Le 18ème Régiment d'Infanterie LEGERE
Liste des Officiers, des cadres de l'Etat major, des Sous officiers et des hommes
Avertissement : |
Nom et prénoms |
Etats de service |
Alengry André-Louis |
Né à Pézenas, en 1755, a été élu, le 19 mai 1793, chef du 6e bataillon de l'Hérault qui est incorporé en 1794 dans la 12e Demi-brigade provisoire, devenue, en 1796, 18e légère. 11 a servi, de 1774 à 1782, dans Boulonnais-Infanterie. Son fils, qui porte également les prénoms d'André-Louis, né à Cazouls-lés-Béziers, le 5 février 1786, entra comme Vélite dans la Garde Impériale, y devint Officier et prit sa retraite comme Chef de Bataillon. Colonel de la Garde Nationale, il fut élu, en 1849, représentant du peuple de l'Aude à l'Assemblée Législative, et réélu député au Corps Législatif en 1852 et 1857. Maire de Narbonne et conseiller général, il mourut dans cette ville, le 12 mai 1860. |
Argence (d') ou Dargence |
Voir Dubousquet d'Argence |
Chéqué Benoit |
Chasseur au 18e Régiment, 3e Bataillon, 3e Compagnie, décédé à l'hôpital Saint-Silvestre de Vienne le 20 juin 1809 par suite de fièvre. |
Crebout Ferdinand |
Belge, Chasseur au 18e Régiment d'infanterie légère. |
D'espagnet Edouard Balthazar |
Né le 20 septembre 1786 à Lambesc (Bouches-du-Rhônes). "Extrait des Registres de l'Eglise paroissiale de Lambesc, Diocèse et généralité d'Aix-en-Provence. M. Edouard Balthazar d'Espagnet, fils puiné, naturel et légitime jumeau et haut et puissant Seigneur, messire Augustin Honoré Louis d'Espagnet, Seigneur de Suze, La Bastide, Ville Vieille, Corrège et autres lieux, conseiller en la souveraine cour de Parlement de Provence, et de haute et puissance Dame, madame Magdelaine Thérèse de Gay, mariés, né le vingt septembre mil sept cent quatre vingt six, ondoyé le même jour par la sage femme, a reçu le supplément des cérémonies du baptême aujourd'hui vingt six septembre mil sept cent quatre vingt six. Le Parain a été haut et puissant seigneur, M. Ckaude Guillaume Joseph Balthazar, Marquis de Faudran, seigneur de Fontaillade et autres lieux, Capitaine des vaisseaux du Roi, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, et la marraine haute et puissante Dame, madame Louise Rancurel de la Bastide. Fait par nous soussigné avec les parties, d'Espagnet, Saudran Taillade, Rancurel de la Bastide, Morpain curé, ainsi à l'orginal. Collationné par nous curé soussigné, à Lambesc le vingt six juin mil sept cent quatre vingt sept. Signé Morpain, curé. Pour copie conforme à l'acte déposé aux archives de la compagnie De Croy des Gardes du Corps du Roi, certifiée par nous sous intendant" Chevalier de Malte le 23 juillet 1795. Entré au service dans le Régiment de La Tour d'Auvergne le 3 Frimaire an 14 (24 novembre 1805). Caporal le 28 février 1806. Sergent le 1er avril 1807. Sous-lieutenant par Décret impérial le 27 juillet 1808. Lieutenant par Décret impérial le 31 août 1810. A fait les campagnes de 1806, 1807, 1808 et commencement de 1809 à l'Armée de Naples. Campagne de la fin de 1809 dans la Haute-Italie. Campagnes de 1810, 1811 et 1812 à l'Armée de Naples en Calabre. Passé au 18e Léger le 16 novembre 1813. Campagne de 1813 dans le Tyrol et à l'Armmée d'Observation d'Italie sous les ordres du Prince Vice-Roi. "Mémoire de Proposition à un emploi de Capitaine vacant par l'organisation des 1er et 2e bataillon en faveur de M. Despagnet, Lieutenant. Par l'organisation des 1er et 2e bataillons 2e et 4e compagnies du 5e, je propose M. Despagnet Edouard lieutenant à l'emploi de capitaine vacant pour les causes ci-énoncées. La conduite et le zèle de cet officier pour le service lui méritent la bienveillance de Sa Majesté Impériale et Royale. Le Major du régiment Mummin" (proposition par le Conseil d'Administration éventuel du 18e Régiment d'Infanterie légère, à Grenoble le 26 janvier 1814). "Mémoire de Proposition à un emploi de Capitaine vacant dans le 2e Bataillon par organisation en faveur de