Le 55e Régiment d'Infanterie de Ligne

1789-1815

Accès à la liste des Officiers, cadres d'Etat major, Sous officiers et soldats du 55e Régiment d'infanterie de ligne

Avertissement et remerciements :

"55e Régiment d’Infanterie de Ligne, 3 Bataillons
Le 1er et 2e Bataillons à ; le 3e à Lille.
Revue passée le 2 vendémiaire an 13 à Lille.
Tableau n°1 : situation sommaire du corps à l’époque de la présente revue ; se trouve au tableau placé à la fin de toutes les revues.
Esprit du corps : Très bon en général, très attaché à ses devoirs et voué au gouvernement.
Instruction théorique des officiers. Aussi bien tenue que peut le permettre la composition des officiers. Des Sous-officiers idem.
Instruction pratique des officiers : Passable, les tons de commandement ont de la fermeté et de l’ensemble, et l’exécution des mouvements prouve que l’instruction a bien été dirigée. Des sous-officiers, idem. Des soldats, très médiocre, les anciens soldats n’étant en partie que des ouvriers et les conscrit arrivés depuis trop peu de temps pour avoir acquis quelque chose de passable seulement.
Exécution des ordres donnés par l’inspecteur général à la précédente revue : Le livret des revues étant entre les mains du colonel au camp de Boulogne, je ne puis répondre à cet article.
Manœuvres : N’ont pu être exécutées que les mouvements et l’école de peloton et d’une division avec laquelle j’ai fait exécuter les parties les plus essentielles et celles du bataillon en recommandant de ne point tant s’appesantir sur les maniements d’armes afin de plus pratiquer les mouvement de mécanismes des manœuvres.
Discipline : Est bonne, bien dirigée par le major, bien secondé par les officiers et bien exécutée par le soldat.
Espèce d’hommes en général : Ce régiment se recrute depuis l’an XII sur le département de la Meuse, leur espèce est en général belle et bien constituée ; éprouvent des infirmités les premiers mois de leur arrivée, mais ils sont ensuite fidèles à leurs drapeaux et bons soldats, la quantité qui vient d’être réformée prouve que le conseil d’administration ne s’est pas conformé aux instructions du gouvernement et certes les autorités qui les ont fait admettre devraient être chargées de supporter les frais inutiles qu’ils viennent d’occasionner.
Tenue : Très bonne en général pour la plus grande propreté mais pas encore pour la plus grande régularité.
Finances : Elles sont administrées avec beaucoup d’ordre et de régularité, et les dépenses faites avec toutes les économies possibles.
Le conseil d’administration a apporté dans toutes ses opérations autant d’exactitude que le quartier maitre a mis du soin à remplir ses fonctions.
La comptabilité de l’exercice de l’an XII est au courant et très bien tenue.
La situation des différentes masses est satisfaisante ; le conseil est passablement composé.
Habillement : Sur les 291 hommes que j’ai vu sous les armes, il y avait d’habillé à neuf 70 hommes, 31 vêtus depuis 7 à 8 mois, et 90 qui avaient des habits d’une année ; le drap est d’une qualité très grossière et ne supporte pas le mouillage ; les draps sont aussi bien au-dessous de leur qualité, les serges mauvaises et remplies de chaux, les façons sont en général trop courtes et sans régularité pour les habits. Il a été laissé un ordre à cet égard.
Equipement : Le major m’a assuré que les bataillons de guerre avaient 1300 bonne gibernes avec les banderoles neuves ainsi que des baudriers en partie neufs, toute la buffleterie que j’ai vu était en très bon état et très bien soignée.
Armement : Assez bien tenu, les 74 fusils du 3e bataillon hors de service seront versés à l’arsenal.
Casernes quant aux bâtiments et effets attenants : Dite caserne Saint-Maurice, est en bon état dans une bonne situation, pourvue de bonne eau de fontaine. L’intérieur des chambrées exigerait des réparations aux portes et fenêtres.
Chambrées quant aux fournitures de casernement : les ordinaires sont de 16 hommes, le soldat y met 20 ct payé sa chemise séparément. Il achète de la viande de vache à 9 s les légumes sont à un prix raisonnable.
Magasins quant au logement : Sont établis au quartier de la Magdelaine dans un endroit propre et bien gardé.
Magasins quant aux fournitures qui s’y trouvent : Il y existe en objets non confectionnés drap bleu 139 mètres, drap blanc 521 mètres, écarlate 158 m. Tricot blanc 1243 mètres. Ce tricot est de très bonne qualité, à raison de 4 frcs 35 c. Serge blanche 224 mètres.
