Le 56e Régiment d'Infanterie de Ligne

Liste des Officiers, des cadres de l'Etat major, des Sous officiers et des hommes

Avertissement :

Nom et prénoms
Etats de service
Allerstoerffer (orthographié Allstorffer) François Jacques
Né le 11 mai 1770 à Lauterbourg. Frère de Jean Ferdinand Allerstoerffer. A servi à partir de 1795 comme soldat puis nommé Sergent à la 2e Compagnie du 3e Bataillon du 56e de ligne le 21 janvier 1807 jusqu’au 22 novembre 1809; blessé au bras droit par un coup de boulet à Essling le 22 mai 1809 - Communication de M. Bernard Sanchis
Allerstoerffer (orthographié Allstorffer) Jean Ferdinand
Né le 16 novembre 1762 à Lauterbourg (Bas-Rhin). Frère de François Jacques Allerstoerffer. A servi de 1796 à sa retraite le 21 mai 1809 au 56e d’infanterie de ligne. Nommé Capitaine le 21 avril 1806, blessé le 14 juillet 1807 pendant le siège de Stralsund (Poméranie Suédoise) - Communication de M. Bernard Sanchis, son descendant
Alligny
Lieutenant. Coup de feu à la tête, Novi, 15 août 1799; coup de feu à la tête, Saint-Jacques (Ligurie), 30 mars 1800.
Baboud
Capitaine. - Dans toutes les actions auxquelles la 56e Demi-brigade prit part, cet Officier donna des preuves de la plus grande intrépidité, notamment dans la sortie que fit la garnison de Mantoue, le 8 mai 1799, où il mérita l'ordre du jour suivant: le Général Meyer fait un juste éloge du citoyen Baboud, Lieutenant de grenadiers; il a montré la contenance la plus fière au moment de la retraite ; le Général lui en témoigne toute sa satisfaction.
Baras
Capitaine. Trois coups de sabre, armée du Rhin, 19 mai 1794; coup do feu à l'épaule, Vérone, 26 mars l799.
Bataille
Capitaine. Coup de feu au téton, Plaisance, 19 juin 1799.
Baudement
Lieutenant. Deux coups de feu, Kehl, 28 novembre 1796.
Bazin
Capitaine. Coup de sabre, combat de Landau, 28 mai 1794.
Berger
Chef de Bataillon. Combattit constamment, de 1792 à 1815, dans les rangs du corps où il obtint tous ses grades. Coup de feu à la tête, siège de Kehl, 11 décembre 1796.
Cet offioier se distingua dans toutes les affaires où le Régiment fut engagé avec l'ennemi, particulièrement à celle du 16 mai 1799 : poursuivi par un parti russe, il rallia environ deux cents hommes, rétablit l'ordre et le calme parmi eux et parvint à les ranger en bataille et à arrêter l'ennemi. Coup de feu à la cuisse, Ligurie, 6 mars 1800.
Bertin
Capitaine. Coup de feu à la cuisse combat de Baniolas, 2 juin 1809; coup de feu à l'avant-bras, combat de Jukoubowo, 30 juillet 1812.
Bial
Lieutenant colonel. Coup de feu à la jambe gauche, le 14 mars 1800; coup de baïonnette à la cuisse le 10 juin 1808 ; coup de feu à la poitrine, Essling, 22 mai 1809; blessé grièvement, Dresde, 27 août 1813.
Bonifey
Capitaine. Coup de feu à la cuisse, Vérone, 26 mars 1799.
Bontemps
Capitaine. Coup de sabre à 1a tête, Vérone, 5 avril 1799.
Boucheton Hive-Simon
Né en 1780 (26 ans) à La Plaine, fils de Jean Boucheton, meunier. Fusilier à la 4e Compagnie du 1er bataillon du 56e Régiment d'infanterie de Ligne; décédé par suite de fièvre à l'hôpital d'Alexandrie (Italie) en avril 1806, transcription en aout 1806.
Bouchon
Capitaine.