M. Despagnet, Lieutenant. ... Je propose à l'emploi de Capitane vacant par l'organisation du 2e bataillon, M. Despagnet Edouard, Lieutenant au dit régiment" (proposition signée du Colonel de Cubières, Colonel du 18e Régiment d'Infanterie légère, à Grenoble le 24 février 1814). Capitaine au 18e Léger le 26 février 1814. Campagne de 1814 en France; prisonnier guerre par les Autrichiens le 1er mars 1814. Mis en non activité par l'incorporation du 18e Léger le 2 août 1814, Employé comme Capitaine adjudant major au bataillon de Volontaires Royaux des Bouches du Rhône le 31 mars 1815. "Il avait donné sa démission du temps du dernier règne de l'usurpateur et avait été mis en surveillande pour avoir servi en qualtié d'ajudant-major dans le Bataillon des Volontaires Royaux commandé par M. Delinely (?)" Nommé par M. le Commandant provisoire des Basses-Alpes commandant la place de Digne et Chef de Bataillon de Garde nationale mobilisée le 1er juillet 1815 "Copie de certificat donné à M. le Chevalier d'Espagnet Le préfet du département des Basses-Alpes certifie que M. d'Espagnet, chef de bataillon de garde nationale mobilisée, capitaine à l'ex 18e régiment d'infanterie légère, s'est montré un des plus fidèles serviteur du Roi dans les dernières circonstances. C'est à lui que l'on doit principalement la défense de la place de Segne qui fut attaquée par un fort détachement de soit disant troupes impériales le 6 juillet 1815. Le Marquis de Villeneuve". Le 4 mars 1816 à Marseille, le Baron de Damas, Lieutenant-général commandant la 8e Division Militaire, signe la feuille individuelle de "renseignements sur M. Edouard d'Espagnet, Chevalier de Malte, Capitaine en demi-solde, Chef de bataillon de Garde nationale mobilisée dans le département des Basses-Alpes Age : 29 ans Les blessures et les infirmités ou d'autres causes lui laissent elles encore les moyens de servir avec l'activité nécessaire : Cet officier est dans la force de l'âge. Moralité : bonne Conduite : Excellente Zèle et Instruction : l'un et l'autre Ne conviendrait-il pas mieux à une place moins importante et d'une classe inférieure : Bon à être employé Observations : Généralement estimé" Capitaine à la Légion des Bouches du Rhône le 1er avril 1816. Passé Capitaine au 6e Régiment d'Infanterie de ligne le 6 décembre 1820. Chevalier de Saint-Louis du 4 octobre 1823. Campagnes de 1823 à 1825 en Espagne. Légion d'Honneur le 23 mai 1825. Garde du Corps du Roi, Compagnie d'Havré, entré à la Compagnie le 25 avril 1826 par permutation en qualité de Maréchal des Logis de 2e classe. Rang de Chef d'Escadront du 25 avril 1826. Licencié à Paris le 24 août 1830 par Ordonnance du 11 dudit. Retraite 3 février 1838 (SHD GR 2 YE 1429) |
Dubousquet-Dargence Pierre |
Volontaire au Régiment de Lyonnais en 1782, Sous-lieutenant en 1783, Lieutenant en 1789, pensionné en l'an IV, incorporé à la 75e Demi-brigade en l’an VIII, Chef de Bataillon au 18e Léger en l'an XIII, Major au 26e Léger en 1808, Colonel en second (1811), Général de Brigade (23 septembre 1812), fait prisonnier à la Bérésina et interné à Kiev, rentré en 1814, retraité en 1815, mort en 1823. |
Gaussart Louis-Marie (Baron) |
Né à Châtillon-sur-Marne, le 7 novembre 1773. Il fut d'abord destiné à suivre la carrière du barreau; mais il s'enrôla, comme Volontaire national, le 15 juillet 1792, dans une Compagnie du District d'Épernay, avec laquelle il alla servir à l'Armée de la Moselle. Sa Compagnie ayant été incorporée duns le 5e Bataillon de la Moselle, il ? fut nommé Sergent-major des Grenadiers, le 6 octobre de la même année, et fit, avec ce Bataillon, une campagne à l'Armée des Ardennes. Il fit partie d'une Compagnie de Flanqueurs, tirée de tous les Corps de la garnison de Philippeville, et qui fut chargée de s'emparer des avant-postes que les ennemis avaient à l'abbaye de Florennes. Il coopéra fortement à la prise de ces divers postes. Il fut nommé le 8 juillet 1793, lieutenant dans le 