Le 75e Régiment d'Infanterie de Ligne
Liste des Officiers, des cadres de l'Etat major, des Sous officiers et des hommes
Avertissement : Merci à Michael Lint pour les noms communiqués |
Nom et prénoms |
Etats de service |
Adam Louis |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Argence (d') ou Dargence |
Voir Dubousquet d'Argence |
Armand |
Caporal. Avec une audace incroyable, réussit à faire, avec le Sergent Moulins, 28 prisonniers pendant la bataille de Rivoli (14 janvier 1797). Le Caporal Armand a déjà été cité à l'ordre de l'armée pour être entré un des premiers dans la redoute anglaise au siège de Toulon; le Général Bonaparte lui décerna un sabre d'honneur. |
Aubert Jacques-Adrien |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Auclin Caprais-Antoine |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Barat Pierre-Jacques |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Barbier François |
Soldat, mort à Maya en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Bellon Jean |
Soldat au 75e Régiment de Ligne, âgé de 23 ans, natif de Sainte-Colombe (Dordogne), est décédé à l'hôpital le 3 janvier 1810, à Peyrehorade. |
Baron Michel |
Fusilier au 75e Régiment de Ligne, âgé de 20 ans, natif de Huileuse (?) (Mayenne), est décédé à l'hôpital le 10 janvier 1810, à Peyrehorade. |
Bérard Georges-Joseph |
Capitaine. Le 5 avril 1811, cet Officier fut désigné pour aller avec un détachement de 50 hommes chercher la comptabilité du 4e Bataillon, qui était dans la place d'Almeida, dont l'armée anglaise commençait le siège. Il traversa les postes de l'ennemi à la faveur de la nuit et quelques moments avant que la ville ne fut entièrement bloquée. Sous les ordres du Général Brenier, il soutint le siège jusqu'au 11 mai, époque à laquelle la garnison se retira en faisant sauter les fortifications de la place et en traversant les armées anglaise et portugaise. Il reçut, dans cette action, une forte contusion à la hanche gauche. |
Bertrand Marin-Anthelme |
Soldat, mort à Maya en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Blanchet Louis-Parfait |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Boiron |
Grenadier. A enlevé le drapeau du Régiment de l'Archiduc Antoine, pendant la poursuite dans les gorges de la Bormida après la défaite de Montenotte (11 avril 1796). |
Boméa Jean-Baptiste-Louis-Paul |
Capitaine. Blessé à Vittoria en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Bontemps Paul-Noël |
Caporal, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Bouchard François |
Soldat, mort à Mirabucco en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Bourdier Pierre-Luc |
Capitaine. Blessé dans les monts Albocarras en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Bourdonneau Florent |
Lieutenant. Blessé à Vittoria en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Bourgailh Jean |
Fils de François et de Elisabeth LOURDE, né le (32 ans)... à Carla-le-Peuple ; Sergent-major au 75e Régiment d'infanterie de ligne, mort le 28 août 1804 à Calais (Pas-de-Calais) |
Bouron Jean-Etienne |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Bouy Etienne |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Brillard Jean-Baptiste |
Capitaine. Blessé à Vittoria en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Brun |
Capitaine. Le Capitaine Brun se fit particulièrement remarquer à la tête de sa Compagnie pendant toute la durée du siège de Dantzig, notamment à l'attaque de la redoute de Kalkschaut, défendue par plus de 300 Grenadiers prussiens. Quoiqu'il eût reçu un coup de feu à la jambe droite, il refusa de quitter le lieu du combat et continua à marcher en s'appuyant sur son épée. Arrivé à peu de distance de la palissade, un biscaien l'atteint au pied gauche et le renverse; ses soldats l'entourent aussitôt et veulent le relever : "Vous ne pouvez, leur dit-il, me secourir sans vous exposer; courez à l'ennemi et emportez la redoute; c'est là le seul moyen de me sauver". La position fut en effet enlevée. |
Bullier |
Sous-lieutenant. Cet Officier s'est particulièrement distingué pendant la campagne de l'an 5, alors qu'il était Sergent. A tous les combats auxquels il a pris part, notamment aux affaires de Saint-Michel (22 Brumaire), Saint-Martin et Arcole (23, 25, 26 et 27 Nivôse an 5), on le voit toujours en tête de ses camarades faisant preuve d'un rare sang-froid et d'une intrépidité à toute épreuve. A Lodi, il traverse le pont un des premiers. Un Arrêté du 10 Messidor an 10, lui décerne un sabre d'honneur à titre de récompense. |
Buquet Charles (Baron) |
Né à Charmes (Vosges), le 4 juin 1776. Soldat au 4e Bataillon de Chasseurs des Vosges le 18 août 1791; Sous-lieutenant au 93e Régiment d'infanterie le 12 février 1793; Lieutenant à la 169e Demi-brigade le 22 Ventôse an 2; Capitaine à la 169e le 14 Vendémaire an 4; Aide de camp du Général de Division Ney le 1er Floréal an 7 ; Chef de Bataillon le 9 Thermidor an 8; Chef de Bataillon à la 51e Demi-brigade le 10 Vendémiaire an 9; Major au 55e Régiment le 30 Frimaire an 12; Colonel du 75e Régiment le 10 février 1807. A fait toutes les campagnes de la Révolution. Prisonnier de guerre à Talaveyra le 18 juillet 1809. Etant prisonnier de guerre, contribua, avec le Major Christophe, du 12e Cuirassiers, à l'évasion du ponton la Bastille, stationné devant Cadix. Le Colonel Buquet dirigea cette entreprise malgré l'étroite surveillance à laquelle il avait été soumis. |
Buquet Marie-Hyacinthe |
Lieutenant. Blessé à la Puente de la Pliego en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Carbonnier Jean-Nicolas |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Cayot Pierre |
Soldat, mort à Archeveleta en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Chambarlharc de l'Aubépin Jean-Joseph (Baron de) |
Né aux Extables, district du Puy (Haute-Loire), le 10 septembre 1751. Soldat au Régiment d'Auvergne le 1er mal 1769; Caporal le ler juillet 1769; Sergent le 12 octobre 1769; Sous-lieutenant du 26 mars 1770 au 1er janvier 1776; Chef du 1er Bataillon de la Haute-Loire le 21 juin 1791; Chef de Brigade à la 117e le 9 Prairial an 2; Chef de Brigade à la 75e le 16 Ventôse an 4; promu Général de Brigade le 1er Ventôse an 5; Général de Division le 17 août 1803. Campagnes de 1792-1793 en Savoie; siège de Toulon; campagnes des ans 2, 3 et 4 à l'Armée d'Italie. |
Chanon François-Marie |
Lieutenant quartier-maître. Cinq blessures. A Alzoya, prés Pernès (Portugal), Chanon vint seul dans un village éloigné de plus de deux lieues de l'armée, à travers un pays occupé par 2,000 insurgés, pour se renseigner sur la situation du Capitaine Janin, qui y avait été laissé avec 80 hommes. |
Charbonnier Jules |
Capitaine. Blessé à Pampelune en Espagne entre août 1810 et 1813 |
Chazotte François-Antoine-Marie |
Capitaine. Blessé à Péra en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813. Le 9 décembre 1814, Chazotte, Capitaine de la 1ère Compagnie des Voltigeurs, fut chargé de défendre le pont d'Ustaritz sur la Nive. Les bonnes dispositions prises et la brillante conduite qu'il tint en cette affaire obligèrent l'ennemi, après plusieurs tentatives infructueuses, à chercher un passage sur un autre point. Ce passage fut cependant effectué à un gué, à la faveur d'un brouillard épais. Chazotte se trouva alors enveloppé; mais, à la tête de sa troupe, il se fit jour à travers les colonnes ennemies et vint rejoindre l'armée française qui opérait sa retraite et dont il ignorait encore le mouvement. |