Hôpitaux : Bien tenu le local sain, les infirmiers font leur devoir ; les fournitures en linge sont passables. Le bouillon est bon, le vin et la bière d’une bonne qualité. Il n’y existe à cette époque aucune maladie ni aucune plainte. Ce service est d’ailleurs exemplairement soigné par le général Leclaire.
Prisons. En bon état.
Salle de discipline. Il y en existe deux qui sont bien tenues.
Manutention des vivres. Le pain de munition est de bonne qualité, depuis environ 2 mois.
Pain de soupe. Le pain est de bonne qualité, mais le prix d’entrée qui s’achète en cette ville étant déjà de 4 s 6 d la livre, il va être difficile au corps de pouvoir continuer cette fourniture à raison de 4 onces par homme, ce qui forme un déficit de 6 deniers par livre.
Fin du n°1
Ordres donnés par l’Inspecteur général pendant le cours de ses opérations et après la revue.
Comptabilité en deniers. Le général de division Schauenburg inspecteur général d’infanterie, après avoir examiné les registres relatifs à la comptabilité en deniers et les ayant trouvé tenus avec ordre et régularité les a arrêtés jusqu’au 1er vendémiaire 12.
Le conseil d’administration fera établir de suite des registres pour constater :
1° Les sommes reçues du payeur pour la 2e portion de la masse générale et celles provenant d’autres recettes qui ont du en faire partie, ainsi que les dépenses à la charge de cette 2e portion conformément au modèle n°4 joint à l’instruction pour l’exécution de l’arrêté du 17 frimaire an 11.
2° Les sommes appartenant à la masse de linge et chaussure et le compte ouvert avec chaque capitaine, l’emploi des fonds est un dépôt appartenant individuellement à chaque soldat ne devra point sous quelque prétexte que ce soit être interverti.
3° Les sommes appartenant à la masse de chauffage et les dépenses à sa charge.
4° Les sommes appartenant à la masse de pain de soupe et les dépense à sa charge.
5° Les sommes appartenant à la masse de médicaments, bandages, linge, charpie, et autres dépenses à sa charge.
6° Les sommes provenant de la masse des amendes et dépenses à sa charge.
On recommande au conseil de continuer à surveiller exactement toutes les parties de l’administration, de mettre la plus grande régularité dans ses opérations et la plus stricte économie dans l’emploi des fonds, et de tenir la main à ce que toute espèce de comptabilité soit bien suivie et tenue conformément au règlement du 8 floréal 8 ; lorsque les registres actuels tracés à la main seront remplis, il s’en procurera d’imprimés absolument conformes aux modèles annexés au présent arrêté.
Comptabilité en effets. Les registres concernant l’habillement, équipement et armement ont été arrêtés définitivement par l’inspecteur général jusqu’au 1er vendémiaire 12.
Tenue : L’inspecteur général a été très satisfait de la tenue propre et régulière de MM. les officiers. Il l’a été également de la propreté des sous-officiers ; ces derniers ainsi que les soldats devront s’abstenir de l’époque de cette revue de porter des galons d’or ou chevrons et se borner à être décorés de ceux prescrits par les règlements, les chapeaux devront en général être placés plus conformément au règlement de police intérieure.
Habillement. L’étoffe des habits a été trouvée de mauvais qualité, mal et mesquinement façonnée ; tous sont étranglés sur la poitrine, trop étroits dans les manches, les collets mal placés attendu que la coupe de l’habit est absolument manquée, pour emboiter la naissance du col ; les basques sont trop longues et trop échancrées.
Voyez l’ordre du 28e régiment concernant les façons et la confection de l’habillement.
Instruction. L’inspecteur général a été satisfait du degré d’instruction de MM. les officiers. Celle des sous-officiers devra être suivie ainsi que celle des soldats, aussitôt que les circonstances le permettront.
Le major fera souvent former une division avec laquelle il fera exécuter les mécanismes des manœuvres sans armes, bien entendu après avoir fait faire les maniements d’armes et les feux.
L’on s’abstiendra des exercices de grand matin, à moins que l’on y soit forcé. Il fatiguent inutilement le soldat et sont nuisibles aux jeunes gens.
Hommes proposés à la récompense nationale. Voyez 28e régiment.
Désertion et congés refusés aux hommes atteints du mal vénérien. Voyez 28e régiment.
Retenues. Voyez 28e régiment.