7e Bataillon du département de la Marne, qui fut incorporé plus tard dans la 152e Demi-brigade d'infanterie de ligne. Il fit, avec ce Corps, les campagnes de 1793 et 1794, et partie de celle de 1795, aux Armées des Ardennes, de la Moselle, du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, et se trouva aux différentes affaires qui y eurent lieu. A la suite des bivouacs, il éprouva des douleurs sciatiques, qui le privèrent momentanément de l'usage du bras gauche; mais elles ne l'empêchèrent point de se trouver à la prise des lignes de Weissembourg, où il commanda un détachement de Tirailleurs, qui gravirent les premiers la montagne de Klimbach. Il fut blessé dans cette action, et faillit être fait prisonnier. Il se trouva à la prise de Lauterbourg, au déblocus de Landau et à la prise de Spire ; il fit partie de l'avant-garde française qui força les ennemis de se retirer dans Munheim. Il se trouva aux affaires de Saint-Vandel et de Kayserslautern. Après avoir bivouaqué, pendant l'hiver de 1794, sur les bords du Rhin, il se rendit aux eaux de Bourbonne-les-Bains, et de là dans ses foyers, pour y rétablir sa santé. Nommé, le 24 août 1795, Aide-de-camp du Général Pinon, il fit, avec ce Général, la campagne de l'Armée du Nord, et le suivit ensuite dans les différentes subdivisions qu'il commanda. Il fut, ainsi que son Général, réformé, le 22 septembre 1796, lors de la suppression de l'Armée de l'intérieur. Nommé Capitaine à la 75e Demi-brigade d'infanterie de ligne, le 25 février 1797, il passa, de nouveau, Aide-de camp du Général Pinon, le 25 octobre de la même année, et fit, en cette qualité, les campagnes de l'Armée de l'Ouest, à la suite desquelles il obtint, le 7 août 1800, le grade de Chef de Bataillos. Il commanda, en cette qualité, la 1re subdivision de la 20e Division militaire, dont le Général Pinon avait le commandement en chef. Il passa premier Aide-de-camp du Général de Division Desjardins, le 23 septembre 1801, et fut nommé membre de la Légion-d'Honneur, le 26 juin 1803. Il fit, avec le Général Desjardins, les campagnes de 1803, 1804, 1805, 1806 et 1807, à la Grande Armée d'Allemagne. Il combattit à la bataille d'Iéna, le 14 octobre 1806, et s’y distingua de manière à faire demander pour lui de l'avancement. Il fut blessé d'un coup de biscayen à la cuisse gauche, au combat de Golymin, en Pologne, le 26 décembre suivant. Il eut un cheval tué sous lui, le 8 février 1807, à la bataille d'Eylau, où le Général Desjardins fut blessé mortellement à ses côtés. Après la mort de son Général, il fut employé au grand Quartier-général de l'armée jusqu'au 5 mars suivant, époque à laquelle il fut nommé Major au 96e Régiment de ligne, dont il alla joindre le Dépôt à Landau. Il obtint la croix d'Officier de la Légion d'Honneur, le 10 septembre de la même année. Il reçut, le 10 novembre suivant, l'ordre de se rendre à Metz, pour y prendre le commandement du 4e Régiment provisoire, qui fit partie de la 2e Brigade de la 1re Division du Corps d'observation des Côtes de l'Océan. Il fit, avec ce Régiment, la campagne de 1808, en Espagne; se trouva, le 27 juin, au passage de la rivière de Quarck, et se jeta le premier à la nage, pour donner l'impulsion à son Régiment. Il eut, dans cette affaire, un cheval tué sous lui. Le lendemain , 28 juin, à l'affaire de Valence, étant à la tête du 3e Régiment, dont il avait pris le commandement, après que le chef de ce Corps eut reçu une blessure mortelle, il eut lui-même le corps traversé par une balle, et fut obligé de quitter l'armée pour aller prendre les eaux de Barèges. A la suite du traitement qu'il y reçut, il ne put marcher qu'avec des béquilles ; ce qui l'obligea de rejoindre, à Thionville, le Dépôt de son Régiment. Il fut nommé, le 31 mars 1809, Colonel en second de la 13e Demi-brigade provisoire qui s'organisait à Metz, et avec laquelle il se rendit à Vienne en Autriche. Il fut nommé, le 15 août 1809, Chevalier de l'Empire, avec