 à l'Armée du Nord, où il devint Lieutenant le 12 mai 1793, et Capitaine le 4 juin suivant. Amalgamé dans la 2e Demi-brigade d'infanterie en germinal an II, il passa en qualité d'Aide-de-camp provisoire auprès du général Compère le 12 floréal, et eut un cheval tué sous lui au combat livré à la même époque entre l'abbaye de Flens et le village de Contiches. Successivement employé aux armées de Rhin- et-Moselle, de Sambre-et-Meuse, d'Angleterre, du Danube et du Rhin, il donna dans maintes circonstances les preuves de la plus rare intrépidité. Le 3 prairial an II, s'étant mis à la tête d'une compagnie de grenadiers qui venait d'être repoussée du village de Héchin, il saisit une échelle qu'il appliqua sur les retranchemens, y pénétra le premier malgré un coup de sabre qu'il reçut à la main droite, et s'empara d'une pièce de canon. Au siège de Nimègue, le 18 brumaire an III, l'ennemi étant parvenu, lors d'une sortie, à pénétrer dans le camp français, où plusieurs compagnies avaient déjà lâché pied, Domon rallia les fuyards et repoussa les assiégés dans leurs murs. Au passage du Wahal, le 3 messidor an III, il eut le commandement d'une colonne chargée d'enlever une redoute contre laquelle on avait déjà vainement dirigé plusieurs attaques; il s'empara de la position au premier élan et tua plusieurs canonniers sur leurs pièces. Au village d'Appeldorn et au château de Loo, il eut encore à remplir des missions particulières qu'il exécuta avec un égal succès. Dans une autre circonstance, comme un détachement de hussards du 5e régiment faisant boire ses chevaux dans la Meuse, à Grebevorn, avait été surpris par 400 Hollandais sortis à l'improviste du fort Saint-Michel, Domon s'élança au milieu des assaillans suivi seulement de son soldat d'ordonnance, les mit en déroute et leur fit 22 prisonniers. Une autre fois, dans une reconnaissance faite par le général Compère, il rencontra l'ennemi à Telegen, et le poursuivit le sabre dans les reins jusqu'au portes de Venloo, où il serait entré avec lui si son cheval n'était point tombé mort de fatigue. Dans la même campagne, lors d'une reconnaissance aux environs d'Odenzuel, il enleva 25 chevaux aux hussards de Salm et de Hompech; enfin, à l'attaque du château de Bentheim, chargé de se porter sur le village de Gilham, il y fit prisonniers 10 Hessois avec leur commandant. Tant de brillans faits d'armes, mis presque tous à l'ordre de l'armée du Nord, attachèrent le jeune aide-de-camp à son général, qui obtint du Directoire, le 23 vendémiaire an IV, la confirmation du choix qu'il avait fait, et emmena Domon à l'armée du Rhin lorsque, après la conquête de la Hollande, il reçut l'ordre de se rendre à cette nouvelle destination. A la bataille de Neuwied, le 30 vendémiaire an V, Domon emporta une redoute frisée et palissadée, eut son cheval tué sous lui, reçut plusieurs balles dans ses vêtemens, et fut cité de la manière la plus honorable dans le rapport du général Hoche. Au combat livré en avant de Dettingen, à l'armée du Danube, le 4 germinal an VII, on le vit déployer tour à tour les talens d'un chef et l'intrépidité d'un soldat démonté au milieu de l'action et blessé à la jambe gauche par un éclat d'obus, il eut assez de courage pour remonter à cheval et conserver son poste pendant trois heures. Voyant à la fin de la journée son général blessé et sur le point d'être fait prisonnier, il rassembla quelques braves, et, sabrant autour de lui avec autant d'énergie qu'au commencement de l'affaire, il parvint à le dégager et à le conduire aux ambulances. Tant de courage et de dévoûment ne restèrent point dans l'oubli tandis que le Directoire, par son arrêté du 1er prairial an VII, élevait Domon au grade de chef de bataillon, Masséna, par un ordre du jour du 12 du même mois,
le nommait chef d'escadron au 5e régiment de hussards. Cette dernière nomination ayant été maintenue par arrêté du 6 nivose an VIII, il suivit son régiment à l'armée du Rhin, d'où il vint tenir garnison à Metz à la fin de l'an IX, après la paix de Lunéville. Dans le courant de l'an XI, il fut envoyé en Hanovre, et passa le 23 frimaire an XII au 3e régiment de hussards, alors au camp de Montreuil, où, le 25 prairial suivant, il obtint la décoration de la Légion-d'Honneur. Employé au 6e corps pendant la campagne d'Autriche, il se trouva au combat d'Elchingen, près d'Ulm, le 23 vendémiaire an XIV, où il eut le cou traversé par une balle en chargeant à la tête de son régiment sur 2 bataillons auxquels il enleva 5 pièces de canon. Promu au grade de major à la suite après la campagne de Prusse, le 22 novembre 1806, et passé titulaire au 7e régiment de hussards le 7 janvier 1807, il continua la guerre de Pologne avec la réserve de cavalerie de la grande armée jusqu'à la paix de Tilsitt, et vint, à la fin de 1807, tenir garnison à Ruremonde. Il avait été élevé au rang d'officier de l'Ordre le 3 juillet précédent, et désigné en janvier 1808 pour commander le régiment provisoire de hussards de la division de réserve de Poitiers; mais une nouvelle disposition de l'Empereur ayant prescrit aux majors de rester aux dépôts de leurs corps, il reçut contre-ordre, et sollicita vainement la faveur d'être employé en Espagne. Ce ne fut que le 7 avril 1809, au moment des préparatifs de guerre contre l'Autriche, que, nommé colonel en second, il reçut l'ordre de conduire le 7e régiment de hussards au 3e corps de l'armée d'Allemagne; il combattit à la tête de ce régiment à Wagram les 5 et 6 juillet, à Znaïm le 10 du même mois, devint colonel du 8e hussards le 10 août, et fut créé baron de l'Empire au mois d'octobre. Employé au corps d'observation de la Hollande pendant les années 1810 et 1811, il fit la première partie de la campagne de Russie avec le 1e corps de cavalerie, fut nommé général de brigade à Witepsk, le 7 août 1812, en récompense de sa conduite distinguée aux combats d'Ostrowno, les 25, 26 et 27 juillet, ou la cavalerie, engagée par Murat, fit des prodiges de valeur. Maintenu dans son nouveau grade au 1er corps de cavalerie, le général Domon devint, dès ce jour, le compagnon et l'ami du roi de Naples, qui obtint de l'Empereur, à son départ de Moscou, le 20 octobre, l'autorisation de prendre Domon à son service avec les titres de lieutenant-général et de capitaine de ses gardes. Arrivé à Naples au mois de mars 1813, il y fut nommé colonel-général de la cavalerie du royaume, et repartit avec le roi vers la fin de juillet pour aller prendre le commandement d'une brigade de cavalerie légère à la grande armée. Blessé grièvement à la jambe en passant le Bober à Lœvemberg, le 21 août, action pour laquelle il obtint, le 15 octobre, la croix de commandant de la Légion-d'Honneur, il retourna bientôt après à Naples avec Murat; mais quand il apprit la honteuse défection de ce monarque et son alliance avec l'Autriche, il se hâta de donner sa démission, le 21 janvier 1814, et revint à Paris le 21 mars, où il fut attaché à la vieille garde. Il suivit le ministre de la guerre à Blois, fut nommé chevalier de Saint-Louis le 29 juillet, et reconnu le 19 août dans le grade de lieutenant-général au service de France, pour prendre rang du 21 janvier, et rentra dans ses foyers avec le traitement de non-activité le 19 août. A la nouvelle du retour de Napoléon, on le désigna, le 16 mars 1815, pour accélérer l'organisation des volontaires royaux mais il renvoya sa lettre de service en prétextant son incapacité pour mener à bien un semblable travail. Le 19, un nouvel ordre lui prescrivit de se rendre à Châlons-sur-Marne pour y prendre le commandement de 8 régimens de cavalerie; arrivé le 21 dans cette place, il y trouva toute la garnison, composée des 12e de ligne et 5e hussards, en pleine défection, et presque tous les officiers nommés par le roi ayant abandonné leur poste, le général Domon prit le commandement des troupes actives de la 2e division militaire et les porta sur Réthel afin de pourvoir à la défense de cette partie de la frontière. Le 6 avril, il obtint le commandement de la 6e division de cavalerie au 3e corps de l'armée du Nord, et prit part aux combats de Fleurus, de Wavres et de Namur, les 15, 16 et 17 juin. A la bataille de Mont-Saint-Jean, le 18 juin, sa division, destinée à se porter en arrière de la droite, pour s'opposer à la marche du corps prussien qui avait échappé à Grouchy, eut à soutenir, après les combats de la journée, le premier choc de Blucher, et s'y couvrit de gloire. Quand la retraite fut ordonnée, il ramena le reste de son monde en bon ordre sous Paris, passa la Loire le 5 août, et fut envoyé par le maréchal Macdonald à Montpellier pour y préparer le licenciement de 5 régimens de l'armée du Midi. Mis en non-activité le 1er octobre, éloigné de Paris comme suspect, il reçut l'ordre de se rendre à Péronne, où il vécut dans la retraite jusqu'à la fin de 1822. Les préparatifs de la guerre d'Espagne amenèrent son rappel à l'activité; il fut désigné, le 12 février 1823, pour commander une division de cavalerie au 2e corps de l'armée des Pyrénées, et montra dans cette campagne, comme dans toutes les circonstances de sa vie militaire, les talens d'un officier de cavalerie expérimenté. Arrivé à Baza le 25 juillet, il marcha sur Almias, et rencontra, le 28, les troupes de Ballesteros aux environs de Montelegiar dans la position d'El Castillo ayant su à propos prendre l'ennemi à revers par sa gauche, il seconda parfaitement le mouvement de front opéré par le maréchal Molitor, et fit éprouver à l'ennemi des pertes considérables. A la fin de la campagne, il reçut l'ordre de Saint-Ferdinand le 20 octobre, quitta Grenade avec sa division le 28, et rentra en France, où le roi le créa vicomte et commandeur de Saint-Louis le 2 novembre. Chargé de différentes inspections de cavalerie dans les divisions de 1825 à 1829, il fut nommé grand-officier de la Légion-d'Honneur le 29 octobre 1828, et mourut à Paris le 5 juillet 1830. Sources : Fastes de la légion-d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre. Tome 2 ; Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850. 1. A-GIU / par C. Mullié

Drouard Jean Baptiste (250)
Né le 28/06/1778 à Montbard (Côte d'or); Fourrier au 5e Hussards an XI; Maréchal des Logis à la 8e Compagnie an XII; Maréchal des logis chef le 4 frimaire an XIII; blessé le 02/12/1805 d'un coup de feu à la tête; Chevalier de la Légion d'Honneur le 14/03/1806 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Sous lieutenant le 11/04/1807; blessé le 02/08/1807 d'un coup de sabre à la tête; 8e Compagnie en 1809; blessé le 09/07/1809 d'un coup de boulet au flanc gauche; Lieutenant le 06/05/1811 ; Adjudant major le 27/06/1812; blessé le 22/09/1812 près de Moscou et pris; rentre le 26/10/1814; non activité
Drouard Joseph
Extrait de la thèse de Gérard-Antoine MASSONI : "Un Régiment de Cavalerie légère de 1783 à 1815 : le 5ème Hussards, une histoire sociale et militaire" :
"Fils de Claude DROUARD, manœuvre, et de Marie JOLY. Né le 23 juillet 1764, à Xouaxange, Moselle. Taille : 5 pieds, 1 pouce et 9 lignes (donc 1,67 m). Exerçait la profession de cultivateur avant son incorporation.
Marié le 20 prairial An 10, à Marie-Anne Gory, née le 9 avril 1777, à Heming, Meurthe. Une note en 1795 (An 3) précise : "Sait un peu lire et écrire"....

14 mars 1783 : Hussard dans la Légion de Lauzun ; 8 août 1783 : Affecté à la compagnie d'Eslon (1) des Hussards de Lauzun ; 24 février 1789 : Rengagé pour 4 ans; 16 juillet 1792 : Brigadier; 16 octobre 1792 : Maréchal des Logis ; 20 mai 1793 : Maréchal des Logis chef (le 6ème Hussards est devenu 5ème Hussards); 1er juillet 1793 : Sous-lieutenant ; 1er pluviôse An 8 : nommé Lieutenant, à l'ancienneté, en remplacement du lieutenant Crabbé (janvier 1800) ; 1er pluviôse An 13 : nommé Capitaine, à l'ancienneté, en remplacement du capitaine Kerblin, retraité (janvier 1805) ; 14 avril 1807 : membre de la Légion d'Honneur ; 7 avril 1809 : Chef d'escadron ; 7 septembre 1812 : Tué à la bataille de la Moskowa

Campagnes : 1790 : Nancy ; 1792, 1793 : Armée du Nord et des Ardennes ; 1793 à 1797 : Armée du Nord ; 1797 : Armée de Sambre et Meuse ; 1799 : Armée du Danube ; 1800 : Armée du Rhin ; 1802, 1803, 1804 : Armée du Hanovre ; 1805 : Grande Armée ; 1806, 1807 : Prusse et Pologne ; 1809 : Autriche ; 1812 : Russie.

Blessures : 8 novembre 1792 : un coup de sabre sur le bras gauche, prés de Mons (Belgique) ; 26 mai 1793 : la jambe cassée, suite à une chute de cheval, en avant de Boussoy (Belgique) ; 13 frimaire An 9 : un coup de feu, à l'estomac, en avant de Muldorff ; 10 juin 1807 : un éclat d'obus à la jambe, à Heilsberg".

Lieutenant le 1er ventôse an 8 (Etats Militaires ans X-XI-XII); Capitaine 6e Compagnie du 2e Escadron; Chef d'Escadron (listes des 1er novembre 1809 et 1er janvier 1810)
Drouhot (Jacques), père.
Lieutenant colonel en 1793 (Etat militaire de France pour l'année 1793)
Drouhot (Pierre-Nicolas), fils
Capitaine en 1793 (Etat militaire de France pour l'année 1793)
Dubroca Victor
Né le 13/08/1791 à Montauban (Lot); Garde d'Honneur de Montauban; Sous lieutenant au 5e Hussards le 18/07/1808; blessé le 03/07/1809 de trois coups de sabre et pris; rentre le 17/08/1809; démissionne le 24/05/1810; parti le 18/06/1810
Dubuisson Pierre (245)
Né le 01/11/1779 à Saint Jean (Ille-et-Vilaine); engagé volontaire entré au service comme Hussard au 5e Régiment de Hussards le 26/09/1798, Brigadier le 23/09/1802, Brigadier à la 4e Compagnie du 4e Escadron du 5e Hussards en 1805 (Division Kellermann); tué d'un coup de feu à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 (Source complémentaire : Quintin - Austerlitz)
Ducros Denis (27)
Né en 1774 dans l'Aisne; Hussards à la 3e Compagnie du 5e Hussards; Brigadier le 14/05/1808; pris le 05/03/1807; rentré le 27/11/1807; passé dans la Garde le 26/09/1808; rentré au Corps le 25/11/1808; Maréchal des logis en 1813
Dufay François
Né le 04/05/1770 à Nancy (Meurthe), enrôlé volontaire comme Hussard le 18/12/1789 au Régiment de Lauzun, devenu 6e Régiment de Hussards en 1791 et 5e Régiment de Hussards en 1793, nommé à ce Régiment Brigadier fourrier le 28/04/1793 puis Maréchal des logis le 05/01/1794, Maréchal des logis chef le 04/04/1794 et Adjudant sous officier le 19/02/1797, obtenant les épaulettes de sous lieutenant le 13/01/1803 avec rang du 18/12/1802 ; Sous lieutenant le 27 frimaire an 11 (Etats militaires an XII); promu Lieutenant le 21/05/1805 (pluviose an XIII), servant à la 3e Compagnie du 3e Escadron du 5e Hussards (Division Kellermann); mort le 03/12/1805 des suites d'une blessure reçue la veille à la bataille d'Austerlitz (Source : Quintin - Austerlitz)
Dugès (Pierre Augustin)
Né le 08/11/1763 à Paris (Seine).
De Paris, 29 ans en 1792. Chirurgien à l'Hôtel-Dieu de Paris depuis cinq ans. Chirurgien-major du Bataillon du Théâtre-Français, 12 septembre 1792; passé au 5e hussards, 2 mai 1793; employé aux hôpitaux du Nord, de Mézières, puis d'Aix-la-Chapelle, 1795-1802 ; chirurgien-major au 8e régiment de ligne, 1803; passé au 5e hussards, 1805 ; Grande Armée en 1805; blessé le 26/12/1806 à Golymin; Chevalier de la Légion d'Honneur le 01/10/1807 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); retraité le 31/03/1808.
Source complémentaire : Les volontaires nationaux pendant la Révolution. Historique militaire et états de services des huit premiers bataillons de Paris, levés en 1791 et 1792, par Ch.-L. Chassin et L. Hennet
Dumoulin Jean
Né le 03/03/1757 (Moselle); Sous lieutenant le 25 frimaire an 2 (Etats Militaires ans X-XI); Lieutenant le 27 frimaire an 11 (Etats militaires an XII) ; retiré le 24 brumaire an XIII; 2e Compagnie le 17/12/1804
Duplessis Christophe Joseph
Né le 19/03/1770 à Saint-Mihiel (Meuse), entré au service comme Hussard au 5e Régiment de Hussards le 15/01/1794, Brigadier fourrier le 15/05/1794, Maréchal des logis et Maréchal des logis chef le 21/03/1799, Sous lieutenant le 06/05/1800 (Sous lieutenant le 16 floréal an 8 - Etats Militaires ans X-XI-XII) ; et Lieutenant le 04/07/1804 à la 4e Compagnie du 4e Escadron (Division Kellermann), tué d'une balle à la tête à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 (Source : Quintin - Austerlitz)
Duquesne Florent J(?)
Né le 22/11/1788 à Landrecy (Nord); Vélite aux Chasseurs à cheval de la Garde en 1809; blessé le 08/11/1812 en Russie d'un coup de feu au bras gauche; Sous lieutenant au 11e Hussards le 13/03/1813; Sous lieutenant au 5e Hussards le 11/04/1814; Sous lieutenant 6e Compagnie 2e Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814) ; à l'Ecole d'équitation le 01/03/1815; licencié le 01/08/1815
Duquesnoy Joseph (299)
Né en 1779 dans le Nord; Maréchal des logis à la 3e Compagnie du 5e Hussards; Maréchal des logis chef à la 2e Compagnie le 1er pluviôse an 13; réformé le 04/08/1807
Durand Philippe
Né le 26/12/1789 à Metz (Moselle); Gendarme d'ordonnance; Vélite aux Chasseurs à cheval de la Garde impériale le 24/11/1807; blessé le 07/09/1812 d'un coup de feu à l'épaule gauche; Chevalier de la Légion d'Honneur le 28/06/1813; Lieutenant le 10/08/1813; Régiment d'Angoulème le 11/08/1814; Lieutenant 4e Compagnie 4e Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814) en arrière le 09/05/1815; licencié rayé le 01/10/1815
Durrbach François Melchior
Né le 21/07/1796 à Ostwald ? (Bas-Rhin); entré au service le 24/07/1812; a d'abord servi comme soldat au 17e Régiment d'Infanterie légère, puis comme Hussard au 5e Régiment de Hussards; a quitté le service en juin 1814
Duval de Beaulieu de Blaregnies (Edouard Hubert, Baron)

Longtemps connu sous le nom de Duval de Beaulieu, qui est celui de sa famille. Il est né le 17 mai 1789 à Mons (Jemmapes). Lors de son passage dans cette ville, à l'époque de son couronnement, Napoléon le désigna pour entrer dans les Pages, d'où il passa, le 22/03/1806, dans le 10e hussards en qualité de Sous-lieutenant; Sous lieutenant le 01/04/1807 dans le 5e Hussards. Il fit les campagnes de Prusse et de Pologne, fut blessé le 10/06/1807 à l'affaire de Lobiau et le 25/06/1807 de deux coups de lance à Tilsitt; envoyé en Espagne en 1808, il eut deux chevaux tués sous lui à l'affaire d'Alcanitz; rappelé à l'armée du Nord, nommé Lieutenant le 15/02/1811 ; Capitaine le 15/05/1812, il se distingua pendant toute la campagne de Russie, reçut la croix de la Légion-d'Honneur le 11/10/1812 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); il fut attaché comme Capitaine au 3e Régiment des Gardes d'honneur le 03/09/1813. Nommé une seconde fois Chevalier de la Légion d'Honneur le 23/11/1813. Nommé chef d'escadron, en 1814, il quitta le service de la France pour celui des Pays-Bas, fut nommé major du 5e de dragons, lieutenant-colonel en 1819, dans le 3e cuirassiers, et peu après donna sa démission et rentra dans ses foyers.
Aux événements de 1830, les Montois le nommèrent commandant supérieur de la garde urbaine, et deux mois plus tard général commandant militaire de la province du Hainaut.
Il a été en disponibilité en 1841. Le général Duval est commandeur de la Légion-d'Honneur et officier de l'Ordre de Léopold.

Source : Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850. 1. A-GIU / par C. Mullié

Duvivier (Louis)
Naquit le 14 mars 1777 à Mons (Jemmapes). Admis comme réquisitionnaire le 12 messidor an II dans le 5e régiment de hussards, qu'il rejoignit à l'armée du Nord au commencement de l'an III, il fut grièvement blessé au combat de Beinshem. Incorporé le 7 nivose an IV dans le 3e régiment de dragons à l'armée de Sambre-et-Meuse, il y devint brigadier le 1er nivose an V, maréchal-des-logis le 1er messidor suivant, passa en Italie en thermidor, et embarqua en l'an VI pour l'Egypte, où il devint adjudant-sous-officier le 1er pluviose an VIII. Nommé sous-lieutenant par le général Gauthier le 25 germinal de la même année, il fut admis à sa rentrée en France dans les grenadiers a cheval de la garde consulaire le 4 brumaire ant X, y obtint le grade de lieutenant en 2e le 22 frimaire an X, et reçut la décoration de membre de la Légion-d'Honneur, au camp de Boulogne, le 25 prairial an XII. Lieutenant en 1er le 1er vendémiaire an XII, il suivit la grande armée en Autriche, en Prusse et en Pologne, combattit à Ulm, à Austerlitz, à Iéna, à Eylau, et passa en qualité de capitaine-adjudant-major dans les chevau-légers polonais de la garde impériale le 7 avril 1807. Après la paix de Tilsitt, il revint en France, accompagna Napoléon en Espagne, et se fit remarquer au combat de Somo-Sierra le 30 novembre. En 1809, il retourna en Allemagne, reçut une blessure à la bataille de Wagram, et fut nommé officier de la Légion-d'Honneur le 31 décembre de la même année. Promu au grade de major dans la ligne le 17 février 1811, après avoir été employé pendant quelque temps dans la cotonne mobile de la 14e division militaire, commandée par le duc de Plaisance, il fut placé comme titulaire de son grade au 4e régiment de chasseurs à cheval le 11 juin de la même année, et resta au dépôt du corps, à Rome, jusqu'à la fin de 1813. Nommé adjudant-commandant par décret du 3 janvier 1814, et attaché, par décision du 2 février, à la division de cavalerie du général Pajol,il a cessé de donner de ses nouvelles depuis cette époque. Source : Fastes de la légion-d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre. Tome 5
Eckel Philippe

Né le 16/02/1767 à Candel. Il est le fils de Michel et de Zimmermann Marguerite. Entré au service le 16/02/1785. Il est Hussard et sert d'abord au 5e Hussards. Il fait les campagnes de 1792, 1793, des ans II, III, IV, V, VI, VII, VIII et IX. Le 17 pluviôse an X, il cesse le service. Il s'enrôle comme volontaire. Le 16 fructidor suivant, il reprend du service. Il est Hussard à la 8e Compagnie du 8e Régiment de Hussard (matricule n°567). Le 1er mars 1807, il est promu Brigadier à la 6e Compagnie, puis devient Maréchal des logis. Le 6 juin 1810, il obtient un congé de retraite pour cause d'infirmités provenant des évènements de la guerre.
Il mesure 1,670 mètre, a les cheveux et les sourcils châtains, les yeux gris, le front petit, le nez aquilin, la bouche moyenne, le menton rond et le visage ovale. Références : SHD 24Yc426