Le 6 jnnvier 1793, l'armée prussienne fondit sur l'avant-garde de l'armée du Rhin. L'ennemi, déjà maitre de la porte de Francfort, se présenta pour s'emparer de celle de Mayence. Le caporal de cnnonniers Bouchon était de garde à cette porte avec deux pièces de campagne : aidé de deux de ses camarades, il tira à mitraille sur l'ennemi qu'il arrêta tout d'abord; puis, par un feu continuel, il rendit nuls tous les efforts des Prussiens qui revinrent plusieurs fois à la charge pour occuper ce poste important. C'est ainsi que, par son courage et sa présence d'esprit, ce brave soldat favorisa la retraite de quatre mille hommes qui, surpris et tournés, eussent été forcés de mettre bas les armes.
Coup de baïonnette et coup de sabre, 6 janvier 1793; coup de feu à la tête, Essling, 21 mai 1809.
Bouron
Capitaine. Coup de feu à la tête, combat de Rose, 3 novembre 1799.
Boutroüe Jules-Alexandre-Alfred.

Né à Chartres (Eure-et-Loir) le 20 avril 1760. Engagé dans le Régiment de Rohan-Soubise (Compagnie de l’Eglise) le 12 février 1778. Congédié le 12 février 1780, il travaille chez un notaire au moment de la Révolution.
Aide-major dans la Garde nationale de La Ferté-Bernard, puis Capitaine de Chasseurs de la Garde nationale du Mans. Capitaine au 1er Bataillon de la Sarthe le 3 septembre 1791. Renonce à son grade pour passer comme Sous-lieutenant au 33e d’Infanterie (ci-devant Touraine) qui se trouve en présence de l’ennemi, le 12 janvier 1792. Lieutenant le 15 juin 1792. Chef de Bataillon au 1er Bataillon du Mont-Terrible le 27 Frimaire an 2. Chef de la 65e Demi-brigade de bataille le 28 Floralé an 2 ou le 14 Prairial an 2.
Le 27 Prairial an 4, chargé de s’emparer de la forte position de la Rebute, Boutroüe prend le commandement de son 3e Bataillon. Il traverse un bois d’une largeur d'un kilomètre, tout inondé et coupé de marais. Encouragé par son exemple, les soldats s’élancent dans la redoute, malgré le feu de l’ennemi, et le forcent à battre en retraite après un combat sanglant et opiniâtre.
Le 27 Fructidor de la même année, enveloppé avec sa Demi-brigade par un corps nombreux, sorti des places de Mannheim et de Philipsbourg, il s’ouvre à deux reprises un passage à la baïonnette, fait 200 prisonniers, sauve son artillerie et ses bagages et opère sa retraite sur Kehl avec le plus grand ordre.
Blessé et fait prisonnier à l'attaque de Kehl, à la fin de l'an IV, il est peu après échangé.
Chef de la 68e Demi-brigade de ligne en mai 1796.
Le 28 Thermidor an 7, à la bataille de Novi (Italie), chargé de soutenir la retraite avec son 1er Bataillon, il est enveloppé de toutes parts et séparé du reste de l’armée. Dans cette position critique, il ne cesse pendant la journée de donner l’exemple du courage le plus intrépide et du dévouement le plus héroïque.
Envoyé à l’armée de l’Ouest (1801), il tîent garnison dans l’île de Ré (1802).
Colonel du 56e le 7 Brumaire an 12 (30 octobre 1803).
Chevalier de la Légion d’honneur le 19 Frimaire an 12 (11 décembre 1803). Officier le 25 Prairial an 12 (14 juin 1804). Il reçoit en même temps le commandement du 2e Régiment de Grenadiers d'élite (Réserve de l'Armée d'Angleterre).
Le 9 Brumaire an 14 (31 octobre 1805), à la bataille de Caldiero (Italie), en avant de Veronette, alors qu'il commande 1re brigade de la 28 division, en remplacement du général Brun, mortellement blessé, le deuxième jour de cette sanglante bataille, il est atteint d’un boulet qui lui emporte la jambe droite. Cette blessure ayant nécessité l’amputation et la gangrène étant survenue, le brave Colonel Boutroüe meurt à l’hôpital de Vérone, le 13 du même mois (4 novembre 1805).
A fait les campagnes de 1792, 1793, ans 2, 3, 4, 5 et partie de l'an 6 aux Armées du Rhin, de Rhin-et-Moselle et d’Allemagne, et celles des ans 6, 7, 8 à l’Armée d’Italie. An 9 à l'Armée de l'Ouest, et partie de l'an 14 à l'Armée d'Italie.

