Le 69ème Régiment d'Infanterie de Ligne

Liste des Officiers, des cadres de l'Etat major, des Sous officiers et des hommes à partir de 1796

 

Avertissement : Cette liste est basée sur les Etats militaires des ans X, XI et XII, et diverses autres sources

 

Nom et prénoms
Etats de service
Agnely
Capitaine le 7 pluviose an 7 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Aignier ou Aiguier
Capitaine le 19/09/1792 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Aiguier
Sous lieutenant le 13 nivose an 11 (Etats Militaires An XII)
Albert
Capitaine le 7 brumaire an 5 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Argence
Capitaine le 1er ventose an 8 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Armand
Sous-lieutenant le 15 germinal an 9 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Artus
Sous-lieutenant le 24 brumaire an 2 (Etats militaires Ans X-XI)
Aubry
Capitaine le 3 brumaire an 4 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Audibert
Capitaine le 3 germinal an 7 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Bahour
Sous-lieutenant le 15 germinal an 9 (Etats militaires Ans X-XI)
Baille
Chef de Bataillon le 14 thermidor an 7 (Etats militaires Ans X-XI-XII), passé Major au 51e Régiment (Etats militaires An XII)
Bariet Pierre
Pâtre. Commune de Marizy (Canton de La Guiche, arrondissement de Charolles, Saône-et-Loire). Entré au service en 1804. Soldat au 69e de Ligne. Sortie du service en 1815. Ancien militaire ayant droit à la médaille de Sainte-Hélène par pièces du 25 septembre 1857. Âgé alors de 73 ans.
Barthélemy (Etienne-Joseph Barthémy, dit)
Né à Brignoles (Var) le 12 septembre 1757. Chef du 3e Bataillon du Var, 14 septembre 1791; passé Chef de Bataillon à la 102e en 1794, puis à la 19e; Chef de la 69e Demi-brigade, 25 février 1797 ; tué au combat de Kaquoum, près de Naplouse (Syrie), le 15 mars 1799 (Arch. G.).
Baudouin
Sous lieutenant (Etats militaires An X)
Bernard
Date de naissance : 1769; Qualité : Capitaine à la 69e Demi-brigade promu Chef de Bataillon puis Chef de Brigade provisoire à l'Armée d'Orient; Fonction : candidat Chef de Bataillon puis Chef de Brigade en titre; Date du dossier : 27 Thermidor an 8 (15 août 1800); Remarque : états de services depuis 1791, mention d'une décision du 29 Vendémiaire an 9 (21 octobre 1800), minute d'Arrêté des Consuls à rechercher dans AF/IV/23, plaquettes 124 à 127 (Cote : AF/III/196, dossier 902, pièces 31-32).
Bernard Jean-François
Belge, Caporal au 69e Régiment de ligne.
Berret
Sous-lieutenant le 15 germinal an 9 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Bertrand
Quartier maître trésorier Capitaine, le 31/03/1793 (Etats militaires Ans X-XI) ou le 6 floréal an 6 (Etats Militaires An XII)
Blanc
Sous lieutenant le 26 germinal an 7 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Blanchon, Planchon ou Bianchon
Lieutenant le 21 vendémiaire an 4 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Boimond Jean-Claude
Né à Saint-Julien le 9 juin 1770. Elu Sergent-major au 2e Bataillon du mont-Blanc, fut, sur la recommandation du Général Pacthod, nommé Adjoint de 2e classe du Génie militaire le ler vendémiaire an III, employé en Tarentaise jusqu'au 15 thermidor an VI, nommé Chef du Génie à Carouge et à Annecy, jusqu'au 24 vendémiaire an VII, passé à Genève et retraité le 1er nivôse an X. Conseiller municipal de Saint-Julien de 1806 à 1814, Maire en 1814-1815. Syndic de Saint-Julien de 1816 à 1823, puis de 1827 à 1829. Décédé le 31 octobre 1832. Un de ses fils exerce les fonctions de notaire à Saint-Julien en 1897.
Boude François
Né le 24/07/1773 à Lagent (Cantal); soldat au 6e de Ligne (42) passé aux Grenadiers de la Garde du royaume de Naples en 1806; passe le 01/07/1808 en Espagne. Décoré de l'Ordre royal d'Espagne le 22/10/1810 n°763. Passe au 69e de Ligne le 21/12/1813. Réformé le 06/09/1814 (Source : P. Quentin : "Français au service de Naples", t.1.).
Bouley
Sous-lieutenant le 1er fructidor an 7 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Bréchan, Brechan ou Béchan
Lieutenant le 8 germinal an 9 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Brionne Jean
Fusilier au 69e Régiment de Ligne, âgé de 22 ans, natif de Lezaiv (Lessay ?) (Manche ?), est décédé à l'hôpital le 18 août 1809, à Peyrehorade.
Brulfer
Lieutenant le 14 messidor an 3 (Etats militaires Ans X-XI)
Brun
Chef de Brigade le 26 pluviose an 8 (Etats militaires Ans X-XI) ; Colonel le 14 prairial an 8 (Etats militaires An XII)
Burty
Sous lieutenant le 16 pluviose an 11 et Arme d'Honneur (Etats Militaires An XII)
Cabot François
Tailleur d'habits. Né le 24 décembre 1786. Commune de Charolles (Canton de Charolles, arrondissement de Charolles, Saône-et-Loire). Entré au service le 21 décembre 1806. Soldat au 69e de Ligne. A fait les campagnes de 1807 et 1809 en Dalmatie et Allemagne, celles de 1810, 1811, 1812 et 1813 en Espagne et de 1814 en France. Sortie du service le 28 juillet 1815. Ancien militaire ayant droit à la médaille de Sainte-Hélène par Pièces du 22 septembre 1857. Âgé alors de 71 ans. Demande de secours le 30 août 1860, alors âgé de 74 ans. Seul avec sa femme, n'a d'autres moyens d'existence que sa profession de tailleur d'habits, pas rentable à raison de son âge. A reçu des secours de l'Etat.
Camelier ou Cameilliez
Lieutenant le 28 vedémiaire an 8 (Etats militaires Ans X-XI) ou le 22 ventose an 2 (Etats Militaires An XII)
Carrier Pierre
Né à Collonges-Bellerive. Volontaire au 2e Bataillon du Mont-Blanc en 1793. Caporal. Retraité le 14 nivôse an IX.
Castillon
Capitaine le 27 nivose an 7 (Etats militaires Ans X-XI) ou le 27 brumaire an 7 (Etats Militaires An XII)
Cazan
Lieutenant le 1er fructidor an 7 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Chapuis Laurent
Né le 10/10/1770 à Pertuis (Vaucluse). Soldat au 52e de Ligne, passé aux Grenadiers de la Garde royale de Naples le 01/08/1806; passe le 01/07/1808 en Espagne; au Régiment en 1812. Passé au 69e de Ligne le 21/12/1810; congé absolu le 08/06/1814 (Source : P. Quentin : "Français au service de Naples", t.1. - SHD 21 YC 578)
Charpentier
Lieutenant le 26 nivose an 8 (Etats militaires An XI)
Clément
Lieutenant (Etats militaires An X)
Clémot Pierre
23 ans, né au May vers 1786. Soldat sortant du 69e Régiment de Ligne et condamné aux travaux publics. Décédé des suites de maladie de poitrine à l'hospice d'Avesne le 2 septembre 1809.
Collet
Capitaine le 01/05/1793 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Constant
Capitaine (Etats militaires An X)
Daphaud
Lieutenant le 8 germinal an 9 (Etats militaires An XI-XII)
Dartigues, Dartigue ou Lartigues
Lieutenant (Etats militaires An X); Lieutenant le 7 ventose an 8 (Etats militaires An XI) ou le 1er ventose an 8 (Etats Militaires An XII)
Decouz Pierre
http://napoleon-monuments.eu/ACMN/Decouz.htm
Delabit
Capitaine le 14 thermidor an 7 (Etats militaires an XI-XII-XII)
Delpech
Lieutenant le 10 brumaire an 9 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Demange ou Demeuge