Chevalier Jean-Baptiste |
Caporal, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Chevessailles Louis |
Capitaine. Blessé à Pampelune en Espagne entre août 1810 et 1813 |
Clauzier Pierre-Philippe |
Soldat, mort à Val Morador en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Colas Marcel |
Lieuteoaul. Neuf blessures, a toujours compté au Régiment; à Austerlitz, a donné les plus grandes preuves de courage en poursuivant, à la tête des Grenadiers, l'ennemi sur les marais de TelniLz et de Sokolnitz. Au village d'Austerlitz, il est un de ceux qui ont le plus concouru à la prise de trois pièces de canon. |
Combes |
Sergent. A pris une pièce de canon à l'ennemi à l'affaire de Tarvis; a reçu, pour ce fait un sabre d'honneur. |
Corat Pierre |
Soldat, mort à Archeveleta en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Coudère Joseph |
Sergent, au bas du mont Santonnier, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Dandigné Pierre-Agathée |
Né à Montfort-la-Calle, district de Rennes (Ille-et-VIlaine), en 1740. Sous-lieutenant au 35e Régiment en 1759; Lieutenant; Capitaine; Chef de Bataillon; Chef de Brigade à l'amalgame de la 70e, devenue 75e le 28 Ventôse an 2; mort à Finale le 6 Pluviôse an 4. Campagnes du Hanovre et celles de la Révolution. |
Daurier |
Né à Saint-Portien, district du Puy (Haute-Loire), le 1er octobre 1742. Entré au service dans le Régiment de Gâtinais le 1er janvier 1762 ; entré dans les Chasseurs de Saint-Domingue le 21 avril 1779; incorporé au Régiment de la Martinique le 2 octobre 1781; Adjudant-major au 1er Bataillon de la Haute-Loire le 27 juin 1791; Lieutenant-colonel le 10 novembre 1792; Chef de Brigade à la 117e, devenue 75e, le 16 Germinal an 2; mort à l'hôpital de Fort-Hercule le 29 Floréal an 2 par suite de blessures reçues à l'ennemi. Campagnes de 1792 et 1793 dans la Savoie; siège de Toulon et campagne de l'an 2 à l'armée d'Italie. |
Debeugle Alexandre |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Delcroix Nicolas Joseph |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Delorme Jacques-Germain |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Delvade Joseph-André |
Adjudant-major. Blessé au-dessous de l'oeil droit à Hollabrünn; au pied droit à Eylau. Officier d'une intrépidité rare et qui va même jusqu'à la témérité; excellent pour donner le premier élan dans un coup de main. S'est particulièrement distingué à Torryon-de-Ardoz, près Alcala, le 21 septembre 1811; commandant cette place, il fit, avec une centaine d'hommes, une sortie contre 400 insurgés, en tua plusieurs et ne perdit qu'un Sergent. Le 17 novembre 1811, à Belmonte, il prit de sa propre main le chef de bande Francisquetti. Le 19 avril 1812, il contribua plus que personne, à Cuenca, à la prise de 370 insurgés, et força plusieurs pelotons ennemis à mettre bas les armes. Accompagné de 60 hommes à peine, il fit, à Valdeolinas, 200 prisonniers. A Bintraya, il se battit pendant plus de deux heures avec 300 hommes contre 3,000 insurgés, leur mit une soixantaine d'hommes hors de combat dont 1 Officier, prit 6 chevaux, et, malgré la supériorité de l'ennemi, réussit à sauver quelques blessés du détachement, ainsi que les contributions qu'il avait recouvrées. S'est particulièrement distingué à Talaveyra, Almonacid, Priego, Gascuna et à la retraite de Cuenca. |
Demornay Henri-Thomas |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Deneux Paschal |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Desclais Jean-François |
Lieutenant. Blessé à Vittoria en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Dieuleveux François-Stanislas |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Dravigny Jean-Baptiste |
Soldat, mort à Siguença en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Dubousquet-Dargence Pierre |
Volontaire au Régiment de Lyonnais en 1782, Sous-lieutenant en 1783, Lieutenant en 1789, pensionné en l'an IV, incorporé à la 75e Demi-brigade en l’an VIII, Chef de Bataillon au 18e Léger en l'an XIII, Major au 26e Léger en 1808, Colonel en second (1811), Général de Brigade (23 septembre 1812), fait prisonnier à la Bérésina et interné à Kiev, rentré en 1814, retraité en 1815, mort en 1823. |
Duché Pierre-Marie-Georges |
Sous-lieutenant. Blessé à Pampelune en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Duchen Alexandre |
Capitaine. Blessé à Almonacid en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Duhamel |
Capitaine. Cet Officier montra, le 1er décembre 1793, un entrain et un courage à toute épreuve à l'attaque des positions des Allemands établis sur la ligne de Gendertheim à Wegersheim, en arrière du Landgraben; il fut l'objet de l'admiration générale. |
Dupuis Augustin-Gabriel |
Soldat, mort à Mirabucco en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Emery |
Chef de Bataillon. Cité à l'ordre de l'armée pour sa brillante conduite pendant la bataille d'Austerlitz (2 décembre 1805); avait reçu, comme Capitaine, un sabre d'honneur, à la suite de la campagne d'Egypte. |
Fichel Pierre-Augustin |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Fossé Jean-Louis |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Foucault Jean-Constant |
Fourrier, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Fourneaux |
La brillante conduite du Chef de Bataillon Fourneaux, à la bataille d'Almonacid, a été signalée dans le Moniteur universel. |
Fransuzol |
Sergent. A fait un Officier général prisonnier à l'affaire de Tarvis, et a reçu dans le même combat deux coups d'épée et deux coups de feu. A reçu pour sa conduite un sabre d'honneur. |
Gagneux Edem-Isidore |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Garbarini Joseph-Antoine |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Garilhe Pierre-Xavier |
Capitaine. Blessé à la jambe gauche à Melogno. S'est montré aussi brave qu'intrépide à la tête d'un petit nombre de Grenadiers à l'attaque d'une redoute dans l'affaire du 2 Frimaire an 4, où il est fait prisonnier. A l'affaire de Saint-Michel, le 23 Nivôse an 5, Garilhe, remplaçant son Chef de Bataillon mis hors de combat, se précipite à corps perdu dans la cour d'un château occupé par les ennemis. Le Grenadier Latreille suit aussitôt son Capitaine; il est lui-même suivi par le Tambour Geollère, qui ne cesse pas de battre la charge. A eux trois, ils font meUttre bas les armes à tous les hommes qui se trouvent réunis dans la cour du château. Cet admirable trait de courage donne aux autres troupes le temps d'arriver; elles font 500 prisonniers. |
Gateau Martin-André |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Gaussart Louis-Marie (Baron) |