une dotation annuelle de 2000 fr. Après la dislocation de la 13e Demi brigade il fut nommé, le 29 août de la même année, Colonel en second de la 2e Demi-brigade d'infanterie de ligne, faisant partie du Corps du Maréchal Oudinot. Il passa, le 21 septembre suivant, Colonel titulaire du 18e Régiment d'infanterie légère, avec lequel il fit la campagne d'Illyrie. Il le commanda aussi, en 1812, à la Grande Armée de Russie. Pendant la retraite de Moscou, le Colonel Gaussart combattit, le 24 octobre 1812, à la bataille de Maloïaroslawetz, et y fut blessé d'un coup de biscayen qui le frappa au pied droit. Il eut un cheval tué sous lui à l'affaire de Smolensk, le 16 novembre suivant, et fut encore blessé à l'eil droit au combat de Krasnoï, en commandant la 1re brigade de la 14e Division du 4e Corps d'armée, avec lequel il fit toute la retraite jusqu'à Glogau en Silésie. Après avoir organisé deux Compagnies dans cette place, le Colonel Gaussart se rendit, avec quelques Officiers et Sous-officiers, à Grenoble, où se trouvait le Dépôt de son Régiment. Le jour même de son arrivée dans cette dernière ville, il y reçut l'avis de sa promotion au grade de Général de Brigade, datée du 12 avril 1813. On lui donnait en même temps l'ordre de se rendre en poste à la Grande Armée d'Allemagne. Il fit le commencement de la campagne de Saxe, et fut nommé Baron d'Empire, avec dotation de 2000 francs, le 24 juillet. Souffrant toujours de ses blessures, il sollicita, pendant l'armistice, la permission d'aller prendre les eaux de Teeplitz; mais, par des considérations politiques, le Major-général de l'armée l'engagea à se rendre à celles d'Aix-la-Chapelle. Lorsque l'époque de la reprise des hostilités approcha, le Général Gaussart sollicita l'ordre d'aller rejoindre l'armée; mais le Ministre de la Guerre, qui connaissait le mauvais état de sa santé, jugea plus convenable de lui donner un commandement dans l'intérieur, et lui expédia, le 28 septembre, l'ordre d'aller prendre le commandement du département de Lot-et-Garonne. Le Général Gaussart parvint, en 1814, à préserver ce département de l'invasion de l'armée anglaise, avec laquelle il eut plusieurs engagements, particulièrement à la Réole et à Marmande. Après la restauration du trône des Bourbons, il fut confirmé dans son commandement, et obtint la croix de Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, le 13 février 1815. Il commandait encore le département de Lot-et-Garonne lors du retour de l'Empereur sur le territoire français, en mars de la même année. Il n'adhéra au gouvernement de Napoléon que le 7 avril suivant, époque à laquelle les villes de Bordeaux et de Toulouse s'y étaient également soumises. Il reçut alors l'ordre de se rendre à Paris, où on lui donna, le 10 mai, le commandement d'une Brigade de Gardes nationales dans le Corps d'observation du Jura. Chargé de la défense du passage des Rousses, en avant de Moret, il y fut attaqué, le 2 juillet, par un Corps de 7 à 8000 Autrichiens. Il défendit sa position avec 300 hommes du 81e Régiment de ligne, et quelques Compagnies de Gardes nationales, et soutint pendant douze heures un combat des plus opiniâtres. Ayant perdu beaucoup d'hommes de sa troupe, et craignant d'être tourné par l'ennemi et de perdre son artillerie, il crut devoir profiter de la nuit pour effectuer sa retraite sur Moret, d'où il se rendit à Salins. Après la capitulation de cette place, il fut chargé, par le Lieutenant-général Laplane, de porter à Paris la soumission de la 4e Division du Corps d’armée au gouvernement de S. M. Louis XVIII. Il reçut alors, du Maréchal Gouvion-Saint-Cyr, Ministre de la guerre, la permission de se rendre dans ses foyers, pour y attendre la réorganisation de l'Etat-major de l'armée. Il fut mis en activité, le 1er janvier 1816, et y fut maintenu jusqu'au 1er janvier 1819, époque à laquelle son rang d'ancienneté le fit classer dans le cadre de l'Etat-major général (Etats milit., Monit., ann. du temps). |