Sous-lieutenant le 1er ventose an 8 (Etats militaires Ans X-XI-XII)

Despaisse
Sous lieutenant le ? fructidor an 11 (Etats Militaires An XII)
Devoisin
Sous-lieutenant le 1er fructidor an 7 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Dhur
Capitaine le 1er fructidor an 3 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Doychaux
Lieutenant (Etats militaires An X)
Dunesme
Major le 30 frimaire an 12 (Etats Militaires An XII)
Dupas Pierre Louis

Né à Evian-les-Bains (Haute-Savoie), 13 février 1761 ; soldat dans Piémont-Dragons (armée sarde), 1er mars 1775; passé au service de Genève, 30 mars 1784; libéré comme Fourrier en 1786. Soldat au Régiment suisse de Châteauvieux, au service de France, 1er août 1787; combat en Corse; Garde national de Paris (district Saint-Eustache), 13 juillet 1789; un des vainqueurs de la Bastille; Grenadier au Bataillon de l'Estrapade, 3 septembre 1789; Lieutenant-colonel de la 6e Division de Gendarmerie à pied, 1er août 1792; Adjudant-major dans la Légion Allobroge, 13 août 1792; Capitaine, 1er décembre 1792 ; Chef de Bataillon, 1er août 1793; assiste au siège de Toulon; sert à l'armée des Pyrénées jusqu'en 1795, dans les Allobroges, devenus 4e Demi-brigade légère, puis 27e Légère. Commanda un Bataillon d'élite dans la campagne d'Italie en l796, et reçut six blessures dans cette campagne. Après la campagne d'Italie, embarqué pour l'Egypte, toujours dans la 27e Légère, 11 mai 1798 ; Chef d'Escadron commandant les Guides à pied du Général en chef, 13 juin 1798; Chef de la 69e Demi-brigade, 12 janvier 1799; commandant la citadelle du Caire, 8 février 1799 dans laquelle il fit une glorieuse résistance et conquit de nombreux trophés sur les Osmanlis. ; rentré en France, 22 septembre 1801; Chef de Brigade (Etats militaires An X). Adjudant-supérieur du Palais des Tuileries, 19 mars 1802; Colonel des Mamelucks, 2 mai 1803; Général de Brigade, 20 août 1803; Sous-gouverneur du château de Stupinis, en Piémont, 23 septembre 1804; commandant une Brigade de Grenadiers Oudinot, à Austerlitz; Général de Division, 24 décembre 1805; Commandeur de la Légion d'honneur, 14 juin 1804; il rendit de grands services à la bataille de Friedland. Comte, 11 février 1809; se signala à Wagram; retraité, 13 septembre 1813 ; mort au château de Ripaille, près Thonon, 6 mars 1833. Son nom est inscrit sur l'Arc-de-Triomphe, côté Sud (Arch. G.). Un portrait de lui au crayon, par Dutertre, est au musée de Versailles. Un autre est donné dans sa biographie, par MM. André Folliet et Dubouloz-Dupas.
Le Général Dupas avait épousé, en 1811, une demoiselle Raimond, nièce du Général Hulin. Il avait reçu un sabre d'honneur pour avoir franchi l'un des premiers le pont de Lodi à la tête de 200 Carabiniers allobroges. et fut par suite, de droit, membre de la Légion d'honneur, à la création de l'ordre. Dupas avait en outre le brevet et la médaille des Vainqueurs de la Bastille pour s'être distingué à l'assaut de cette forteresse, avec les Gardes-Françaises.