Source : Alain Klein : dictionnaire des soldats du Premier Empire du Bas Rhin

Eichacker Jean Philippe
Né le 20 ventôse an II dans le Bas-Rhin; entré au service le 28/04/1812; a d'abord servi comme Hussards au 8e Régiment de Hussards, puis au 3e et enfin au 5e Régiment de Hussards; a quitté le service en 1815
Epinat Arré
Né le 19 avril 1778, à Cressy-sur-Somme, département de Saône-et-Loire. Fils de Mathieu, propriétaire et marchand de bois, et de Michèle Bonjour. Les archives nous donnent de lui la description suivante : taille 1,855 m, visage ovale, front large, nez ordinaire, lèvres épaisses, menton uni, cheveux et sourcils bruns. Le 1er floréal an VIII (1800), il s'engage au corps des hussards volontaires; le 26 Germinal an IX (1801) il est incorporé au 5e régiment; il passe ces deux années à l'armée des Grisons. Le 9 vendémiaire an X (1801), il est promu au grade de brigadier, puis, le 8 messidor an X (1802), à celui de maréchal-des-logis. Il restera à l'armée du Hanovre jusqu'en 1805, année durant laquelle il partira pour la campagne d'Autriche. Il fera ensuite les campagnes de Prusse et de Pologne, de 1806 à 1808, d'Autriche en 1809 et de Russie en 1812. De ces campagnes épinat rapportera cinq blessures : un coup de lance à la cuisse gauche, reçu à Austerlitz le 02/12/1805; un coup de sabre à la main gauche, en 1806 à Pultusk; un coup de feu au bras gauche, à Eylau, le 08/02/1807; un coup de feu au genou gauche, à Guttstadt le 03/03/1807; un autre coup de feu à la jambe gauche, le 19/04/1809 à Peissing. Mais sa bravoure lui valut aussi les grades suivants : maréchal-des-Iogis chef (198) en 1807, Sous-lieutenant le 07/04/1809 et Lieutenant le 12/11/1811. L'Empereur nomme Arre épinat au grade de Capitaine le 15/05/1813 et, le 28/06/1813 lui remet l'étoile de chevalier de la Légion d'Honneur (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Mis en non-activité à partir du 11/08/1814, il reprend son grade de Capitaine au 1er Hussards le 12 avril 1815. Licencié le 25 novembre 1815, il se retire à Crécy-sur-Somme. Il ne se mariera qu'en 1828. Admis à la retraite le 26 juin 1831, le gouvernement lui accorde une pension de 1704 francs. Le 23 avril 1848, le Capitaine Epinat s'éteint.
Epinger Nicolas
Né le 15/02/1766 à Akonne (?) (Moselle); Sous lieutenant (Etats Militaires an X); Lieutenant le 5 nivôse an 10 (Etats militaires an XI-XII); arme d'honneur (Etats militaires an XII) ; Chevalier de la Légion d'Honneur 14/06/1804; 2e Compagnie; Grande Armée en 1805; blessé le 03/10/1806 à Crewitz; mort le 06/11/1806
Espinchal (d') Hippolyte
Né le 29/08/1777 à Paris (Seine); Lieutenant aux Gendarmes d'ordonnance le 30/10/1806; Chevalier de la Légion d'Honneur le 16/04/1807 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Lieutenant à la Suite au 5e Hussards le 10/09/1807; Adjudant major le 31/08/1808; Capitaine le 20/06/1809; Officier de la Légion d'Honneur le 17/07/1809; Chevalier du Mérite militaire de Bavière le 21/07/1809; passé le 28/02/1810 au 2e Hussards
Eulner (d') Guillaume Joseph
Né le 19/03/1767 à Thal Ehrenbreistein près de Coblence (Pays de Trèves); Chevalier de la Légion d'Honneur le 14/03/1806 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic) ; Chef d'Escadron au 6e Chasseurs à cheval le 30/12/1806; Colonel à la Suite du 6e Chasseurs à cheval le 30/05/1809; Baron de l'Empire le 15/08/1809; Colonel à la Suite du 5e Hussards le 25/09/1809; Colonel (listes des 1er novembre 1809 et 1er janvier 1810); nommé le 11 janvier au commandement du7e Régiment de Hussards; Colonel en pied du 7e Hussards le 18/02/1810
Evers (Charles-Joseph, Baron)

Né le 8 mai 1773 à Bruxelles. Dès mars 1790, on le trouve au service de la Révolution Brabançonne, comme Lieutenant au Régiment de Dragons de Namur. Puis, il passe au service de France le 15 juillet 1792 en qualité de Lieutenant dans le 1er Bataillon de Chasseurs belges, il va servir à l'armée du Nord de 1792 à 1796. Il est fait Capitaine au 2e Bataillon de Chasseurs belges le 1er septembre suivant 1792. Le 6 septembre 1792, ayant reçu l'ordre de passer la Lys à la nage, il est blessé d'un coup de sabre sur la tête et d'un coup de feu à la jambe droite. Quelque temps après, il prend une pièce de canon à l'ennemi et passe en qualité de Chef d'Escadron au 17e Régiment de Chasseurs à cheval, d'organisation belge, le 1er septembre 1793 (Etats Militaires ans X-XI-XII). Au licenciement des "troupes belges", Evers est muté avec son grade au 5ème Hussards en qualité d'Officier adjoint au 5e Hussards, le 4 ventose an III (22 février 1795) Il fait la guerre aux armées de Sambre-et-Meuse, de Rhin-et-Moselle, du Danube et du Rhin jusqu'à la paix de Lunéville. Lors de la prise de Königssegg (20 mars 1799 - 30 ventose an VII), il se signale à l'avant-garde du Général Jourdan en chargeant l'ennemi auquel il prend 300 hommes, et le 8 germinal (28 mars) suivant, à la retraite de l'armée française, il fait prisonnier un Chef d'Escadron du Régiment de Cobourg-Dragons. Chef d'Escadron titulaire le 13 floréal (mai 1799) de la même année; il se trouve, le 9 floréal an VIII (29 avril 1800), à la bataille d'Engen, où il force la position de l'ennemi près de Saint-Blaise, prend 3 pièces de canon et fait 80 prisonniers. Le 16 prairial (5 juin) de la même année, au combat d'Ulm, avec 50 hommes, il fait mettre bas les armes à un Bataillon de Valaques dont il prend le Major, et dans la même campagne, à Gallenzeck, à la tête de 3 Escadrons, il culbute l'ennemi et lui enlève tous ses bagages; enfin, le 28 frimaire an IX (19 décembre), il repousse 2 Bataillons de manteaux-rouges et est jeté à bas de son cheval par un coup de feu. A la fin de la campagne, le Général en chef Moreau demande pour lui une arme d'honneur. Envoyé en Hanovre au commencement de l'an XI, il y est nommé, par le Général en chef Mortier, Colonel des Chasseurs à cheval de la Légion Hanovrienne, le 1er brumaire an XII (24 octobre 1803). Il obtient sa confirmation le 24 floréal suivant et reçoit la décoration de la Légion-d'Honneur le 25 prairial de la même année. Noté par le général Pelletier en 1805 : "Bon officier, servant avec zèle, possédant de l'esprit de détail d'un corps, d'une reconduite recommandable et beaucoup d'intelligence". Chevalier du Mérite de Hollande depuis 1807. Il commande cette cavalerie en Espagne dès le commencement de l'année 1808 sous Beaumont de Carrière (novembre 1808) et ce jusqu'au mois d'avril 1810, et rentre en France pour raison de santé. Nommé Général de Brigade le 31 mars 1812, il va prendre aussitôt le commandement de Gorée (17e Division Militaire). Appelé à la Grande Armée, il est placé à la suite de l'Etat-major puis rejoint au mois de septembre le Corps de Cavalerie de réserve de la Grande Armée, avec lequel il prend part à l'expédition de Russie. Nommé verbalement Officier de la Légion-d'Honneur par l'Empereur pendant la retraite, en octobre, cette promotion n'est pas confirmée. Resté malade à Koenigsberg, il y est fait prisonnier de guerre le 5 janvier 1813 au départ des troupes françaises, et de retour des prisons en juin 1814, il rentre dans son pays natal, obtient la croix de Saint-Louis le 8 juillet, et est reconnu démissionnaire du service de France dans le grade honorifique de Lieutenant-général le 6 septembre de la même année. Il donne sa démission du service de la France, démission acceptée (6 septembre). Il entre ensuite dans l'armée des Pays-Bas comme Lieutenant-général inspecteur général de Cavalerie. Officier de la Légion d'honneur et commandeur de l'ordre de Guillaume des Pays-Bas. Il meurt au Château de Jambes près de Namur, le 9 août 1818. Sources : Fastes de la légion-d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre. Tome 5; SEHRI

Eymann Michel
Né le 14/05/1788 à Lwosse (Hollande); venu du 11e Hussards; Capitaine le 01/05/1812; disparu dans la retraite de Russie
Fagne J. B.
Né le 21/10/1763 à Givet (Ardennes); Lieutenant le 17 brumaire an 3 (Etats Militaires ans X-XI); Capitaine le 27 frimaire an 11 (Etats militaires an XII); Capitaine 2e Compagnie du 2e Escadron; Grande Armée en 1805; blessé le 15/11/1805 à Winterfeld dans une affaire d'avant-poste; retraite le 21/11/1806
Fath Gérard (261)
Né en 1778 dans le Bas-Rhin; Hussard à la 1ère Compagnie du 5e Hussards; Brigadier à la 8e Compagnie an 12; Maréchal des logis le 19/04/1809; passé dans le 31e Chasseurs à cheval le 01/09/1811
Fath Sébastien (264)
Ne le 15/07/1778 à Qweicheim (Bas-Rhin); Brigadier à la 3e Compagnie du 5e Hussards; Chevalier de la Légion d'Honneur le 14/03/1806 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Maréchal des Logis le 20/06/1807; Sous lieutenant le 12/06/1812; blessé le 02/04/1814 aux avants-postes; non activité le 11/08/1814; reste au Régiment; blessé le 16/06/1815
Fauvage Joseph
Né le 08/06/1793 dans le Bas-Rhin; entré au service en 1811; a d'abord servi comme Hussard au 5e Régiment de Hussards puis dans la 5e Compagnie d'Ouvriers d'Artillerie; a quitté le service en 1819
Ferrier Jean Baptiste (99)
Né en 1773 dans la Marne; Adjudant sous officier au 5e Hussards an 12; se distingue le 02/12/1805; Chevalier de la Légion d'Honneur le 14/03/1806; Sous lieutenant le 28/06/1807
Fesquet Auguste-Casimir

"L'Historique du 5e hussards indique que le sous-lieutenant Fesquet s'est distingué d'une manière exceptionnelle dans les combats de Pulstuck et de Golymin et qu'il en fut récompensé par la croix de la Légion d'honneur; il signale en outre qu'à Eylau cet officier a eu un cheval tué sous lui.
Un des membres associés de la Sabretache, M. le capitaine Weiss, de l'état-major de l'armée, a bien voulu mettre à contribution pour nous les archives du ministère de la guerre et a relevé un certain nombre de documents qui ont été complétés par des recherches faites à l'école polytechnique. Cet ensemble de renseignements nous a permis de reconstituer la courte mais féconde carrière d'un de ces officiers qui, sous les ordres des Lasalle, des Colbert, des Montbrun, ont parcouru l'Europe dans leurs chevauchées légendaires et ont porté à un si haut degré la gloire de l'arme de la cavalerie...
Auguste-Casimir Fesquet est né à Marseille le 1er mars 1785. Le 14 pluviôse an IX (3 février 1801), à peine âgé de 16 ans, il s'engageait au 4e dragons, où il servit jusqu'au 26 vendémiaire an X (18 octobre 1801) sous les ordres du général Augereau. A la suite de la paix d'Amiens, il obtint un congé "pour poursuivre son éducation militaire". Le 1er frimaire an XIII (22 novembre 1804), il entrait à l'école polytechnique dont il suivit les cours jusqu'au 5 thermidor de la même année (24 juillet 1804). Mais si dans la période de calme qui sépare la paix d'Amiens de l'ouverture des hostilités contre l'Angleterre, l'Autriche et la Russie, l'engagé volontaire a pu se résigner à reprendre le cours de ses études, son instinct militaire se réveille au bruit des premiers coups de canon.
Il lui faut attendre encore un an sur les bancs de l'école l'épaulette de sous-lieutenant. Il préfère la conquérir sur les champs de bataille. Il donne sa démission et entre comme simple cavalier au 9e hussards, avec lequel il fait les campagnes d'Ulm et d'Austerlitz.
Un rapport du colonel Guyot, en date du 4 janvier 1806, va nous apprendre comment s'est comporté le jeune polytechnicien :
GRANDE ARMéE.
5e Corps. 9e régiment de hussards.
"Le colonel commandant le 9e régiment de hussards, désirant laisser à Auguste Fesquet, entré volontairement au corps au commencement de la campagne, une preuve de son contentement et de l'intérêt que lui dicte la conduite qu'il lui a vu tenir, relatera seulement un des traits de bravoure et de dévouement qu'il a vu faire à ce jeune militaire.
" Le régiment, ainsi que le 10e de la même arme, étaient cernés dans la petite ville de Vichau, en Moravie; prêts à être forcés de se rendre ou d'être enlevés, une pièce d'artillerie foudroyait la porte et allait écraser les hussards qui la deffendaient (sic), au nombre desquels se trouvait le hussard Fesquet.
"Le colonel du 9e hussards demande quelques braves pour marcher avec intrépidité sur l'artillerie, l'enlever ou la forcer de se retirer. Fesquet se présente le premier, entraîne d'autres braves avec lui, court sur la pièce qui est obligée de se sauver au milieu de ses rangs après avoir laissé sur la place deux de ses canonniers et un cosaque. C'est ainsi qu'a débuté au régiment Auguste Fesquet, qui, tout le temps qu'il y a resté, n'a cessé de soutenir ce premier trait de bravoure que se fait un plaisir de relater et constater le colonel commandant le 9e régiment de hussards.
"Ce 4 janvier 1806. GUYOT."
Immédiatement après la campagne, le 9 avril 1806, Auguste Fesquet est admis à l'école militaire de Fontainebleau; il y est nommé caporal le 23 juin 1806 et il en sort le 30 septembre de la même année avec le grade de sous-lieutenant. Il est versé au 5e hussards avec lequel il fait les campagnes de 1806, 1807 et 1808.
Il a un premier cheval tué sous lui à Pulstuck le 26 décembre 1806, et un deuxième à Golymin, où sa belle conduite lui vaut une proposition pour la Légion d'honneur, à la suite d'un rapport du général de division Desjardins... Cette distinction lui fut en effet conférée par décret du 1er octobre 1807 .
En octobre 1808, Fesquet est demandé comme aide de camp par le général Andréossy, ambassadeur de France près la cour de Vienne, et il prend ses nouvelles fonctions le 13 février 1809, en même temps qu'il est nommé lieutenant. Bien qu'il ne fasse plus partie du 5e hussards, le jour de la bataille de Wagram, il rentre dans les rangs de son ancien régiment et a encore un cheval tué sous lui.
Voici le témoignage que portait sur lui M. de Saint-Pern, chef d'escadron au 5e régiment de hussards :
"Je certifie que M. Fesquet, ancien officier au 5e régiment de hussards et aide de camp de M. le général Audréossy, a assisté à la bataille de Wagram les 5 et 6 juillet 1809, qu'il a participé aux différentes charges de cavalerie qui ont eu lieu et que son dévouement a été remarqué par le régiment et ses anciens camarades, avec d'autant plus de raison que son devoir ne l'appelait en aucune manière à courir les chances périlleuses du combat.
"Pour mon propre compte, je suis bien aise de lui donner un témoignage de mon estime et déclare que j'ai été un de ses admirateurs."
Dès 1810, Auguste Fesquet demandait à reprendre du service dans un régiment et à être envoyé en Espagne. Mais ce n'est qu'à la fin de 1811 qu'il fut replacé dans un régiment. Il fut nommé capitaine le 25 novembre 1811 et versé au 9e hussards le 25 janvier 1812. Les documents que nous avons pu recueillir sur cette période de sa carrière sont très sommaires. Ils nous apprennent qu'il a été blessé le 7 septembre 1812 à la bataille de la Moskowa, où son régiment fut particulièrement éprouvé, et tué le 24 mai 1813, quelques jours avant la bataille de Leipzig.
C'est de ce brillant officier que le général Andréossy, en le proposant pour le grade de capitaine en octobre 1811, disait :
"J'ose répondre à Votre Excellence de sa bravoure, de son activité, de son intelligence et de son talent pour l'arme de la cavalerie, talent reconnu par son colonel, M. le baron d'Héry, aujourd'hui général de brigade, qui avait pour lui une estime particulière ainsi que tous les officiers de son corps.
" (Glasser G. : "Deux portraits et une lettre d'un Officier de Hussards"; Carnet de la Sabretache, 1895).

"La famille Fesquet, sans faire partie de la grande bourgeoisie des négociants du port, devait connaître une certaine aisance. On trouve en effet un Casimir Fesquet (père ou plutôt oncle-parain de notre homme), lieutenant à la 38e compagnie de la Milice Bourgeoise de Marseille en 1789; or, cette milice semble avoir exclusivement compris des bourgeois aisés....
Fesquet ... s'engage comme simple cavalier au 9e régiment de hussards, le 24 juillet 1805.
... Louis-Napoléon Boilly : Peintre et lithographe né à la Bassée en 1761, mort à Paris en 1845. Parisien dès 1785. Peintre très en vogue sous l'Empire, portraitiste renommé, on lui doit aussi des tableaux de genre comme le "départ des conscrits", "l'arrivée de la diligence en 1803"
". (Pierre Bourrilly : ""; Le Bivouac N°17 de 1985).

Complément : blessé à Eylau le 08/02/1807

Ficher Maurice (5)
Né en 1765 Bas-Rhin; Brigadier an 12; 3e Compagnie; réformé le 05/02/1808
Figini Charles
Né le 10/02/1789 à Vignole (Gênes); Garde d'honneur de Turin volontaire le 01/07/1810; Brigadier le 15/04/1812; Sous lieutenant au 5e Hussards le 15/05/1813; Demi-solde rentré dans ses foyers le 06/07/1814
Fixon (Louis)
Parti en 1813 pour rejoindre à Strasbourg le 8e hussards, Fixon fit la même année, partie des hussards de la garde du roi de Wesphalie. Au commencement de 1814, il était incorporé dans le 5e hussards. Il vint au mois de mars en congé de convalescence à Venette. II assista en 1815 à la bataille de Waterloo
Fogt (Nicolas)
Capitaine en 1793 (Etat militaire de France pour l'année 1793)
Forfert Nicolas (242)
Né en 1780 à Metz (Moselle); Brigadier à la 5e Compagnie du 5e Hussards; blessé le 28/11/1806 d'un coup de biscaïen au bras; Maréchal des Logis le 07/05/1808; nommé pour le 11e Hussards; Sous lieutenant au 5e Hussards le 12/07/1812; pris le 08/08/1812 à Rogna
Forst François Joseph
Né le 21/02/1793 à Irmstett ? (Bas-Rhin); entré au service le 27/12/1812; a d'abord servi comme Hussards au 2e Régiment de Hussards, puis comme Chasseur au 7e Régiment de Chasseurs à cheval et enfin comme Brigadier au 5e Régiment de Hussards; a quitté le service en 1821
Fortin René (123)
Né en 1771 dans l'Orne; Brigadier à la 3e Compagnie du 5e Hussards; Maréchal des logis à la 1ère Compagnie le 03/01/1806; 2e Compagnie le 01/01/1807; tué le 10/06/1807 à Heilsberg
Fournier Adolphe Théodore
Sous lieutenant 3e Compagnie 3e Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814)
Fournier Nicolas François Alphonse
Né le 06/09/1775 à Sarlat (Dordogne); Chevalier de la Légion d'Honneur (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Major au 29e Dragons le 29/09/1809; Colonel du 2e Régiment provisoire de Dragons le 15/12/1812; Colonel du 5e Hussards le 16/05/1813; Officier de la Légion d'Honneur le 28/09/1813; Baron de l'Empire le 28/09/1813; Colonel (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814); congé le 01/10/1814; rayé le 01/11/1814
Framont (de)
Chef d'Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814)
Franquin Nicolas
Né le /12/1787 à Moskelle (Meuse); Maréchal des Logis (440); blessé d'un coup de feu aux reins le 05/03/1807; Sous lieutenant le 15/05/1813; Sous lieutenant 6e Compagnie 2e Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814) ; non activité le 01/08/1815
Frèrejacques Charles (174)
Né en 1772 dans le Loiret; Brigadier à la 3e Compagnie du 5e Hussards; Maréchal des logis le 23/05/1807; tué le 13/06/1807
Fribis
Cavalier au 4ème Régiment de Hussards (mai 1787), Sous-lieutenant au 6ème Hussards (avril 1793), Lieutenant (thermidor an II), Capitaine sur le champ de bataille à l'affaire de Beyheim en Hollande (an VIII). Passe au 1er Régiment de Cuirassiers (5 ventôse an VIII). Décoré de la Légion d'honneur (1807). Il fut fait prisonnier et reçut trois blessures à l'affaire de Marchiennes près Aniche. Il fut tué à Hollabrünn le 9 juillet 1809. Source : SERHRI et Dezaunay, Histoire du 1er Régiment de Cuirassiers, p. 326.
Fried Guillaume

Né le 2 mai 1789 à Klingenmunster. Il est fils de Jean et d'Ehl Barbe. Il exerce la profession de cultivateur. Il est conscrit de 1809 du canton de Bergzabern et a obtenu le n°78 lors du tirage au sort. Il entre au service le 15 novembre 1808. Il est Hussard et sert d'abord au 5ème Régiment de Hussards. Le 11 août 1814, lors de la réorganisation du Régiment, il incorpore la 1ère Compagnie (matricule n°86). Le 6 juillet 1815, il déserte. Il mesure 1,620 mètre, a les cheveux et les sourcils noirs, les yeux gris, le front rond, le nez petit, la bouche moyenne, le menton rond et le visage ovale.
Références : SHD 24Yc409

Source : Alain Klein : dictionnaire des soldats du Premier Empire du Bas Rhin – SEHRI avril 2012

Froment Louis Alphonse
Né le 05/05/1793 à Bapaume (Pas-de-Calais); Fourrier au 4e Chevau-légers le 04/02/1812; passé au 13e Hussards le 08/01/1813; Sous lieutenant Gardes du Corps du Roi de Westphalie le 22/08/1813; 11e Hussards le 26/02/1814; Sous lieutenant 5e Hussards 5e Compagnie 1er Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814); licencié le 01/08/1815
Fuchs Michel (213)
Né en 1780 dans le Haut-Rhin; Brigadier à la 7e Compagnie du 5e Hussards; Maréchal des logis le 01/07/1807; passé Vétéran le 06/11/1811
Galois ou Gallois Jean Christophe (81)
Né le 01/11/1773 à Marcilly (Indre et Loire); Maréchal des logis chef 1ère Compagnie 5e Hussards; Adjudant sous officier an 12; Sous lieutenant le 21/11/1806; blessé d'un coup de lance à l'épaule droite le 26/12/1806; Lieutenant le 11/09/1807; Chevalier de la Légion d'Honneur le 01/10/1807 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Adjudant major le 23/08/1809; blessé le 23/08/1809 d'un coup de sabre à la main droite; Lieutenant Adjudant major (listes des 1er novembre 1809 et 1er janvier 1810); Capitaine Adjudant major le 20/12/1810; blessé d'un coup de feu au bras droit le 07/09/1812 à la Moskowa; pris le 01/10/1812 entre Moscou et Kalouga; rentré le 11/09/1814; non activité; décédé le 19/01/1837
Garnier Pierre (107)
Né en 1772 dans la Marne; Brigadier 6e Compagnie 5e Hussards; Maréchal des logis 7e Compagnie le 12 frimaire an 14; réformé le 06/07/1806
Gaspard Michel (3)
Né en 1759; Brigadier en 1793; remis hussard; 5e puis 4e Compagnie; réformé le 11/12/1809
Gassner Louis Jean

Né en juin 1779 à Minfeld. Il est le fils de Christian et de Kaemerin Elisabeth. Il fait les campagnes des ans IX, XI, XII, XIII, vendémiaire an XIV. Le 11 frimaire an XIV, il assiste à la bataille d'Austerlitz où il est blessé par un coup de feu au bras gauche. Le 24 février 1807, il est fait prisonnier de guerre. Le 5 octobre suivant, il rentre des prisons de Russie. Il est à nouveau fait prisonnier de guerre. Le 16 décembre 1814, il rentre des prisons de l'ennemi. Le même jour, il incorpore la 8e Compagnie du 3e Escadron du 5e Régiment de Hussards (matricule n°557). Le 8 novembre 1815, il obtient un congé absolu. Il est licencié et est proposé pour une indemnité payable en une fois.
Il mesure 1,690 mètre, a les cheveux et les sourcils châtains, les yeux gris, le front ordinaire, le nez gros, la bouche moyenne, le menton petit et le visage ovale. Références : SHD 24Yc409