Enrôlés volontaires passant d’un corps à l’autre. Idem.
Exécution du présent ordre. Idem.
Fonds entre les mains du quartier maitre. Idem.
Entretien des armes. Idem.
Les 74 fusils du 3e bataillon reconnus hors de service devront être versés à l’arsenal de cette place.
Fin de l’ordre de l’inspecteur général.
Etat n° 2. Notes des Officiers.
Charles Buquet, major, âgé de 28 ans. Le colonel.
L’inspecteur général. Cet officier m’a donné une idée avantageuse de son caractère, il annonce avoir reçu une bonne éducation, infiniment d’honnêteté et s’être appliqué à son état et m’a paru être très propre à remplir les fonctions du grade qu’il occupe.
Pierre Charles, chef de bataillon, âgé de 49 ans.
L’inspecteur général. Cet officier supérieur n’a pas tenu depuis son arrivée au corps une bonne conduite ; il s’est oublié au point de se montrer en public pris de vin. Il n’est pas considéré des officiers par son peu de conduite ; quant à ses moyens, ils laissent beaucoup à désirer. C’est un ancien militaire qui devra être bien surveillé par le colonel et proposé à la retraite aussitôt qu’il aura atteint les deux années qu’il lui faut encore.
Pierre Vulthaire Lesage, capitaine quartier maitre trésorier, âgé de 45 ans. Le Colonel. Excellent officier employé au plus grand avantage du gouvernement et du corps, dans la partie essentielle qui lui est confiée ; ancien quartier maître connaissant parfaitement son état.
L’inspecteur général. Confirmé pour ses connaissances administratives, l’ancienneté de ses services, l’estime de laquelle il jouit dans le corps, m’engage à appuyer la demande du colonel pour son admission à la légion d’honneur.
Jean Navaille, adjudant-major, âgé de 34 ans. Le colonel. Bon officier, instruit, actif, susceptible d’avancement.
L’inspecteur général. Lorsque j’ai passé en l’an 10 la revue de la 110e demi-brigade, j’ai proposé cet officier au grade d’adjudant major en remplacement d’un mauvais sujet nommé Lutran. Cet officier se conduit bien, sert avec zèle et est très propre à la place qu’il occupe.
Aloise Schwartz, chirurgien aide major, âgé de 33 ans. Le Colonel. Depuis peu au corps, intelligent pour son état.
L’inspecteur général. A fait avec intelligence et connaissance l’examen des hommes proposés à la récompense.
Jean Joseph Forest, capitaine, âgé de 55 ans. Le colonel. Bonne conduite ; chargé de l’habillement, remplissant avec distinction les fonctions qui lui sont confiées ; est le plus ancien capitaine du régiment.
L’inspecteur général. Cet officier est encore très en état de servir ; connait son métier et par sa conduite, serait susceptible du grade de lieutenant-colonel.
Jacques Clerjot, capitaine, âgé de 42 ans. Le colonel. Brave militaire, a reçu plusieurs blessures aux jambes, qui l’empêchent de servir activement.
L’inspecteur général. Etait malade à la revue.
Gabriel Crépin, capitaine, âgé de 45 ans. Le colonel. Bon officier, a beaucoup de zèle et d’intelligence.
L’inspecteur général. Très propre au grade qu’il occupe.
Antoine Charles Marie Peteil, capitaine de grenadiers, âgé de 34 ans. Le colonel. Bon officier, particulièrement instruit, sur les lois militaires, employé avec succès comme capitaine rapporteur près des conseils de guerre spéciaux.
L’inspecteur général. Cet officier réunit aux qualités ci-dessus celle de connaitre très bien les devoirs de son état ; dans mes revues de l’an 10, je l’ai noté de même. Voyez 110e demi-brigade.
Michel Mazaudier, capitaine, âgé de 56 ans. Le colonel. Ancien et brave militaire, mutilé à la main gauche, servant bien et rempli de bonne volonté.
L’inspecteur général. Cet officier est encore en état de continuer à servir quelques années, c’est un brave homme et d’une conduite exemplaire dans le corps.
Bonnaventure Lamelle, capitaine, âgé de 34 ans. Le colonel. Bon officier, instruit ; blessé au bras droit, employé au recrutement, demande sa retraite.
L’inspecteur général. En recrutement.
Nicolas Charles Martin, capitaine, âgé de 53 ans. Le colonel. Militaire de 36 ans de service, brave, très instruit, servant bien, susceptible d’avancement.