"Nous, composant le Conseil d'administration du 56e régiment d'infanterie de ligne, certifions l'état ci-dessus sincère et véritable.
Attestons, en outre, que mondit sieur Doutrouë n'a cessé de servir au corps avec honneur, bravoure et distinction, ayant toujours donné l'exemple de la moralité la plus épurée et ayant maintenu la discipline la plus exacte et la plus paternelle; qu'enfin, par cette bonne conduite, il a mérité de son corps les plus vifs regrets.
En foi de quoi, nous avons délivré le présent pour valoir ce que de raison.
A Padoue, le i8 janvier 1806.
(Cachet.) (Suivent les signatures.)" (D'Hauterive A. : "1793-1805, Lettres d'un Chef de Brigade, 33e de ligne, 65e et 68e Demi-brigades, 56e de Ligne", Paris, Baudoin, 1891, p. 156).

Son frère Laurent-Martial-Stanislas (1757-1816), fut un membre de la Convention nationale qui vota la mort de Louis XVI, fut aussi député du Conseil des Cinq-Cents pour la Sarthe et fit une carrière tranquille et sans remous.

Cadenet
Capitaine. Coup de feu, combat de Drissa, 1er août 1812.
Carde
Sous-lieutenant. Coup de feu à l'épaule, Vérone, 5 avril 1799.
Chambon
Lieutenant. Blessé à Leipsik, 18 octobre 1813.
Champion
Capitaine. Trois coups de feu, Saint-Domingue, 11 mars 1802.
Chevalley
Capitaine. Blessé au siège de Kehl, 22 novembre 1796.
Claudel
Sous-lieutenant. Coup de feu à la cuisse, La Bérézina, 28 novembre 1812.
Combe Sébastien
Lieutenant colonel, Major au 56e de Ligne, Chevalier de l'Empire, 9 septembre 1810. Coup de feu à la jambe gauche, Nice, 4 mars 1793; coup de feu à l'épaule, Klagenfurth, 2 mars 1797; sept coups de sabre à la tête et au bras gauche à la bataille d'Iéna, 14 octobre 1806.
Cortez Gui-Henri
Chef de Bataillon au 56e de Ligne, Chevalier de l'Empire avec dotation, 9 décembre 1809.
Cortier Jean Marie
Menuisier. Commune de La Clayette (Canton de La Clayette, arrondissement de Charolles, Saône-et-Loire). Entré au service le 2 mars 1813. Soldat au 26e et 7e Léger puis 56e de Ligne dans les 100 jours. Sortie du service en 1815. Ancien militaire ayant droit à la médaille de Sainte-Hélène par déclaration (Sa déclaration n'a pas de pièces) du 22 septembre 1857. Âgé alors de 67 ans.
Cudenne
Capitaine. Coup de feu au bras gauche siège de Mayence, 3 juin 1793; coup de feu à la cuisse, bataille de Novi, 15 août 1799.
Daram
Capitaine. Coup de feu à l'avant-bras combat de Francfort, 11 juillet 1800; coup de feu à la tête, Essling, 22 mai 1809.
Defrasse
Lieutenant. Coup de feu au front, Neubourg, 1er décembre 1793.
Delhaye
En juillet 1796, à la bataille de Rastadt, le brave Delhaye, alors Adjudant-major, sauve, par sa bonne contenance et son intrépidité, le Colonel Gazan, en se précipitant entre lui et l'ennemi qu'il combat, facilitant ainsi la retraite du Colonel, qui aurait infailliblement été fait prisonnier. Le 29 septembre 1796, à l'affaire d'Ulm, il a son cheval tué sous lui et criblé de balles. Il ne dément pas son courage au combat de Biberach et se distingue encore le 20 octobre 1796 aux affaires d'Emmeldingen.
Colonel; Coup de biscayen, Iéna, 14 octobre 1806; coup de feu à la cuisse, Eckmühl, 21 avri1 1809; coup de feu à la jambo gauche à Polotsk (Russie); deux coups de baïonnette aux cuisses et plusieurs coups de crosse de fusil, 29 janvier 1814, à Brienne.