Source : Alain Klein : dictionnaire des soldats du Premier Empire du Bas Rhin

Genest Michel (75)
Né en 1771 dans la Vienne; Maréchal des logis 6e Compagnie 5e Hussards; mort de maladie à l'hôpital de Hanovre le 6 vendémiaire an 14
Genty de Laborderie Eugène François Xavier Adolphe
Né le 27/10/1785 à Bellac (Haute-Vienne); venu de l'Ecole Militaire, Sous Lieutenant 3e Compagnie an XIII; blessé le 26/12/1806 à Golymin de deux coups de sabre au bras droit; blessé le 10/06/1807 à Heilsberg d'un coup de sabre au côté droit; Lieutenant le 11/04/1807; blessé le 12/05/1809 devant Vienne de deux coups de sabre sur les épaules, et pris; rentre le 08/08/1809; Capitaine le 21/09/1809; Chevalier de la Légion d'Honneur le 23/08/1811 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); blessé le 07/09/1812 à la Moskowa d'un coup de feu au téton gauche; au Dépôt en 1813; retraite le 13/05/1813; Officier de la Légion d'Honneur le 15/10/1814; mort le 31/01/1836 à Angers (Maine et Loire)
Gillet Laurent
Natif de Givet (Ardennes), Sergent-fourrier au 5e Hussards, 5e Escadron, mort le 21 janvier 1814 (source : émile Badel : Le monument de Bosserville aux soldats morts pour la patrie en 1793-1794 et en 1813-1814; historique et nécrologie)
Gitel Michel Georges (29)
Né le 22/02/1774 à Festenheim (Bas-Rhin); Maréchal des Logis 6e Compagnie du 5e Hussards; Sous lieutenant le 10/06/1809; détaché en Espagne; passé au 31e Chasseurs à cheval le 01/09/1811
Godart de Rivocet Valerien Christophe
Né le 25/07/1785 à Soissons (Aisne); Brigadier le 01/11/1806 dans la Gendarmerie d'Ordonnance; Sous lieutenant au 5e Hussards le 16/02/1808; pris le 20/03/1807; rentré le 11/08/1807; passe le 01/09/1811 au 31e Chasseurs à cheval (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic)
Godet Adrien
Sous lieutenant 8e Compagnie 4e Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814)
Goëtz Jean (177)
Né en 1777 dans le Bas-Rhin; Brigadier à la 4e Compagnie du 5e Hussards; Maréchal des logis le 01/11/1807; passé dans la Gendarmerie le 16/11/1811
Goetz Pierre

Né le 12 juin 1791 à Barbelroth. Il est le fils de Jean Jacques et de Geiger Susanne. Il est conscrit de 1811 du canton de Bergzabern et a obtenu le n°19 lors du tirage au sort. Il s'enrôle comme volontaire à la mairie de Stenay. Il entre au service le 10 décembre 1810. Il est Hussard et sert au 5e Régiment de Hussards (matricule n°2328). Il fait la campagne de 1812 et est déclaré comme égaré.
Il mesure 1,580 mètre, a les cheveux et les sourcils blonds, les yeux bleux, le front haut, le nez ordinaire, la bouche moyenne, le menton rond et le visage rond. Références : ADBR 1RP81 - SHD 24Yc408

Source : Alain Klein : dictionnaire des soldats du Premier Empire du Bas Rhin

Goffroy Louis Marie
Né le 06/01/1786 à Bar sur Aube (Aube); venu des Vélites de la Garde impériale (N° 36); Sous lieutenant le 13/07/1807; retraite le 02/04/1808
Gondoin Devaud Armand
Né le 24/11/1781 à Falaise (Calvados); ancien Vélite aux Chasseurs à cheval de la Garde (N°208); Sous lieutenant au 5e Hussards le 13/07/1807; blesse le 14/04/1809 de deux coups de sabre à la tête; 7e Compagnie; blessé le 05/05/1811; tué en Espagne le 13/06/1811
Gonet Charles (84)
Né en 1774 dans la Marne; Maréchal des logis 2e Compagnie 5e Hussards; passé dans la Compagnie de Gendarmerie de Hanovre an 12
Goubot ou Goubaud J. B.
Né le 24/11/1779 à Rouen (Seine Inférieure); Sous lieutenant le 19 prairial an 11 (Etats militaires an XII); 1ère Compagnie; Lieutenant le 21/11/1806; blessé le 26/12/1806 au combat de Golymin, mort le 28/12.
Gougeon de la Thébaudière Ambroise
Né le 02/02/1789 à Maspire ou Vitré (Ille-et-Vilaine); Ecole Militaire le 22/08/1805; Sous lieutenant à la Suite le 14/12/1806; Lieutenant le 18/10/1810; passe le 01/09/1811 au 31e Chasseurs à cheval; Chevalier de la Légion d'Honneur le 30/04/1818 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); décédé le 09/07/1845
Goupil Pierre (127)
Né en 1773 dans l'Eure; Hussard à la 8e Compagnie du 5e Hussards; Brigadier le 10/05/1808; mort de fièvre le 10/01/1814
Goury Benoit
Cultivateur. Commune de Poisson (Canton de Paray-le-Monial, arrondissement de Charolles, Saône-et-Loire). Entré au service le 23 avril 1807. Hussard au 5e Hussards. Sorti du service le 21 février 1809. Congé de réforme qui porte qu'il a fait la campagne d'Espagne en 1808. Ancien militaire ayant droit à la médaille de Sainte-Hélène par Déclaration du 22 septembre 1857. Alors âgé de 69 ans.
Graffaut Pierre Louis (62)
Né le 29/08/1770à Sézanne (Marne) ; Maréchal des logis à la 5e Compagnie 7e Hussards; Maréchal des Logis chef le 12 frimaire an 14; Chevalier de la Légion d'Honneur le 01/10/1807 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Sous lieutenant le 10/06/1809; retraite le 24/01/1812
Grayer Jean Baptiste (90)
Né en 1773 dans l'Aube; Maréchal des logis 8e Compagnie 5e Hussards; Maréchal des logis chef an 11; retraite le 30/06/1808
Gresser (André)
Sous-Lieutenant en 1793 (Etat militaire de France pour l'année 1793)
Gross Joseph
Né le 27/02/1790 dans le Bas-Rhin; entré au service en mai 1791; Hussard au 5e Régiment de Hussards; a quitté le service en décembre 1795
Guicheteau René (137)
Né en 1772 dans le Maine et Loire; Hussard à la 3e Compagnie du 5e Hussards; Brigadier le 26/11/1808; égaré en Russie en 1812
Guillon Pierre (65)
Né en 1772 en Eure et Loire; Brigadier au 5e Hussards 2e Compagnie; 1ère Compagnie; Maréchal des logis le 12 frimaire an 14; passé dans la Garde impériale le 09/07/1806
Guizol Auguste Esther Joseph
Né le 18/06/1792 à Tours Sainte Radegonde (Indre et Loire); Ecole de Saint Germain le 10/10/1809; Sous lieutenant au 5e Hussards le 24/04/1812; 9e Compagnie; Lieutenant le 28/09/1813; passe le 28/11/1813 au 3e Régiment des Gardes d'Honneur (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic)
Hartmann ou Hartemann André (230)
Né le 12/1779 à Walmesheim (Bas-Rhin); Brigadier à la 8e Compagnie du 5e Hussards; Maréchal des Logis le 16/05/1808; Chevalier de la Légion d'Honneur le 17/07/1809; Sous lieutenant le 30/04/1812; blessé le 07/09/1812; Lieutenant le 21/08/1813 au Régiment Jérôme Napoléon
Hatey Jacques (122)
Né en 1778 dans la Sarthes; Hussard à la 8e Compagnie du 5e Hussards; Brigadier le 26/12/1806; congédié le 31/12/1810
Hattenberger Jean (161)
Né en 1774 dans le Haut-Rhin; Hussard à la 5e Compagnie du 5e Hussards; Brigadier le 18/04/1807; blessé le 11/02/1807 d'un coup de lance; Maréchal des logis le 23/09/1809; passé à la Gendarmerie le 16/11/1811; rentré au Régiment le 09/11/1812 au Dépôt; Hussards d'Angoulême 1814
Heitmann François Joseph
Né le 28/02/1790 à Hohengoeft ? (Bas-Rhin); entré au service le 04/03/1809; Hussard au 5e Régiment de Hussards; a quitté le service le 06/11/1811; titulaire de la Médaille de Sainte Hélène
Heitz Jean
Né le 18/02/1767 à Schwerghausen (Haut-Rhin); Sous lieutenant 5e Compagnie; Lieutenant le 23/03/1806; retraite le 21/11/1806
Henninger Jean Michel
Né le 27/09/1790 à Herrlischeim ? (Bas-Rhin); entré au service le 23/03/1809; a d'abord servi comme Canonnier au 5e Régiment d'Artillerie à cheval puis comme Hussard au 5e Régiment de Hussards; a quitté le service le 09/05/1812; titulaire de la Médaille de Sainte Hélène
Herbault Filjert (prénom non lisible)
Né le 31/08/1779 à Chenvelles (La Vienne); Maréchal des Logis dans les Chasseurs à cheval de la Garde (matricule 296); Sous lieutenant au 5e Hussards le 11/04/1807; mort le 10/09/1808 de la petite vérole
Hidel Pierre (30)
Né en 1772 en Moselle; Hussards à la 8e Compagnie du 5e Hussards; Brigadier le 21/11/1806; rayé le 01/01/1809
Hirn Antoine Claude
Né le 27/10/1771 à Strasbourg (Bas-Rhin); Chef d'Escadron (an XII); Grande Armée en 1805; Chevalier de la Légion d'Honneur le 14/03/1806 ; blessé le 03/05/1806 au combat d'Absensberg; mort le 11/05/1809 à Lantsbult (Landshut ?)
Hirn Joseph François
Né le 25/12/1780 à Benfeld (Bas-Rhin); Chirurgien sous aide major au 8e Hussards an 12; Chirurgien aide major le 26/04/1809; Chirurgien aide major major (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814) ; licencié le 01/08/1815
Hoch Jean-Michel
Né le 15/10/1785 à Bischwiller ? (Bas-Rhin); entré au service le 15/11/1808; a servi comme Hussard au 5e Régiment de Hussards; a quitté le service le 21/09/1813; titulaire de la Médaille de Sainte Hélène
Hommel Joseph
Né en 1778 à Avolsheim (Bas-Rhin), Conscrit entré au service comme Hussard au 5e Régiment de Hussards le 14/09/1798, servant en 1805 à la 8e Compagnie du 4e Escadron (Division Kellermann), blessé d'un coup de sabre au poignet droit le 02/12/1805 à Austerlitz, entré à l'hôpital le 28/01/1806, mort à l'hôpital de Sankt-Pölten le 07/02/1806 par suite de sa blessure et de fièvre (Source : Quintin - Austerlitz)
Horsere Michel
Né le 28/11/1783 à Gand (Escaut); Maréchal des logis chef (N°1391); Sous lieutenant le 16/10/1813; rentré dans ses foyers le 11/08/1814
Huck Jean Michel
Né le 09/07/1789 à Herrlischeim ? (Bas-Rhin); entré au service le 15/11/1808; a d'abord servi comme Hussard au 5e Régiment de Hussards puis comme Hussard au 6e Régiment de Hussards; a quitté le service le 18/06/1815; titulaire de la Médaille de Sainte Hélène
Hug Gaspard
Né le 06/01/1772 à Thann (Haut-Rhin); Adjudant major le 22 germinal an 10 (Etats militaires an XI); Capitaine Adjudant major le 27 prairial an 11 (Etats militaires an XII); Chevalier de la Légion d'Honneur le 14/03/1806 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); cheval tué le 06/11/1806; Chef d'Escadron au 8e Chasseurs à cheval le 18/01/1807
Huillier Nicolas (244)
Né en 1778 dans la Meurthe; Brigadier à la 7e Compagnie du 5e Hussards; blessé le 06/11/1806 d'un coup de sabre; Maréchal des logis à la 2e Compagnie le 12/04/1809; passé Gendarme le 10/09/1810
Humblet Nicolas
Né en 1775 dans la Meuse; Brigadier 8e Compagnie 5e Hussards; Maréchal des logis 6e Compagnie vendémiaire an 14; Maréchal des logis chef le 21/12/1806; tué le 10/06/1807 d'un coup de boulet
Husson (Joseph)
Naquit le 21 juin 1769 à Saint-Avold (Moselle). Il entra comme trompette dans le régiment de hussards de Lauzun (5e de l'arme) le 2 juillet 1786, et se trouva en 1790 à la révolte des troupes de Nancy, où il eut un côté du corps brûlé par de l'huile bouillante qu'on jetait par les fenêtres sur les soldats. L'année suivante, il faisait partie des détachemens qui, lors de la fuite du roi à Varennes, voulurent s'opposer à son passage, et il y fut blessé d'un coup de feu. A l'armée du Nord, en 1792, il prit part à la conquête de la Belgique et de la Hollande, sous Dumouriez et Pichegru. Dans la campagne de l'an II, on le vit passer à la nage le canal de Malines pour sauver le général Proteau, tombé entre les mains des émigrés, et, quoique blessé d'un coup de sabre à la tête, il ramena cet officier dans les lignes françaises; quelques jours après, pendant le blocus de Nimègue, il reçut une nouvelle blessure. Nommé sous-lieutenant au 6e régiment de hussards le 1er floréal an III, sans passer par les grades inférieurs, il se rendit bientôt après en Vendée, où, chargé en l'an IV de conduire une colonne composée de 25 hussards et de 25 cavaliers de la légion nantaise, il
marcha contre les insurgés, désarma plusieurs villages et ramena au quartier-général trois chefs de chouans prisonniers. Lieutenant de cavalerie dans la légion des Francs le 1er vendémiaire an V, il fit partie de l'expédition d'Irlande, rentra comme sous-lieutenant au 6e hussards le 25 germinal, et passa en l'an VI à l'armée de Sambre-et-Meuse. En l'an VII, en Italie, il fut blessé de deux coups de feu au passage du Col-de-Tende. De retour sur le Rhin en l'an VIII, en Hollande en l'an XI, il vint ensuite à Amiens, où il eut l'épaule fracturée en dissipant des attroupemens. Membre de la Légion-d'Honneur le 25 prairial an XII, il fit les campagnes d'Autriche et de Prusse avec le 6e corps d'armée, fut nommé lieutenant au choix le 1er juin 1806, fit partie du corps d'armée d'Italie en 1807, et fut blessé d'un coup de sabre au bras gauche en Tyrol à l'affaire du 15 avril 1809; puis capitaine à l'ancienneté le 1er septembre 1810, chef d'escadron le 10 avril 1813, il reçut une balle dans la jambe gauche à la bataille de Dresde le 27 août, et rentra dans l'intérieur, où il fut employé au dépôt général de cavalerie de Versailles jusqu'à la paix de 1814. Il prit sa retraite le 4 janvier 1815, et mourut à Chinon (Indre-et-Loire) le 12 juin de la même année.
Source : Fastes de la légion-d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre. Tome 5
Hutz ou Heitz
Sous lieutenant le 1er thermidor an 7 (Etats Militaires ans X-XI-XII)
Jacob Nicolas (85)
Né en 1768 à Helimt (?) (Moselle); Maréchal des Logis 3e Compagnie 5e Hussards; Sous lieutenant le 11/04/1807; Chevalier de la Légion d'Honneur, Lieutenant le 27/05/1808; retraite le 15/07/1810
Jacquinot Jean Baptiste Nicolas
Né le 20/08/1768 à Vitry-sur-Marne ou Vitry le François (Marne); était Chef d'Escadron au 11e Chasseur à cheval; Chevalier de la Légion d'Honneur le 21/03/1806 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Officier de la Légion d'Honneur le 10/06/1809; Major à la Suite le 18/09/1809; Chevalier de l'Empire le 09/03/1810; Major au 5e Hussards le 24/04/1810; blessé le 24/05/1813 en Saxe de deux coups de lance au bras gauche; Colonel du 1er Chevau-légers le 05/08/1813
James Marie Louis
Né le 06/01/1791 à Fresnes (Meuse); Chirurgien sous aide major 24e Division Militaire 1810; Chirurgien aide major au 5e Hussards le 17/04/1812; pris le 26/11/1812; renré le 20/11/1814; non activité
Jojot (Jean-Baptiste)
Brigadier au 5e régiment de hussards, né à Suippes (Marne), servità l'armée du Rhin en 1799 et 1800. A la bataille de Hohenlinden, le 12 frimaire an IX), chargea avec impétuosité sur un peloton de cuirassiers autrichiens et fit 2 officiers prisonniers. Cet acte de bravoure lui fit obtenir, le 28 fructidor an X, un mousqueton d'honneur. Retraité en 1804. électeur de l'arrondissement de Châlons-sur-Marne. Légion d'Honneur le 1er vendémiaire an XII. Source : Fastes de la légion-d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre. Tome 2
Joyenval Lapayre (?) Charles (243)
Né le 04/11/1774 à Paris (Seine); Fourrier à la 8e Compagnie du 5e Hussards; Maréchal des logis le 1er Pluviôse an 13; blessé le 20/10/1806 d'un coup de sabre à l'oeil gauche; Adjudant sous officier le 21/11/1806; Sous lieutenant le 11/07/1807; Chevalier de la Légion d'Honneur le 01/10/1807; Lieutenant au 4e Hussards le 01/12/1811
July Jean
Né le 02/04/1769 dans le Bas-Rhin; Lieutenant le 16 floréal an 8 (Etats Militaires ans X-XI-XII); retiré le 24 brumaire an XIII (15/11/1804); 2e Compagnie le 17/12/1804
Jung Jean Georges

Né le 9 novembre 1784 à Soultz. Il est fils de Jacques et de Frach. Il est ouvrier et réside à Bischwiller. Il est remplaçant de Leroy Charles Auguste. Il entre au service le 11 juin 1813. Il est Hussard et sert d'abord à la 10ème Compagnie du 8ème Régiment de Hussards (matricule n°3669). Le 11 août 1814, il incorpore le 5ème Régiment de Hussards ci-devant Angoulême. Il mesure 1,660 mètre, a les cheveux et les sourcils blonds, les yeux bleus, le front ordinaire, le nez moyen, la bouche moyenne, le menton rond et le visage ovale.
Références : SHD 24Yc428

Source : Alain Klein : dictionnaire des soldats du Premier Empire du Bas Rhin – SEHRI avril 2012

Kaiser Charles François
Né le 04/1792 à Haguenau (Bas-Rhin); venu du 10e Cuirassiers; Maréchal des logis au 5e Hussards le 08/05/1811; Sous lieutenant le 15/05/1813; Sous lieutenant 4e Compagnie 4e Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814); licencié le 01/08/1815
Kapfer Michel
Né le 08/05/1778 dans le Bas-Rhin; entré au service le 1er frimaire an V; a servi comme Hussard au 5e Régiment de Hussards; a quitté le service le 30/12/1810
Kaspar Philippe Jacques
Né le 18/05/1790 dans le Bas-Rhin; entré au service le 24/03/1809; a servi comme Hussard au 5e Régiment de Hussards; a quitté le service en avril 1814
Kauffer Charles François Auguste
Né le 16/09/1784 à Paris (Seine); Maréchal des Logis chef (614); blessé le 19/04/1809 d'un coup de feu au côté gauche; Chevalier de la Légion d'Honneur le 13/08/1809 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Sous lieutenant le 18/09/1809; Lieutenant le 25/09/1812; Adjudant major le 28/04/1813; Adjudant major (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814) ; Capitaine Adjudant major le 28/10/1814; blessé le 16/06/1815 à Ligny; Licencié le 01/08/1815; mort le 18/09/1853
Kauffmann (Philippe)
Lieutenant en 1793 (Etat militaire de France pour l'année 1793)
Kerblin ou Kerbline Jean
Né le 07/12/1758 à Hitzbach (Haut-Rhin); Lieutenant en 1793 (Etat militaire de France pour l'année 1793); Capitaine le 1er juillet 1793 (Etats Militaires ans X-XI-XII); Capitaine en 1804 retiré le 14 brumaire an XIII (05/11/1804)
Ketterer Georges (239)
Né en 1774 dans le Bas-Rhin; Hussard à la 8e Compagnie du 5e Hussards; Brigadier à la 1ère Compagnie le 20/09/1808; Maréchal des logis le 15/07/1808; en congé le 11/08/1814
Kieffer Georges
Né en juin 1792 dans le Bas-Rhin; entré au service en 1812; a d'abord servi dans le Bataillon du Train des équipages de la Garde impériale puis comme Hussard au 5e Régiment de Hussards; a quitté le service le 13/01/1817
Kilmaine Charles-édouard-Saül Jennings

Né le 19 octobre 1751 à Dublin (Irlande); entré au service dans le Régiment Royal (Dragons) en 1774; Adjudant dans les Volontaires étrangers de la Marine (devenus Volontaires étrangers de Lauzun) en septembre 1778, il sert au Sénégal (1779), puis aux Amériques sous Rochambeau de 1780 à 1783. Sous-lieutenant de Hussards dans ce Corps le 1er avril 1780; passé avec son grade au Régiment de Lauzun (ensuite 6e Hussards ) le 14 septembre 1783; Lieutenant en second le 25 octobre 1786; Capitaine, le 24 mai 1788. Il sert à l'armée du Nord en 1792 et 1793. Lieutenant-colonel le 23 novembre 1792 ; Lieutenant colonel en 1793 (Etat militaire de France pour l'année 1793); Colonel le 26 janvier 1793. Il sert à Aldenhoven et est nommé Général de Brigade à l'Armée de la Moselle le 8 mars 1793; Général de Division à l'Armée du Nord le 15 mai 1793, il reçoit provisoirement le commandement de l'armée du Nord à la mort de Dampierre (mai), commandement qu'il n'occupa pas. Commandant en chef provisoire des armées du Nord et des Ardennes réunies à la place de Custine le 4 juillet 1793. Ses capacités sont cependant dépassées, puisqu'il est suspendu de ses fonctions le 4 août 1793. Il évacue le camp de César mais repousse l'ennemi à Marquion (7 août), il laisse son commandement (9 août) et est arrêté et emprisonné durant la terreur (décembre). On lui reproche la perte du camp de César et des lignes de Wissembourg, il doit sa vie au coup d'état de Thermidor. Libéré en août 1794, il revient de loin. Il défend la Convention contre l'insurrection populaire qui a lieu le 20 mai 1795. Cela lui vaut un retour en grâce. Il est réintégré dans son grade et sert à l'armée d'Italie sous Stengel (juin). Nommé au commandement de l'armée des Alpes et d'Italie le 13 juin 1795. Il est de l'épopée de la campagne d'Italie de Bonaparte, commande l'avant-garde de l'armée, sert au passage du Mincio, à Borghetto, à Castiglione, à Due Castelli, à Saint-Georges et dirige un moment le blocus de Mantoue. Malade, il quitte son commandement mais reprend vite du service comme commandant de l'armée d'occupation en Italie (mars 1797). Il écrase les insurgés vénitiens le 20 avril à Desenzano puis à Valeggio et délivre Vérone. Il est ensuite envoyé dans divers commandements à l'arrière, dans le Bolonais, le Ferrarais, à Ancône, puis Gênes et Nice. Il commande en chef la cavalerie de l'armée d'Italie (octobre), remplace Bernadotte à la tête de sa Division. Le 23 décembre 1797 il est nommé commandant de la cavalerie de l'armée d'Angleterre ; Général en chef par intérim de cette armée le 25 mars 1798 puis définitif. Il organise l'expédition d'Irlande mais doit démissionner pour cause de maladie (30 décembre). Il meurt obscurément à Paris, le 11 décembre 1799, atteint de dysenterie chronique. Son nom est inscrit au côté Nord de l'arc de triomphe de l'étoile (source complémentaire : SEHRI).