L’inspecteur général. Confirmé pour son instruction. Cet officier serait susceptible de l’admission à la légion d’honneur pour sa bonne conduite et ses anciens services.
Jean Dupin, capitaine, âgé de 35 ans. Le colonel. Médiocrement instruit sous les rapports militaires, susceptible d’acquérir ; bonne conduite ; commande une compagnie de réfractaires à la citadelle de cette place.
L’inspecteur général. L’instruction et la conduite privée de cet officier a été recommandée particulièrement, attendu qu’il a manifesté des principes qui ne prouvent pas son attachement au gouvernement, et renvoyé des bataillons de guerre, attendu que son esprit tracassier y fomentait des troubles.
Pierre Larchevêque, capitaine, âgé de 36 ans. Le colonel. Bon officier, a beaucoup souffert des évènements de la guerre en Italie ; en est incommodé ; vient encore d’avoir le malheur de perdre l’œil droit au camp de Boulogne l’hiver dernier.
L’inspecteur général. A sa place de capitaine.
Pierre Falquet, lieutenant, âgé de 33 ans. Le colonel. Apathique à ses devoirs, pourrait avoir de l’application, faire un bon officier, est chargé en sous ordres de l’armement.
L’inspecteur général. J’avais donné une semblable note à cet officier en l’an 10, lorsque j’ai passé la revue de la 110e ; il a été désigné cette année au peloton d’instruction.
François Sicard, lieutenant, âgé de 33 ans. Le colonel. Officier instruit, sort de la 110e demi-brigade ; a toujours été malade ; est maintenant en congé de convalescence.
L’inspecteur général. J’avais donné une semblable note à cet officier en l’an 10 lorsque j’ai passé la revue de la 110e demi-brigade.
Jean Lunblin, Capitaine (sic), âgé de 49 ans. L’inspecteur général (sic). Ancien militaire, qui a beaucoup souffert dans les prisons de l’ennemi où il a été près de 4 ans en deux fois ; sert avec zèle et exactitude.
L’inspecteur général. A sa place encore.
Jean Baptiste Monneret, lieutenant, âgé de 41 ans. Le colonel. Bon officier, employé au recrutement.
L’inspecteur général. Idem.
Nicolas Arnet, lieutenant, âgé de 50 ans. Le colonel. Ancien et bon officier, servant avec tout le zèle dont il est capable.
L’inspecteur général. A sa place.
Nicolas Pierre Lonjumeau, lieutenant, âgé de 33 ans. Le colonel. Officier zélé à se rendre utile, médiocrement instruit sur la partie militaire ; susceptible d’acquérir, a une bonne conduite ; est employé à l’administration du chauffage et du casernement.
L’inspecteur général. J’avais également bien noté cet officier à la revue que j’ai fait en l’an 10 de la 110e demi-brigade.
Nicolas Briam, lieutenant, âgé de 49 ans. Le colonel. Ancien militaire, peu susceptible d’avancement, mais brave et se conduisant bien.
L’inspecteur général. Fait ce qu’il peut ; est à sa place pour le temps qu’il lui reste à servir.
Benoit Edeline, lieutenant, 39 ans. Le colonel. Officier très instruit sur son état et dans les mathématiques, servant avec zèle et intelligence, employé au recrutement.
L’inspecteur général. En recrutement.
Nicolas Boulanger, Lieutenant, 33 ans. Le colonel. Officier de la meilleure conduite, instruit, servant bien, employé au recrutement.
L’inspecteur général. En recrutement.
Louis Aubert, sous-lieutenant, 44 ans. Le Colonel. Ancien militaire médiocrement instruit, plus de zèle que de moyens, mais couvert d’honorables blessures ; excellente conduite.
L’inspecteur général. A sa place.
Pierre Mourey, sous-lieutenant, 30 ans. Le colonel. Bon sujet, incapable de servir activement depuis longtemps par l’effet de blessures très graves.
L’inspecteur général. Est revenu des eaux en meilleur état ; l’on espère qu’il se rétablira.
Jean Destival, sous-lieutenant, 59 ans. Le colonel. Ancien militaire, servant autant que son grand âge peut le lui permettre ; est fort usé, employé au recrutement ; bon sujet.
L’inspecteur général. En recrutement.
François Xavier Vittot, sous-lieutenant, 40 ans. Le colonel. Bon militaire, servant bien, mais peu susceptible d’instruction.
L’inspecteur général. A sa place de sous-lieutenant.