Dupont
Adjudant major le 5 floréal an 6 (Etats militaires Ans X-XI), Capitaine Adjudant major le 9 pluviose an 8 (Etats Militaires an XII)
Dupuy
Lieutenant le 15 ventose an 5 (Etats militaires Ans X-XI)
Dupuy Joseph-Marie
Né à Boëge le 6 octobre 1770. Volontaire au 2e Bataillon du Mont-Blanc. Sous-lieutenant au 69e de Ligne. Chevalier de la Légion d'honneur (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Retraité en 1811.
Dutrey
Officier de santé puis Chirurgien Major (Etats militaires Ans X-XI)
Duval François-Gaspard
Né à Saint-Julien le 30 septembre 1773. Caporal au 2e Bataillon du Mont-Blanc, promu Sergent au siège de Toulon, passé à la 19e Demi-brigade. Détaché ensuite auprès du Commissaire des guerres Roussillon. Fit les campagnes du Midi et d'Italie de 1793 à 1800 ; fit partie de l'armée de Masséna assiégée dans Gênes en 1800. Licencié en messidor an IX, fit partie du Conseil municipal de Saint-Julien du 30 mai 1834 à sa mort, le 1er octobre 1841.
Dye Joseph
Fusilier au 69e Régiment de ligne, âgé de 21 ans, natif de La Forteresse (Isère), est décédé à l'hôpital le 17 septembre 1809, à Peyrehorade.
Fabre
Sous lieutenant (Etats militaires An X)
Faivre
Adjudant major le 19 vendémiaire an 7 (Etats militaires Ans X-XI), Capitaine Adjudant major le 19 germinal an 8 (Etats Militaires An XII)
Fauchon Pierre
Propriétaire. Commune de Chalmoux (Canton de Bourbon-Lancy, arrondissement de Charolles, Saône-et-Loire). Entré au service le 1er avril 1813. Soldat au 69e de Ligne. Sorti du service le 17 septembre 1814. Ancien militaire ayant droit à la médaille de Sainte-Hélène par Déclaration du 30 septembre 1857. Âgé de 63 ans.
Fauvertey, Fauvertaix ou Sauvertey
Sous-lieutenant le 1er fructidor an 7 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Flancette Claude-François
De Paris. Volontaire âgé de 21 ans au 3e Bataillon de Paris, 18 juillet 1791 ; Fourrier, 19 novembre 1792; blessé à Aldenhoven 1793; Sergent-major à la 7e Demi-brigade, 1799; blessé à Ulm, 1800; Chevalier de la Légion d'Honneur et Sous-lieutenant au 45e, 1806; Lieutenant au 69e, 1807; retraité, 1812 (Les Volontaires nationaux, tome I).
Fournier
Capitaine le 14/03/1793 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Foussenq
Lieutenant le 1er fructidor an 7 (Etats militaires An XI-XII)
Franc
Sous lieutenant le 12 vendémiaire an 12 (Etats militaires An XII)
Fririon Christophe Gabriel
Né à Pont-à-Mousson en 1784; Soldat le 1er vendémiaire an X; Sous lieutenant en 1809, Lieutenant en 1811, Lieutenant de Grenadiers au 69e, tué par les Anglais à la bataille de Fuentes-de-Onoro
Gaffé
Sous lieutenant le ? (Etats Militaires An XII)
Gaillard ou Galliard
Sous-lieutenant le 15 germinal an 9 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Gallet
Sous lieutenant le 5 brumaire an 5 (Etats militaires Ans X-XI)
Gazagnaire

Chef de Bataillon le 20/08/1793 (Etats militaires Ans X-XI)

Genevay
Capitaine le 12/08/1792 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Gerard
Capitaine le 24/09/1792 (Etats Militaires An XII), rayé du contrôle (Etats militaires An XII)
Gerard Louis
Fils de x, né le ... à Strasbourg (Bas-Rhin); Fusilier au 69e Régiment d'infanterie de ligne (2B/3C); mort le 2 avril 1805 à l'hôpital d'Etaples (Pas de Calais)
Gillet
Sous-lieutenant (Etats militaires An X)
Ginoux ou Genoux
Lieutenant le 8 germinal an 9 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Girard
Chef de Bataillon le 11 fructidor an 11 (Etats militaires An XII)
Giraud
Capitaine le 1er floréal an 7 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Giraud Jean-
Baptiste
Né à Châteauneuf (Var), le 15 janvier 1772. Engagé volontaire au 9e Bataillon du Var, entré au service le 1er septembre 1792; Sergent le 4 septembre 1792; Sergent-major le 1er janvier 1793; Sous-lieutenant le 18 septembre 1793; Lieutenant le 22 octobre; amalgamé à la 166e Demi-brigade de nouvelle formation, le 11 pluviôse an II (30 janvier 1794) devenue 69e Demi-brigade lors du 2e amalgame le 21 germinal an IV (10 avril 1796); Capitaine le 11 germinal an VII (31 mars 1799).
Campagnes à son actif :
Italie, de 1792 à l'an V ; Egypte, ans VI et VII ; Syrie, ans VIII et IX ; royaume de Naples, an XI ; côtes de l'Océan, an XIV.
Mort à Castro le 12 mai 1813. "Aujourd'hui (en 1898) le commandant Giraud repose dans le petit cimetière de l'antique forteresse de Castro dont nos soldats s'étaient emparés dans la matinée du jour où la mort de ce vaillant venait d'être officiellement annoncée, au 69e de ligne par la voie de l'ordre. Il y a quelques années encore, une pierre tombale noircie par te temps, indiquait seule au passant la place où était tombée cette victime du devoir et de l'honneur" (Carnet de Campagne du Commandant Giraud).
Godelier
Officier de santé puis Chirurgien Major (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Gondouin ou Gaudouin
Lieutenant le 8 germinal an 9 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Gourdin François
Soldat au 69e de ligne, décédé à l'hôpital de Metz, le 2 février 1814 (Recueil des actes de la préfecture du Département de la Seine-Inférieure, année 1821).
Grosset
Capitaine le 14 thermidor an 7 (Etats militaires An X-XII)
Gueret Laurent

Fusilier au 69e Régiment d'infanterie de ligne, 4e compagnie, âgé de 22 ans, décédé le 23 mai 1814, à l'hôpital civil de Saint-Nicolas de Verdun (Correspondance de M. le pref´et du Département de la Seine-Inférieure, avec MM. les fonctionnaires publics du même département, 1er semestre de 1815, tome 29; Recueil des actes de la préfecture du Département de la Seine-Inférieure, année 1821).