Kirichner Jean (266)
Né en 1779 dans le Bas-Rhin; Brigadier à la 2e Compagnie du 5e Hussards; déaché aux Guides de Bernadotte an 12; rayé le 28/01/1809
Kister Georges André (636)
Né en 1784 en Moselle; Maréchal des Logis; Sous lieutenant le 17/01/1806; Lieutenant le 21/11/1806; blessé d'un coup de lance et pris le 25/12/1806; rendu le ?; blessé le 08/02/1807 à Eylau; Chevalier de la Légion d'Honneur le 01/10/1807; blessé le 19/03/1809 à Saragosse; Capitaine le 07/04/1809; en Espagne 4e Compagnie 1810; passe au 31e Chasseurs à cheval le 01/09/1811
Klein Jean Georges
Né le 01/05/1792 dans le Bas-Rhin; entré au service le 30/12/1812; a d'abord servi dans le 12e Bataillon du Train d'Artillerie puis comme Dragon au 4e Régiment de Dragons puis comme Hussard au 5e Régiment de Hussards; a quitté le service le 21/12/1820
Knopffer, Knepfler ou Knoepfler Jean
Né le 18/01/1761 à Ridesheim (Haut-Rhin); Sous lieutenant le 17 brumaire an 3 (Etats Militaires ans X-XI-XII) ; 3e Compagnie an VII; retraite le 12/07/1807
Koehl Henry
Né le 11/09/1794 dans le Bas-Rhin; entré au service le 13/04/1813; a d'abord servi comme Chasseur au 3e Régiment de Chasseurs à cheval puis comme Hussard au 5e Régiment de Hussards; a quitté le service le 12/11/1815
Koehler Georges (10)
Né le 30/08/1764 à Ingenheim (Bas-Rhin); Maréchal des Logis 3e Compagnie; Sous lieutenant le 07/04/1809; désarmé à Magdebourg en 1814; non activité le 11/08/1814
König Jean-Pierre (319)
Né en 1779 à Saar; ? Vétérans 1815 ?
Kremer Adam (277)
Né en 1778 dans le Bas-Rhin; Brigadier à la 1ère Compagnie du 5e Hussards le 4 brumaire an 13; Maréchal des logis le 18/04/1807; Sous lieutenant le 08/07/1813
Krist Jacob (13)
Né en 1769 Haut-Rhin; Trompette 2e Compagnie; passé dans la Légion Hanovrienne an 12
Kuntz Jean Joseph (300)
Né en 1777 dans le Haut-Rhin; Hussard à la 7e Compagnie du 5e Hussards; Brigadier le 10/06/1809; passé dans le 31e Chasseurs à cheval le 01/09/1811
Kuppelmayer (Pierre)
Capitaine en 1793 (Etat militaire de France pour l'année 1793)
La Boissière ou Labossière Jean Frédéric (de)
Né le 06/03/1796 à Saint-Claud (Charente); Page de Sa Majesté le 21/01/1813; Sous lieutenant; Lieutenant aide de camp du Général Bordesole le 06/06/1814; Lieutenant à la Suite au 5e Hussarsds (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814) ; licencié le 01/08/1815
La Grange (Adélaïde-Biaise-François Le Lièvre, Marquis de et de Fourilles)
Né le 21 décembre 1766. Colonel en 1793 (Etat militaire de France pour l'année 1793). Qualité : ex-Chef de Brigade au 5e Régiment de Hussards, arrêté comme suspect en Brumaire an 2. Fonction : à remettre en activité. Date du dossier : an 8 (septembre 1799-septembre 1800). Remarque : futur Général ; mention d'une décision du 12 Floréal an 8 (2 mai 1800), minute d'Arrêté des Consuls à rechercher dans AF/IV/12, plaquette 58 ; états de services depuis 1782 ; ici : LAGRANGE. Date de décès : 2 juillet 1833 (Cote : AF/III/197, dossier 906, pièces 24-25).
La Motte Edouard (de)
Major en activité provisoire (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814)
La Pique Charles Louis
Major en activité provisoire (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814)
Laborie Charles
Né le 31/12/1788 à Castelnau-Rivière-Basse (Hautes-Pyrénées); Ecole militaire an XIV; Sous lieutenant à la Suite le 14/12/1806; blessé le 08/02/1807 à Eylau d'un coup de sabre; blessé le 23/11/1808 à Tudela d'un coup de feu à la main droite; Lieutenant le 18/10/1810; blessé le 07/09/1812 à la Moskowa d'un coup de feu qui lui traverse la jambe gauche; blessé le 02/04/1813 à Wittemberg d'un coup de sabre à la main droite; Capitaine le 15/05/1813; Chevalier de la Légion d'Honneur le 28/09/1813 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); blessé le 18/10/1813 près de Weimar d'un coup de lance au bras droit; mis en non activité le 11/08/1814
Lachard-Duplessis (voir Duplessis)
Voir plus haut
Lacués Charles
Venu du 8e Hussards; Sous lieutenant le 06/08/1813; prisonnier puis rentré; Sous lieutenant au 5e Hussards le 11/08/1814
Lamarre Joseph (270)
Né en 1778 dans l'Aisne; Trompette à la 5e Compagnie du 5e Hussards; passé dans la Gendarmerie le 16/11/1811
Langueglia
Venu de la 4e Garde d'Honneur; était Maréchal des logis; Sous lieutenant au 5e Hussards le 30/10/1813; abandonne le Régiment le 30/03/1814
Lapique Charles
Né le 10/05/1765 à Joinville (Haute Marne); Chef d'Escadron au 8e Chasseurs à cheval an 12; Chevalier de la Légion d'Honneur (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Major au 8e Hussards le 29/01/1808; Officier de la Légion d'Honneur le 23/10/1813; Major à la Suite au 5e Hussards le 11/08/1814 ; Chevalier de Saint Louis le 27/09/1814; retraite le 01/08/1815
Latache de Faye Hyppolite
Né le 30/11/1792 à Paris (Seine); Ecole de Saint Cyr le 12/08/1809; Sous lieutenant à la Suite le 08/02/1812; pris en Russie
Lattignant Louis
Hussard au 5e Régiment, décédé à l'hôpital de Leyden, le 29 frimaire an IV (Recueil des actes de la préfecture du Département de la Seine-Inférieure, année 1822).
Laubser Dominique
Né le 14/09/1793 dans le Bas-Rhin; entré au service en 1813; a d'abord servi comme Hussard au 5e Régiment de Hussards puis comme Brigadier au 5e Régiment de Hussards; a quitté le service en 1815
Lebeau Jacques N (?)
Né le 15/01/1786 à Paris (Seine); Maréchal des logis (N°909); Maréchal des logis chef le 01/02/1813; Sous lieutenant le 28/09/1813; Sous lieutenant 7e Compagnie 3e Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814); non activité le 01/08/1815
Leblanc
Venu du ? Hussards; Sous lieutenant au 5e Hussards le 15/08/1812; blessé le 10/12/1812 devant Wilna; pris ?
Leclair Noël
Né en 1774 à Pomacle (Marne), entré au service comme Hussard au 5e Régiment de Hussards, admis le 04/07/1806 comme Chasseur au Régiment de Chasseurs à cheval de la Garde Impériale, arrivé au Corps le 05/08/1806, fait campagne à la Grande Armée (1806-1807 ), tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Quintin - Eylau)
Lefèvre
Qualité : Capitaine au 5e Régiment de Hussards, promu Chef d'Escadron provisoire, puis Chef d'Escadron à la suite du 5e Régiment de Hussards. Fonction : candidat Chef d'Escadron à la suite du 5e Régiment de Hussards, puis à réformer. Date du dossier : an 9 (septembre 1800-septembre 1801). Remarque : mention de décisions des 4 Brumaire (26 octobre 1800) et 19 Pluviôse an 9 (8 février 1801), minutes d'Arrêtés des Consuls à rechercher dans AF/IV/24, plaquettes 129 à 131, et AF/IV/29, plaquettes 166 ou 167 (Cote : AF/III/197, dossier 906, pièces 169-171).
Leimann Frédéric (240)
Né en 1776 dans le Bas-Rhin; Brigadier à la 7e Compagnie du 5e Hussards; Maréchal des logis 8e Compagnie le 10/06/1809; réformé le 04/04/1813
Lelouroin (?) Antoine (96)
Né en 1772 dans la Marne; Hussard 3e Compagnie 5e hussards; Brigadier 2e Compagnie an 12; blessé le 15/10/1806 d'un coup de feu au bras gauche; réformé le 05/02/1808
Lemir Antoine (167)
Né en 1779 dans la Moselle; Maréchal des logis à la 1ère Compagnie du 5e Hussards; passé dans la Garde impériale le 09/07/1806
Lemir Nicolas
Né le 04/03/1771 à Bouzonville (Moselle); Lieutenant le 1er floréal an 7 (Etats Militaires ans X-XI); Capitaine le 16 ventôse an 11 (Etats militaires an XII); Capitaine 3e Compagnie 3e Escadron; Grande Armée en 1805; Chevalier de la Légion d'Honneur le 14/04/1807 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); cheval tué le 10/06/1807; blessé d'un coup de feu à la cuisse gauche devant Koenigsberg le 13/06/1807; retraite le 24/08/1808
Lench Gaspard (281)
Né en 1778 dans le Haut-Rhin; Brigadier à la ? Compagnie du 5e Hussards; Maréchal des logis à la 4e Compagnie le 01/12/1806; Maréchal des logis chef le 01/06/1811; égaré en Russie
Lendemann Pierre (4)
Né en 1760 Bas-Rhin; Maréchal des logis an 3; 8e Compagnie; blessé le 06/11/1806 d'un coup de feu à l'épaule gauche; retraite le 08/02/1808
Lengrand
Venu des Vélites lanciers de la Garde Impériale; Sous lieutenant au 5e Hussards le 08/02/1813; passe le 10/05/1813 au 21e Léger
Lennig Jacques

Né le 27 août 1784 à Hatten. Il est fils de Jacques et de Baur Marguerite. Il exerce la profession de sellier. Il est conscrit de l'an XII du canton de Soultz. Il entre au service le 8 janvier 1808. Il est Hussard et sert d'abord au 10ème Régiment de Hussards. Le 1er mai 1809, il incorpore la 2ème Compagnie du 2ème Escadron du 5ème Régiment de Hussards (matricule n°2029). Le 8 mai 1814, il déserte. Il mesure 1,690 mètre, a les cheveux et les sourcils châtains, les yeux roux, le front haut, le nez bienfait, la bouche moyenne, le menton avancé et le visage long.
Références : ADBR 1RP35 – SHD 24Yc408

Source : Alain Klein : dictionnaire des soldats du Premier Empire du Bas Rhin – SEHRI avril 2012

Lepetit Gilles (130)
Né en 1772 dans le Calvados; Hussard à la 5e Compagnie du 5e Hussards; Brigadier le 28/12/1807; blessé d'un coup de sabre dans un duel le 13/09/1808; réformé le 10/04/1808
Lequeux de Proyate Louis-Joseph (1781-1828)
Né le 30 juillet 1781 à Cambrai (Nord) dans la famille du Président du tribunal de commerce de Douai (Président de la Cour commerciale à Douai) Louis-Joseph Lequeux (1756-) et de son épouse Henriette-Catherine-Joseph de Fremicourt (1759-1838). Enrôlé volontairement le 11 prairial an 12 (31 mai 1804), à l'âge de 22 ans, au 5e Régiment de Hussards à l'Armée des côtes de l'Océan). Brigadier le 1er Messidore an 12 (20 juin 1804). Maréchal-des-logis le 6 Messidor an 12 (25 juin 1804). A fait les campagnes des années 12 et 13. L'année suivante, fait la campagne de Vendémiaire an 14 et celle de l'an 14 à la Grande Armée. Il combat à Austerlitz. Campagne de Prusse de 1806. Combat à Crewitz et Stettin. Le 26 octobre 1806, il est blessé d'un coup de sabre sur le nez, alors qu'il combat contre la cavalerie de la Garde prussienne. Le 26 décembre 1806, il combat à Golymin. Lors de la campagne de Pologne de 1807, sous le commandement du Colonel Dery, il participe aux batailles du 4 février à Waltersdorf et des 7 et 8 février à Eylau. Le 5 mars 1807, il est grièvement blessé d'une balle dans la cuisse gauche près de Guttstadt. Chevalier de la Légion d'honneur le 14 avril 1807 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Il se retire en 1808. Le 11 mai 1811, il épouse Marie-Augustine-Aimée-Sophie Coutte, dont il a une fille, Henriette-Josephine-Caroline Lequeux de Proyate. Chevalier de Proyate et de l'Empire (20 février 1812). Décédé le 28 avril 1828 à Lille (Nord) à l'âge de 46 ans.
Lharlon Jean (54)
Né en 1769 dans l'Yonne; Hussard à la 2e Compagnie du 5e Hussards; Brigadier le 10/05/1809; passé au 31e Chasseurs en Espagne le 01/09/1811 en Espagne
L'Homme Marin (112)
Né en 1772 en Seine et Oise; Hussard à la 3e Compagnie du 5e Hussards; Brigadier le 18/04/1807; Maréchal des logis le 23/09/1809; retraite le 30/08/1811
L'Honneur Antoine
Né le 12 germinal an VII dans le Bas-Rhin; entré au service en 1811; a d'abord servi comme Ouvrier armurier dans la Manufacture d'armes de Klingenthal, puis comme Hussard au 5e Régiment de Hussards puis comme Gendarme dans la Légion de Gendarmerie de la Loire puis comme Chasseur au 4e Régiment de Chasseurs à cheval; a quitté le service en 1830
Lichtenstein Emile Philippe Louis Alexandre
Né le 09/12/1791 à Paris (Seine); Sous lieutenant au 2e Régiment de Chasseurs à cheval napolitain le 12/11/1810; Chevalier de la Légion d'Honneur le 23/07/1813 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Lieutenant au 8e Chasseurs à cheval le 19/11/1813; Lieutenant au 2e Eclaireurs de la Garde le 17/12/1813; Lieutenant au 5e Hussards 7e Compagnie 3e Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814); licencié le 01/08/1815
Liegeard Armand Léon
Né le 20/11/1795 à Sèves (Seine et Oise); 2e Régiment de Gardes d'Honneur le 05/06/1813; Hussard 11e Régiment le 15/02/1814; Brigadier le 16/02/1814; Maréchal des logis le 26/02/1814; Sous lieutenant le 12/03/1814; Sous lieutenant 5e Hussards 4e Compagnie 4e Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814); licencié le 01/08/1815
Liegeard Jean Baptiste
Colonel en activité provisoire (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814)
Liéger
Officier de santé (Etats Militaires an X); Chirurgien major an 11 (Etats militaires an XI)
Loeffler Mathieu
Né le 21/01/1784 à Bossendorf (Bas-Rhin); entré au service le 11 prairial an XI; enrôlé volontaire, a d'abord servi comme Hussard au 8e Régiment de Hussards puis comme Bigadier au 5e Régiment de Hussards; a quitté le service le 11/08/1814
Logié Pierre
Né le 14/08/1789 à Wernuis (?) (Lys); élève à l'hôpital militaire de Lille an XIV à 1807; Chirurgien sous aide major au 5e Hussards le 14/06/1807; Chirurgien aide major (listes des 1er novembre 1809 et 1er janvier 1810); détaché le 01/10/11 à Leyde; Chirurgien aide major le 01/11/11
Lotz Joseph (200)
Né en 1780 dans le Bas-Rhin; Hussard à la 8e Compagnie du 5e Hussards; Brigadier le 09/02/1812; pris le 08/0/1812 en Russie
Lutz Louis
Né le 16/12/1772 dans le Bas-Rhin; entré au service le 11/02/1792; a servi comme Hussard au 5e Régiment de Hussards; a quitté le service le 17 pluviôse an X
Magon Jacques ou Charles
Né le 27/10/1793 à Saint-Jouan (Ille et Vilaine); Ecole de Saint Germain; Sous lieutenant 2e Eclaireurs de la Garde le 25/12/1813; Sous lieutenant 5e Hussards 2e Compagnie 2e Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814) ; en congé; rayé le 14/10/1815
Maignet Louis Charles Grégoire
Né le 03/09/1768 à Gacé (Orne); Chef d'Escadron le 27 pluviôse an 7 (Etats Militaires ans X-XI-XII); Chevalier de la Légion d'Honneur le 14/06/1804 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); cheval tué le 02/12/1805; blessé le 12/10/1806 d'un coup de sabre à la main gauche; Major à la suite le 22/11/1806; Major au 9e Hussards le 08/12/1806; Chevalier de l'Empire par Décret du 15/08/1809, lettres patentes du 27/12/1810; Colonel du 9e Hussards le 21/09/1809; Officier de la Légion d'Honneur le 17/01/1815; décédé à Alençon le 23/04/1848
Mallois ou Malbois Jean Pierre
Né le 18/05/1789 à Paris (Seine); Vélite Chasseurs à cheval (295); Sous lieutenant au 5e Hussards le 14/09/1811; en Espagne; passe le 23/10/1811 au 31e Chasseurs à cheval
Malphilotre François (185)
Né en 1780 dans le Calvados; Brigadier à la 8e Compagnie du 5e Hussards; Maréchal des logis le 21/11/1806; pris le 24/02/1807; mort en prison le 12/09/1807
Malphilotre Michel (184)
Né en 1776 dans le Calvados; Hussard à la 1ère Compagnie du 5e Hussards; Brigadier le 13 frimaire an 14; Maréchal des logis le 10/05/1808; mort à la chambre le 23/08/1809
Maressal Achille Constant (de la Houssaye)
"Le maître de poste de Picquigny, au début de la Révolution, était M. Maressal, natif d'Amiens. Il avait trois filles ... et un fils.
Achille-Constant Maressal, dit de la Houssaye, était né le 21 février 1790, à Amiens. Le 21 septembre 1791, il était nommé sous-lieutenant à la 1re compagnie du 1er bataillon des volontaires de la Somme et partait à la frontière.
Le28 avril 1792, il était nommé sous-lieutenant au 6e dragons et passait en cette qualité au 6e hussards le 10 mars 1793.
Il aurait pu être un Colbert ou un Lasalle, s'il n'était décédé le 25 frimaire an II, de maladie, dirent ses états de service, des suites d'un duel causé par une amoureuse intrigue, relate la tradition familiale, à Réunion-sur-Oise; Guise en ancien style
" (Capitaine Bottet : "Maressal de la Houssaye, Sous lieutenant au 6e Hussards", in Carnet de la Sabretache 1910, page 60; Bottet était l'arrière petit neveu de Maressal)
Martel Pierre Pourçain
Né le 07/01/1771 à Saint Pourçain (Allier); Major an 13 (liste du 1er novembre 1809); Chevalier de la Légion d'Honneur; mort de maladie le 14 décembre 1809 à Namur
Masson Jean (105)
Né en 1773 dans la Marne; Hussard 1ère Compagnie 5e Hussards; Brigadier 7e Compagnie le 21/11/1806; Maréchal des logis le 24/08/1809; réformé le 06/08/1813
Massonet François
Chirurgien Sous aide major; Chirurgien Aide major au 65e de Ligne le 24/06/1807
Maublanc de Chiseuil François
Né le 06/08/1792 à Digoin (Saône et Loire); Elève de l'école de Saint Germain; Sous lieutenant au 5e Hussards le 24/04/1812; 10e Compagnie; Lieutenant le 15/03/1813; Lieutenant aux Chasseurs à cheval de la Jeune Garde le 13/08/1813 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic)
Mayer
Capitaine le 13 ventôse an 2 (Etats Militaires ans X-XI)
Mayer Philippe (249)
Né à Lembach (Alsace; Bas-Rhin) le 29 septembre 1779. Il se présente au Dépôt du 5e Hussards le 30 septembre 1798. Il mesure alors 1m74. Affecté à la 2e Compagnie (2e Escadron), il devient Trompette le 28 décembre 1801. Remis Hussard le 26/09/1808. Trompette le 22/08/1809. Mayer est réformé par le Général Lacoste le 10 octobre 1810 par suite de douleurs à l'épaule droite, consécutives à une clavicule brisée lors d'une charge à Austerlitz (sic) (Rigo, Le Plumet, planche 185) ou le 21/12/1810
Médard Joseph (94)
Né en 1771 dans la Meuse; Hussard 1ère Compagnie 5e Hussards; Brigadier le 10/05/1808; déserte avec armes et bagages le 02/08/1808; rentré le 22/06/1809; passe Gendarme le 25/01/1811
Ménagé Josué (106)
Né à Paris en 1775; Brigadier 2e Compagnie 5e Hussards; Maréchal des logis le 13 frimaire an 14; réformé le 23/12/1807
Méot François
Né le 19/02/1787 à Orgeux (Côte d'Or); Chevau-légers de la Garde Royale de Naples; Maréchal des Logis le 12/06/1807; Sous lieutenant au Royal ? le 01/02/1809; Lieutenant le 25/11/1809; Chevalier de l'ordre royal d'Espagne le 19/09/1810; Adjudant major le 25/03/1811; Adjudant major au 11e Hussards le 05/02/1814; Adjudant major au 5e Hussards (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814) ; non activité le 01/08/1815
Meuziau (Claude, Baron)

Colonel (listes des 1er novembre 1809 et 1er janvier 1810)

Général de brigade, né à Buxy (Saône-et-Loire) le 18 février 1771, s'engagea à 19 ans comme volontaire au 11e chasseurs à cheval, se distingua de suite par son courage téméraire dans les campagnes de 1792-1794 et fut nomme sous-lieutenant en 1795. Aide de camp du général Treillard, il devint lieutenant au 4e régiment de dragons (1800) avec lequel il fit la campagne d'Italie. Toutefois il rentra au 11e chasseurs le 10 août 1805 et assista avec honneur à toutes les affaires de 1805 à 1807 à la Grande armée; sa belle conduite pendant la campagne de Prusse lui valut le grade de Chef d'escadron (1806). En 1809, Meuziau s'illustra en Autriche, fut fait Officier de la Légion d'Honneur le 17/07/1809 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); major nommé ensuite colonel au 5e hussards le 21/09/1809. Chevalier de l'Empire le 03/12/1809. Baron de l'Empire le 23/06/1810. Son beau régiment fut décimé dans la désastreuse campagne de Russie (1812). Blessé le 07/09/1812 à la Moskowa; blessé le 18/10/1812 à Winkowo. Rentré en France, il est nommé Colonel Major des Chasseurs à cheval de la Garde le 14/05/1813, combat en Saxe et reçoit le brevet de Général de brigade en 1813. Au retour d'Elbe, il devint inspecteur de cavalerie et commanda, à Waterloo, une brigade de la division Gérardin. La seconde Restauration le mit en non-activité. Cependant il fut de nouveau appelé à l'inspection de la cavalerie pendant les années 1816 et 1817 et envoyé ensuite comme commandant du dépôt des remontes à Strasbourg (1819). Dès lors l'Alsace devint son pays de prédilection et Strasbourg sa ville d'adoption. Les événements qui survinrent le firent mettre en disponibilité; le baron Malhouet, préfet du Bas-Rhin, le tenait toujours en suspicion et le trouvait trop peu enthousiaste pour les Bourbons. A force de démarches et de sollicitations auprès du ministère, Meuziau finit par reprendre ses fonctions d'inspecteur en 1821. Quatre ans après il fut retraité : il ne comptait que 54 ans. Rappelé en activité par le gouvernement de Juillet, il fut nommé maréchal de camp (1830) avec le commandement du département des Vosges. Déjà chevalier de la Légion d'honneur depuis 1804, il fut promu grand-officier en 1831 et définitivement retraité en 1833. Il se retira à Strasbourg où, entouré d'un petit cercle d'amis, jouissant de l'estime de tous, il mourut déjà le 16 septembre 1834, à peine âgé de 63 ans et demi.
Source : Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l'Alsace : depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours. Tome 2, par Fr. édouard Sitzmann ; Extrait de ses états de service au ministère de la Guerre.