Né à Châtillon-sur-Marne, le 7 novembre 1773. Il fut d'abord destiné à suivre la carrière du barreau; mais il s'enrôla, comme Volontaire national, le 15 juillet 1792, dans une Compagnie du District d'Épernay, avec laquelle il alla servir à l'Armée de la Moselle. Sa Compagnie ayant été incorporée duns le 5e Bataillon de la Moselle, il ? fut nommé Sergent-major des Grenadiers, le 6 octobre de la même année, et fit, avec ce Bataillon, une campagne à l'Armée des Ardennes. Il fit partie d'une Compagnie de Flanqueurs, tirée de tous les Corps de la garnison de Philippeville, et qui fut chargée de s'emparer des avant-postes que les ennemis avaient à l'abbaye de Florennes. Il coopéra fortement à la prise de ces divers postes. Il fut nommé le 8 juillet 1793, lieutenant dans le 7e Bataillon du département de la Marne, qui fut incorporé plus tard dans la 152e Demi-brigade d'infanterie de ligne. Il fit, avec ce Corps, les campagnes de 1793 et 1794, et partie de celle de 1795, aux Armées des Ardennes, de la Moselle, du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, et se trouva aux différentes affaires qui y eurent lieu. A la suite des bivouacs, il éprouva des douleurs sciatiques, qui le privèrent momentanément de l'usage du bras gauche; mais elles ne l'empêchèrent point de se trouver à la prise des lignes de Weissembourg, où il commanda un détachement de Tirailleurs, qui gravirent les premiers la montagne de Klimbach. Il fut blessé dans cette action, et faillit être fait prisonnier. Il se trouva à la prise de Lauterbourg, au déblocus de Landau et à la prise de Spire ; il fit partie de l'avant-garde française qui força les ennemis de se retirer dans Munheim. Il se trouva aux affaires de Saint-Vandel et de Kayserslautern. Après avoir bivouaqué, pendant l'hiver de 1794, sur les bords du Rhin, il se rendit aux eaux de Bourbonne-les-Bains, et de là dans ses foyers, pour y rétablir sa santé. Nommé, le 24 août 1795, Aide-de-camp du Général Pinon, il fit, avec ce Général, la campagne de l'Armée du Nord, et le suivit ensuite dans les différentes subdivisions qu'il commanda. Il fut, ainsi que son Général, réformé, le 22 septembre 1796, lors de la suppression de l'Armée de l'intérieur. Nommé Capitaine à la 75e Demi-brigade d'infanterie de ligne, le 25 février 1797, il passa, de nouveau, Aide-de camp du Général Pinon, le 25 octobre de la même année, et fit, en cette qualité, les campagnes de l'Armée de l'Ouest, à la suite desquelles il obtint, le 7 août 1800, le grade de Chef de Bataillon. Il commanda, en cette qualité, la 1re subdivision de la 20e Division militaire, dont le Général Pinon avait le commandement en chef. Il passa premier Aide-de-camp du Général de Division Desjardins, le 23 septembre 1801, et fut nommé membre de la Légion-d'Honneur, le 26 juin 1803. Il fit, avec le Général Desjardins, les campagnes de 1803, 1804, 1805, 1806 et 1807, à la Grande Armée d'Allemagne. Il combattit à la bataille d'Iéna, le 14 octobre 1806, et s’y distingua de manière à faire demander pour lui de l'avancement. Il fut blessé d'un coup de biscayen à la cuisse gauche, au combat de Golymin, en Pologne, le 26 décembre suivant. Il eut un cheval tué sous lui, le 8 février 1807, à la bataille d'Eylau, où le Général Desjardins fut blessé mortellement à ses côtés. Après la mort de son Général, il fut employé au grand Quartier-général de l'armée jusqu'au 5 mars suivant, époque à laquelle il fut nommé Major au 96e Régiment de ligne, dont il alla joindre le Dépôt à Landau. Il obtint la croix d'Officier de la Légion d'Honneur, le 10 septembre de la même année. Il reçut, le 10 novembre suivant, l'ordre de se rendre à Metz, pour y prendre le commandement du 4e Régiment provisoire, qui fit partie de la 2e Brigade de la 1re Division du Corps d'observation des Côtes de l'Océan. Il fit, avec ce Régiment, la campagne de 1808, en Espagne; se trouva, le 27 juin, au passage de la rivière de Quarck, et se jeta le premier à la nage, pour donner l'impulsion à son Régiment. Il eut, dans cette affaire, un cheval tué sous lui. Le lendemain , 28 juin, à l'affaire de Valence, étant à la tête du 3e Régiment, dont il avait pris le commandement, après que le chef de ce Corps eut reçu une blessure mortelle, il eut lui-même le corps traversé par une balle, et fut obligé de quitter l'armée pour aller prendre les eaux de Barèges. A la suite du traitement qu'il y reçut, il ne put marcher qu'avec des béquilles ; ce qui l'obligea de rejoindre, à Thionville, le Dépôt de son Régiment. Il fut nommé, le 31 mars 1809, Colonel en second de la 13e Demi-brigade provisoire qui s'organisait à Metz, et avec laquelle il se rendit à Vienne en Autriche. Il fut nommé, le 15 août 1809, Chevalier de l'Empire, avec une dotation annuelle de 2000 fr. Après la dislocation de la 13e Demi brigade il fut nommé, le 29 août de la même année, Colonel en second de la 2e Demi-brigade d'infanterie de ligne, faisant partie du Corps du Maréchal Oudinot. Il passa, le 21 septembre suivant, Colonel titulaire du 18e Régiment d'infanterie légère, avec lequel il fit la campagne d'Illyrie. Il le commanda aussi, en 1812, à la Grande Armée de Russie. Pendant la retraite de Moscou, le Colonel Gaussart combattit, le 24 octobre 1812, à la bataille de Maloïaroslawetz, et y fut blessé d'un coup de biscayen qui le frappa au pied droit. Il eut un cheval tué sous lui à l'affaire de Smolensk, le 16 novembre suivant, et fut encore blessé à l'eil droit au combat de Krasnoï, en commandant la 1re brigade de la 14e Division du 4e Corps d'armée, avec lequel il fit toute la retraite jusqu'à Glogau en Silésie. Après avoir organisé deux Compagnies dans cette place, le Colonel Gaussart se rendit, avec quelques Officiers et Sous-officiers, à Grenoble, où se trouvait le Dépôt de son Régiment. Le jour même de son arrivée dans cette dernière ville, il y reçut l'avis de sa promotion au grade de Général de Brigade, datée du 12 avril 1813. On lui donnait en même temps l'ordre de se rendre en poste à la Grande Armée d'Allemagne. Il fit le commencement de la campagne de Saxe, et fut nommé Baron d'Empire, avec dotation de 2000 francs, le 24 juillet. Souffrant toujours de ses blessures, il sollicita, pendant l'armistice, la permission d'aller prendre les eaux de Teeplitz; mais, par des considérations politiques, le Major-général de l'armée l'engagea à se rendre à celles d'Aix-la-Chapelle. Lorsque l'époque de la reprise des hostilités approcha, le Général Gaussart sollicita l'ordre d'aller rejoindre l'armée; mais le Ministre de la Guerre, qui connaissait le mauvais état de sa santé, jugea plus convenable de lui donner un commandement dans l'intérieur, et lui expédia, le 28 septembre, l'ordre d'aller prendre le commandement du département de Lot-et-Garonne. Le Général Gaussart parvint, en 1814, à préserver ce département de l'invasion de l'armée anglaise, avec laquelle il eut plusieurs engagements, particulièrement à la Réole et à Marmande. Après la restauration du trône des Bourbons, il fut confirmé dans son commandement, et obtint la croix de Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, le 13 février 1815. Il commandait encore le département de Lot-et-Garonne lors du retour de l'Empereur sur le territoire français, en mars de la même année. Il n'adhéra au gouvernement de Napoléon que le 7 avril suivant, époque à laquelle les villes de Bordeaux et de Toulouse s'y étaient également soumises. Il reçut alors l'ordre de se rendre à Paris, où on lui donna, le 10 mai, le commandement d'une Brigade de Gardes nationales dans le Corps d'observation du Jura. Chargé de la défense du passage des Rousses, en avant de Moret, il y fut attaqué, le 2 juillet, par un Corps de 7 à 8000 Autrichiens. Il défendit sa position avec 300 hommes du 81e Régiment de ligne, et quelques Compagnies de Gardes nationales, et soutint pendant douze heures un combat des plus opiniâtres. Ayant perdu beaucoup d'hommes de sa troupe, et craignant d'être tourné par l'ennemi et de perdre son artillerie, il crut devoir profiter de la nuit pour effectuer sa retraite sur Moret, d'où il se rendit à Salins. Après la capitulation de cette place, il fut chargé, par le Lieutenant-général Laplane, de porter à Paris la soumission de la 4e Division du Corps d’armée au gouvernement de S. M. Louis XVIII. Il reçut alors, du Maréchal Gouvion-Saint-Cyr, Ministre de la guerre, la permission de se rendre dans ses foyers, pour y attendre la réorganisation de l'Etat-major de l'armée. Il fut mis en activité, le 1er janvier 1816, et y fut maintenu jusqu'au 1er janvier 1819, époque à laquelle son rang d'ancienneté le fit classer dans le cadre de l'Etat-major général (Etats milit., Monit., ann. du temps.) |