Guyon
Sous lieutenant le 13 nivose an 11 (Etats Militaires An XII)
Hanke Philippe
Fils de Jean-Frédéric et de Sophie Morel; né le ... à Strasbourg (Bas-Rhin); Fusilier au 69e Régiment d'infanterie de ligne (No M 9029); tué d'un coup de feu le 3 mai 1809 à la bataille d'Ebersberg (Autriche)
Hauck
Sous lieutenant le ? fructidor an 11 (Etats Militaires An XII)
Heuzard
Sous-lieutenant le 13 prairial an 9 (Etats militaires An XI-XII)
Horrard Louis
Né le 09/11/1777à Mitamis (Vaucluse). Soldat au 52e de Ligne, passé aux Grenadiers de la Garde royale de Naples le 01/08/1806; passe le 01/07/1808 en Espagne; au Régiment en 1812. Passé au 69e de Ligne le 21/12/1810; congé absolu le 08/06/1814 (Source : P. Quentin : "Français au service de Naples", t.1. - SHD 21 YC 578)
Jeannin
Capitaine (Etats militaires An X)
Juglard
Sous-lieutenant (Etats militaires An X)
Jurquet
Sous lieutenant le 5 germinal an 7 (Etats militaires An XI), Lieutenant le fructidor an 11 (Etats Militaires An XII)
Kaiser Pierre
Né en 1782 à Pfertisheim (Bas-Rhin), Conscrit entré au service le 10/06/1803 comme Fusilier à la 69e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne, affecté à la 8e Compagnie du 2e Bataillon de la 69e de Ligne, devenue le 24/09/1803 69e Régiment d'Infanterie de Ligne appartenant à la 1ère Division d'Infanterie du 6e Corps de la Grande Armée (1805-1807), blessé à Eylau le 08/02/1807, mort des suites de sa blessure à l'hôpital de Willenberg le 05/05/1807 (Source : Quintin - Eylau)
Klein Jean
Né en 1780, originaire du canton de Wissembourg (Bas-Rhin), Conscrit entré au service le 13/02/1803 comme Fusilier à la 69e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne, devenue le 24/09/1803 69e Régiment d'Infanterie de Ligne, faisant campagne à la 1ère Division du 6e Corps de la Grande Armée en 1805-1807, Voltigeur le 02/11/1805 à la Compagnie de Voltigeurs du 1er Bataillon, blessé d'un coup de feu à la jambe droite à la bataille d'Eylau le 08/02/1807, mort à l'hôpital Sainte-Catherine à Thorn des suites de sa blessure le 17/06/1807 (Source complémentaire : Quintin - Eylau)
Lanoeuf
Capitaine (Etats militaires An X)
Lapalisse
Lieutenant le 26 germinal an 7 (Etats militaires Ans X-XI)
Latoix Jean-Pierre
Né à Carouge. Volontaire au 2e Bataillon du Mont-Blanc en 1793. Grenadier à la 69e. Retraité le 15 octobre 1810.
Lautier
Lieutenant le 20 floréal an 7 (Etats militaires an XI-XII)
Leclerc Jean-Baptiste
Né le 23/09/1776 à Senlecq (Pas-de-Calais); soldat au 29e de Ligne (964) passé aux Grenadiers de la Garde royale de Naples 1806; passe le 01/07/1808 en Espagne; passe le 21/12/1813 au 69e de Ligne; congé absolu le 08/06/1814 (Source : P. Quentin : "Français au service de Naples", t.1.)
Lecureux ou Lécureux
Sous-lieutenant le 15 germinal an 9 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Ledonné
Capitaine le 1er germinal an 8 (Etats militaires an XI-XII)
Lemoine
Capitaine le 8 germinal an 9 (Etats militaires Ans X-XI)
Lepolard
Capitaine (Etats militaires An X)
Leroy
Capitaine (Etats militaires An X)
Liénard ou Lienard
Lieutenant le 8 germinal an 9 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Lion
Lieutenant (Etats militaires An X)
Liry ou Sery
Sous lieutenant le 14 pluviose an 7 (Etats militaires Ans X-XI)
Magne
Chef de Bataillon le 1er messidor an 8 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Mailleau ou Maillot
Sous-lieutenant le 5 messidor an 8 (Etats militaires Ans X-XI)
Manem
Sous lieutenant le 13 nivose an 11 (Etats Militaires An XII)
Marcel Nicolas
Capitaine Marcel 69e de ligne