Mexner ou Meixner Jean George
Né le 8 février 1773, à Vienne (Autriche), entra au service comme hussard dans le 7e régiment bis, le 16 septembre 1792, et fit les campagnes de la Révolution de 1792 à l'an V aux armées du Nord, du Rhin et d'Italie. Au mois de mars 1793, il délivra un brigadier de son régiment qui avait été fait prisonnier par les pandours, et eut son cheval blessé de trois coups de baïonnette. Au mois de mai suivant, il enleva lui seul un poste de 7 hommes, après avoir reçu un coup de feu à la jambe droite. A la seconde retraite de Mayence, il sauva la vie au chef de bataillon Vandermaessen, commandant le 2e bataillon du Jura; enfin, pendant tout le temps qu'il servit à l'armée du Rhin, il donna les preuves de la plus grande intrépidité et eut 7 chevaux tués sous lui. Le 11 prairial an IV, au combat de Borghetto, il s'empara d'une pièce de trois, attelée, et l'amena au général commandant la cavalerie. Fait brigadier le 1er floréal an VI, il s'embarqua avec l'armée d'Orient, et fit la guerre en Egypte et en Syrie de l'an VI à l'an IX. Maréchal-des-logis le 21 brumaire an VII, il se distingua particulièrement au combat et à la prise de Gazah, le 7 ventose suivant, sous les yeux du général Murat, et fut blessé d'un coup de sabre à la main gauche. Nommé maréchal-des-logis-chef le 15 nivose an IX, Mexner passa comme brigadier dans les chasseurs à cheval de la garde des consuls le 18 pluviose an X, obtint le grade de maréchal-des-logis le 23 vendémiaire an XI et reçut une carabine d'honneur le 28 du même mois. Légion d'Honneur le 1er vendémiaire an XII. Promu sous-lieutenant-porte-étendard le 1er vendémiaire an XII, il fut fait adjudant-sous-lieutenant le 30 nivose suivant, fut nommé lieutenant en second adjudant-major le 1er vendémiaire an XIII, et servit pendant ces deux années à l'armée des côtes de l'Océan (Chasseurs à cheval Vélites). Mexner prit une part active aux guerres d'Autriche, de Prusse et de Pologne de l'an XIV à 1807, obtint le grade d'adjudant-major lieutenant en premier le 27 frimaire an XIV, et passa comme capitaine le 11 avril 1807 au 5e régiment de hussards ; c'est en cette qualité qu'il se distingua, le 13 juin suivant, à l'affaire près de Kœnigsberg, où il reçut un coup de feu à la jambe gauche et eut un cheval tué sous lui. Chevalier de la Légion d'Honneur le 01/10/1807 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Il combattit encore avec la plus grande valeur pendant la guerre de 1809 en Allemagne (3e Compagnie) mais atteint d'infirmités provenant de ses blessures et des fatigues de la guerre, il ne put continuer plus longtemps le service actif et fut admis à la retraite le 7 novembre 1811. Il se retira à Kircheim-Botau près de Worms (ancien département du Mont-Tonnerre). Source : Fastes de la légion-d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre. Tome 2
Meyer Théodore
Né le 26/05/1763 à Groningue (Hollande); venu du 11e Hussards; Lieutenant au 5e Hussards le 25/05/1812; au dépôt en 1813; décédé le 30/12/1813
Michel (Nicolas)
Sous-Lieutenant en 1793 (Etat militaire de France pour l'année 1793)
Mieszkowski Jean-Quirin
Né à Karczewo en Pologne en 1744. Cavalier dans les Uhlans en Pologne en 1761, entre au service de la France dans la Légion de Conflans en janvier 1766. Sous-lieutenant en 1767, passé aux Hussards de Conflans en 1776, Capitaine de Hussards dans le corps des volontaires étrangers de la Marine en 1778, Chevalier de Saint-Louis en 1779, il sert au Sénégal la même année. Capitaine commandant de Hussards au corps des volontaires étrangers de Lauzun en 1780, il sert en Amérique de 1780 à 1783. Chef d'escadron en 1788, Major du régiment Colonel-Général des Hussards en 1789, Lieutenant-colonel du 5ème Hussards en 1791 , Colonel aide de camp du général Biron en juillet 1792. Maréchal de Camp à l'Armée du Rhin en septembre 1792, Commandant à Porentruy en février 1793, il passe à l'armée d'Italie et enlève le 27 avril 1793, le camp retranché de Lignières le 8 juin 1793. Nommé Général, il est envoyé à l'Armée des Côtes de la Rochelle et commande la division des Sables d'Olonne en rempacement de Boulard. Il est vainqueur de Charrette à la Roche-sur-Yon le 25 août 1793 (le 26 si nous en croyons Gabory qui ne cite pas Charrette comme commandant des vendéens contrairement à Georges Six), mais il est battu à Saint-Fulgent par Charrette et Lescure le 22 septembre 1793. Il est suspendu de ses fonctions dès le 30 septembre et quitte son commandement le 10 octobre. Ayant senti l'ombre de la guillotine, il prend sagement sa retraite qu'il obtient le 7 mai 1795. Il se retire à Wassy, Haute-Marne, où il meurt paisiblement le 27 février 1819 (source : SEHRI).
Millaine Claude (110)
Né en 1776 dans la Meuse; Maréchal des logis à la 4e Compagnie du 5e Hussards; Maréchal des logis chef le 13 frimaire an 14; réformé le 05/11/1806
Misselet Sébastien
Né le 02/03/1764 à Rexheim (Haut-Rhin); Sous lieutenant le 6 vendémiaire an 5 (Etats Militaires ans X-XI) ; Lieutenant le 1er nivôse an 11 (Etats militaires an XII); 3e Compagnie; Grande Armée; retraite le 21/11/1806
Moebs Jean
Né en octobre 1780 à Eckwersheim (Bas-Rhin); entré au service le 1er frimaire an IX; a servi comme Hussard au 5e Régiment de Hussards; a quitté le service le 11/06/1810
Moesser, Moeser ou Moser Jacob
Né le 24/06/1763 en Hesse-Cassel; Sous lieutenant le 1er ventôse an 8 (Etats Militaires ans X-XI-XII) ; 4e Compagnie; retraite le 12/03/1807
Moffarts (Moffart, Mossarts ou Mossant) Pierre Ferdinand Louis (Baron)
Né à Liège (Belgique - Ourthe) en janvier 1778 ou le 04/01/1779; Hussard au 3e Hussards le 10 pluviôse An VII ; Brigadier le 1er floréal An VIII ; Maréchal-des-Logis le 15 floréal An VIII ; Sous-lieutenant au 5e Hussards le 12 vendémiaire An XII (Etats militaires an XII); 5e Compagnie; Chevalier de la Légion d'Honneur le 14/03/1806 ; Lieutenant le 15 février 1807 ; Capitaine le 7 avril 1809 ; disparu en Russie en novembre 1812
Monnet Jean-Pierre (175)
Né en 1779 à Paris; Trompette à la 3e Compagnie du 5e Hussards; Maréchal des logis le 14/04/1808; rayé en 10/1809 pour longue absence
Moschenross Jean Ignace

Né en 1791 à Haguenau. Il est fils d'Ignace et d'Ohlmann Catherine. Il exerce la profession de boulanger et réside à Strasbourg. Il s'enrôle comme volontaire. Il entre au service le 22 août 1811. Il est Hussard et sert d'abord à la 3ème Compagnie du 8ème Régiment de Hussards (matricule n°2670). Le 15 novembre 1812, il est fait prisonnier de guerre. Il rentre des prisons de l'ennemi et incorpore le 5ème Régiment de Hussards le 11 août 1814. Il ne figure pas au registre de matricule de ce corps. Il mesure 1,600 mètre, a les cheveux et les sourcils châtains, les yeux bruns, le front bas, le nez épaté, la bouche grande, le menton rond et le visage rond.
Références : SHD 24Yc427

Alain KLEIN : dictionnaire des soldats du Bas-Rhin du Premier Empire. © SEHRI juin 2012

Moscherosch Jacques
Né le 27/01/1794 à Bischwiller ? (Bas-Rhin); ; entré au service le 11/02/1813; a servi comme Hussard au 8e Régiment de Hussards puis au 5e Régiment de Hussards; a quitté le service le 15/11/1814; Titulaire de la Médaille de Sainte Hélène
Müller Balthazar
Né le 06/06/1757 à Schelestat (Haut-Rhin); Lieutenant en 1793 (Etat militaire de France pour l'année 1793); Capitaine le 1er juillet 1793 (Etats Militaires ans X-XI-XII); Capitaine 4e Compagnie 4e Escadron en 1805; Grande Armée en 1805; au Dépôt en 1809; retraite le 03/08/1809
Müller Hercule Philippe (258)
Né le 13/08/1776 à Epfig (Bas-Rhin), engagé volontaire entré au service comme Hussard au 5e Régiment de Hussards le 12/10/179, Fourrier le 21/03/1799, Maréchal des logis le 18/02/1803; Maréchal des logis à la 5e Compagnie du 5e Hussards; Maréchal des logis chef le 04/07/1804, affecté à la 4e Compagnie an 12 ou 1805; blessé le 02/12/1805; mort le 03/12/1805 de plusieurs coups de sabre et de lance reçus sur différentes parties du corps à la bataille d'Austerlitz (Source complémentaire : Quintin - Austerlitz)
Muller Jean

Né en 1791 à Waldrohrbach. Il est fils de Pierre et de Schmitz Barbe. Il est conscrit de 1812 du canton de Landau et a obtenu le n°186 lors du tirage au sort. Le 9 mars 1813, il incorpore la 9ème Compagnie du 5ème Régiment de Hussards (matricule n°3079). Il fait la campagne de 1813 et est déclaré comme étant égaré. Il mesure 1,630 mètre, a les cheveux et les sourcils noirs, les yeux bruns, le front large, le nez aquilin, la bouche grande, le menton rond et le visage ovale marqué de petite vérole.
Références : SHD 24Yc408

Alain Klein : dictionnaire des soldats du Premier Empire du Bas Rhin – SEHRI avril 2012

Muller Jean (206)
Né en 1778 dans le Bas-Rhin; Brigadier à la 5e Compagnie du 5e Hussards; passé à la 4e Compagnie; tué le 06/11/1806 d'un coup de mitraille
Muller Léonard (234)
Né le 24/07/1775 à Morterthemerhoff (Bas-Rhin) ; Brigadier à la 4e Compagnie du 5e Hussards; Maréchal des Logis le 21/11/1806; Sous lieutenant le 30/04/1812; Chevalier de la Légion d'Honneur le 28/09/1813 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Lieutenant le 26/02/1814; Lieutenant 3e Compagnie 3e Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814); non activité le 11/08/1815
Müller Stanislas
Né en 1772 en Moselle; Sous lieutenant le 2 nivôse an 10 (Etats militaires an XI-XII); 3e Compagnie; mort le 25 frimaire an XIV
Muntzer Chrétien
Né le 13/10/1793à Bischwiller (Bas-Rhin); entré au service le /10/1812; a servi comme Fusilier au Régiment de la Garde impériale puis comme Hussard au 5e Régiment de Hussards; a quitté le service le 18/08/1815; Titulaire de la Médaille de Sainte Hélène
Nadaillac (de) Sigismont
Né le 07/01/1787 à Paris (Seine); Gendarme d'Ordonnance; Brigadier le 27/11/1806; Maréchal des logis le 04/01/1807; Lieutenant au 4e Dragons le 08/01/1808; blessé à MAdrid d'un coup de feu au bras le 02/05/1808; Aide de camp de du Général Latour-Maubourg le 01/11/1808; Aide de camp Capitaine le 25/05/1810; Chevalier de la Légion d'Honneur le 06/04/1810 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic et clic); Chef d'Escadron au 5e Hussards le 31/03/1813; blessé le 16/10/1813 à Leipzig; passé le 28/11/1813 au 3e Gardes d'Honneur; rayé le 01/08/1814
Nick (Bernard)
Lieutenant en 1793 (Etat militaire de France pour l'année 1793)
Nicolas Nicolas (68)
Né en 1772 dans la Meuse; Hussard au 5e Hussards 7e Compagnie; pris le 08/10/1812 en Russie
Nicolle Pierre Joseph (159)
Né le 20/07/1783 à Stenay (Meuse); Maréchal des Logis à la 6e Compagnie du 5e Hussards; blessé le 28/10/1806 d'un coup de mitraille; Chevalier de la Légion d'Honneur le 01/10/1807 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); 1ère Compagnie en 1808; Sous lieutenant le 10/06/1809; blessé le 06/07/1809 d'un coup de feu; Lieutenant le 24/04/1812; a reçu une flèche en Russie le 08/08/1812; Capitaine le 20/09/1813; blessé le 30/10/1813 d'un coup de feu à la fesse droite; Capitaine au Régiment de Hussards d'Angoulème; Capitaine 7e Compagnie 3e Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814) ; Licencié le 01/08/1815; mort le 10/11/1828
Nicolle Ponce
Né le 19/02/1756 à Beaumont (Ardennes). Adjudant major le 22 germinal an 10 (Etats militaires an XI) et Capitaine le 6 brumaire an 3 et Adjudant major (Etats militaires an XII); Capitaine Adjudant major; Chevalier de la Légion d'Honneur le 01/10/1807 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Capitaine de Compagnie le 19/08/1808; 9e Compagnie en 1809; retiré le 01/07/1812; décédé le 29/11/1853 dans les Ardennes
Niss François Joseph
Né le 11/06/1793; entré au service en 1813; Hussard au 5e Régiment de Hussards; fin de service en 1820
Nuss Daniel

Né le 28/10/1782 à Billigheim. Il est le fils d'Adam et de Franz Rachel. Il s'enrôle comme volontaire à la mairie de Billigsheim. Il est Hussard et sert à la 10e Compagnie du 5e Escadron du 5e Régiment de Hussards (matricule n°2832). Il fait la campagne de 1813 et est déclaré comme égaré.
Il mesure 1,590 mètre, a les cheveux et les sourcils châtains, les yeux bleus, le front large, le nez moyen, la bouche moyenne, le menton ovale et le visage ovale. Références : SHD 24Yc408

Source : Alain Klein : dictionnaire des soldats du Premier Empire du Bas Rhin

Nussbaum Henry
Hussard au au 5e Régiment de Hussards
Ohleyer Georges
Né le 05/07/1789 à Hoffen ? (Bas-Rhin); entré au service le 17/05/1808; a servi comme Maréchal des logis au 5e Régiment de Hussards; a quitté le service le 01/07/1817; Titulaire de la Médaille de Sainte Hélène
Oldonneil, Oldenneel ou Oldonnelle
Sous lieutenant le 5 thermidor an 8 (Etats Militaires ans X-XI); Lieutenant le 19 prairial an 11 (Etats militaires an XII)
Osterberger Michel (208)
Né en 1779 dans le Bas-Rhin; Brigadier à la 7e Compagnie du 5e Hussards; tué d'un coup de boulet le 28/12/1806
Otthenin Nicolas (910)
Né le 18/10/1786 à Nancy (Meurthe); Maréchal des logis le 01/02/1813; Adjudant sous officier le 10/03/1813; Sous lieutenant au 5e Hussards le 15/05/1813; passé le 18/07/1813 au Régiment Joseph Napoléon
Otthenin Nicolas Pierre
Né le 26/07/1778 à Nancy (Meurthe); Maréchal des Logis, Sous lieutenant 7e Compagnie an XIII; Lieutenant le 30/03/1807; Adjudant major le 12/04/1807; Chevalier de la Légion d'Honneur le 01/10/1807; Adjudant major Capitaine le 12/10/1808 (listes des 1er novembre 1809 et 1er janvier 1810); blessé le 11/07/1809 à Znaim; passe au 3e Hussards le 05/03/1811
Oudinot (Nicolas Charles Victor, marquis, puis duc de Reggio)

Né à Bar sur Ornain ou Bar-le-Duc (Meuse), le 9 septembre 1791, mort à Paris le 7 juillet 1863, fils aîné de Charles Nicolas et de Françoise Charlotte Derlin, marié le 21 mars 1820 à Mlle Eulalie Jeanne Louise Célina Minguet.
Entre dans les pages de Napoléon le 25 décembre 1805; suit l'Empereur à Erfurth; 1er page de l'Empereur le 13 octobre 1808; suit Napoléon dans la campagne de 1809 contre l'Autriche, et, pendant la nuit qui précède la bataille de Wagram, l'accompagne à pied et une lanterne à la main pour surveiller le passage des troupes sur les ponts du Danube par un épouvantable orage. Satisfait de son courage, Napoléon lui donne un brevet de Lieutenant au 5e hussards le 1er août 1809 Compagnie d'élite. Comte de l'Empire le 15/08/1809. Il devient, l'année suivante, aide-de-camp de Masséna (01/06/1810) et fait, sous la conduite de ce maréchal, les deux campagnes de Portugal et d'Espagne. Trois fois il est proposé pour la croix d'honneur; mais trois fois Napoléon met en regard de son nom cette mention "trop jeune". Nommé le 7 septembre 1811 lieutenant en premier (avec rang de Capitaine) aux chasseurs à cheval de la garde; Chevalier de la Légion d'Honneur le 17 janvier 1813 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); capitaine (avec rang de chef d'escadron) le 27 janvier 1812; il fait la campagne de Russie, où il se distingue au combat héroïque que son père blessé soutient le 30 novembre 1812 dans une grange du village de Plechnitsoui contre la brigade du général Landskoy (30 novembre 1812). A Leipsig, le 19 octobre 1813, il est blessé au pied par un biscaïen; à Hanau, le 30 octobre, à la tête d'un escadron de chasseurs, il reprend six pièces d'artillerie légère de la Garde et fait prisonnier une partie du bataillon qui s'en était emparé, ce qui lui vaut la croix d'officier de la Légion d'honneur (28 novembre 1813); à Montmirail, le 11 février 1814, il fait, à la tête d'un escadron de chasseurs de la Garde, mettre bas les armes à un bataillon prussien; Chevalier de la Réunion le 12 février 1814; à Craonne, le 6 mars 1814, il reçoit encore une blessure grave (balle à la cuisse). Chef d'escadron le 1er avril 1814 (avec rang de lieutenant colonel), colonel du 8e régiment de chasseurs puis du 25e dragons le 27 du même mois, il est placé le 11 mai 1814, par le gouvernement royal, à la tête du 1er régiment de hussards (hussards du roi). Chevalier de Saint Louis le 13 août 1814. En garnison à Metz en mars 1815, il sert alors la cause des Bourbons, leur reste fidèle pendant les Cent-Jours et suit la ligne de conduite et l'exemple du maréchal son père. A son retour, Louis XVIII le charge d'organiser les hussards du Nord (4e hussards) dont il prend le commandement le 27 septembre 1815, et reçoit le grade de commandeur de la Légion d'honneur (18 mai 1820) et le titre d'écuyer cavalcadour (26 novembre suivant). Gentilhomme d'ambassade à Londres le 26 juin 1821. Colonel du 1er régiment de grenadiers à cheval de la garde le 12 juin 1822, et, le même jour avec rang de maréchal de camp; il commande une brigade au camp de Lunéville le 31 mars 1824. Son aptitude spéciale à l'instruction et au maniement des troupes lui fait confier, le 17 novembre 1824, la mission de réorganiser l'école royale de cavalerie de Saumur dont il devient le commandant. Commandeur de Saint Louis le 20 mai 1827. Le 3 janvier 1830, il est membre du comité spécial et consultatif de la cavalerie. Inspecteur général de l'école de cavalerie le 2 septembre 1830. Il reste fidèle en politique au parti royaliste et, "Plein de respect pour de hautes infortunes", comme il l'écrit au ministre de la guerre, il croit devoir résigner ses fonctions au moment de la révolution de juillet 1830. Il n'est rappelé à l'activité que le 1er octobre 1835; il reçoit alors le commandement de la brigade d'avant garde du corps expéditionnaire de Mascara en Algérie, chargé de venger l'échec éprouvé à la Macta. Au combat de l'Halbra, le 3 novembre, il a la cuisse traversée, blessure qui l'obligea à rentrer en France. Promu lieutenant général en disponibilité le 31 décembre 1835, puis inspecteur général de cavalerie en 1839 (pendant les années 39-40, 42, 44 à 48), commandant du camp de Fontainebleau le 18 août 1840, membre du comité consultatif de cavalerie le 17 décembre 1840 (et de 1841 à 1847); commandant du camp de Lunéville le 1er juin 1842; il est élu député, le 9 juillet 1842, dans le 5e collège de Maine-et-Loire (Saumur), par 224 voix (384 votants, 423 inscrits), contre 137 à M. Benjamin Delessert. Le général Oudinot siège à la Chambre parmi les indépendants, et prend la parole dans les questions touchant aux intérêts de l'armée, à l'Algérie, aux haras et au code pénal militaire. Il vote contre l'indemnité Pritchard. Réélu, le 1er août 1846, député du même collège, par 255 voix (287 votants, 409 inscrits), contre 10 à M. B. Delessert et 7 à M. Louvet, il continue d'opiner le plus souvent avec l'opposition modérée. Le 15 décembre 1847, il est décoré de l'ordre de Nichâni Istikar de Tunis de 1ère classe (en diamants). Après la révolution de février, son dévouement aux intérêts de l'armée le fait désigner par le gouvernement provisoire comme membre de la commission de défense nationale instituée le 7 mars 1848. Commandant en chef provisoire de l'armée des Alpes le 10 mars 1848. Elu, le 23 avril suivant, représentant de Maine-et-Loire à l'Assemblée constituante, le 6e sur 13, par 103,535 voix, il prend peu de part à ses travaux; il est porté au Moniteur, jusqu'au mois de novembre 1848, absent par congé. Il vote avec la droite pour l'ordre du jour en l'honneur de Cavaignac, contre la réduction de l'impôt du sel, pour la proposition Râteau, pour l'interdiction des clubs, etc. Le 29 janvier 1849, M. Odilon Barrot, ministre de la Justice, président du conseil, étant venu, sous forme de communication du gouvernement, faire part à l'Assemblée de certaines mesures d'ordre que l'on avait dû prendre par rapport au licenciement de la garde mobile, un vif débat s'engage à ce sujet pendant plusieurs jours, un certain nombre de représentants demandent une enquête dont l'urgence est rejetée. Ils dénoncent aussi un bulletin émané du ministre de l'Intérieur et qu'ils jugent offensant pour l'Assemblée. Le général Oudinot intervint en proposant un ordre du jour de conciliation, qui est voté, le 5 février, par 461 voix contre 359. Cet ordre du jour est ainsi conçu : "L'Assemblée nationale, adoptant les conclusions de la commission, et considérant que le bulletin offensant pour l'Assemblée nationale a été désavoué formellement par le ministère, passe à l'ordre du jour." En avril 1849, il quitte le commandement en chef de l'Armée des Alpes en faveur du maréchal Bugeaud (janvier 1849) après avoir refusé le portefeuille de la Guerre, que lui offrait le prince-président. A cette époque, Rome, après avoir contraint Pie IX à se réfugier à Gaète, allait attirer sur elle les forces de l'Autriche, ce qu'il fallait empêcher à tout prix. Peu de temps après, le 24 avril 1849, le Général Oudinot est nommé commandant en chef du corps expéditionnaire de la Méditerranée, destiné à protéger le pape, à combattre la république romaine et à occuper les Etats de l'Eglise : les instructions données au général Oudinot et la marche des opérations font, à l'Assemblée, dans les derniers temps de la session, l'objet d'une discussion passionnée. Chargé d'une mission à la fois diplomatique et militaire, le général Oudinot réunissait les meilleures conditions pour la remplir dignement. Débarquée le 25 avril à Civita-Vecchia, l'armée française parait le 30 devant Rome. Le siège de la ville pour lequel il faut attendre des renforts, commence le 4 juin. En faisant établir ses batteries, le général a donné l'ordre précis de ne faire usage ni de bombes ni d'obus dans la crainte de dégrader ou d'incendier les monuments de la ville éternelle. Au milieu des difficultés que présente ce siège et que de savantes combinaisons, jointes à l'inébranlable dévouement du soldat, peuvent seules surmonter, le général Oudinot maintient intact l'honneur de nos armes, et Rome capitule sans conditions le 1er juillet : deux jours après, nos troupes y font leur entrée, événement considérable dans la politique européenne et dans le monde catholique. Dans l'intervalle, les représentants de la Montagne à l'Assemblée législative n'avaient cessé de protester contre le siège de Rome et l'attitude du gouvernement français : l'affaire du 13 juin au Conservatoire des arts et métiers, est précisément motivée par la politique dont le général Oudinot est l'exécuteur. Lui-même a été réélu, le 13 mai 1849, représentant de Maine-et-Loire à l'Assemblée législative, le ler sur 11, par 86,764 voix (104,313 votants, 151,062 inscrits), et représentant de la Meuse, le 4e sur 7, par 34,949 voix sur 52,869 votants, et 92,490 inscrits; il opte pour Maine-et-Loire, Grand officier de la Légion d'Honneur le 12 juillet 1849. Grand Croix de l'ordre de Pie IX (1ère classe - diamant) de Rome le 4 août 1849. Grand Croix de l'ordre de St Janvier (Naples) le 30 août 1849. La municipalité romaine lui décerna ainsi qu'à sa descendance le titre de Patricien romain par décret du 12 septembre 1849 et arrêta que son buste en marbre serait placé au Capitole; elle fit frapper également une magnifique médaille à son effigie. Les habitants de Rome lui offrirent en outre par souscription une épée d'honneur et ceux de Lyon imitèrent aussitôt cet exemple. Plein de respect pour le saint-père, mais également éloigné de la faiblesse et de la violence, le général reçoit des lettres de rappel, et de retour à Paris, il siège dans la majorité, avec laquelle il opine constamment, sans se rallier à la politique du coup d'Etat. Il était, paraît-il, désigné pour le maréchalat, lorsque, le 2 décembre 1851, les 220 membres réunis à la mairie du 10e arrondissement pour protester contre l'acte du prince-président l'investissent, inutilement d'ailleurs, du commandement des troupes de la 1re division militaire et de la garde nationale. Il tente vainement de se faire obéir du général Forey et de ses hommes, est arrêté comme ses collègues, et conduit à la caserne d'Orsay, puis détenu jusqu'au 16 décembre à Vincennes. Peu de jours après, un décret, contre les considérants duquel proteste le général Oudinot, élève Forey au maréchalat. Le général Oudinot passe dans la retraite les années qui suivent : il est, comme ancien général ayant commandé en chef devant l'ennemi, maintenu sur les cadres d'activité. Grand-croix de la Légion d'honneur du 4 mars 1851. On a de lui : Aperçu historique sur la dignité de maréchal de France (1833); Considérations sur l'emploi des troupes aux grands travaux d'utilité publique (1839); De l'Italie et de ses forces militaires; Précis historique et militaire de l'expédition française en Italie en 1849 (1849), etc. Il a été l'un des créateurs du journal le Spectateur militaire.
Source : Dictionnaire des parlementaires français... : depuis le 1er mai 1789 jusqu'au 1er mai 1889.... IV ; Histoire de Nicolas-Charles Oudinot, maréchal d'Empire et duc de Reggio, par M. Jules Nollet (Fabert) ; Nouvelle biographie générale : depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours.... Tome 38, publiée par MM. Firmin-Didot frère (1854-1866)

Paquin François (82)
Né en 1771 dans la Meuse; Hussard 7e Compagnie 5e Hussards; Brigadier le 12 frimaire an 14 4e Compagnie; Maréchal des logis le 11/05/1807; tué à la Moskowa le 07/09/1812
Parguez François Isidore Anicet
Né le 17/04/1773 à Pontarlier (Doubs); venu du 7e Hussards; Lieutenant an XIII; passe Aide de camp du Général Thiébault le 20 vendémiaire an XIV (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic)
Parisot Aimé
Major en activité provisoire (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814)
Partz de Courtray Jérôme