Didier
Capitaine. Coup de feu au pied, Luxembourg, 4 janvier 1795; coup de feu au bras, combat de Liebnitz, 27 août 1812.
Douceron
Capitaine. Coup de sabre à l'épaule, Valenciennes, 8 mai 1793; coup de feu à la jambe, Vendée, 4 janvier 1794; coup de feu à la jambe, Baniolas (Espagne), 24 juin 1809; coup de feu à la fesse, Olot, 12 juin 1810; coup de feu au genou, Drissa, 1er août 1812.
Dubrègue Nicolas
Soldat au 56e Régiment d’infanterie de Ligne, 1er Bataillon, 1ère Compagnie. Mort le 15 septembre 1813 à Torgau (Prusse).
Enders
Chef de bataillon. Deux coups de feu à la tête et à l'épaule, Essling, 21 mai 1809; éclat d'obus à la tête, bataille de la Rothière.
Le 29 janvier 1814, à Brienne, il commandait la fraction du 56e qui défendait avec succès le château contre l'attaque des Prussiens. Il fut cité pour sa belle conduite dans ce combat par le rapport du Maréchal Victor et mentionné avec éloges dans le Bullelin impérial qui en rendit compte.
Escande Jean
Caporal au 56e Régiment de ligne, décédé le 27 novembre 1809 à l'hôpital de Figuières (ou Figuéras) en Espagne, par suite de fièvres.
Falgous
Capitaine. - A la retraite de Moreau en 1796, les Autrichiens attaquèrent près de Rawensbourg l'arrière-garde de l'armée française qui, bien inférieure en nombre, ployait en désordre et, par ce mouvement rétrograde, laissait son parc d'artillerie à découvert. Le capitaine Falgous rallia une centaine d'hommes de la demi-brigade et arrêta à leur tête la cavalerie ennemie qui vint plusieurs fois recevoir son feu à portée de pistolet, mais qui n'osa jamais l'entamer. Par cette ferme contenance, cet intrépide officier rétablit le combat qui fut entièrement à l'avantage des Français.
Faucher
Capitaine. Coup de feu à la cuisse, Ligurie, 6 mai 1800.
Fillon
Sous-lieutenant. Deux coups de feu au bras, Jakobowo, 30 juillet 18l2 ; deux coups de feu, La Bérézina, 28 novembre 1812.
Floquerel J.
Capitaine. Coup de feu au côté, Essling, 22 mai 1809.
Floquerel P.
Capitaine. Huit coups de sabre sur la tête, Vérone, 5 avril 1799.
Fontaine.
Capitaine. Coup de feu à la jambe, Kehl, 18 septembre l796; coup de feu au genou, Ligurie, 18 avril 1800.
Garçon.
Capitaine. Plaisance, 19 juin 1799.
Gengoult Louis-Thomas
Né le 21 décembre 1767, à Toul; Soldat au 8e d'Infanterie, le 11 juillet 1784; congédié comme Fourrier; soldat au 7e Bataillon de la Meurthe, le 20 juillet 1792; Capitaine, le 28 juillet 1792; Chef de Bataillon, le 11 Nivôse an 4; Major, le 30 Frimaire an 12.
Fit les guerres de la République de 1792 à 1801 aux Armées de la Moselle, de Sambre-et-Meuse, de Batavie et du Rhin.
Colonel du 56e de Ligne, le 13 mai 1806; boulet à la tête, Essling, 22 mai 1809. Baron de l'Empire, 9 mars 1810. Général de Brigade, le 6 août 1811. Eut la jambe droite cassée en deux endroits, août 1812; disponible, le 1er janvier 1819; retraité, le 1er janvier 1825; Lieutenant-général, le 19 novembre 1831; retraité, le 1er janvier 1833; décédé à Toul, le 13 juin 1846 (A. H. G.).
Girardot
Chef de Bataillon. Trois coups de feu à la bataille devant Vérone, 5 avril 1799.
Gouget
Sous-lieutenant. Coup de feu au bras, Polotsk, 1S octobre 1812.