Fils de Nicolas et de Marie- Jeanne Réau, né le 14 mars 1786 à Ricey-le-Bas, Canton des Riceys, département de l'Aube.
Entré au 69e régiment de ligne comme conscrit de l'an 15 le 23 octobre 1806. Caporal le 21 novembre 1806. Sergent le 30 mai 1807. Nommé sous-lieutenant par décision de S. A. le prince d'Essling, le 2 février 1810 ; confirmé dans ce grade par S. E. le ministre de la guerre, le 27 décembre 1810. Nommé lieutenant par S. E. le duc de Raguse, le 4 juin 1811. Nommé capitaine par décision du général en chef Comte Reille du 7 juillet 1813. Confirmé par décret de l'Empereur du 6 septembre 1813.
A fait la campagne de 1807 en Allemagne.
Celles de 1808, 1809, 1810, 1811, 1812, 1813 en Espagne et en Portugal. Celle de 1814 en France, aux Pyrénées.
Blessé d'un coup de sabre à la tête par la cavalerie anglaise le 22 juillet 1812 à la Bataille des Arapiles. Blessé d'une balle à l'épaule gauche le 1er janvier 1814, près de Bayonne, à l'île de Broc sur l'Adour par les troupes anglaises.
Il passa le premier le pont de Bibaye en Galice, le 16 janvier 1809, défendu par les Espagnols et fit plusieurs prisonniers.
Le 23 juillet 1812, à Alba en Espagne, quoique gravement blessé de la veille aux Arapiles, il voulut se trouver dans les rangs et il contribua beaucoup à maintenir les soldats du bataillon qui fut chargé par la cavalerie.
Le 10 décembre 1813, en avant de Bayonne, il enleva de vive force avec sa compagnie une maison où il fit 20 prisonniers dont 5 officiers anglais ou portugais.
Le 1er janvier 1814, les Anglais firent attaquer l'île de Broc sur l'Adour, près de Bayonne, afin d'empêcher les travaux de fortification. Le capitaine Marcel, qui, avec sa compagnie, se trouvait sur la rive droite, fut averti que les troupes dans l'île n'avaient plus de cartouches. On en ramassa en toute hâte mais on ne trouva personne pour passer les barques. Le capitaine Marcel s'offrit pour encourager deux paysans qui étaient là pour ramer. Arrivé au bord, 150 travailleurs viennent en foule se jeter dans la barque, un boulet creux coupe la cuisse à un homme, en blesse 5 autres, la barque est criblée. M. Marcel porte les cartouches, transmet les ordres donnés pour le commandant de l'île, revient, fait passer en trois fois les travailleurs, ne s'embarque qu'avec le dernier détachement, malgré le feu violent de l'ennemi; il est blessé en sortant du bateau.
"Nicolas Marcel naquit le 14 mars 1786; ses parents, petits vignerons du beau pays de Bar-sur-Seine, habitaient les Riceys, et ce fut dans une obscure venelle de ce bourg fameux que l'enfant vit le jour. Ses premières années s'écoulèrent paisibles sous le doux ciel de ce magnifique coin de France, et c'est tout en aidant son père au rude labeur des vignes, qu'il reçut les solides principes de la vieille honnêteté plébéienne. Mais la misère était grande du temps des «citoyens directeurs» : le petit Nicolas n'avait pas encore douze ans qu'il lui fallut aller gagner à Paris une vie qui se faisait de plus en plus difficile en province. Un «Riceton», établi marchand de «vins au comptoir» dans le faubourg du Roule, se chargea de son jeune compatriote, et ce fut là que, tout en rinçant verres et bouteilles, le futur capitaine de voltigeurs apprit à lire, à écrire, et acquit les rudiments d'une instruction qu'il devait amener seul plus tard à une assez belle perfection. Les débits et bals du faubourg étaient un des rendez-vous de prédilection des soldats de la garnison de Paris, et l'on devine les récits que devait entendre le jeune Marcel, récits orgueilleux de prouesses, éclos dans les cervelles, hantées de mirages, de ces troupiers héroïques, qui en avaient déjà tant vu et qui devaient tant en voir encore avant de jalonner de leurs cadavres les derniers carrés de Waterloo. Issu d'une race mi-bourguignonne, mi-champenoise et, par cela même, belliqueux et profondément patriote, l'adolescent sentait bouillonner en lui le vieux sang gaulois, et ce fut avec un enthousiasme réel qu'au lendemain de la glorieuse journée d'Iéna, il se mit en route pour rejoindre le 69e de ligne, ce régiment «un des plus beaux de l'armée» pour lequel il allait conserver, jusqu'à la fin de sa vie, un véritable culte.
Il est permis de supposer que ses débuts y furent heureux, car, moins d'un mois après son arrivée, il était caporal et, à Friedland, ses galons de sergent recevaient le baptême du feu. Il venait de quitter les «compagnies du centre» et faisait partie de cette élite «les voltigeurs» lorsque, le 17 août 1808, le 6e corps quitta le camp de Glogau en Silésie et son délicieux farniente pour aller «faire connaissance avec les fiers Castillans».
Ce serait déflorer ces Souvenirs et leur enlever tout leur charme que d'énumérer les expéditions, coups de main, combats auxquels prit part ce vaillant soldat : une esquisse à grands traits en dira assez sur ce que fut sa trop courte carrière.