Né le /06/1788 à Bruxelles (Dyle); Elève de l'école de Fontaineblau le 15/12/1806; Sous lieutenant au 4e de Ligne le 13/06/1808; Lieutenant à la Suite au 5e Hussards; blessé à Wagram d'un coup de feu à la jambe droite; Lieutenant le 12/09/09; au Régiment le 10/06/1812; pris en Russie le 01/12/1812

Paton Marin (140)
Né en 1772 en Mayenne; Hussard à la 7e Compagnie du 5e Hussards; Brigadier le 06/02/1812; égaré en Russie en 1812
Péchard Jean (48 )
Né en 1774 dans le Loire et Cher; Maréchal des logis chef à la 4e Compagnie du 5e Hussards; passé dans la Gendarmerie an 12
Péchot Valentin (119)
Né en 1776 dans l'Aisne; Trompette à la 6e Compagnie du 5e Hussards; Brigadier à la 5e Compagnie le 10/09/1808; Vétéran le 21/08/1811
Pellin Pierre
Lieutenant au 5e Hussards le 09/02/1813; Lieutenant aux Chasseurs à cheval de la Jeune Garde le 13/08/1813
Perault Jacques (59)
Né en 1774 dans le Loir et Cher; Hussard au 5e Hussards 4e Compagnie; Chevalier de la Légion d'Honneur an 13; pris le 24/02/1807; rayé le 30/06/1808
Percevaux Jacques (121)
Né en 1770 en Indre et Loire; Hussard à la 1ère Compagnie du 5e Hussards; Brigadier le 12 frimaire an 14; Maréchal des logis le 18/04/1807; tué en Russie le 10/09/1812
Perrin
Aide de camp de Davout; Chef d'escadron au 5e Hussards le 15/07/1807; mort à Paris le 10/10/1808
Perrin Antoine
Né le 15/03/1787 à Lyon (Rhône); Gnedarme d'ordonnance le 15/10/1806; Chasseurs à cheval de la Garde impériale le 06/01/1807; Sous lieutenant au 5e Hussards le 07/09/1812 à la Moskowa et mort le même jour
Pétin Christophe Eugène Victor
Né le 07/04/1782 à Offendorff (Bas-Rhin); Fourrier au 5e Hussards an 12; Maréchal des logis le 11/06/1807; Maréchal des logis chef le 19/04/1809; Adjudant sous officier le 15/05/1812; blessé le 08/09/1812 d'un coup de feu à la jambe droite; Sous lieutenant le 25/09/1812; blessé le 18/10/1813 d'un coup de feu au genou droit à Leipzig; Sous lieutenant 1ère Compagnie 1er Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814); campagne de 1815; licencié le 11/08/1815 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic)
Petit Marceau (168)
Né en 1766 en Côte-d'Or; Maréchal des logis à la 4e Compagnie du 5e Hussards; mort à l'hôpital le 25/07/1808 de phtisie pulmonaire
Pfaadt Ignace
Né le 1/04/1788 à Herrlischeim (Bas-Rhin); entré au service le 15/11/1808; a servi comme Hussard au 5e Régiment de Hussards; a quitté le service le 07/07/1815; Titulaire de la Médaille de Sainte Hélène
Pfleger François Martin
A servi comme Hussard au 5e Régiment de Hussards
Pfulb ou Fulb Richard
Né le 02/12/1786 à Magenheim (Haut-Rhin); Vélite aux Chasseurs à cheval de la Garde (173); Sous lieutenant au 5e Hussards le 10/04/1809; Lieutenant le 30/04/1812; blessé le 14/05/1813 de deux coups de feu et 1 coup de lance et pris; Capitaine le 10/08/1813; rentré le 13/11/1814; non activité
Philbert Adam
Né en 1788 dans la Meuse; Trompette à la 5e Compagnie du 5e hussards; Brigadier trompette le 01/11/1810 (?); mort le 29/04/1810 à l'hôpital de Salzbourg des suites de ses blessures
Philbert Jean (18)
Né en 1785 Meurthe; Brigadier 16 frimaire an 14 4e Compagnie; Fourrier le 01/01/1807; Maréchal des logis 10/06/1809; Maréchal des logis chef le 06/05/1811; remis Maréchal des logis le 13/01/1812; Maréchal des logis chef le 06/02/1812 3e Compagnie; égaré fin mai 1813
Philippe Jean-Pierre
Né en 1769 à Hindlingen, Haut-Rhin. Il sert dans le 5e Régiment de Hussards du 13 novembre 1787 jusqu'au 17 pluviôse an X. Il obtient son congé de réforme pour ancienneté. Il fait les campagnes de 1792 à l'an IX. Il entre comme Chasseur au 12e Régiment de Chasseurs à cheval le 11 pluviôse an XI. Il fait les campagnes de l'an XII à 1807. Il a toute la partie inférieure gauche comprimée par une chute de cheval, ce qui lui cause une grande peine dans l'articulation du genou. Totalement ruiné par les fatigues de la guerre, il a eu trois chevaux de tués sous lui. Il sert comme Chasseur à la 4e Compagnie du 4e Escadron du 12e Régiment de Chasseurs à cheval. Jugé comme ayant droit à la solde de retraite en 1808.
Picot Augustin Louis, Comte de Dampierre
Né le 15/09/1780 à Paris (Seine); Capitaine au 3e Chasseurs à cheval; Chevalier de la Légion d'Honneur le 01/10/1807 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Major au 5e Hussards le 20/06/1813; blessé le 18/10/1813 à Leipzig; passé le 01/06/1814 aux Gardes du Corps du Roi, Sous lieutenant Compagnie de ?; Officier de la Légion d'Honneur le 10/08/1814; Compagnie du Luxembourg en 1816 ; Commandant de la Légion d'Honneur le 23/05/1825; Décédé le 11/02/1841 à Paris
Pierre François Victor
Né le 13/12/1786 à Bar sur Ornim (Meuse); Sous lieutenant 1er Régiment de Hussards an 13; Lieutenant aide de camp du Duc de Reggio le 04/03/1809; Chevalier de la Légion d'Honneur le 14/06/1810 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Capitaine au 16e Chasseurs à cheval le 25/03/1812; blessé d'un coup de feu à la tête le 22/04/1813 à Mertbourg; blessé au bras et au corps d'un coup de feu le 30/08/1813; Chef d'Escadron le 06/09/1813; Officier de la Légion d'Honneur le 09/11/1814; passé avec son grade au 5e Hussards d'Angoulêmes le 17/11/1814 ; non activité le 01/08/1815
Pierre Nicolas (114)
Né le 10/02/1775 à Reims (Marne); Maréchal des logis ; Maréchal des logis chef à la 3e Compagnie; Sous lieutenant le 21/11/1806; blessé le 26/12/1806 à Golymin d'un éclat d'obus à la cuisse droite ; Chevalier de la Légion d'Honneur le 01/10/1807 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Lieutenant 6e Compagnie le 10/06/1809; blessé le 06/07/1809 à Wagram d'un coup de sabre sur le bras droit; Capitaine le 06/05/1811; non activité le 11/08/1814; décédé le 23/08/1835 dans la Meuse
Pierreport ou Pierpont François ou Charles
Né le 04/11/1790 à Fontaine Dinant (Sambre et Meuse); Sous lieutenant le 27/05/1810; blessé le 07/09/1812 à la Moskowa et cheval tué; blessé d'un coup de lance le 03/10/1812 et pris; rentré le 03/11/1814; en arrière le 09/05/1815; licencié le 01/08/1815
Pincemaille Joseph (154)
Né à Paris en 1779. Trompette à la 3e Compagnie du 5e Hussards. Blessé à Austerlitz d'un coup de sabre. Chevalier de la Légion d'Honneur le 24/03/1806. Brigadier le 21/11/1806 à la 7e Compagnie; 1ère Compagnie; réformé le 23/12/1807.
Pochard Gaspard-Léopold (163)
Né en 1779 à Paris (Seine); Quitin indique : "sans indication de sa date de naissance"; entré au service le 17/01/1796 comme Hussard au 5e Régiment de Hussards faisant campagne aux Armées de Sambre-et-Meuse (1796-1797), du Danube (1799), et du Rhin (1800-1801), Brigadier le 10/09/1801, Brigadier-fourrier le 30/03/1802 (Fourrier à la 3e Compagnie du 5e Hussards), admis comme Chasseur au Régiment de Chasseurs à cheval de la Garde impériale le 26 nivôse an 13 (16/01/1805); arrivé au corps le 10/02/1805, fait campagne à la Grande Armée en 1805, obtenant le grade de Brigadier-fourrier le 18/12/1805, sert à la 5e Compagnie du 1er Escadron lors des campagnes de 1806-1807 à la Grande Armée, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau)

Pouget Arnaud-François-Léopold-Odille-Sigismond (du), Marquis de Nadaillac

Arnaud-François-Léopold-Odille-Sigismond du Pouget, Marquis de Nadaillac dont nous reproduisons plus loin des lettres et les notes prises par lui pendant ses campagnes, naquit à La Ferrrière (note 1 Le château de Ferrières appartient actuellement à son arrière petit fils), près de Tours, le 7 février 1787. Son père Alexandre du Pouget, marquis de Nadaillac, major au régiment de Royal Champagne cavalerie, émigra et mourut à Richemont près de Londres en 1794. Sa mère Rosalie de Rancher de La Ferrière se remaria à Berlin, en 1798, avec le baron d'Escars (note 2 J'ai respécté l'orthographe du nom d'Escars tel qu'il s'écrivait alors) que Louis XVIII devait créer, en 1816, duc d'Esears. La marquise de Nadaillac renvoya en France ses deux enfants en 1796 à sa mère Odille de Balincourt (Note 3 Il sera plusieurs fois mention dans les pages qui vont suivre de Charles de Flahaut et de Charles de La Bédoyière, qui étaient le premier cousin germain, le deuxième neveu à la mode de Bretagne de Madame d'Escars, ayant tous un grand-père commun, fille du lieutenant général marquis de Balincourt, frère du maréchal de ce nom), marquise de La Ferrière, qui n'avait pas émigré et ne fut sauvée de l'échafauld que par la mort de Robespierre.
Je crois utile de donner quelques rapides détails sur la situation de Monsieur et Madame d'Escars pendant les années dont il sera parlé plus loin.
Monsieur d'Escars, dont les mémoires ont été publiés, rentra en France avec sa femme vers 1800. Il ne tarda pas à être arrêté par ordre du Premier Cousul pour avoir reçu une lettre d'Allemagne où il était dénommé baron génèral major au service de la Prusse. Le général Kellermann, ancien officier des dragons d'Artois, auquel le baron d'Escars avait eu occasion de rendre service sous la monarchie, obtint sa mise en liberté du Premier Consul. Monsieur et Madame d'Escars vécurent d'abord à Tours, s'occupant de leurs affaires et de l'éducation des deux enfants Nadaillac (Note Sigismond de Nadaillace avait une soeur de 18 mois plus âgée que lui, nommée Athénaïs qui épousa en 1813, le marquis de Podenas) auxquels Monsieur d'Escars témoigna toujours la plus sincère affection. A la fin de 1805, ils s'établirent à Paris et leur salon de la rue d'Anjou ne tarda pas à devenir le rendez-vous de leurs amis.
Dans les conversations que l'esprit et la vivacité de Madame d'Esears animaient particulièrement, on médisait souvent du gouvernement. Ce crime méritait un châtiment, aussi le 3 février 1806 Madame d'Escars fut arrêtée et conduite sous escorte aux iles Sainte-Marguerite. Après quelques mois d'une détention que sa fille Athenaïs partagea volontairement, elle fut autorisée à résider à Nice puis, en 1808, à Moulins et en 1809 dans sa terre de La Ferrière, mais toujours sous la surveillance de la haute police. Enfin. le 9 janvier 1810, Monsieur de Kergariou, préfet d'Indre-et-Loire, lui écrivit qu'en raison des services de son fils, l'Empereur avait donné l'ordre de faire cesser les mesures de surveillance dont elle était l'objet.
Sigismond de Nadaillac fut élevé à Tours; quand il arriva à l'âge d'homme, il sentit lui peser la vie inutile qu'il menait.
Entraîné par l'exemple de plusieurs de ses amis ou parents, encouragé par Kellermann et aussi par son beau-père, il finit par obtenir de sa mère le consentement de servir dans l'armée.
Il s'engagea dans les gendarmes d'ordonnance, corps spécial rattaché à la Garde impériale composé de jeunes gens de bonne famille et qui n'eut qu'une durée éphémère. Promu successivement brigadier (26 novembre 1806), puis maréchal des logis (8 janvier 1807) (Note Les titres de service à ces grades, signées par le maréchal Kellermann se terminaient ainsi : "Ordonnons à Messieurs les gendarmes et brigadiers de lui obéir en cette qualité"), il prit part à la campagne de 1807 sous les ordres du général Montmorency. A Tilsitt, il eut une main cruellement brûlée
par l'explosion d'un paquet de cartouches. Après un séjour à Berlin et à Hanovre, les gendarmes d'ordonnance furentl licenciés le 16 novembre 1807. Sigismond rejoignit à Paris son beau-père pour y attendre les ordres du gouvernement. Ils lui arrivèrent le 18 février suivant sous forme d'un brevet de lieutenant au 14e régiment de dragons. Le jeune officier plein d'ardeur ayant demandé à servir activement, fut dirigé sur l'armée des côtes de l'Océan commandée par le maréchal Moncey et incorporé au 1er régiment provisoire de dragons. Il fit campagne, en Espagne, jusqu'à la capitulation de Baylen où il subit le sort de la division du général Dupont. Revenu à Marseille avec d'autres officiers pris en même temps que lui, il y trouva l'ordre de se rendre aussitôt en poste à Bayonne pour y servir comme aide de camp du général Victor Latour-Maubourg.
Le lieutenant de Nadaillac resta en Espagne auprès de ce général jusqu'au 24 mars 1812. Malheureusement la perte de tous ses bagages pendamt son retour l'a privé de toutes ses notes de campagne et je n'ai que les lettres conservées par sa mère et sa soeur. Pendant ces quatre années, il reçut deux blessures par coup de feu, l'une à Madrid, le 2 mai 1809, la seconde à la bataille d'Albuera, le 16 mai 1811. Il fut nommé capitaine le 1er juillet 1810 et chevalier de la Légion d'honneur le 6 août 1811.
Arrive à La Ferrière chez sa mère avec un congé de deux mois le 2 avril 1812, il ne tarda pas a être rappelé par le général Latour-Maubourg partant pour la Grande Armée. Le 16 mai il se mettait en route pour rejoindre son général à Varsovie.
Le capitaine de Nadaillac prit part à toute cette pénible campagne de Russie pendant laquelle il faillit mourir de la fièvre typhoïde, ce qui l'empêcha d'être présent à la bataille de la Moskowa; il rejoignit son général à Moscou et fit toute la retraite de Russie en combattant sans cesse.
Il prit part, comme chef d'escadron au 5e hussards, dans la division du général Exelmans, à toutes les affaires de la campagne de 1813 et reçut une blessure sérieuse a la tête pendant la bataille de Leipzig.
Dès que l'armée eut repassé le Rhin, les débris du 5e hussards furent réunis en un seul escadron et placés sous les ordres du commandant de Nadaillac. Après plusieurs marches et contre-marches le long du Rhin, cet escadron envoyé à Wesel fut assiégé et bloqué jusqu'au 23 avril 1814, époque où lui parvint la nouvelle de la Restauration. Le 5e hussards évacua Wesel le 10 mai et se rendit à Lille.
Le commandant de Nadaillac avait été nommé, en novembre 1813, chef d'escadron au 3e régiment des gardes d'honneur, ce qui lui donnait rang de lieutenant-colonel. Bien qu informé officieusement de cette nomination par son colonel, M. Fournier, la lettre de service ne lui parvint pas, par suite du blocus de Wesel, et il ne put rejoindre son nouveau corps.
Le 1er juin 1814, il arriva à Paris et retrouva sa mère qu'il avait quittée deux ans auparavant sous la surveillance de la haute police à La Ferrière, installée au palais même des Tuileries, et son beau-père, le comte d'Escars, redevenu lieutenant général et premier maître d'hôtel du roi Louis XVIII.
Le général Dupont, fort mal disposé pour tous les officiers de l'armée impériale, nomma le lieutenant-colonel de Nadaillac major : l'énergique intervention de son beau-père lui obtint le grade de colonel le 20 août 1814.
Le colonel marquis de Nadaillac demanda à être mis à la suite du 5e hussards, donnant comme raison qu'il en connaissait la plupart des officiers, ayant fait campagne avec eux. Le ministre de la Guerre écrivit en marge de la demande : "A mettre dans tout autre régiment".
A l'impopulaire général comte Dupont succéda au ministère de la Guerre le duc de Feltre, qui prit comme aide de camp le colonel marquis de Nadaillac. Le 15 mars 1815, ce dernier fut envoyé en reconnaissance sur la route de Lyon et apprit au roi Louis XVIII la défection générale des troupes et la marche triomphale de Napoléon, dans une audience dont il garda le souvenir. Son second fils nous en a laissé le récit que j'ai cru intéressant de reproduire ici.
Le marquis de Nadaillac resta pendant les Cent-Jours fidèle au serment qu'il avait prêté à Wesel, malgré les prières et objurgations de son cousin et ami Chartes de La Bédoyère. Il se dirigea sur Gand; à Lille, il fut arrêté et aurait été traduit devant une commission militaire sur un ordre envoyé de Paris, si un de ses camarades n'était parvenu à le faire évader.
Le 23 août suivant, le collège électoral de la Haute-Vienne élisait député le jeune colonel par 111 voix sur 177 votants. Le 27 septembre suivant, le commandement des hussards de la Moselle (le 3e) lui était donné; il le conserva jusqu'au 3o juillet 1823, date de sa nomination au grade de maréchal de camp. Le 15 novembre 1830, il fut compris dans le nombre des officiers généraux mis en réforme par mesure politique; retraité le 25 janvier 1837, il mourut à Paris le 25 avril de la même année, laissant de son mariage avec une anglaise, miss Mary Mitchell, deux fils et une fille.
Entre temps, il avait reçu la croix d'officier, puis de commandeur de la Légion d'honneur et la croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.

Affaires auxquelles assista en Espagne, pendant les années 1808-1809-1810-1811, Sigismond du Pouget de Nadaillac, lieutenant puis capitaine de cavalerie, aide de camp du général Latour-Maubourg :
7 juin 1808. - Affaire du Pont d'Alcolia (Chiavaria) (Note Les noms entre parenthèses sont ceux des généraux espagnols).
19 juillet 180.- Bataille de Baylen (Castanos).
13 janvier 1809. - Affaire d'Ucles (Venegas).
28 mars 1809. - Bataille de Medellin (Cunta).
28 juillet 1809. - Bataille de Talavera-In-Reyna-Cunta (Wellesley-Wellington).
7 novembre 1809. - Affaire de Madridijas.
21 février 1810. - Affaire et Prise de Séville.
28 février 1810. - Affaire de Ximena (Surra-di-Ronda).
26 janvier 1811. - Investissement de Badajoz.
6 février 1811. – Affaire du Pont de la Gibora (Butron).
19 février 1811. - Bataille de la Gibora (Mendizabal).
11 mars 1811. – Capitulation de Badajoz.
16 mars 1811. - Prise de la Ville et du Château d'Albuquerque.
25 mars 1811. - Affaire de Campo Mayou (maréchal Beresford).
16 mai 1811. - Bataille de la Albuhera (maréchal Beresford).
25 mai 1811. - Affaire d'Olagié.
22 juin 1811. - Affaire d'Elou (?).
8 et 9 août 1811. - Affaire de la Venta de Baül Brake et de
Cullau Freyre.

Copie sur un petit carnet de mon grand-père, écrit pendant l'année 1812

Colonel de NADAILLAC" (Carnet de la Sabretache 1911).

Accès au dossier de Arnaud-François-Léopold-Odille-Sigismond du Pouget, Marquis de Nadaillac dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic

Poyart Amable (274)
Né le 11/07/1778 à Rougeries (Aisne); Brigadier à la 1ère Compagnie du 5e Hussards; Fourrier le 12 frimaire an 14 5e Compagnie; Maréchal des logis le 18/04/1807; Adjudant sous officier le 14/06/1809; Sous lieutenant le 08/12/1811; 3e Compagnie; Chevalier de la Légion d'Honneur le 28/09/1812 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); blessé le 26/08/1813 d'un coup de sabre au visage à l'affaire de la Katzbach; Lieutenant le 05/07/1814; muté à un autre Régiment de Chasseurs à cheval en 1814
Prouvensale de Saint Hilaire François Casimir
Né le 12/07/1783 à Orléans (Loiret); fils d'Auguste de Saint-Hilaire ; Sous lieutenant 6e Compagnie an XIII, venu de l'Ecole militaire; Lieutenant le 20/03/1807; Aide de camp de Masséna le 05/12/1808; Capitaine Adjudant major tué au siège du Fort de Sagonte (Saragosse) le 18/10/1811, alors aide de camp du Général de Division Musnier
Provins François (297)
Né en 1780 dans la Meurthe; Hussard à la 8e Compagnie du 5e Hussards; Brigadier le 24/04/1807; Maréchal des logis le 10/06/1809; congédié le 17/07/1810
Quack ou Quarck Conrad
Né le 22/02/1764 à Modelsheim (Mont-Tonnerre); Lieutenant le 24 nivôse an 9 (Etats Militaires ans X-XI-XII); 1ère Compagnie; Grande Armée en 1805; Capitaine le 21/11/1806; tué le 25/12/1806 à l'affaire de Tykoczin
Quenon Charlemagne
Né le 17/11/1787 à Corhoix (Finistère); Vélite aux Chasseurs à cheval (N°476); Sous lieutenant au 5e Hussards le 13/03/1813; blessé le 25/08/1813 et pris; rentré le 27/01/1815
Quisard Joseph François
Né le 22/05/1786 à Massongy (Léman); Vélite aux Chasseurs à cheval de la Garde le 20/02/1806; blessé à Eylau; Sous lieutenant au 8e Hussards le 17/07/1807; Lieutenant le 21/05/1812; Chevalier de la Légion d'Honneur le 21/08/1812 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Adjudant major le 30/08/1812; Capitaine Adjudant major le 26/09/1812; blessé le 10/12/1812 d'un coup de sabre qui lui coupe 4 doigts à la main droite; pris; pris; passé le 11/08/1814 au 5e Hussards; rentré le 21/08/1814; licencié le 01/08/1815; décédé le 04/05/1866
Rabasse Antoine
Né le 01/02/1794 à Montmorin (Hautes Alpes); Ecole de médecine de Montpellier 1808; Chirurgien Sous aide major le 15/04/1812; pris le 10/12/1812; rentré le 04/11/1814; non activité
Regnault Charles (150)
Né en 1777 dans le Vaucluse; Trompette à la 8e Compagnie du 5e Hussards; remis Hussard le 01/01/1807; réformé le 22/04/1807
Reinhartz Jean Frédéric Augustin
Né le 13/04/1773 à Marsal (Moselle); Chef d'Escadron au 7e Hussards; Chevalier de la Légion d'Honneur le 14/04/1807 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Major à la Suite au 5e Hussards le 28/06/1812; détaché à l'Etat-major général le 30/07/1812; cheval tué en Russie; passé au 1er Chasseurs à cheval le 16/06/1813; Officier de la Légion d'honneur le 25/04/1821; décédé le 22/11/1851
Remy Ignace (304)
Né le 16/07/1774 à Insheim (Haut-Rhin); Adjudant sous officier an 10; Sous lieutenant le 15 messidor an XII 2e Compagnie; Lieutenant le 21/10/1806; blessé le 04/02/1807 à Walthersdorff; mort le 02/03/1807
Renno Jean Christian
Né le 20/03/1764 à Schritzerau (?) (Hollande); venu du 11e Hussards; Chef d'Escadron le 15/04/1812; pris dans la retraite de Russie
Ressejac Bertrand
Né le 20/06/1748à Rieux (Haute-Garonne); Lieutenant en 1793 (Etat militaire de France pour l'année 1793); Capitaine le 1er juillet 1793 (Etats Militaires ans X-XI-XII); Capitaine en 1804; retraite le 24 brumaire an 13 (15/11/1804) ou le 17/12/1804
Richardot Georges (165)
Né le 12/06/1777 à Montbéliard (Haut-Rhin); Maréchal des Logis chef à la 6e Compagnie du 5e Hussards; 1ère Compagnie en 1806; Sous lieutenant le 21/11/1806; blessé le 24/02/1807 sur la Prégel de quatre coups de lance; pris le même jour et rentré le 08/08/1807; blessé le 19/04/1809 devant Preissing d'un coup de sabre sur la main droite ; Lieutenant le 22/06/1809 ; Chevalier de la Légion d'Honneur le 01/071809; Adjudant major le 06/04/1811 ; Capitaine le 27/09/1812; blessé le 18/10/1812 à Winkowo; présumé mort en Russie
Riedinger Jacques
Né à Brumath ? (Bas-Rhin); a servi comme Hussard au 5e Régiment de Hussards
Rinck Guillaume Jean
Né le 04/01/1760 à Bwiennen (Bas-Rhin); Lieutenant en 1793 (Etat militaire de France pour l'année 1793); Capitaine le 1er juillet 1793 (Etats Militaires ans X-XI-XII); 8e Compagnie du 4e Escadron, Grande Armée en 1805; retraite le 12/03/1807
Robert de Conandre Jacques Marie
Né le 10/09/1787 à Brest (Finistère); Ecole Militaire an XIII; Sous lieutenant, surnuméraire le 19/04/1806; titulaire le 11/07/1806; blessé le 04/02/1807 à Wathersdorff de deux coups de lance et pris; rentre lé 08/08/1807; Lieutenant le 07/04/1809; blessé le 06/06/1809 d'un coup de sabre à la main gauche; Chevalier de la Légion d'Honneur le 01/07/1809; retraite le 28/06/1810
Roëckel, Rockel ou Kockel Jean Pierre
Né le 31/07/1778 à Saint-Avold (Moselle); Maréchal des logis chef (268) an 12; Sous lieutenant le 21/11/1806; Chevalier de la Légion d'Honneur le 01/10/1809 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Lieutenant le 20/06/1809; Capitaine le 23/01/1812; blessé le 07/09/1812 à la Moskowa d'un coup de lance à la machoire; Capitaine 2e Compagnie 2e Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814) ; Rgt d'Angoulème le 11/08/1814; blessé le 16/06/1815 à Ligny; licencié le 01/08/1815; Officier de la Légion d'Honneur le 21/03/1831
Roger François (156)
Né en 1777 dans la Meuse; Maréchal des logis dans la 7e Compagnie du 5e Hussards; passé dans les Chasseurs à cheval de la Garde impériale an 13
Rolhan Jean (233)
Né en 1776 dans le Bas-Rhin; Brigadier à la 7e Compagnie du 5e Hussards; réformé le 24/10/1806
Rollot (André-Louis)
Sous-Lieutenant en 1793 (Etat militaire de France pour l'année 1793)
Rosis Sébastien
Capitaine 1ère Compagnie 1er Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814)
Rotel Jacob (265)
Né en 1778 dans le Bas-Rhin; Brigadier à la 3e Compagnie du 5e Hussards; tué le 06/11/1806
Rouilly Louis (47)
Né le 17/12/1771 à Lorris (Loiret); Maréchal des Logis chef à la 6e Compagnie du 5e Hussards an XII (47); Sous lieutenant au Chasseurs à cheval hanovriens an XII; Lieutenant le 25/01/1807; Capitaine le 08/11/1809; passé au 1er Hussards; Capitaine à la suite le 16/03/1812 au 5e Hussards; Chevalier de la Légion d'Honneur; non activité le 11/08/1814
Rousille Michel
Né le 10/03/1784 à Seiches (Lot et Garonne); Chirurgien aide major au 5e Hussards le 17/07/1813; demi-solde le 11/08/1814
Ruick Zorim Querinus ou Quirinus (?)
Né le 20/03/1782 à Steinvillers (Bas-Rhin); Brigadier an 14; Maréchal des logis (414) le 14/06/1807; Sous lieutenant le 15/05/1813; blessé le 24/05/1813 d'un coup de lance au bras droit et pris; cheval tué le 18/10; blessé le 11/03/1814 d'un coup de sabre lors d'une sortie de Hambourg; Sous lieutenant 3e Compagnie 3e Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814) ; démission le 26/02/1815
Ruin (François)
Capitaine en 1793 (Etat militaire de France pour l'année 1793)
Saint Paix Guy
Lieutenant 6e Compagnie 2e Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814)
Saint Pern Joseph (de)
Né le 05/04/1770 à Saint Pern (Ille et Villaine); Lieutenant dans la Gendarmerie d'ordonnance le 02/01/1807; Capitaine à la Suite au 10e Chasseurs à cheval le 16/07/1807; Capitaine au 13e Chasseurs à cheval le 29/12/1807; Chevalier de la Légion d'Honneur le 10/02/1809 (décret du 13/08/1809; accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Chef d'Escadron au 5e Hussards le 10/02/1809 (listes des 1er novembre 1809 et 1er janvier 1810); passe le 22/07/1812 au 22e Chasseurs à cheval; retraite le 13/06/1826
Sainte Croix Charles (de)
Né au Mans (Sarthes); Elève de Saint Germain le 01/09/1812; Sous lieutenant au 5e Hussards le 31/01/1813; demi-solde le 06/07/1814
Salomon (Jean Baptiste étienne Ignace)