Gerbeaud Antoine |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Godet Joseph |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Gomeret Nicolas-Antoine |
Sous-lieutenant. Blessé à Siguença en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Gonasset François-Vincent |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Goujon Pierre-Louis-Jean-Nicolas |
Caporal, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Grangeon |
Sergent. N'écoutant que son courage, se précipite seul, à la bataille de Rivoli (14 janvier 1797), au milieu d'un groupe ennemi, et lui fait mettre bas les armes; a reçu pour ce fait un sabre d'honneur. |
Grel Jean |
Fusilier au 75e Régiment de Ligne, âgé de 19 ans, natif de Saint-Félix (Dordogne), est décédé à l'hôpital le 11 décembre 1809, à Peyrehorade. |
Gruardet Nicolas |
Né à Chagny (Saône-et-Loire), ou à Chaignay (Côtes d'Or) le 4 août 1764 ou le 15 août 1764. Capitaine de Grenadiers. Le 20 décembre 1783, Gruardet s'engage dans le Régiment Bourbon-infanterie (futur 56e d'infanterie). Le 7 janvier 1787, il est nommé Caporal. Le 20 décembre 1791, il obtient son congé. Le 8 janvier 1792, il est Caporal au 2e Bataillon de Volontaires de la Côte d'Or. Le 19 avril 1792, il est Adjudant sous-officier. Il sert sous Lafayette en 1792. Puis il est dans l'Armée du Nord en 1792 et dans celle du Rhin en 1793. Le 15 avril 1793, il est Lieutenant de Grenadiers. Fin 1793, il sert sous Dugommier au siège de Toulon. Le 28 février 1794, Gruardet est nommé Adjudant-major. Le 5 avril 1794, il passe à la 117e Demi-brigade (futur 70e de ligne et plus tard 75e de ligne). Le 20 mai 1794, il est Capitaine de Grenadiers. De 1794 à 1798, Gruardet sert à l'Armée d'Italie. Se distingue le 8 avril 1796 dans la défense de Voltri. Avec 45 Grenadiers, il résiste à plus de 200 hommes dans un retranchement qu'il a fait élever pendant la nuit. Le 10 avril 1796, il est blessé à Voltri. Le 16 novembre 1796, il est à nouveau blessé à Arcole. Le 21 décembre 1796, il est nommé par Bonaparte Chef de bataillon au sein de la 4e Demi-brigade légère, mais il préfère rester aux commandes de sa Compagnie de Grenadiers. Le 20 novembre 1797, il obtient le grade de Chef de Bataillon. Le 7 août 1798, il est nommé une seconde fois Chef de Bataillon par Bonaparte. Il refuse encore, mais il est nommé à la 75e Demi-brigade de ligne le 25 août 1798. En 1798, il prend part à l'expédition en Egypte. En 1799, il est en Syrie et participe aux siège de Jaffa et Saint Jean d'Acre. Le 23 mars 1800, il est blessé lors du siège du Caire. Fin 1801, Gruardet rentre en France. Devient, le 29 ou le 30 décembre 1802, commandant du 92e sous Victor en Batavie. En 1804, il est au camp d'Utrecht. Le 30 août 1805, il fait partie de la 2e Division commandée par le Général Grouchy du 2e Corps de la Grande Armée sous les ordres du Général Marmont. En 1805-1806, Gruardet sert en Autriche et en Dalmatie. Le 20 septembre 1807, il commande le 1er Régiment supplémentaire. Le 1er janvier 1809, il est Colonel du 122e de Ligne de la 2e Division du Général Mermet du 2e Corps commandé par le Maréchal Soult. Il est nommé Général de Brigade, le 6 août 1811 et est employé au camp de Bayonne. En octobre 1811, Gruardet est à l'Armée du Nord en Espagne. Le 16 juillet 1813, il commande la 2e Brigade de la 2e Division de Darmagnac, sous les ordres de Drouet d'Erlon. Le 9 décembre, il combat sur la Nive. Le 13 décembre, il participe au combat de Saint-Pierre d'Irube. Le 27 février 1814, Gruardet est grièvement blessé lors de la bataille d'Orthez. Le 9 mai 1815, il est chargé de l'organisation des Gardes nationales dans la 13e Division militaire. Mais il ne s'y rend pas et est mis en congé pour raison de santé le 31 mai 1815. Il est admis à la retraite le 6 octobre 1815. Le 4 janvier 1836, Gruardet meurt à Oloron Sainte-Marie (Basses-Pyrénées). |
Gruère Denis |
Lieutenant. Blessé à Pampelune en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Guichard Joseph |
1er Porte-Aigle. Blessé à Alcala de Ménarès en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Guillot Gabriel |
Caporal, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Guillot Joseph |
Voltigeur, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Guiot Joseph |
Tambour, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Gyselin Jean-Lambert |
Sergent, mort à Taracon, en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Héron Etienne-Evrard |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Heude Philippe |
Voltigeur, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Huot |
Sergent de Grenadiers, a, le 30 mai 1796, montré une bravoure extraordinaire en attaquant au sabre un groupe de six Croates et en faisant quatre prisonniers; mais, bientôt assailli par un plus grand nombre, il tombe, atteint de trois blessures graves. |
Jacquet Louis Marion |
Né le 19 septembre 1769 à Le Blanc dans le département de l'Indre, Louis Marion Jacquet entre dans la carrière militaire en 1791, en tant que soldat au 1er Bataillon de Volontaires de la Vienne. Attaché à l'Armée de la Moselle de 1792 à 1795, il devient Lieutenant dans une Compagnie de Sapeurs, en 1793, il est blessé à la bataille de Kaiserslautern. Muté à l'Armée de Sambre-et-Meuse de 1795 à 1797, il est promu Capitaine, en 1797, au 8e Bataillon de Sapeurs et rejoint l'Armée d'Angleterre l'année suivante. Début 1800, il est muté à la 75e Demi-brigade de deuxième formation avec laquelle il est rattaché à l'Armée d'Italie puis à l'Armée d'observation du Midi et à l'Armée des Côtes de l'Océan de 1803 à 1805 et à la Grande Armée de 1805 à 1807 avec son Corps devenu 75e Régiment d'infanterie de ligne en 1803. Fait chevalier de la Légion d'honneur le 14 mars 1806, il participe, en 1807 à la campagne de Pologne, et est blessé au pied au combat de Hoff. Devenu, en 1808, Chef de Bataillon au 18e Régiment d'infanterie de ligne, il participe avec l'Armée d'Allemagne, en 1809, à la Campagne d'Allemagne et d'Autriche et est blessé à la main lors de la bataille d'Essling. En 1811, il est nommé Major et rejoint le 58e Régiment d'infanterie de ligne en 1812, avec lequel il combat en Espagne jusqu'au début de 1813 ou il est nommé Colonel du 37e Régiment d'infanterie légère, à la tête duquel il fait la campagne de Saxe et est à nouveau blessé à l'épaule durant la bataille de Leipzig et est fait Officier de la Légion d'honneur le 4 juin 1813. Durant la première Restauration, il est nommé Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis et est mis à la tête du 27e Régiment d'infanterie de ligne. Durant les Cent-Jours, il est à la tête du 14e Régiment d'infanterie de ligne, en avril, puis du 52e Régiment d'infanterie de ligne en mai. Durant la campagne de 1815, rattaché au Corps d'observation du Jura, il reprend aux Autrichiens, le 2 juillet, le village de Chèvremont. Le 17 septembre 1815, il est mis en non-activité. Il décède à Le Blanc le 19 juillet 1820. |