Le 16 janvier 1809, le sergent Marcel attirait décidément l'attention sur lui en passant, le premier, le pont de Bibave, en Galice, défendu par les Espagnols et en faisant plusieurs prisonniers, dont un chef de bataillon. Cité pour ce fait, il fut promu sous-lieutenant de voltigeurs, le 2 février 1810, grade qui ne devait être confirmé que le 27 décembre après la désastreuse expédition de Masséna en Portugal. Le sous-lieutenant Marcel est à Busaco, inutile et sanglant combat où le 69e et le 6e léger rivalisent d'entrain pour aborder l'ennemi et où les voltigeurs hèlent les Anglais pour les inviter au «déjeuner à la fourchette». Puis c'est la retraite sur Pombal, Redinha, les misères allégrement supportées; c'est Fuentès d'Onoro, cette victoire inachevée, et les randonnées sans fin par le froid, par le chaud, tantôt dans la sauvage Galice, tantôt dans le «doux royaume» de Murcie, tantôt dans la «maudite» Estramadure. Le 69e est de toutes les «fêtes» ; il a ouvert la tranchée à Ciudad-Rodrigo, il l'a ouverte encore à Almeïda; ici il est aux trousses des «Goddem» ou des «pouilleux de del Parque» ; là il est à la poursuite de don Julian ou de El Pastor; il est partout et partout il montre, comme l'a dit Napoléon à Pancorbo, «qu'il a un fameux numéro». Lieutenant en 1811, Marcel commande sa compagnie de voltigeurs; toujours gai et alerte, il est tout entier à ses vieux soldats : leurs faces ravagées, leurs moustaches grises lui semblent plus belles que les gracieux minois des «divinités de Salamanque» , et, quand il marche à leur tête, il est «plus fier qu'un empereur romain». Aux Arapiles, les voltigeurs du 3e bataillon couvrent la retraite du régiment; selon son habitude, Marcel se prodigue, paye d'exemple : deux chevau-légers hanovriens l'attaquent, le blessent grièvement et le laissent pour mort sur le terrain. Après un long évanouissement, Marcel se relève et, avec l'aide de son petit domestique, se traîne jusqu'au bivouac du bataillon où il se fait panser sommairement; le lendemain il marche et combat avec sa compagnie : la blessure guérira toute seule, mais il n'abandonnera pas ses «vieilles moustaches», son cher régiment. Avec les revers, le caractère de sauvagerie de la guerre s'accentue, massacres, pillages se succèdent : c'est le sac de Salamanque, c'est l'assaut de Castro d'Urialès avec toutes ses horreurs, dont s'émeut le coeur généreux et bon de Marcel. Mais voici Vitoria, la campagne de France, Bayonne, Orthez, Toulouse : le capitaine Marcel redouble d'énergie et de dévouement. Au combat de Baroillet, en présence du maréchal Soult, il enlève avec sa compagnie une maison très fortement tenue par l'ennemi et fait prisonniers de sa main cinq officiers anglais et portugais. Une nuit qu'il est détaché dans l'île de Broc, au milieu de l'Adour grossi par les pluies, les Anglais ouvrent soudain un feu violent sur la petite garnison : saisis de panique, les hommes du 76e fuient sur des barques, mais, à la voix de leur capitaine, les voltigeurs du 69e restent fermes à leur poste, malgré un raz de marée qui vient tout submerger; dans l'eau jusqu'au ventre, ils ne cessent de répéter : «Camarades, secondons nos officiers; ne sommes-nous pas Français et du 69e !». Le 1er janvier 1814, une nouvelle attaque est dirigée contre les compagnies qui ont relevé à l'île de Broc les voltigeurs du 3e bataillon : les cartouches commencent à manquer et personne n'ose traverser l'Adour sous le feu de l'artillerie ennemie. Marcel saute dans un canot avec deux paysans de bonne volonté, va ravitailler lui-même les tirailleurs sous une fusillade enragée et, à son retour, est frappé d'une balle dans l'épaule. Cette «étrenne de messieurs les Anglais», est soignée comme l'ont été les autres blessures : c'est avec cette balle, qu'il gardera jusqu'à sa mort comme «souvenir de l'île de Broc», qu'il joue au «petit palet» avec ses camarades le matin d'Orthez et qu'à Toulouse il franchit le canal du Midi sur une poutre, en poursuivant les Portugais «qu'il sabre tant qu'il peut».
La Restauration mit Marcel en demi-solde : ses états de service étaient brillants, il était ardent et plein de vigueur, mais le général Molitor n'était qu'un exécuteur «aveugle» des volontés royales : il ne fallait que vingt-quatre capitaines pour le régiment réorganisé et il était le vingt-cinquième ! Aux Cent jours, il ne fit qu'une courte réapparition au régiment : il n'assista pas à Waterloo et rentra dans ses foyers avec les «brigands de la Loire». C'était la fin d'une carrière qui s'annonçait si belle : Marcel n'était pas, en effet, de ceux qui acceptaient de servir dans une armée où, selon l'expression des vieux de la vieille, «les cadets s'engageaient dans les colonels». Il refusa le grade de chef de bataillon dans la 2e légion départementale de la Seine-Inférieure et attendit patiemment que sa croix, acquise pourtant au prix de tant de glorieux faits d'armes, lui fut reconnue par ordonnance royale de 1820.
Entouré de l'estime et de la considération générales, l'ancien héros d'Alba de Thormès et des Arapiles reprit courageusement le métier de ses pères et fit valoir les quelques arpents de vignes que lui avait apportés un mariage honorable. Il était resté le bon compagnon d'autrefois, gai, serviable, accueillant : son seul plaisir était de rimer de petits vers badins ou galants et de causer des campagnes de jadis avec d'anciens soldats du 69e, retirés en grand nombre aux Riceys : quand il passait, toujours coquet, toujours soigné dans sa tenue, tous saluaient avec respect le «capitaine des voltigeurs» et eussent passé dans le feu pour lui obéir. Il entretenait également des relations épistolaires avec de vieux officiers, colonels ou généraux du temps de «l'autre» et qui, tous, le tenaient en haute estime : «Mon cher Marcel, lui écrivait son ex-colonel Fririon, vous êtes un des plus braves militaires que j'aie connus et un de ceux comprenant le mieux notre vieux métier de la guerre; sans les désastres de notre patrie, vous seriez à présent officier général et, certes, valant mieux que tant d'autres». En 1845 une affection pulmonaire enleva brusquement, en quelques semaines, ce vaillant serviteur de la France; il fit bonne contenance devant la mort qu'il avait si souvent bravée, et ses dernières paroles furent pour envoyer un salut suprême à cette patrie, à ce drapeau, à ce régiment qui avaient été la religion de toute sa loyale existence
" ("Campagnes du Capitaine Marcel")