Sous-Lieutenant en 1793 (Etat militaire de France pour l'année 1793)

Fils d'Etienne-Ignace de Feldeck, né à Colmar le 20 mai 1776, choisit de bonne heure la carrière des armes et entra comme sous-lieutenant au régiment de Bretagne infanterie, le 6 janvier 1790, à l'âge de quatorze ans. Officier dans la garde nationale de Colmar en 1791, il passa au 5e hussards ci-devant Lauzun, le 17 juin 1792, et fit les campagnes de l'armée du Rhin de 1792 à 1797, de Hollande en 1798, d'Allemagne en 1799 et 1800 comme aide de camp du général Tharreau. Il est cité au Moniteur pour avoir, à l'attaque de Giessen, passé la Lahn à la nage à la tête de 24 dragons du 4e régiment et fait mettre bas les armes au 2e bataillon du régiment particulier de l'empereur d'Autriche. Rentré comme lieutenant au 17e dragons, il est choisi comme aide de camp par le général Lecourbe et fait les campagnes d'Allemagne de 1801 à 1807. En raison de sa belle conduite au passage de l'Inn et au combat de Sulzberghofen, le général Lecourbe lui obtint du premier Consul le grade de capitaine (1803). En 1805, il devient aide de camp du général Puthod. Dans la campagne de 1806 contre la Prusse, il se trouve dans le corps du maréchal Lefèbvre au siège de Dantzig, où il est blessé de deux coups de feu (1807). Le 7 mai suivant, à peine remis de ses blessures, il entre le premier, à la tête des grenadiers de la 1ère légion, dans la redoute de Kalk-schanze, défendue par 250 Prussiens et quatre pièces de canons, s'en empare et fait la garnison prisonnière. Ce brillant fait d'armes lui vaut la croix de la Légion d'honneur. En 1808, nous le trouvons en Espagne avec le général Puthod, où il s'illustre à la bataille d'Espinosa de los Monteros (11 novembre) et gagne le grade de chef d'escadron. A la bataille de Télès, il s'élance avec impétuosité au secours du colonel Mouton-Duvernet - plus tard général - sur le point d'être sabré et lui sauve la vie. Revenu à la Grande armée, il assiste à la bataille de Wagram (6 juillet 1809), où il s'agit d'enlever la position de Neusiedel ; Salomon, marchant à la tête du 4e bataillon du 17e régiment d'infanterie légère, s'élance seul sur un peloton ennemi et fait prisonnier l'officier qui le commande ainsi que deux de ses hommes. Nommé major, le 27 avril 1813, il est appelé à commander le 24e régiment de chasseurs à cheval. Le 2 janvier 1814, à 2 lieues de Bonn, se trouvant en présence d'une colonne de 350 chasseurs à pied russes et voyant le désordre se mettre dans cette troupe, il n'hésite pas à la charger avec cinq chasseurs du 5e régiment et quelques fantassins qui avaient suivi, s'empare d'une pièce de canon et fait prisonnier le major russe avec tout son monde. La rosette d'officier de la Légion d'honneur fut la récompense de cette belle action. Passé major au 7e chasseurs à cheval, il se distingua encore près de Cézannes en attaquant rigoureusement avec 275 chasseurs une troupe de 600 hussards prussiens qui tentaient d'enlever le grand Parc de l'armée. La chute de l'Empire amena le licenciement de l'armée (30 nov. 1815). Rappelé au service, Salomon fut promu au grade de lieutenant-colonel au 6e hussards en 1819, de colonel au 2e régiment de cuirassiers Dauphin, en 1821. Quoique malade, il fit la campagne d'Espagne à la tête de ce beau régiment. Mais son état de santé laissant de plus en plus à désirer, il obtint sa retraite après 22 campagnes, et vint mourir à Colmar le 26 décembre 1827, à l'âge de 51 ans.
Source : Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l'Alsace : depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours. Tome 2, par Fr. édouard Sitzmann ; Extrait des Archives de la Guerre - Papiers de famille

Schaurer Valentin (224)
Né en 09/1776 à Bischheim (Bas-Rhin); Brigadier à la 1ère Compagnie du 5e Hussards; blessé le 02/12/1805 d'un coup de lance à la tête; Maréchal des Logis le 08/05/1806; Sous lieutenant le 18 ou le 21/09/1809; pris le 08/08/1812
Scheglinski Charles
Né le 29/11/1780 à Costel près de Bordeaux (Gironde); Maréchal des logis dans la Gendarmerie d'ordonnance; Maréchal des logis dans les Lanciers de la Garde Impériale en 1808; Lieutenant au 5e Hussards le 18/02/1808; Capitaine le 20/04/1812; blessé le 28/11/1812 aux ponts de la Bérézina et pris; rentre le 24/10/1814; non activité
Scherlin ou Schirlin Antoine (23)
Né en 1768 à Elport ? (Haut-Rhin); Maréchal des Logis 3e Compagnie; Sous lieutenant le 21/11/1806; retraite le 24/05/1807
Schill (Guillaume)
Lieutenant en 1793 (Etat militaire de France pour l'année 1793)
Schill Antoine (158)
Né en 1779 dans le Haut-Rhin; Brigadier à la 5e Compagnie du 5e Hussards; cassé le 05/12/1806; Brigadier le 12/07/1807; passé dans la Garde impériale le 26/09/1808
Schmit ou Schmitt
Sous lieutenant le 17 floréal an 6 (Etats Militaires ans X-XI-XII)
Schmitt Jacob (286)
Né en 1771 dans la principauté de Darmstadt; Brigadier trompette au 5e Hussards; réformé le 26/04/1807
Schmutel Jacques
Sous lieutenant au 5e Hussards le 11/08/1814
Scholtenius (Engelbert)
Capitaine en 1793 (Etat militaire de France pour l'année 1793)
Schott Jean

Né en juin 1792 à Strasbourg. Il est fils de Martin et de Diemer Marie. Il est conscrit de 1812 du canton de Geispolsheim et a obtenu le n°133 lors du tirage au sort. Il entre au service le 16 février 1813. Il est Hussard et sert d'abord à la 10ème Compagnie du 8ème Régiment de Hussards (matricule n°3053). Il incorpore ensuite la 4ème Compagnie du même Régiment. Le 11 août 1814, il passe au 5ème Régiment de Hussards dit d'Angoulême. Il mesure 1,560 mètre, a les cheveux et les sourcils blonds, les yeux châtains, le front bombé, le nez épaté, la bouche moyenne, le menton rond et le visage plein.
Références : SHD 24Yc427

Source : Société des Etudes Historiques Révolutionnaires et Impériales, Alain Klein : Dictionnaire des grognards du Bas-Rhin - © avril 2012

Schreiber Nicolas (31)
Né en 1768 dans le Bas-Rhin; Maréchal des logis à la 3e Compagnie du 5e Hussards; passé dans la Légion hanovrienne an 12
Schultz
Sous lieutenant le 1er juillet 1793 (Etats militaires an XI-XII)
Schwab (Joseph Félix)
Né le 04/03/1758 à Durbach (Bade); Lieutenant en 1793 (Etat militaire de France pour l'année 1793); Capitaine le 5 mars 1793 (Etats Militaires ans X-XI-XII); Capitaine 1ère Compagnie 1er Escadron; Grande Armée 1805; Chevalier de la Légion d'Honneur le 14/03/1806 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); au Dépôt en 1809; retraite le 03/08/1809
Schwarz François Xavier (de)

Fils du baron von Schwarz, officier général au service de la Bavière, né à Hernwiess (Duché de Bade) le 08/01/1762; Inscrit sur les contrôles des Volontaires de Nassau Hussards le 20/08/1769, à 7 ans; Cadet-gentilhomme au Régiment de Hussards de Chamborant le 12/07/1776; Sous lieutenant aux Hussards de Chamborant le 10/03/1782; Lieutenant des Hussards de Chamborant (2e Hussards) le 25/01/1792; Capitaine au 2e Hussards le 13/06/1792; à l'armée du Centre 1792; à l'armée du Nord 1793; à l'armée des Ardennes 1793; à l'armée de Sambre-et-Meuse en 1794; Chef d'Escadron le 1er germinal an III (21/03/1795); aux armées d'Allemagne/Rhin et de Mayence en 1797-1798. Il a pris part à la 2e expédition en Irlande sous les ordres du Général Hardy ; fait prisonnier par les Anglais, le 21 vendémiaire an VII (12 octobre 1798), il est libéré sur parole le 12 nivôse suivant (1er janvier 1799), rentré en France et échangé en août 1799.
Chef de Brigade (puis Colonel) le 17 fructidor an 7 (03/09/1799 - Etats Militaires ans X-XI-XII); à l'armée du Rhin 1799-1800. Il est employé pendant les ans XII et XIII à l'armée des Côtes de l'Océan et devient membre de la Légion d'Honneur le 19 frimaire an XII (11 décembre 1803). Officier de la Légion d'Honneur le 25 prairial suivant (14 juin 1804 - accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). A la Grande Armée 1805; Commandant de la Légion d'Honneur le 25/12/1805 (pour sa participation à la bataille d'Austerlitz à la tête du 5e Hussards); Grande Armée en 1806-1807 Brigade Lasalle (Stettin, Golymin); Général de Brigade le 30/12/1806; Chevalier de l'ordre militaire de Maximilien de Bavière, en 1807; Baron de l'Empire (il était déjà baron du Saint Empire) le 09/03/1808 (Décret); lettres patentes le 15/01/1809.
Nommé à la tête de la brigade de cavalerie italienne du Corps d'observation des Pyrénées-Orientales le 19/03/1808. Tenu en échec devant Bruch (Mont Serrat), en juin 1808. Passé au 7e Corps de l'armée Espagne en septembre, il est vaincu à Bisbal par O'Donnell, où il capitule avec les honneurs de la guerre le 14 septembre 1810.
Emprisonné, d'abord à Tarragone, puis prisonnier sur les pontons en Angleterre, il n'est libéré qu'en mai 1814. Retiré le 17/05/1814 sans activité. Il reste sans emploi pendant la première Restauration. Pendant les Cent-Jours, il est employé au dépôt de cavalerie d'Amiens et il est mis à la retraite le 4 septembre 1815. Chevalier de Saint Louis, le 19 août 1818; décédé le 09/10/1826 à Sainte-Ruffine (Moselle).
Armoiries du baron Schwarz : écartelé; le premier d'azur au lion naissant et contourné d'or, coupé d'argent à l'étoile de gueules; le deuxième des barons militaires; le troisième parti denché d'argent et de gueules; le quatrième d'azur au lion naissant d'or, coupé d'argent à l'étoile de gueules. Pour livrées : les couleurs de l'écu.

Seguin Jean
Né le 19 mars 1768 à Saint Hilaire les Andressis (Orléanais) dans le Loiret. Réquisitionné en 1793, il est envoyé sur la frontière allemande que surveille les Hussards du "ci-devant Lauzun". Affecté à la 4e Compagnie (4e Escadron), il va vite démontrer aux anciens que s'il est petit par la taille (1,68 m), c'est un géant par le courage. Le 3 décembre 1800 à Hohenlinden par exemple, où il s'empare d'un canon autrichien. Quinze jours plus tards, en mission de reconnaissance avec trois de ses camarades, il rétablit un pont sous le feu de l'ennemi, permettant ainsi à la Division Richepanse de continuer sa marche sur Vienne. En récompense, le 15 septembre 1802, il reçoit un mousqueton d'honneur et est affecté à la Compagnie d'élite (1er Escadron). Chevalier de la Légion d'Honneur an 13. Le 24 février 1807, près du village de Freidenberg, il tombe dans une embuscade tendue par des Cosaques et reçoit deux coups de lance dont un à la cuisse qui le rendra infirme. Proposé pour la réforme, il quitte le 5e Hussards le 8 février 1808.
Septe-Rosis Jean
Né le 09/03/1779 à Auch (Gers); venu du 22e Chasseurs à cheval; Lieutenant au 5e Hussards le 11/04/1807; Capitaine le 20/06/1809; blessé le 07/09/1812; blessé le 21/08/1813; Chevalier de la Légion d'Honneur le 28/09/1813 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Régiment d'Angolème le 11/08/1814; licencié le 01/08/1815
Siercher
Sous lieutenant (Etats Militaires an X)
Simon (Nicolas)
Capitaine en 1793 (Etat militaire de France pour l'année 1793)
Simon Alexis (35)
Né en 1771 dans le Haut-Rhin; Maréchal des logis à la 4e Compagnie du 5e Hussards; passé dans la Légion hanovrienne an 12
Simonot Barthelemy
Né le 26/06/1783 à Chalon sur Saône (Saône et Loire); Maréchal des logis chef au 14e Chasseurs à cheval an 12; Sous lieutenant le 31/07/1807; Chevalier de la Légion d'Honneur le 05/05/1809 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); blessé le 31/05/1809 d'un coup de feu à la tête; Lieutenant aide de camp le 21/06/1809; en Russie 1812; Capitaine aide de camp le 28/06/1813; Capitaine au 11e de Hussards le 31/01/1814; passé avec son grade Capitaine 4e Compagnie 4e Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814); licencié le 01/08/1815
Smuckel Jacques
Sous lieutenant 1ère Compagnie 1er Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814)
Spada Guy
Né le 28/10/1791 à Rome (Tibre); Sous lieutenant le 11/01/1812; 10e Compagnie; Lieutenant le 15/05/1813; au Régiment en 1814; licencié le 01/08/1815 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic).
Steenhuyse Constant Joseph Ghislain Marie (comte d'Hane de)

"Né le 15 novembre 1790 à Gand (Escaut), en Belgique, Constant d'Hane de Steenhuyse appartenait à l'une des plus anciennes familles du pays. Il comptait, en effet, au nombre de ses aïeux, Philippe-Guillaume de Steenhuyse, seigneur de Flers, membre du Grand Conseil de Malines en 1627, président du Conseil des Flandres en 1648, anobli en 1643 par lettres-patentes du roi Philippe IV d'Espagne, qui avait érigé pour lui en baronnie la seigneurie de Poederlé en Brabant (Ces renseignements sont tirés de la Belgique Militaire, par HippolyteVigneron, édité à Bruxelles en 1856).
Constant de Stcenhuyse entra le 3 février 1810 au 5e Régiment de Hussards français, franchit rapidement les grades inférieurs et fut nommé Sous-lieutenant le 27 juin de la même année. En 1812, il prit part à la campagne de Russie et donna, à Krasnoe, les preuves de la plus grande intrépidité, en défendant contre une nuée de cosaques, à la tête d'un peloton de Hussards et de Chasseurs, le point de passage des Corps de cavalerie de Nansouty et de Montbrun. A la suite de cette brillante affaire, où notre Sous-lieulenant avait été blessé au bras gauche et avait eu son cheval tué sous lui, il fut félicité par le Roi Murat et proposé par Montbrun pour la Légion d'honneur (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic).
Après avoir encore chargé à Mojaïsk, et échappé au désastre de la Bérésina, Steenhuyse fut promu Lieutenant le 15 mai 1813. Six jours après, il combattait à Wurschen. Nommé Adjudant-major le 20 juillet, il fit toute la campagne de Saxe et, après Hanau, revit la France le 2 novembre. Le 4, le Général comte Milhaud obtenait pour Steenhuyse une commission provisoire d'Aide de camp (Arch. admin. de la Guerre), dont voici le libellé :

Grande Armée Commission provisoire d'aide de camp
Major Général D'après l'autorisation de l'Empereur
Le prince Vice-Connétable major-général, sur la demande de M. le Général de Division Comte de Milhaud, approuve que M. d'Hane Steenhuyse, capitaine au 9e régiment de hussards, se rende auprès de ce général pour remplir provisoirement ses fonctions d'aide de camp.
Au quartier général impérial à Mayence, le 4 novembre 1813.
Le prince Vice-Connétable
Major-Général
Signé Alexandre.

Nota : Cette commission est provisoire, en attendant celle du Ministre de la Guerre.
Cette pièce "officielle" contenait, au sujet du grade et de l'affectation de Steenhuyse. deux erreurs capitales. D'abord, il n'était pas Capitaine, mais seulement Lieutenant adjudant-major, ensuite, il appartenait au 5e hussards et non au 9e. La première erreur pouvait, à la rigueur, être de complaisance. En effet, à l'époque, le général de division avait droit à trois aides de camp, un chef d'escadron et deux capitaine. Peut-être avait-on voulu anticiper sur le grade de Steenhuyse afin de rendre possible la nomination ? Quant à l'erreur de numéro, elle reste inexplicable, et devait, comme nous le verrons par la suite, attirer à notre officier nombre d'ennuis.
Le 10 décembre, Steenhuyse n'était pas encore capitaine et, à cette date, le général Milhaud s'adressait de Worms au ministre de la Guerre, pour hâter sa nomination (Arch. admin. de la Guerre) :
"Monseigneur,
J'ai reçu les deux brevets d'aide de camp que votre Excellence m'a fait l'honneur de m 'adresser en faveur de M. Vallier et d'Hane Styenen. Je prie Votre Excellence d'écouter favorablement ma représentation sur le brevet définitif de M. d'Hane Styenen, lieutenant adjudant major. J'avais sollicité la place de capitaine aide de camp pour ce jeune et brave officier, qui a fait avec distinction les campagnes de Russie et d'Allemagne et qui fut blessé en Russie en s'emparant d'un point essentiel près de Krasnoe. La commission provisoire que j'ai reçue pour lui de S. A. S. le prince major général, le porte comme capitaine au 9e de hussards. J'ai l'honneur de mettre sous les yeux de Votre Excellence l'original de cette commission provisoire et de réclamer en faveur de cet estimable officier, qui appartient à une des premières familles de la Belgique, le grade de capitaine aide de camp, sans lequel il perdrait les avantages de la place d'adjudant major.
Agréez, Monseigneur, etc. "
Le général de division commandant le 9e corps de cavalerie
Le comte de Milhaud.

En revanche, le décret du 28 novembre 1813 avait fait de Steenhuyse un lieutenant du 3e régiment de gardes d'honneur, ce qui n'éclaircissait pas la situation (Arch. adm. de la Guerre : Contrôle des officiers du 5e hussards. – Le libellé de cette nomination est suivi d'une note que nous reproduisons et qui en dit long sur la désastreuse retraite de 1813 : "Cette mutation n'a pu être vérifiée, les escadrons ayant perdu touss leurs papiers pendant
la campagne de 1813"). Alors commença la campagne de France. Le 21 février 1814, notre aide de camp, toujours lieutenant comme par le passé, se signalait à Saint-Martin en Champagne et recevait, à l'épaule gauche, une nouvelle blessure. A Craonne, il se distinguait encore et était enfin nommé capitaine, par décret impérial du 23 mars 1814. Après l'abdication de Fontainebleau, la Belgique cessant de faire partie de l'empire français, ce jeune capitaine de vingt-cinq ans donnait, le 13 février 1815, sa démission du service de France.
Dès le 21 septembre, Steenhuyse, qui ne pouvait rester inactif, prenait du service dans l'armée des Pays-Bas et était admis, comme capitaine, au 2e régiment de carabiniers. C'est alors que l'erreur initiale commise lors de sa nomination provisoire d'aide de camp porta brusquement ses fruits. Ce grade de capitaine, que lui avait donné la France, ne fut pas reconnu par l'autorité militaire des Pays-Bas, sous le prétexte, d'ailleurs exact, que Steenhuyse ne figurait comme capitaine sur aucun contrôle régimentaire. Il fallut toute une série de démarches de son père, ancien intendant du département de l'Escaut et chambellan du roi des Pays-Bas, pour aboutir enfin, le 18 janvier 1817, à l'obtention d'un certificat qui rétablissait la situation exacte de notre hussard, et dont voici la teneur (Arch. admin. de la Guerre) :

"Ministère de la Guerre
2e Division
Bureau des Elats-Majors

Par ordre de Son Excellence le Ministre de la Guerre :
Le secrétaire général du Ministère certifie à tous qu'il appartiendra, d'après les Contrôles déposés au Bureau des Etats-Majors, que M. Constant d'Hane de Steenhuyse, qui était lieutenant adjudant major au 5e régiment de hussards, a été nommé aide de camp de M. le général Milhaud, le 4 novembre 1813, qu'il a été promu capitaine le 23 mars 1814 et que, le 13 février 1815, la démission de cet officier a été acceptée.
En foi de quoi, etc.
Fait à Paris, le 18 janvier 1817.
Signé Illisible".