Janet |
Sous-lieutenant. Le Sous-lieutenant Janet entra le premier dans Oporto avec deux soldats et pénétra dans une redoute armée de 17 pièces de canon et s'en empara. |
Jean Marie-Alexandre |
Tambour, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Jouvin Nicolas-Robert |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Labat |
Capitaine de Grenadiers. A la bataille de Rivoli (14 janvier 1797), fait preuve d'un grand courage en se précipitant sur un Officier autrichien, avec lequel il engage une lutte corps à corps et qu'il fait prisonnier. Il reçut dans cette affaire une blessure à la cuisse. |
Lacarpe Sylvain |
Sergent, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Lafontaine Grégoire |
Adjudant-major. Blessé d'un coup de feu à Talaveyra. Le 7 mai 1812, en sortant de son fort avec 48 baïonnettes pour s'opposer au passage de l'Erasura, que voulait effectuer le chef de guérilla Bourbon avec 250 chevaux et 300 hommes d'infanterie, il a combattu pendant quatre heures et a non seulement empêché le passage du pont de Coca, mais il a culbuté l'ennemi et l'a mis en pleine déroute, après lui avoir tué bon nombre d'hommes et de chevaux et lui avoir fait beaucoup de blessés. La même bande revint dans la nuit pour effectuer le passage, mais, étant resté en position, Lafontaine les repoussa et les obligea à se retirer. Le 17 mai 1812, la bande des Bourbons ayant attaqué, à la Nova de Coca (Segovie), l'escorte d'un courrier, Lafontaine, commandant à Coca, le secourut et donna une nouvelle preuve de son courage en acceptant un combat singulier que proposa un Officier de la bande au plus brave des Officiers français. Il l'eût tué sans l'intervention de quatre Officiers de la même bande qui se précipitèrent sur lui, et desquels il se débarrassa gràce à sa vigueur et à son intrépidité. A Tarascon, où il commandait une poignée de malingres, il chassa l'ennemi, qui avait pénétré en forces dans la ville, lui fit abandonner les bagages dont il s'était déjà emparé, lui tendit une embuscade et lui tua bon nombre d'hommes et de chevaux. |
Lassailly |
Capitaine. Le Capitaine Lassailly se distingua d'une manière particulière dans la journée du 8 novembre 1813, en repoussant vivement avec sa Compagnie un détachement russe qui était aux prises avec un détachement de son corps dans les retranchements de la ville de Dresde. Cette action lui mérita les éloges du maréchal Gouvion Saint-Cyr. |
Launay François |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Leconte Louis-Laurent |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Legrand Louis |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Lejeune |
Capitaine de Grenadiers. Le 30 mai 1796, le Capitaine Lejeune, à la tête de 25 ou 30 braves Grenadiers, pour atteindre plus rapidement les Autrichiens, s'élance dans le Mincio, qu'il franchit ayant de l'eau jusqu'au cou. A la tête de sa Compagnie, il se précipite sur un Corps de Croates embusqués et lui fait perdre beaucoup de monde. |
Lelorin Jean-Baptiste-Louis |
Capitaine. Blessé à Véra en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Lemerle Jacques |
Grenadier, mort à Mirabucco en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Lesage Georges |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Lescaut Jacques-Ignace |
Grenadier, mort à Mirabucco en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Lévesque Hippolyte |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Lhuillier d’Hoff François (Baron) |
Né à Cuissery (Saône-et-Loire) le 24 janvier 1759. A servi dans le Régiment du Roi du 19 mars 1779 au 8 septembre 1786 ; Chef de Bataillon le 2 octobre 1793; a commandé le 13e Bataillon de Grenadiers du 9 Prairial an 3 au 1er Nivôse an 4; nommé Chef de Bataillon par le Général Bonaparte le 1er Nivôse an 5; nommé Chef de Brigade à la 75e par le Général Menou le 1er Vendémiaire an 9, confirmé par Arrêté du gouvernement le 16 Messidor an 10. Devient Colonel du 75e Régiment d’infanterie de ligne en 1803. Général de Brigade le 10 février 1807; Général de Division le 31 juillet 1811 (11e Division militaire de Bayonne, puis de la 10e à Toulouse). Campagnes de 1793; des ans 2, 3, 4 et 5 aux Alpes et à l'Armée d'Italie; celles des ans 6, 7, 8, 9 et 10 en Egypte. Blessé A la jambe gauche et fait prisonnier à Rivoli le 17 Brumaire an 5; échangé le 1er Messidor an 5; blessé à la poitrine le 30 Ventôse an 9 à Alexandrie. Mis à la retraite en 1816, il est décédé à Orléans le 8 mai 1837. |
Lointier Jean-Crisostone |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Madiot Mathurin |
Fusilier au 75e Régiment de Ligne, âgé de ?, natif de Pommerieux (Mayenne), est décédé à l'hôpital le 15 août 1810, à Peyrehorade. |
Maillard Charles-Victor |
Sergent, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Mamet |
Caporal. A reçu un sabre d'honneur pour avoir, à lui seul, fait cinq prisonniers à la bataille de Caldiero. |
Marly Jacques-Louis |
Voltigeur, mort à Mirabucco en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Marmet |
Fusilier. A Caldiero (12 novembre 1796), Marmet, n'écoutant que son courage, se précipite sur l'ennemi sans s'inquiéter si ses camarades le suivent, tue deux hommes et en fait quatre prisonniers. Il est, pour ce fait d'armes, nommé Caporal par le Général Bonaparte lui-même. |
Martin Jean-Pierre |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Massac Joseph |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Mathieu Philippe-Thomas |
Lieutenant. Blessé à Pampelune et à Véra en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Mathivet Pierre |