Gluck Jean |
Fils de x, né le ... à Strasbourg; Chasseur au 18e Régiment d'infanterie légère (2B/1C); mort de blessures le 23 juin 1809 à l'hôpital militaire de Zara (Dalmatie) |
Lambert-Laforge Blaise |
Rentier. Né le 7 juillet 1778. Commune de Bourbon-Lancy (Canton de Bourbon-Lancy, arrondissement de Charolles, Saône-et-Loire). Entré au service en l'An 7. Soldat à la 18e Demi-brigade d'infanterie légère, puis au 14e Dragons. Sortie du service en l'An 11. Ancien militaire ayant droit à la médaille de Sainte-Hélène par Pièces à la préfecture du 24 septembre 1857. |
Thilorier Justin Henri Philippe (Chevalier de) |
Né le 2 ou le 7 février 1780 à Milland (Sic - Millau), département de l'Aveyron; Fils de Pierre Antoine et de Constance Agathe d'Albignac. Aide de camp de M. le Comte de Montboissier, son oncle, Lieutenant général commandant les Mousquetaires noirs dans l'émigration, 1792. A fait la campagne de 1792 à l'émigration. Employé à Rochefort comme commis extraordinaire de la marine le 22 septembre 1798. Aide commissaire sur la Corvette la Diligente le 16 avril 1799. Passé à Saint-Domingue sur ses propriétés et rentré en France en l'année 1800. A cessé ses fonctions le 28 avril 1800. Parti comme volontaire avec l'expédition de Saint-Domingue commandée par le Général Leclerc le 3 octobre 1801. Campagne à Saint-Domingue de 1801 à 1805. Rentré en France à l'évacuation de cette colonie en 1805. Nommé Capitaine provisoire au Régiment de la Tour d'Auvergne le 12 janvier 1806. Admis au Régiment de La Tour d'Auvergne le 14 avril 1806, confirmé Capitaine au Régiment le 19 avril 1806, devenu 1er étranger composé d'émigrés. Campagnes à l'Armée de Naples et de Calabre de 1806 à 1812. Mis à la tête d'une troupe d'élite pour former l'avant-garde de la Division Partourneaux, destinée à débarquer la première en Sicile, lors de l'expédition commandée par le Roi Murat. A cette occasion, il reçoit le 17 octobre 1809 la croix de chevalier des Deux-Siciles. Chef de Bataillon le 18 février 1810. Campagne d'Italie et de Bavière en 1813. Passé à la 25e Demi-brigade provisoire en novembre 1813; Major au 18e Léger le 25 novembre 1813. Chevalier de la Légion d'Honneur le 3 décembre 1813 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Campagne de France Armée de Lyon Division Marchand en 1814. A conservé et remis à S. A. R. Monsieur le drapeau de son régiment qui devait être brûlé à l'arrivée de Bonaparte. Chevalier de Saint-Louis proposé par la commission des émigrés, nommé par le Roi le 6 décembre 1814. Mis à la suite du Régiment de Monsieur (4e Léger) le 9 décembre 1814. Officier de la Légion d'Honneur le 16 mars 1815. Nommé Major au régiment de Monsieur Infanterie légère à la recommandation particulière de S. A. Royale le 24 février 1815. Licencié le 21 septembre 1815. Nommé Lieutenant-colonel de la Légion de la Seine le 15 ou 17 octobre 1815. Colonel de la Légion de l'Orne le 10 mars 1813. Passé au 31e Régiment d'Infanterie de ligne le 17 novembre 1820. Campagne de 1823 en Espagne. Commandeur de la Légion d'Honneur le 16 octobre 1823. Chevalier 2e Classe de l'ordre de Ferdinand d'Espagne le 23 novembre 1823. Marié le 7 février 1825 à Demoiselle Marie Clémentine de Laulanhier. Passé au 5e Rgiment d'infanterie de la Garde royale le 27 avril 1828. Maréchal de camp - Général de Brigade et mis en solde de congé le 11 août 1830. Admis au traitement de réforme le 30 mars 1831. Passé dans le cadre de réserve le 12 mai 1831. Admis dans le cadre d'activité et disponible le 23 décembre 1833 et le département de la Lozère le 8 mai 1834. Commandant les départements de la Lozère et de l'Aveyron le 26 avril 1837. Réadmis dans le cadre de la Réserve le 3 février 1842. Grand Officier de la Légion d'Honneur le 19 avril 1843. Retraité pour ancienneté de service par arrêté du 8 février 1848. Décédé à Mende (Lozère), au château de Bellesagne, le 3 octobre 1851. SHD 8 YD2737 |