Gouvernel
Capitaine. - A la bataille du 26 mars 1799, devant Vérone, un bataillon de la 56e demi-brigade forcé par un corps ennemi nombreux ployait en désordre, un peloton de cavalerie autrichienne le chargeait avec impétuosité. Gouvenel, alors sergent major, ne voulait pas faire un pas rétrograde, fit feu et renversa une file; le peloton l'ayant dépassé, il rechargea son fusil, ajusta l'officier qui le commandait et l'étendit mort sur la place, ce qui mit le désordre dans la troupe ennemie et lui fit prendre la fuite. Le sergent-major Gouvenel fut signalé pour sa belle conduite dans cette journée où il tua à lui seul plus de vingt Autrichiens.
Guillaume.
Capitaine. Coup de feu à la poitrine. Savane, 25 novembre 1792; deux coups de sabre, Vérone, 5 avril 1799.
Hersan
Né en 1767. Qualité : Chef de Bataillon exerçant les fonctions d'Adjudant major à la 56e Demi-brigade. Fonction : à confirmer dans ce grade dans cette unité. Date du dossier : 27 Prairial an 9 (16 juin 1801). Remarque : mention d'une décision du 5 Messidor an 9 (24 juin 1801), minute d'Arrêté des Consuls à rechercher dans AF/IV/37,plaquette 209 (Cote : AF/III/196, dossier 905, pièces 213-214).
Coup de sabre à la tête et laissé pour mort, Vérone 26 mars 1799.
Huet
Lieutenant. Coup de feu à la cuisse, Alexandrie, 20 juin 1799.
Jouve
Capitaine. Coup de feu à la jambe bataille de Pastrengo, 26 mars 1799; deux coups de sabre, Vérone, 5 avril 1799.
Le 26 mars 1799, à la bataille de Pastrengo, il rallia quatre-vingts tirailleurs de la demi-brigade et arrêta pendant une demi-heure un corps de cavalerie autrichienne qui aurait fait beaucoup de mal, sans le courage qu'il déploya dans cette circonstance.
Lainé
Sous-lieutenant. Coup de feu à la jambe, Plaisance, 19 juin 1799.
Lamotte
Chef de Bataillon. Cinq coups de sabre à la bataille de Jemmapes; deux coups de feu, bataille de la Bérézina, 28 novembre 1812.
Lugnot
Capitaine. Coup de feu au bras droit Cula-Rossa, 16 août l809; coup de feu à la cuisse, Girone, 19 septembre 1809; coup de mitraille à la tête, Ostalrich (Espagne), 1809; coup de feu au genou, Polotsk, 18 août 1812.
Ce brave qui, d'enfant de troupe dans le Corps, avait mérité tous ses grades par sa valeur, quitta le 56e le 11 janvier 1814, il était nommé chef de bataillon. Il devint plus tard général.
Lugnot
Sous-lieutenant. Coup de feu à la cuisse, Landau, 9 décembre 1795; coup de sabre à la tête, Vérone, 5 avril 1799; coup de feu à la jambe (Vendée), 1801; coup de feu au bras, 1801.
Fut blessé d'un coup de feu qui lui traversa la cuisse, au combat do Landau, le 9 décembre 1795; ce brave, cachant sa blessure, continua à combattre et tua encore plusieurs ennemis. Ses chefs, voyant son sang couler, le forcèrent enfin à se retirer.
A l'assaut de la tête du pont d'Huningue, Lugnot alors sergent-major dans la 56e de bataille, fit prisonnier un officier supérieur autrichien porteur du plan d'attaque et, pendant toute l'action, il se distingua par le plus brillant courage.
Magnien Denis
De Saint-Yan, Canton de Paray-le-Monial. Entré au service en 1812 ou 1813, Jeune Garde et 56e Régiment, sorti du service le 6 septembre 1814. Tisserand, bénéficiaire de la médaille de Sainte-Hélène du 22 septembre 1857, âgé de 63 ans.
Marcou
Sous-lieutenant. Fut blessé le 23 septembre 18l2, devant Polotsk, de quatorze coups de lance, d'un coup du feu au cou et de trois coups de sabre sur la tête.
Mass
Capitaine adjudant-major. Blessé à Wachau, 16 octobre l813.
Massé
Capitaine. Coup de feu au bras, Kehl, l9 septembre 1796; cou de feu au jarret, Novi 15 août 1799.
Momblet
Lieutenant. Deux coups de feu, Essling, 22 mars 1809; coup de feu à la jambe, Polotsk, 18 octobre 1812.