Nommé major à la division de cuirassiers n° 9, par arrêté du 19 avril 1830, il fut placé en position de non-activité à Harderwyck, le 12 octobre suivant, lorsque déjà la Révolution libératrice avait triomphé dans toutes les provinces belges. Le 14, le major de Steenhuyse donnait sa démission et offrait ses services au gouvernement provisoire belge, qui lui conférait, le 22 octobre, le grade de lieutenant-colonel de cavalerie. Colonel du 2e chasseurs à cheval le 25 octobre, il était, le 1er mars 1831, nommé aide de camp du régent du nouveau royaume. Ministre de la Guerre du 24 mars 1831, général de brigade le 16 juin, il fut chargé, le 15 juillet, d'aller à la frontière recevoir le roi Léopold, que la Belgique venait de placer sur le trône. Aide de camp du roi, chef de sa maison militaire et adjudant général par arrêté du 23 septembre de la même
année, puis commandant supérieur du régiment des guides le 3 mai 1833 et grand écuver du roi le 1er octobre 1836, il fut, le 18 juillet 1842, nommé lieutenant général inspecteur de la cavalerie.
Parvenu au faite des honneurs, le comte d'Hane de Steenhuyse songea enfin, au repos, et, le 30 décembre 1848, se démit de toutes ses charges. Retiré à Auderghem, près Bruxelles, il s'éleignit doucement le 18 septembre 1850.
Chevalier de la Légion d'honneur depuis le 6 octobre 1817, il avait été nommé gryand-officier en 1846.

Albert Depréaux
" (In Carnet de la Sabretache, 1926).

Complément : blessé le 27/08/1812; il était alors Officier d'ordonnance de Montbrun

Steib
Sous lieutenant le 1er juillet 1793 (Etats Militaires ans X-XI-XII)
Steinmetz Georges (253)
Né en 1779 dans le Bas-Rhin; Trompette à la 2e Compagnie du 5e Hussards; Brigadier le 11/06/1807; tué le 13/06/1807
Steinmetz Thiébaut

Né le 24 septembre 1785 à Uberach. Il est fils d'Etienne et de Mahler Thérèse. Il exerce la profession de tisserand. Il est conscrit de 1806 du canton de Niederbronn et a obtenu le n°48 lors du tirage au sort. Il est placé à la fin du dépôt, ayant deux frères conscrits au 5ème Régiment de Hussards. Il mesure 1,652 mètre.
Références : ADBR 1RP48

Source : Alain Klein : dictionnaire des soldats du Premier Empire du Bas Rhin – SEHRI avril 2012

Talleyrand-Périgord Edmond (de)

Duc de Dinon. Né le 01/08/1787 à Paris (Seine); neveu de Talleyrand. Lieutenant au service du Roi d'Italie en 1805; Sous lieutenant le 05/01/1806; était Lieutenant aide de camp du Général Pino; Chevalier de la Légion d'Honneur le 04/06/1806; Capitaine le 21/11/1806; passe le 17/03/1807 Aide de camp de Berthier. C'est lui qui tient la torche dont la lueur éclaire Lejeune écrivant sur sa sabretache l'ordre donné par Berthier à Masséna et à Bessières de se retirer dans l'île de Lobau. Colonel du 8ème régiment de Chasseurs à Cheval le 19 janvier 1812, Général de Brigade le 26 avril 1814, Lieutenant-général le 3 octobre 1823, admis dans le cadre de la réserve en 1831, retraité en avril 1848, Chuquet écrit en citant les Mémoires du Colonel Combe qui servit sous ses ordres : "louant ses qualités éminentes, bonnes manières et générosité, courage et sang-froid".
Sources complémentaires : SEHRI et Griois, mémoires, Tome II, p. 94

Tarlé Amédée Paulin Benoit (de)
Né le 04/04/1790 à Paris (Seine); Ecole militaire le 18/11/1806; Sous lieutenant au 4e Hussards le 16/01/1807; titulaire le 16/01/1808; Lieutenant le 04/09/1812; Lieutenant Adjudant major au 2e Lanciers de la Garde Impériale le 18/03/1813; Capitaine au 5e Hussards le 09/08/1813; arrivé au Corps le 18/09/1813; Capitaine 5e Compagnie 1er Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814); Chevalier de la Légion d'Honneur le 15/10/1814 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); passé aux Chasseurs à cheval de la Garde le 01/05/1815; passé ? Garde Royale le 01/08/1815; Officier de la Légion d'Honneur le 30/04/1835; décédé le 20/12/1877
Tasco Ange
Né le 02/11/1779 à Santesca (Pô); Maréchal des Logis chef (697); Sous lieutenant le 15/05/1813; mort à Brandebourg le 06/?/1813
Terrier J. B.
Né le 09/10/1773 à Chalons (Marne) ; Adjudant sous officier (99); Chevalier de la Légion d'Honneur le 14/03/1806; blessé le 10/06/1807 d'un coup de feu; Sous lieutenant le 28/06/1807; blessé le 06/07/1809 cheval tué; Lieutenant le 12/11/1811; Capitaine le 09/02/1813; 1814; non activité le 01/08/1814
Thermes Adolphe Louis (de la Barthe Rochefort, Comte de)
Né le 29/03/1790 à Toulouse (Haute Garonne). Nommé à 16 ans Page de l'Empereur, il est affecté trois ans plus tard, après une mission de la plus haute importance en Espagne, au 5e de Hussards avec le grade de Sous lieutenant (24/08/1808). Avec l'audace de sa jeunesse et de son appartenance à la cavalerie légère, il se distingue lors de la campagne d'Autriche. Il est nommé Lieutenant le 08/10/1811 et devient Aide de camp du Maréchal Oudinot. Le 1er août 1812, à la tête du 2e Corps de cavalerie légère, il s'empare seul d'un canon russe de l'Artillerie de Wittgenstein. Il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur la même année. Passé Capitaine le 28 mai 1813, il se bat pendant la campagne de Saxe où il reçoit l'Ordre militaire de Bavière et pendant la campagne de France, pour finir sa carrière dans la Maison militaire du Roi au grade de Colonel (d'après J. J. Prévost in Soldats Napoléoniens N°15).
Thérond et non Theron (Hector)

Né le 13 février 1772, à Calvisson (Gard), entra au service le 13 janvier 1788 dans le 18e régiment de dragons, fit la campagne de 1792 à l'armée des Alpes et fut blessé de deux coups de sabre dans une charge près de Sospello. Passé à l'armée des Pyrénées-Orientales, il fit les guerres de 1793, ans II et III, et se distingua particulièrement le 23 juin à l'affaire de la Croix-des-Bouquets, en allant seul au milieu des ennemis reconnaître un poste avancé d'où il revint après avoir blessé plusieurs Espagnols et avoir reçu lui-méme deux coups de feu et un coup de sabre. Sa conduite courageuse, le 23 juillet suivant, à l'affaire d'Irun, où il fut blessé d'un coup de biscaïen au genou droit, le fit nommer sous-lieutenant sur le champ de bataille. Il passa en cette qualité dans le 12e régiment de hussards et servit à l'armée de l'Ouest pendant les guerres de l'an IV et de l'an VI ; il y fut blessé de deux coups de pistolet. Démissionnaire le 15 frimaire an V, il fut réadmis au service comme lieutenant dans le 1er bataillon du Gard le 4 vendémiaire an VIII, et passa comme lieutenant à la suite dans le 10e régiment de hussards, où il devint titulaire le 1er brumaire an IX. Thérond fit à l'armée d'Italie les campagnes des ans VIII et IX. A Lovadina, avec 14 hussards seulement, il tint en échec, devant un défilé, toute la cavalerie ennemie qui venait pour charger l'infanterie. Avec le même nombre d'hommes, à Castel-Franco, il coupa une colonne d'infanterie autrichienne forte de 3,000 hommes et fit mettre bas les armes à 1,500 d'entre eux. Employé en l'an X à l'armée d'observation du Midi, il le fut en l'an XI au camp sous Bayonne et reçut un sabre d'honneur le 4 pluviôse de cette dernière année. Chevalier de la Légion d'Honneur le 1er vendémiaire an XII. Appelé à faire partie des troupes rassemblées au camp de Boulogne en l'an XII, il fut créé officier de la Légion-d'Honneur le 25 prairial de cette même année. Il était en l'an XIII à la division de cavalerie de réserve commandée par le général Klein, et le 13 floréal il fut employé comme lieutenant-aide-de-camp auprès du général de brigade Lasalle. Il accompagna son général pendant les campagnes d'Autriche, de Prusse et de Pologne, fut nommé capitaine le 27 frimaire an XIV, en récompense de sa belle conduite à Austerlitz et reçut le grade de chef d'escadron sur le champ de bataille d'Iéna, pour avoir conduit avec une vigueur extraordinaire plusieurs charges ordonnées par l'Empereur. Dans les affaires qui eurent lieu pendant cette guerre, le brave Thérond reçut cinq coups de feu, six coups de sabre, deux coups de baïonnettes et trois coups de lance, et il eut 5 chevaux tués sous lui. Passé avec son grade au 5e régiment de hussards le 21 novembre 1806, il se distingua de nouveau à Friedland (blessé le 04/02/1807 à Watherdorff) et fut promu au grade de major du 4e régiment de dragons le 3 juillet 1807. Détaché à l'armée de Portugal comme commandant du 4e régiment provisoire de dragons, il fit à la tête de ce corps les campagnes de 1807 et 1808. A la bataille de Vimeiro, le 21 août 1808, le major Thérond exécuta plusieurs charges très brillantes et sauva une partie du centre de l'armée. Il y fut encore blessé d'un coup de feu et mérita par sa bravoure et l'habileté de ses manoeuvres les félicitations du général en chef Junot, qui le signala à l'Empereur dans le rapport qu'il lui adressa. Après l'évacuation du Portugal et le débarquement des troupes en France, le major Thérond réorganisa son régiment et le ramena en Espagne ou il fut dissous. Il entra encore en Espagne en 1809 et 1810 comme commandant des régiments provisoires, mais après la dissolution de ces corps il rejoignit le dépôt du 4e régiment de dragons à Moulins (Allier), où il mourut le 17 août 1812. Dans le cours de sa carrière militaire, ce brave officier supérieur n'avait pas reçu moins de vingt-neuf blessures. Source : Fastes de la légion-d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre. Tome 2

Thierry Charles Ferdinand Eugène (de)
Né le 14/03/1788 à Neufchâteau (Les Forêts); Vélite aux Chasseurs à cheval de la Garde impériale (80) puis Chasseurs à cheval de la Garde; Sous lieutenant au 5e Hussards le 30/03/1811; Chevalier de la Légion d'Honneur le 18/07/1810 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic) ; Lieutenant le 08/07/1813; Capitaine le 28/09/1813; non activité le 01/08/1814
Thomas
Sous lieutenant le 1er vendémiaire an 7 (Etats Militaires ans X-XI)
Thomas Joseph
Né le 09/11/1791 à Bar/Ornain (Meuse); Chirurgien Aide major; Grande Armée en 1805; le 14/05/1814; 27/09/1816 CA - BCA; Chevalier de la Légion d'Honneur le 05/03/1817
Tirlemont Pierre Antoine Joseph
Né le 08/08/1763 à Hasnon (Nord); Lieutenant au 9e Dragons; Chevalier de la Légion d'Honneur le 14/03/1806 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Lieutenant aux Grenadiers à cheval de la Garde le 01/05/1806 ; Capitaine au 5e Hussards le 11/04/1807; retraite le 23/09/1809; mort le 06/02/1821
Troler Joseph
Né en 1790 à Strasbourg; Elève de l'hôpital de Strasbourg en 1811; Chirurgien sous aide major au Dépôt du 5e Hussards le 27/07/1812; non activité le 11/08/1814
Uhlman ou Uhlmann
Lieutenant le 9 prairial an 10 (Etats militaires an XI-XII)
Vaghette ou Waghette Philippe
Né le 11/10/1773 à Strasbourg (Bas-Rhin); était Chirurgien aide major à la Grande Armée; Chirurgien Aide major au 7e Régiment d'Artillerie à pied an 14; Chirurgien aide major au 5e Hussards le 27/09/1806; Chirurgien aide major (listes des 1er novembre 1809 et 1er janvier 1810); Chirurgien major à la Suite de l'Armée le 06/08/1812; Chirurgien major au 5e Hussards le 28/03/1813; Chirurgien major (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814) Régiment d'Angoulêmes; licencié le 11/08/1815
Vanot Jean-Baptiste

Originaire de Paris, enrôlé à 19 ans, le 7 septembre 1792, versé au 7e bis Bataillon de Paris quelques jours plus tard, passé Sous-lieutenant au 6e Régiment de hussards (22 octobre 1792), Aide de camp du Général Dampierre, qui le cita tout particulièrement dans son rapport sur Jemappes : "Le citoyen Vanot, officier au 6e régiment de hussards, mon aide de camp, fils unique d'un négociant aisé de Paris, a prouvé qu'il aimait plus les dangers que les douceurs de la félicité domestique, mais ce que je dis de lui, ne dois-je pas le dire de tous les volontaires ?". Démissionnaire (1796), il reprend du service comme Adjoint aux Adjudants-généraux avec le grade de Lieutenant (1799), Capitaine (1801), Chef d'Escadron (1807), Chevalier de la Légion d'honneur et Major dans la ligne, Chef d'Escadron dans les Chasseurs à cheval de la Garde Impériale (1813), blessé à La Roche et à Raismes, il est tué à Weimar, le 23 octobre 1813.

Verinat ou Verinas Claude (de)
Sous lieutenant 2e Compagnie 2e Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814)
Viard (Pierre-Bernard)
Capitaine en 1793 (Etat militaire de France pour l'année 1793)
Vicq Nicolas (145)
Né le 23/12/1772 à Beaumont-en-Argonne (Ardennes); Maréchal des logis à la 4e Compagnie du 5e Hussards; Maréchal des Logis chef le 21/11/1806; blessé d'un coup de feu à l'épaule droite le 08/02/1807; Chevalier de la Légion d'Honneur le 01/10/1807 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Sous lieutenant le 10/06/1809; retraite le 04/11/1811
Villain François Louis Robert (160)
Né le 24/08/1778 à Reims (Marne), engagé volontaire comme Hussard au 5e Régiment de Hussards le 05/11/1795, Brigadier fourrier le 05/05/1798, Maréchal des logis le 02/01/1802, Maréchal des logis chef le 27/03/1802; Maréchal des logis chef à la 7e Compagnie du 3e Escadron du 5e Hussards (Division Kellermann) en 1805; tué d'un coup de boulet à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 (Source complémentaire : Quintin - Austerlitz)
Villatte J. B. Alexandre
Né le 10/11/1780 à Longwy (Moselle); Capitaine 7e Compagnie du 3e Escadron; Aide de camp le 03/05/1805; Chevalier de la Légion d'Honneur le 14/03/1806; blessé le 03/ 10/1806 au combat de Brewitz, pris et échangé le 04/10; Aide de camp de Bernadotte le 24/08/1806; rayé le 21/12/1806
Ville François dit Fribourg
Né le 04/12/1763 à Strasbourg (Bas-Rhin); Sous lieutenant le 11 floréal an 3 (Etats Militaires ans X-XI-XII); 4e Compagnie an VII; retraite le 21/11/1806
Voegele Jean Philippe

Né le 4 juillet 1789 à Oberbronn. Il est fils de Bernard et de Karcher Madeleine. Il exerce la profession de tisserand et réside à Strasbourg. Il est conscrit de 1809. Il entre au service le 18 août 1813. Il est Hussard et sert d'abord à la 4ème Compagnie du 8ème Régiment de Hussards (matricule n°3715). Au registre de matricule, son nom est orthographié "WOEGELE". Il entre à l'hôpital. Le 21 décembre suivant, il est rayé des contrôles pour cause de longue absence. Il rentre au Régiment, puis incorpore le 11 août 1814, la 2ème Compagnie du 5ème Régiment de Hussards ci-devant Angoulême (matricule n°246). Le 6 juillet 1815, il déserte. Il mesure 1,640 mètre, a les cheveux et les sourcils châtains clairs, les yeux bleus, le front large, le nez moyen, la bouche moyenne, le menton rond et le visage ovale.
Références : SHD 24Yc428 – 24Yc409

Source : Alain Klein : dictionnaire des soldats du Premier Empire du Bas Rhin – SEHRI avril 2012

Vollet Jean Engelbert
Né le 01/08/1785 à Lauterbourg (Bas-Rhin); Adjudant sous officier (633); Chevalier de la Légion d'Honneur le 01/10/1807 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); blessé le 19/04/1809 d'un coup de sabre à la tête et pris; rentré le 20/04; Sous lieutenant le 20/11/1811; Lieutenant le 15/05/1813; Chevalier de la Légion d'Honneur le 01/12/1813; Adjudant major le 21/02/1814; non activité le 11/08/1814
Wagner Antoine (24)
Né en 1773 dans le département du Haut-Rhin, Hussards dans la 1ère Compagnie du 5e Hussards; Maréchal-des-logis; fit les campagnes des armées du Danube et du Rhin de 1799 et 1800. Il se signala surtout, comme brigadier, au combat de Lambach, pendant lequel il s'empara d'une pièce de canon et fit plusieurs prisonniers. Le premier Consul lui décerna, le 27 germinal an IX, une carabine d'honneur, et le fit comprendre dans la 5e cohorte. Chevalier de la Légion d'Honneur le 1er vendémiaire an XII. Mort sous les drapeaux en 1806 (Source : Fastes de la légion-d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre. Tome 2 ); serait passé au service du Grand Duché de Berg puis dans la Garde le 28/06/1809 (selon 24Yc 407).
Wagner Séraphin (313)
Né en 1775 dans le Hau-Rhin; Brigadier à la 1ère Compagnie du 5e Hussards; blessé le 02/12/1805 d'un coup de lance; passé dans la Garde du Grand-Duc de Berg le 20/06/1807
Waltz Xavier (11)
Né en 1765 à Wittersdorf (Haut-Rhin), engagé volontaire comme soldat au Régiment d'Infanterie de Salm-Salm le 12/03/1782, obtenant son congé le 30/08/1786, Hussard le 10/11/1787 au Régiment de Lauzun, devenu en 1791 6e Régiment de Hussards puis 5e Régiment de Husards par décret du 04/06/1793, blessé de deux coup de sabre sur la tête au camp de la Lune, Brigadier le 30/05/1794, Maréchal des logis le 01/06/1800, Légionnaire le 01/08/1805, Maréchal des logis 4e Compagnie 4e Escadron en 1805; tué d'un coup de boulet à la tête à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 (Source complémentaire : Quintin - Austerlitz)
Weber Nicolas (293)
Né en 1778 dans le Bas-Rhin; Hussard à la 2e Compagnie du 5e Hussards; Brigadier à la 3e Compagnie le 21/11/1806; passé Gendarme le 25/01/1811
Weiss François Joseph

Né le 27 juin 1794 à Dorlisheim. Il est fils de François Antoine et de Klein Catherine Barbe. Il exerce la professionde pâtissier et réside à Strasbourg. Il s'enrôle comme volontaire. Il entre au service le 11 février 1813. Il est Hussard et sert d'abord au 10ème Régiment de Hussards (matricule n°3040). Il incorpore ensuite la 4ème Compagnie du même Régiment. Le 11 août 1814, il passe au 5ème Régiment de Hussards (matricule n°208). Il mesure 1,640 mètre, a les cheveux et les sourcils châtains clairs, les yeux bruns, le front haut, le nez bienfait, la bouche moyenne, le menton rond et le visage rond.
Références : SHD 24Yc427

Source : Alain KLEIN : dictionnaire des soldats du Bas-Rhin du Premier Empire. © SEHRI juin 2012

Wervy Mathias (14)
Né en 1754 Saare; Chef bottier; retraite le 11/08/1814
Wick Jean-Baptiste (191)
Né en 1780 dans le Haut-Rhin; Brigadier à la 5e Compagnie du 5e Hussards; Maréchal des logis le 01/10/1807; Maréchal des logis chef le 01/06/1809; remis Maréchal des logis le 16/08/1810; passé au 31e Chasseurs à cheval le 01/09/1811
Wiest Pierre (229)
Né en 1779 dans le Bas-Rhin; Hussard à la 5e Compagnie du 5e Hussards; Brigadier le 05/12/1806; Maréchal des logis le 01/06/1811; égaré en Russie en 1812
Wuits (Jean-François)

Né le 10 mai 1772, à Vesterlo (Deux-Nèthes), entra au service comme sous-lieutenant dans les tirailleurs belges le 15 juillet 1792, fut nommé lieutenant le 17 septembre suivant, et prit part aux guerres de la Révolution dans les différentes armées de la République depuis cette époque jusqu'en l'an IX. Capitaine le 9 mars 1793 au 4e bataillon de tirailleurs, incorporé dans la 8e demi-brigade d'infanterie légère, il traversa à la nage, le 27 messidor an II, et sous le feu de l'ennemi, le canal de Malines à Louvain, et le lendemain 28, au combat de Walhem, où il fit des prodiges de valeur, il reçut trois coups de feu dont le premier lui fracassa la mâchoire inférieure, lui coupa une partie de la langue et lui brisa six dents ; le deuxième lui traversa la poitrine, et le troisième lui cassa le poignet gauche. Nommé commandant de la place de Diest, par le général en chef, le 21 nivose an IV, il fut réformé le 11 brumaire an V. Rappelé à l'activité, il fut employé comme officier de correspondance auprès du général Jardon, le 19 brumaire an VII. Le 11 frimaire suivant, à la Capelle (Dyle), il sauva la vie à 7 militaires français près d'être fusillés par les révoltés qu'il mit en déroute. Le 15 du même mois, à l'affaire qui eut lieu à Hassett, accompagné seulement de 3 chasseurs à cheval il enleva un drapeau aux insurgés. Le 24 thermidor an VIII, dans une charge a la tête de laquelle il se trouvait il fit une chute de cheval et se brisa l'avant-bras droit. Nommé aide-de-camp du général Jardon le 18 frimaire an IX, il passa à la 16e demi-brigade d'infanterie de ligne, par ordre du général en chef, le 1er ventose suivant, et reçut un sabre d'honneur le 10 prairial an XI. Classé dans la 3e cohorte de la Légion-d'Honneur, il en fut créé officier le 25 prairial an XII. Membre du collège électoral du département des Deux-Nèthes. Hors d'état de continuer le service par suite des blessures qu'il avait reçues, le capitaine Wuyts prit sa retraite le 7 fructidor an XII. Source : Fastes de la légion-d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre. Tome 2

Yvernette Antoine (153)
Né en 1779 à Paris; Trompette à la 3e Compagnie du 5e Hussards; Brigadier trompette le 01/01/1811; passé dans la Gendarmerie le 16/11/1811
Zucchino (Jean-Baptiste) et non Zucchini, comme l'indiquent quelques listes de nomination

Né le 24 août 1775, à Verceil (ancien département de la Sesia), entra au service comme cavalier dans le régiment de Savoie le 16 juillet 1792, et fit les guerres de 1792 à l'an IX en Italie. Brigadier le 7 nivose an VII, il passa, le 1er fructidor an VIII, comme maréchal-des-Iogis dans le 1er régiment de hussards piémontais, devenu 26e régiment de chasseurs à cheval. Le premier Consul lui accorda un sabre d'honneur par arrêté du 10 prairial an XI. En garnison dans les 6e et 26e divisions militaires de l'an X à l'an XIII; membre de la Légion d'Honneur le 07/01/1804 (son dossier indique également Chevalier de la Légion d'Honneur le 24/09/1809 - accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Zucchino fut nommé maréchal-des-logis-chef le 4 ventose an XIII, et fit partie de la division de cavalerie du 4e corps de la grande armée de l'an XIV à 1806. Passé en 1807 en Portugal, il continua d'y servir pendant l'année 1808 et fit la campagne d'Allemagne en 1809. Le 30 juin de cette dernière année, il fut nommé sous-lieutenant. Parti pour l'Espagne, où il fit les guerres de 1810, 1811, 1812 et partie de 1813. Passé à la grande armée en Saxe, il mérita, par sa bravoure, le grade de lieutenant qui lui fut conféré le 16 octobre 1813. Blessé d'un coup de feu à la cuisse droite le 18/10/1813. Il fit la campagne de France en 1814 et après l'abdication de l'Empereur il fut incorporé avec son grade dans le 5e régiment de hussards le 11 août 1814; Lieutenant 5e Compagnie 1er Escadron (Etat nominatif établi à Stenay le 11 août 1814). C'est avec ce corps, après le retour de Napoléon en 1815, qu'il fit partie de l'armée du Nord. Blessé le 01/07/1815. Mis en non-activité après la catastrophe de Mont-Saint-Jean (demi-solde le 01/08/1815), il fut admis à la retraite le 26 janvier 1816 et se retira à Saumur. Source : Fastes de la légion-d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre. Tome 2

 

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