Martin
Quartier maître (Etats militaires An X)
Marton
Lieutenant le 13 pluviose an 7 (Etats militaires An X)
Meignan ou Meignant
Capitaine le 8 germinal an 9 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Michel
Lieutenant le 1er fructidor an 7 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Milliet Louis-Antoine
Né à Saint-Julien le 21 octobre 1766. Notaire au moment de la réunion de la Savoie à la France, nommé Maire de Saint-Julien. Elu Capitaine le 1er mai 1793, rentra dans ses foyers après le siège de Toulon, auquel il avait assisté. Remis en activité le 14 ventôse an II, comme Quartier-maître lieutenant à la 19e Demi-brigade, fut définitivement congédié pour infirmités le 21 germinal an IV. Elu Commandant du Bataillon de la Garde nationale du canton de Viry pour l'an V. Après le coup d'Etat de brumaire, fut nommé Maire de Saint-Julien le 25 fructidor an VIII et remplit ses fonctions jusqu'à sa mort le 7 germinal an IX.
Monneret Jean Pierre
Né le 25/01/1773 à Saint Claude (Jura), fils de Jean-François et de Marie Anne Reverchon. Entré au service comme soldat au 11e Bataillon de Volontaires du Jura le 5 août 1792. Elu Capitaine le 11 août 1792 (Etats militaires ans X-XI-XII). A l'Armée du Rhin de 1792 à 1794. Incorporé avec son grade à la 140e Demi-brigade de ligne le 28/06/1794, puis à la 62e le 18/02/1796. A l'Armée de Rhin et Moselle de 1795 à 1797. Blesséd'un coup de feu devant Kehl le 05/01/1797. A l'Armée d'Italie de 1798 à 1800. Prisonnier le 06/04/1800, rentré au Régiment devenu 62e Régiment d'Infanterie de Ligne le 24/09/1803. Capitaine au 3e Bataillon 1ère Compagnie 1805; Chevalier de la Légion d'Honneur le 05/11/1804 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). A l'Armée de Naples en 1806. 1er Bataillon 1ère Compagnie le 01/02/1806; blessé à la tête par l'explosion d'une bombe le 29/06/1806 au siège de Gaète. Passé au service de Naples le 01/08/1806, Capitaine des Grenadiers de la Garde Royale; Chef de Bataillon le 10/09/1806. Ordre Royal des Deux-Siciles le 19/05/1808. Passe en Espagne avec Joseph le 01/07/1808. Major des Grenadiers de la Garde Royale d'Espagne le 13/03/1809. Ordre Royal d'Espagne le 25/11/1809 n°250. Colonel du 2e de Ligne dit de Tolède le 17/04/1811. Il est autorisée à rester au service du Roi d'Espagne le 26/11/1813 (n°187 lettre du 24/03/1812). Affecté à l'Etat-major du Maréchal Soult le 13/09/1813. Réadmis au service de la France comme Major le 26/12/1813. Chef d'Etat-major de la Division Foy; Colonel à titre provisoire du 69e Régiment d'Infanterie de Ligne le 17/02/1814, confirmé le 22/03/1814. Ordre de Saint-Louis le 28/09/1814. Mis à la suite du 64e de Ligne ex 69e, il est promu sous la 1ère Restauration Colonel des Chasseurs corses nouvellement organisés le 26/11/1814. Officier de la Légion d'Honneur le 17/03/1815. Passe le 10/06/1815 Colonel du 55e de Ligne. Mis en non activité le 31/01/1816. Retraité avec pension le 21/08/1822. Décédé le 25/03/1856 à Saint-Mandé.
Source : (P. Quentin : "Français au service de Naples", t.1. - LH/1309/22, SHD 2 YB 334).
Monoyer ou Monnoyer
Lieutenant le 6 pluviose an 7 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Morin
Sous-lieutenant le 15 germinal an 9 (Etats militaires Ans X-XI)
Nans ou Naus
Sous lieutenant le 20 vendémiaire an 7 (Etats militaires Ans X-XI)
Naz Jean
Né à Thonon. Volontaire au 2e Bataillon du Mont-Blanc. Sergent à la 69e de Ligne. Retraité le 20 floréal an X.
Nicolas
Lieutenant le 24 brumaire an 9 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Parent
Lieutenant le 6 pluviose an 7 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Paris
Lieutenant le 5 germinal an 7 (Etats militaires Ans X-XI-XII); Arme d'Honneur (Etats Militaires An XII)
Paris
Sous lieutenant le 12 prairial an 7 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Pascal
Capitaine le 01/10/1791 (Etats militaires Ans X-XI)
Pascal
Capitaine (Etats militaires An X)
Pelicot, Pellicot ou Pélicot
Lieutenant le 1er fructidor an 7 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Pellarin Jean-François
Né à Ambilly en 1774. Volontaire au 2e Bataillon du Mont-Blanc en 1793. Caporal à la 69e. Retraité le 14 nivôse an IX.
Pissard François-Louis
Né le 16 mai 1770, Sous-lieutenant au 2e Bataillon du Mont-Blanc, fut blessé au siège de Toulon, passa avec son grade à la 19e Demi-brigade, 8e Compagnie du 1er Bataillon, fut renvoyé dans ses foyers le 17 frimaire an III, atteint d'hémophtisie par suite des fatigues de la campagne. Pissard fut élu plusieurs fois Adjudant du Bataillon de la Garde nationale du canton de Viry. Il mourut à Saint-Julien le 28 septembre 1834. Une de ses filles existe à Saint-Julien en 1897.
Pitaud
Capitaine le 26 ventose an 7 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Poli ou Poly
Chef de Bataillon le 21 ventose an 5 (Etats militaires Ans X-XI-XII), passé Major au 52e Régiment (Etats militaires An XII)
Poupon
Sous lieutenant le 14 pluviose an 7 (Etats militaires Ans X-XI-XII), fait Lieutenant le 12 vendémiaire an 12 (Etats militaires An XII)
Quesnel
Sous-lieutenant le 11 thermidor an 8 (Etats militaires An XI-XII)
Ravanat
Officier de santé (Etats militaires An X)
Ray
Lieutenant (Etats militaires An X)
Réboul ou Reboul
Sous-lieutenant le 1er pluviose an 8 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Renaud
Sous lieutenant le 16 pluviose an 11 (Etats Militaires An XII)
Rey Noël
Né à Chêne-Thonex en 1772. Volontaire au 2e Bataillon du Mont-Blanc, 1793. Caporal au 69e de Ligne. Chevalier de la Légion d'honneur (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Retraité le 13 février 1809.
Reybaud, Raybaud ou Raibaud
Lieutenant le 1er fructidor an 7 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Reynaud
Capitaine (Etats militaires An X)
Robert
Capitaine le 21 floréal an 7 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Rolland
Capitaine le 8 frimaire an 9 (Etats militaires an XI-XII)
Rosendalle Jean-Georges
Fils de x, né le ... à Baton ? (Bas-Rhin); Fusilier au 69e Régiment d'infanterie de ligne (4B/4C), mort le 24 mars 1804 à Montreuil sur Mer (Pas de Calais)
Rouquier ou Bouquier
Chirurgien Major (Etats militaires An XI-XII)
Rousset
Lieutenant le 21 pluviose an 3 (Etats militaires Ans X-XI)
Roux
Capitaine le 24/08/1793 (Etats militaires an XI-XII)
Sainson
Capitaine le 16 fructidor an 8 (Etats militaires an XI-XII)
Schludy Jean-Joseph
fils de Hannibal-louis et de Nanette-Marie Fauchette, né le (24 ans) ... à Strasbourg (Haut-Rhin); Fusilier au 69e Régiment d'infanterie de ligne (1B/6C); mort le 26 mai 1804 à Etaples (Pas de Calais)
Seguin
Lieutenant le 1er fructidor an 7 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Tardieu
Adjudant major (Etats militaires An X); Capitaine le 21 ventose an 5 (Etats militaires an XI-XII)
Teissier
Lieutenant le 1er germinal an 7 (Etats militaires an XI-XII)
Théris ou Theris