Momblet
Sous-lieutenant. Coup de feu à la tête, La Bérézina, 28 novembre 1812.
Mongin
Lieutenant. Coup de feu , Novi, 15 août 1799.
Monin
Capitaine. Coup de feu au côté, Crombach, 14 septembre l796; coup de feu à la cuisse, Novi, 15 août 1799.
Normand
Lieutenant. Coup de feu au bras, Kehl, 23 novembre 1796; coup de feu au front, Essling, 22 mai 1809.
Ozillieau
Chef de Bataillon. Blessé au genou droit au combat de Valence, 11 mai 1799.
Parchappe
Capitaine. Coup de feu à la tête, Wagram, 6 juilet 1809; coup de feu à la jambe, Jakoubowo, 30 juillet l8l2.
Parent Louis-Hilaire
Chef de Bataillon au 56e de Ligne, Chevalier de l'Empire, avec dotation, 28 novembre 1809.
Passerat
Capitaine. Blessé à Fleurus, 26 juin 1794; coup de feu au pied, Liège, 29 juillet 1794.
Perrin
Lieutenant. Coup de feu au cou, Polotsk, 18 octobre 1812.
Piat
Lieutenant. Coup de feu à la main, Nerwinde, 18 mai 1793. Au déblocus de Maubeuge, chargé de se porter sur une redoute avec la compagnie qu'il commandait, il n'en était plus qu'à une faible distance, lorsque une décharge à mitraille, renversant trente de ses grenadiers, produisit un moment d'hésitation : "Ce n'est point ici, c'est dans la redoute qu'il faut nous arrêter", s'écria le jeune lieutenant d'une voix forte, et, s'élançant à la tête de ses soldats, il enleva la redoute et mit en fuite les trois cents Autrichiens qui la défendaient. Devint général et baron de l'empire.
Poulain
Capitaine. Coup de feu à la tête, Wachau, 16 octobre 1813.
Puguère
Capitaine. Tint une conduite distinguée et montra un courage digne d'éloges à toutes les affaires où le corps se trouva engagé et particulièrement à la bataille du 5 avril devant Vérone. Il y eut ses habits criblés de bulles.
Pugnière
Capitaine. Castel-Franco, 24 novembre 1805.
Rina
Capitaine. Brucksalle, 13 septembre 1796.
Roche
Chef de Bataillon. Coup de feu à la cuisse, bataille devant Vérone, 26 mars 1799.
Rottembourg
Lieutennnt-colonel. - Le 24 décembre 1800, au passage du Mincio, l'ennemi étant parvenu, en longeant la rivière, jusqu'à cent toises du pont, le commandant Rottembourg reçoit, du Général Gazan, l'ordre de faire une charge à la baïonnette sur la gauche du village de Pozzolo, avec le Bataillon qu'il commande ; il exécute ce mouvement avec beaucoup d'impétuosité et de courage et concourt efficacement au brillant succès de la journée.
Roussel
Chef de Bataillon. Se distingua à la bataille de Caldiéro, le 28 octobre 1805. 11 commandait dans cette journée un bataillon de voltigeurs devant la redoute de Caldiéro et il fit preuve de talents militaires joints au plus grand sang-froid.
Coup de feu à la poitrine, bataille de Dresde, 27 août l813.
Sanguinède
Capitaine. Coup de lance au bras, Essling, 21 mai 1809; coup de feu à la poitrine, Drissa, 1er août 1812; deux coups de feu, la Bérézina, 28 novembre 1812.
Tanière
Capitaine. Coup de feu à la jambe, Mayence, 6 janvier 1793.
Thirion
Sous-lieutenant. Blessé à Leipsick, 18 octobre 1813.
Toch André
Belge, soldat au 56e Régiment de ligne.
Trefcon
Chef de Bataillon. Coup de biscayen 10 novembre l808; coup de feu au cou, combat de Drissa, 31 juillet 1812; deux coups de feu à l'épaule, assaut d'Astorga, 21 avril 1810.
Triadou
Capitaine. Coup de feu au bras, Pessana (Piémont), 18 septembre 1799.
Vérot
Capitaine. Blessé grièvement, Dresde, 27 août 1813.
Villaumé
Capitaine. Coup de feu à la jambe. Vérone, 18 avril 1799.

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