Né à Saint-Médard (Creuse) le 15 janvier 177l. Entré au service dans le Bataillon de la Creuse le 15 septembre 1792; Capitaine dans ce Bataillon le 16 septembre 1792; Capitaine incorporé dans la 95e Demi-brigade le 2 Messidor an 2; nommé Chef de Bataillon sur le champ de bataille par le Général en chef Masséna le 10 Floréal an 8; confirmé dans le grade de Chef de Bataillon par Arrêté dn Premier Consul le 26 Prairial an 9; Major au 51e Régiment de ligne le 6 septembre 1808; Colonel en 1er au 3e Régiment provisoire le 31 mars 1809; Colonel en ler du 130e Régiment de ligne le 19 avril 1811; Colonel titulaire du nouveau 67e Régiment, qui a repris son ancien numéro 75, en 1815. Campagnes de l792, 1793, ans 2, 3, 4 et 5, Armée du Rhin; ans 6, 7, 8 et 9, Italie; ans 12, 13, 14, années 1806, 1807 et 1808, sur les Côtes; 1809, 1810, 1811, Armée du Nord; 1812, 1813 et 1814, en Espagne. A été blessé d'un coup de feu le 17 Nivôse an 5, à Kehl; il s'est distingué à ce siège ainsi qu'à l'affaire du 27 Messidor an 2, en avant de Landau. - A pris de vive force, le 10 Floréal an 8, au blocus de Gènes, un poste important sur un passage que l'ennemi défendait avec vigueur depuis cinq heures. Ce poste avait été attaqué inutilement à plusieurs reprises. Mathivet s'aperçoit que, par un détour, on peut le tourner. Il se porte résolument sur ce point, accompagné de son Sergent-major et de deux hommes; se jette brusquement sur l'ennemi, l'intimide par sa présence d'esprit et ses menaces et fait prisonnier tout ce détachement, qui se composait de 2 Capitaines, 2 Lieutenants et 82 hommes. La prise de ce poste importaut permit le passqe à une colonne qui se trouvait arrêtée. Ce fait valut au Capitaine Mathivet sa nomination au grade de Chef de Bataillon sur le champ de bataille. - Le 31 juillet 1810, avec un Bataillon du 3e régiment provisoire qu'il commandait, il battit complètement, à Tubor (Navarre), la bande de Mina, composée de 1,800 hommes et 300 chevaux; il eut un cheval tué sous lui. Le Général gouverneur Reille lui témoigna sa satisfaction pour la conduite qu'il avait tenue. Chevalier de la Légion d'Honneur le 3 Messidor an 12; Chevalier de l'Empire par Décret de 1810; Officier de la Légion d'honneur le 29 décembre 1812. |
Maugras Antoine |
Né à Bellenot (Côte-d'Or), Bellenot-sous-Pouilly, dans l’Auxois, district d'Arnay-sur-Arroux, le 21 novembre 1767 ou le 23 novembre 1768. Antoine Maugras est fils de marchand. Il est élu Sous-lieutenant de la 4e Compagnie du 2e Bataillon de volontaires de la Côte-d’Or lors de la formation de ce Bataillon. Lieutenant le 14 février 1793; Capilaine le 15 octobre 1793; Chef du 2e Bataillon de la Côte-d'Or, le 26 décembre 1793, il sert aux armées du Nord et de la Moselle puis à celle du Rhin et au siège de Toulon. Passé à la 117e Demi-brigade, Chef de Bataillon le 6 Nivôse an 2 à la 117e; il est employé aux Armées des Alpes et d’Italie en 1794-1795. Passe à la 75e le 26 Ventôse an 4; nommé Chef provisoire de la 75e, le 21 décembre 1796 (1er Nivôse an 5) par Bonaparte; confirmé le 31 mai 1797 dans ce grade par le Directoire. En mars 1797, il obtient une gratification de 10.000 livres. Campagne des ans 4 et 5 en Italie. Puis Allemagne. Passé à l’Armée d’Helvétie en l'an 6. Puis à l’Armée d’Égypte en mai 1798, il fait la campagne de Syrie. Il est blessé au siège de Saint-Jean-d’Acre ainsi qu’à la reprise du Caire. Nommé général de brigade le 23 Septembre 1800 (1er Vendémiaire an 9). Maugras décède le 29 pluviôse an IX (18 février 1801) devant Damiette. "Homme de trente ans, grand, mince, maigre de figure, peu d'expression, assez bon chef" (Notes du Général Desaix; Arch. G. - F. Bouvier, "Bonaparte en Italie"). (S.H.D 2 Yb 375-376, 2 Ye 2783, Yb 927 et 20 Yd 74) |
Mazurier Joseph-Charles |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Mélinet Jean-Alexandre |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Ménard Louis |
Fusilier au 75e Régiment de Ligne, âgé de 20 ans, natif de Créon (Mayenne), est décédé à l'hôpital le 19 février 1810, à Peyrehorade. |
Mercier Joseph |
Sergent, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Merleval Alexandre |
Capitaine. Blessé à Pliégo en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Michel Pierre |
Caporal, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Moine Sébastien |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Montaudoin Charles-Louis |
Grenadier, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Naturelle Pierre-Nicolas |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Nolland Pierre |
Blessé aux deux jambes à l'Armée des Alpes le 20 juillet 1793. Le 27 Brumaire an 5, le pont d'Arcole vient d'être déjà plusieurs fois pris et repris; nos troupes préparent une nouvelle attaque, lorsque Nolland, alors Sergent-major, s'élance un des premiers sur le pont et, par son exemple et ses paroles, donne l'impulsion qui fait enlever le pont à la baïonnette. Le 23 Floréal an 7, au siège de Saint-Jean-d'Acre, le Sous-lieutenant Nolland est un des premiers à monter à l'assaut et pénètre jusque sur le rempart, après avoir été blessé sur la brèche à la main gauche. Le 22 Germinal an 8, à la reprise du Caire, le jour de l'attaque du quartier de la Boucherie, Nolland, commandant sa Compagnie en l'absence du Capitaine, est chargé par le Général Friant de prendre une des principales rues, opération qu'il accomplit avec une grande bravoure. Le 22 Ventôse an 9, dans un combat devant Alexandrie, la Division Friant, dont le 75e fait partie, après avoir enfoncé la 1ère ligne ennemie, est obligée de battre en retraite. Le porte-drapeau du 75e ayant été tué, un soldat ramasse le drapeau et se prépare à le rapporter au Eégiment, lorsqu'il est lui-même frappé d'un coup mortel. Le drapeau, gisant sur le champ de bataille, va tomber aux mains de l'ennemi, lorsque Nolland s'élance sous une grêle de balles dont plusieurs criblent ses vêtements, rapporte le drapeau dans les rangs et sauve ainsi l'honneur du regiment. Nolland a un bras cassé à Eylau. Le 28 juillet 1809, à la bataille de Talaveyra, Nolland, alors Capitaine de Grenadiers, prend, à la tête de sa Compagnie, sept pièces de canon qui défendaient une redoute, après avoir chassé un ennemi infiniment supérieur en nombre. Blessé à la jambe droite à Almonacid. Le 31 juin 1813, Nolland, alors Chef de Bataillon, se trouve commander le 1er Bataillon de son Régiment ; à Vittoria, ayant reçu une blessure très dangereuse à l'épaule droite, il reste néanmoins à la tête de sa troupe; deux jours après, lors de la retraire de Vittoria, il en reçoit une autre au côté. Malgré ces deux blessures, l'ennemi étant continuellement en présence, il ne veut pas quitter son commamlement. Le 30 juillet 1813, à la marche de l'Armée des Pyrénées sur Pampelune, n'étant pas encore guéri de ses blessures, le commandant Nolland en reçoit une troisième à la cuisse gauche en enlevant une position à la tête de son Bataillon, lors d'un combat près Pampelune. A la marche de l'armée sur Saint-Sébastien, le 31 août, après avoir passé la Bidassoa, il s'empare d'une position presque inaccessible, la dernière qu'occupait alors l'ennemi. Le lendemain, 1er septembre, l'armée effectuant sa retraite, on se prépare à repasser la Bidassoa; mais, les eaux ayant débordé subitement, il est impossible de traverser cette rivière à gué, et l'on n'a pour tout passage que le pont de Béra, qui se trouve fortement occupé par l'ennemi; le commandant Nolland propose alors de forcer le passage, ce qu'il exécute un des premiers à la tête de son Bataillon. Au camp d'Aïnhoue, dans le mois d'octobre, le commandant Nolland est chargé par le Lieutenant général Comte d'Erlon, du commandement d'un Bataillon de Grenadiers qui fait le service des avant-postes. Quoique attaqué chaque jour par un ennemi supérieur en nombre, il le repousse toujours en lui faisant éprouver des pertes considérables. Le commandant Nolland a commandé le Régiment aux batailles d'Orthez et de Toulouse. |
Olivier Jacques |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Olivier Jean-Charles |
Lieutenant. Blessé à Mirabucco et à Véra en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Ozanne Boniface-Paul |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Pain Jean-Antoine |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Pandier Augustin-Eloi |