Sous lieutenant le 18 floréal an 7 (Etats militaires Ans X-XI-XII)

Thibault
Quartier maître Lieutenant (Etats militaires An X)
Thirion
Capitaine Adjudant major le 01/08/1793 (Etats militaires An XI-XII)
Thoulouse, Thoulouze ou Toulouze
Capitaine le 1er floréal an 3 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Tournus
Adjudant major (Etats militaires An X) , Capitaine le 21 brumaire an 7 (Etats Militaires An XII)
Trapier
Capitaine le 8 germinal an 9 (Etats militaires Ans X-XI-XII)
Truchot
Lieutenant (Etats militaires An X)
Vatry
Capitaine (Etats militaires An X)
Vially Michel
Conscrit au 69e Régiment de ligne, âgé de 24ans, natif de Saint-Nicolas (Isère), est décédé à l'hôpital le 11 juillet 1809, à Peyrehorade.
Vincent Jean-Baptiste

De Paris. Volontaire à l'âge de 19 ans au 1er Bataillon de Paris, 21 juillet 1791 ; Caporal, 28 avril 1792; Sous-lieutenant au 1er Bataillon d'infanlerie légère, 28 janvier 1793; Lieutenant à la 17e Demi-brigade légère, 1795; Chevalier de la Légion d'Honneur, 1804; Capitaine au 13e Léger, 1805; Chef de Bataillon au 69e de Ligne, 1811; Major et Officier de la Lgion d'Honneur, 1813; Chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, 1815 ; en non-activité, 1816; blessé à Jemmapes, Saint-Elme, Castiglione, Saint-Michel et Busaco; retraité, 1821.
Cet Officier était le frère de François-Nicolas Vincent, devenu secrétaire général du Ministère de la guerre, et l'un des chefs du parti hébertiste. Celui-ci demanda en ces termes une Sous-lieutenance d'infanterie pour son frère (Archives administratives de la guerre, dossier Vincent, pensions 1817-1856,n° 9813) :
Citoyen Ministre de la guerre,
Au nom de Jean-Baptiste Vincent, volontaire de la 6e compagnie du 1er bataillon de Paris, de l'avant-garde de l'armée de Dumouriez, le patriote Vincent, son frère, représente au Ministre que les accidents survenus à ce citoyen depuis la campagne, l'ont totalement affaibli. Il a passé tout le quartier d'hiver dans les hôpitaux de Bapaume, Lille et Péronne. Un affreux incendie arrivé dans cette dernière ville exigea le secours des volontaires. Vincent, lancé au milieu des flammes, venait d'en retirer un enfant; il court pour en arracher un second ... La voûte de la maison s'écroule sur sa tête, la lui ouvre jusqu'à la fossette, et sa main droite est écrasée. Avant ces quatre mois de souffrances, il avait, avec six camarades, partagé les vexations de son capitaine, qui bientôt fut reconnu pour un fripon. Ami uniquement de la vérité, Vincent eut tout le courage de la franchise. Devenu le plus zélé défenseur de la compagnie, il quitte un jour les rangs au moment de l'exercice; il fait connaître au capitaine l'intention des volontaires ; lui cite les délits dont il est accusé; lui déclare que des citoyens ne peuvent, ni ne doivent servir la Patrie sous le commandement d'un homme sans probité. Vincent est mis aux arrêts. Mais, en peu de jours, sa liberté lui fut rendue, et le capitaine chassé.
Ce jeune citoyen, toujours dans les avant-gardes des combats (toutes ses lettres l'annoncent), par conséquent un des précurseurs de la victoire, mérite sans doute un avancement. Il n'a été, il n'a pu être aucunement secouru de ses parents pendant toute la campagne : son frère était persécuté ou dans les fers; son tuteur est un avare, un mauvais citoyen; sa famille, il a eu la douleur de la voir saccagée dans ses chaumières à quelques lieues de Verdun. Vincent ne peut plus regarder que sa chère patrie; il l'a toujours tendrement aimée; elle est tout son espoir. Ce sont les crimes commis contre elle sur son autel ensanglanté qui ont fait fuir cet ami de Paris (il y avait une place assez avantageuse); il était sur cet autel l'une des dernières victimes qui attendaient la mort (Vincent était l'un des douze commissaires députés à la maison commune); il croyait son frère au milieu du carnage; il ne voulait pas quitter. Il défia les baïonnettes du brigand qui le commandait; l'humanité fut sa seule arme. Il quitta tout lorsqu'il vit les cachots s'ouvrir pour son frère. Il l'a vengé, il a bien servi sa patrie.
Ministre, vous êtes patriote; tu es juste et sensible. Voici ma demande. Que mon frère, en recevant de toi un grade d'avancement dans la ligne, puisse passer à Paris; que je le vêtisse, que je l'embrasse, que je pleure et me console avec lui de nos malheurs domestiques. Mon frère repartira aussitôt continuer la campagne. Je ne le reverrai que quand la patrie n'aura plus d'ennemis.
Avec estime et reconnaissance,
VINCENT,
Electeur, Membre de la Commune.
14 novembre, l'an 1er de la République (1792).

Source : "Les Volontaires nationaux", tome 1.

 

 

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