Caporal, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Payon François Auguste |
Caporal, mort à Villalba en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Perse Jean-Pierre-Joseph |
Grenadier, mort à Mirabucco en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Petel François-Crescent |
Né à Charly (Aisne) le 16 avril 1769. Caporal de Grenadiers au 1er Bataillon des Volontaires de Paris le 21 juillet 1791; Sergent-major le 1er février 1793; Capitaine de Carabiniers au 1er Bataillon de Tirailleurs de la Frontière le 1er Germinal an 2; Chef de Bataillon au 22e Régiment d'Infanterie légère le 30 mai 1807; Major en 1er à la disposition du Ministre le 15 avril 1811; Major en 1er au 11e Régiment d'Infanterie légère le 11 janvier 1812; Colonel au 75e le 24 janvier 1814. Campagnes de 1792 et 1793; Armée du Nord; an 2, aux Alpes; ans 3, 4, 5 et 6 en Italie; an 7 à l'Armée de l'Ouest; ans 8 et 9, Armée d'Italie; ans 12 et 13, côtes de l'Océan; 1805, 1806, 1807, Grande Armée; 1808, Armée de Naples; 1809, en Italie et en Allemagne; 1810, 1811, à Naples et en Calabre; 1813, Grande Armée; 1814, Armée d'Espagne. Fait prisonnier de guerre par les Autrichiens le 11 Thermidor an 4; rentré le 6 Fructidor an 4. Blessé de deux balles qui lui ont traversé les deux cuisses au combat d'Amstetten contre les Russes le 14 Brumaire an 14; blessé d'une balle à la jambe gauche devant Leipzick le 16 octobre 1813. Membre de la Légion d'honneur le 14 Brumaire an 13. |
Poch Michel |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Pontont Antoine |
Soldat. Reçut du Général Bonaparte un sabre d'honneur pour avoir refusé de quitter le champ de bataille, à l'affaire de la Brenta, après avoir reçu deux blessures. |
Ragois |
Capitaine de Grenadiers. Le 30 mai 1796, à la tête de 200 Grenadiers, Ragois s'élance sur 600 Autrichiens qui, secondés par une pièce d'artillerie, défendent le pont du Mincio; entrainant ses hommes par son exemple, il culbute les ennemis et franchit le pont en escaladant les poutres qui en barrent le passage. Ces vaillants soldats s'avancent alors au pas de charge, sans tirer, sur la redoute qui défend Borghetto; ils s'en emparent après des prodiges de bravoure et font 500 prisonniers; mais leur valeureux chef a été dangereusement blessé; il reçoit pour son courage un sabre d'honneur. |
Redon Pierre |
Soldat, mort à Mirabucco en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Refrognet |
Sergent-major. A montré pendant toute la campagne de l'an 5 une valeur remarquable. A Rivoli (14 janvier 1797), il se met à la tête de quelques soldats de sa Compagnie, grimpe la montagne le premier au milieu du feu des ennemis, et s'élance sur les Autrichiens avec un sang-froid et une intrépidité qui lui valurent les plus grands éloges. |
Richard Pierre |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Richard Pierre |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Rochassière (François-Alexandre de la) |
Capitaine. Blessé au col de Maya en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Rocher de Lamorandière Etienne-François (Baron de) |
Né à Saint-Martin (Ile de Ré) (Charente-Inférieure) le 13 décembre 1769. Sergent volontaire au Régiment d'Infanterie du Cap le 22 décembre 1785; Cadet au Bataillon auxiliaire des colonies le 22 août 1786; Sous-lieutenant au Régiment du Cap le 15 décembre 1786; Lieutenant en 2 le 2 juin 1789; Lieutenant en 1er le 16 septembre 1790; Capitaine au Régiment du Cap, devenu 106e Régiment et ensuite 13e Demi-brigade, le 9 février 1792; Chef de Bataillon à la 13e Demi-brigade le le 19 mai 1799 ; Major du 70e Régiment de ligne le 21 décembre 1803; Colonel du 75e de Ligne le 24 novembre 1809; Général de Brigade le 25 novembre l813. Campagnes de 1790, 1791, 1792 à Saint-Domingue; des ans 2, 3, 4 à l'Armée des côtes de l'Océan; de l'an 5 en Italie; des ans 6, 7, 8, 9 en Egypte et Syrie; des ans 12, 13, 14 et de 1806, 1807 et 1808 sur les Côtes de l'Océan, et 1809, 1810, 1811, 1812, 1813 en Espagne. Blessé de deux coups de feu à l'assaut de Saint-Jean-d'Acre le 19 Floréal an 7. Chevalier de la Légion d'honneur le 5 Germinal an 12; Officier de la Légion d'honneur le 28 juin 1813; Baron de l'Empire le 15 août 1810. |
Rousseau Antoine |
Fusilier au 75e Régiment de Ligne, âgé de 20 ans, natif de Marmande (Lot), est décédé à l'hôpital le 10 février 1810, à Peyrehorade. |
Ruchifast Louis-Joseph |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Sagnol Jean-Marie |
Le 26 germinal an 4, Sagnol, alors fourrier au 75e, entre le premier dans une redoute que l'ennemi défend vigoureusement et y fait deux Officiers piémontais prisonniers. Le 26 Brumaire an 5, à Arcole, à la tête de quatre hommes, il prend deux pièces de canon et huit chevaux, et, le lendemain, il est du nombre des 200 hommes qui, sous les ordres de Maugras, alors Chef de Bataillon, font 700 Autrichiens prisonniers, dont un Général et plusieurs Officiers. Le 22 Nivôse an 5, à Saint-Michel, il escalade le premier une maison que l'ennemi a retranchée et qu'il défend vigoureusement avec 150 hommes. Il reçoit à cette affaire une blessure grave à l'épaule droite. Le 8 avril 1810, à Convarès, pendant le siège d'Astorga, Sagnol, alors Capitaine, monte, à la tête de sa Compagnie, sur une montagne que l'ennemi occupe avec environ 400 hommes; il le débusque, le met en déroute et ne cesse de le poursuivre qu'après l'avoir entièrement dispersé et lui avoir fait une vingtaine de prisonniers. Le 30 juillet 1813, à la marche de l'Armée des Pyrénées sur Pampelune, Sagnol, alors Chef de Bataillon, s'engage contre cinq ou six cents hommes de troupes anglaises et ne bat en retraite que lorsqu'il se voit entièrement débordé et après avoir perdu 14 Officiers et une grande partie de ses soldats. Cette affaire, où il est blessé à la cuisse droite, est signalée comme lui faisant le plus grand honneur. Le 1er septembre 1813, l'armée, après avoir marché sur Saint-Sébastien, est obligée d'effectuer sa retraite et repasse en partie la Bidassoa sur le pont de Béra; Sagnol ayant été chargé de garder le pont et de couvrir la retraite, le défend avec la plus grande fermeté et ne le quitte que lorsque toutes les troupes françaises l'ont passé et s'en soient même déjà fort éloignées. Le 28 février 1814, à la bataille d'Orthez, lorsque l'armée est en retraite, l'ennemi nous poursuit vivement et, avec des forces considérables, il cherche à s'emparer de huit pièces d'artillerie; Sagnol, s'apercevant qu'elles sont sur le point d'être prises, arrête sa troupe, engage le combat malgré la disproportion du nombre et ne se met en retraite avec son Bataillon que lorsque les huit pièces sont entièrement hors de danger. Il perdit dans cette affaire 4 Officiers et près de 100 soldats. Le 19 mars 1814, le Lieutenant général Comte d'Erlon laisse Sagnol dans la ville de Vic-de-Bigorre, avec ordre de ne la quitter qu'à la dernière extrémité; Sagnol est enveloppé par l'ennemi et, n'ayant plus d'autre espoir que dans une retraite forcée, il l'effectue avec impétuosité, fonçant sur tout ce qui se trouve sur son passage. Il parvient, avec son Bataillon, à rejoindre le gros de l'armée, dont il est éloigné de près d'une demi-lieue. Le 10 avril 1814, à la bataille de Toulouse, le Lieutenant-général Darmagnac ayant ordonné la charge sur une colonne anglaise de trois ou quatre mille hommes, Sagnol aborde l'ennemi à la baïonnette, le met en déroute, le poursuit, lui fait beaucoup de prisonniers et lui met un grand nombre d'hommes hors de combat. |
Sagnol Jean-Marie |
Chef de Bataillon. Blessé au bras droit en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Saintier Joseph-Louis |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Simonet François |
Voltigeur, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Taubin |
Qualité : commandant de la place de Toulon, ex Capitaine de Grenadiers à la 75e Demi-brigade de ligne, promu Chef de Bataillon puis Chef de Brigade provisoire. Fonction : à confirmer dans ces grades, à maintenir au commandement de la place de Toulon. Date du dossier : 16 Nivôse an 8 (6 janvier 1800). Remarque : mention d'une décision du 16 Nivôse an 8 (6 janvier 1800), minute d'Arrêté des Consuls à rechercher dans AF/IV/5, plaquette 19 (Cote : AF/III/197, dossier 909, pièces 128-129). |
Texier Jean-Louis |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Thalet Jean-Baptiste |
Sous-lieutenant. Blessé à Vittoria en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Thévenin Jean-Antoine |
Caporal, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Tourtel |
Sergent. Donne pendant la campagne de 1796 de nombreuses preuves de sa valeur; s'est particulièrement signalé à Caldiero (12 novembre 1796) en portant des cartouches à ses camarades à travers le feu le plus violent. Pendant le même combat, il s'est encore offert pour la périlleuse mission de franchir la ligne ennemie afin de porter des ordres à une colonne qui manoeuvrait sur notre droite. Le courage de sa démarche et le sang-froid avec lequel il traverse l'ennemi produisent un très grand effet. Il a reçu un sabre d'honneur en récompense de son intrépidité au combat de Saint-Michel (16 janvier 1797). |
Tourzelin Denis-Jacques |
Voltigeur, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Valentini Vincent |
Sous-lieutenant. Blessé à Pampelune en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Van Belle Pierre |
Belge. Soldat au 75e Régiment de ligne. |
Vatot Antoine |
Chef de Bataillon. Blessé à Madrid en Espagne entre août 1810 et 1813 |
Vatot Antoine-Joseph |
S'est distingué à Lintz, le 3 Vendémiaire an 8, où, à la tête de l'avant-garde, il culbute un corps Autrichien fort de 3,000 hommes, fit 500 prisonniers dont un Colonel, prit deux pièces de canon et un drapeau. A Talaveyra, le 28 janvier 1809, Vatot reçut au commencement de l'action un coup de feu au bas ventre; mais, malgré sa blessure, ayant eu le courage de rester à la tête de son Bataillon, il fut soudain assailli par plusieurs cavaliers ennemis qui le culbutèrent facilement et le laissèrent pour mort sur le champ de bataille après avoir tué son cheval. Le 18 janvier 1813, apprenant qu'aux environs de Madrid, un Officier de son Bataillon venait d'être pris par quelques insurgés, Vatot, sans attendre la troupe qui allait à leur poursuite, monta aussitôt à cheval accompagné de son Adjudant-major et d'un domestique armé, en atteignit sept à une lieue et demie des portes et les chargea. Le premier coup de feu tua son domestique; lui-même reçut deux balles dans la main droite. N'ayant plus aucun moyen de défense, il tomba au pouvoir des insurgés, qui l'emmenèrent à une lieue de là, mais ayant vu arriver des cavaliers français, ils s'enfuirent après l'avoir gravement blessé à coups de sabre, en le laissant pour mort. |
Veillard Louis-Pierre-Marie |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Verdier André |
Fusilier au 75e Régiment de Ligne, âgé de 21 ans, natif de Saint-Germain Coulamer (Mayenne), est décédé à l'hôpital le 17 janvier 1810, à Peyrehorade. |
Vernet |
Caporal. A fait plusieurs prisonniers à l'affaire de Saint-Michel et a reçu dans ce même combat huit coups de feu; il lui a été donné pour ce fait un sabre d'honneur. |
Vigier Joseph |
Capitaine. Blessé d'un coup de feu à l'épaule gauche à la prise du col de Tende, le 20 Floréal an 2. En l'an 9, dans la Pouille, Vigier, alors Caporal, prend avec quatre Grenadiers un Chef de brigands que 25 sbires n'ont pas osé arrêter. Les offres d'argent que celui-ci fait pour acheter sa liberté ne trouvent aucun accès auprès de Vigier; les tentatives d'évasion faites par la bande de ce chef, loin de l'intimider, ne lui servent qu'à s'emparer, en outre, de deux de ses complices. Le Duc de Dalmatie le récompensa de sa conduite en lui donnant le grade de Sergent. A l'affaire de nuit du 25 Brumaire an 14, le Général Levasseur demande quelques hommes de bonne volonté à une Compagnie placée pour observer les mouvements des Russes. Cette Compagnie vient d'avoir plusieurs hommes tués et blessés en remplissant des missions difficiles. Comme personne ne bouge, le Général s'écrie : - N'y a-t-il plus de braves gens dans cette compagnie ? - Pardon, répond le Sergent-major Vigier, qui, se tournant vers les soldats, s'écrie : - Qui vient avec moi ? Parmi ceux qui se présentent, six sont désignés pour l'accompagner. Ils trouvent et tuent quelques Russes et sont félicités par le Général Levasseur de la manière dont ils ont accompli leur périlleuse mission. A Austerlitz, le Général Vandamme presse fortement la prise du village de Telnitz. Vigier dit à la garde de l'aigle, qu'il porte : - Mes amis, donnons l'exemple, marchons ! Il va si loin, au milieu d'une grêle de balles et de mitraille, que son Chef de Bataillon, craignant pour l'aigle, veut le faire rétrograder. Mais son élan a entraîné les tirailleurs en foule. La colonne suit et jette les Russes dans l'étang de Telnitz. Vigier est pour ce fait nommé Sous-lieutenant. Au siège d'Astorga, le 20 avril 1810, 300 Grenadiers marins, fiers d'avoir repoussé deux de nos Officiers et quelques hommes, viennent attaquer la colonne. On envoie le Capitaine Vigier, qui, avec sa Compagnie, arrête si vigoureusement les ennemis qu'en un instant ils sont culbutés malgré leur audace, leur nombre et l'avantage que leur donne leur situation sur la montagne. Notre colonne, qui, au commencement de l'action, se disposait à la retraite, peut continuer sa marche en avant. Le 14 octobre 1811, près Santonia, le Capitaine Vigier est avec deux Compagnies d'arrière-garde. Son audace déconcerte tellement 700 Espagnols arrêtés dans une embuscade qu'il leur fait cesser le feu et abandonner la position. Cet acte de courage nous vaut la conservation des équipages d'Officiers que le chef de la colonne avait déjà ordonné d'abandonner. Vigier est blessé au téton droit à Vittoria, à la jambe gauche à Véra, à la cuisse gauche près Pampelune. |
Vigneron François |
Sergent, mort à Villalba de la Sierra en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Voye Charles-François |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Yochin Jacques-François |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813 |
Yvonnet Remy-Joseph |
Soldat, mort en Espagne ou au Portugal entre août 1810 et 1813. |
Zumarchet Pierre |
Fusilier au 75e Régiment de Ligne, âgé de 24 ans, natif de Saint-Guillain (?) (Dordogne), est décédé à l'hôpital le 9 mars 1810, à Peyrehorade. |