Brasier Jean Baptiste Channé, sous-lieutenant, 42 ans. Le colonel. Honnête homme jouissant depuis longtemps d’une mauvaise santé ; et ayant fait de longs séjours dans les hôpitaux ; peu d’instruction.
L’inspecteur général. Était malade à la revue.
Louis Roch Plomiou, sous-lieutenant, 40 ans. Le colonel. Bon officier, brave, instruit, s’est distingué à l’armée ; mérite une arme d’honneur.
L’inspecteur général. Est susceptible d’avancement.
Jacques Bury, sous-lieutenant, 34 ans. Le colonel. Bon officier, instruit, employé en recrutement.
L’inspecteur général. En recrutement.
Alexandre Bernard, sous-lieutenant, 28 ans. Le colonel. Jeune homme bien né, promet beaucoup, sert avec zèle et intelligence.
L’inspecteur général. Annonce beaucoup de moyens.
Fin du n°2.
Etat n°3 des emplois vacants dans le corps.
1 de sous-lieutenant vacant par la promotion de M. Boulanger au grade de lieutenant du 1er prairial XII.
Etat n°4 des militaires admis à la haute paye.
10 sergents 1er vendémiaire an 12
2 chefs ouvriers et 1 musicien 1er vendémiaire XI
3 caporaux 1er vendémiaire XII.
7 fusiliers 1er vendémiaire XII.
Etat n°5 des militaires admis à la légion d’honneur.
1 colonel, 1 major, 3 chefs de bataillon, 1 adjudant major, 1 chirurgien major, 10 capitaines, 4 lieutenants, 2 sous-lieutenants, 5 sergent major, 11 sergents, 1 caporal, 2 grenadiers.
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Etat n°6 des militaires désignés pour le recrutement de la garde de l’empereur.
4 sergents, 2 caporaux, 3 grenadiers.
Etat n°7 des enfants admis à la demi-solde.
Voyez le tableau du personnel ci-après.
Etat n°8 des hommes à réformer.
Voyez le tableau du personnel ci-après.
Etat n°9 des hommes à réformer par défaut de taille ou proposés à passer à une autre arme.
Néant.
Etat n°12 (sic) des hommes dont la présence au corps est inutile ou nuisible.
Néant.
Etat n°11 des hommes proposés pour la récompense.
Voyez le tableau du personnel ci-après.
Etat n°12 des hommes proposés pour les invalides et vétérans.
Voyez le tableau du personnel ci-après.
Etat n°13 avec celui n°12 ci-dessus.
Etats n°14, 15 et 16 n’étaient pas compris dans la nomenclature de l’inspection de cette année.
Etat n°17 situation des finances.
Voyez le tableau des finances ci-après.
Etat n°18 de l’habillement et équipement en service.
Voyez le tableau de l’habillement ci-après.
Etat n°19 de l’habillement et équipement existant en magasin et des mouvements survenus pendant l’année.
Voyez le tableau ci-après de l’habillement.
Etat n°20 de l’habillement et équipement qui reviennent pour les remplacements.
Voyez le tableau ci-après de l’habillement.
Etat n°21 situation de l’armement.
Voyez le tableau ci-après
" (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues d'inspection des bataillons de dépôt d'infanterie stationnés dans la 16e division militaire … passées pendant le courant de Fructidor XII et Vendémiaire an XIII » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.495 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).

Cette revue d'inspection est suivie d'un premier tableau intitulé "Situation générale des finances de tous les corps compris dans l’inspection du général Schauenburg pour l’an 12", qui indique pour le 55e Régiment :
Masse générale. En caisse au 1er Vendémiaire an 12 : 21124 ; recette de l’année : 76934 ; total : 98158 ; dépense de l’année : 92113 ; en caisse au 1er Vendémiaire an 13 : 6044.
Masse de linge et chaussure. En caisse au 1er Vendémiaire an 12 : 37063 ; recette de l’année : 50026 ; total : 87090 ; dépense de l’année : 38440 ; en caisse au 1er Vendémiaire an 13 : 48649.
Masse de chauffage. En caisse au 1er Vendémiaire an 12 : 20837 ; recette de l’année : 4956 ; total : 25794 ; dépense de l’année : 5165 ; en caisse au 1er Vendémiaire an 13 : 20629.
Masse de pain et soupe. En caisse au 1er Vendémiaire an 12 : 1604 ; recette de l’année : 9907 ; dépense de l’année : 11512 ; dépense de l’année : 9686 ; en caisse au 1er Vendémiaire an 13 : 1836.
Masse de médicaments. En caisse au 1er Vendémiaire an 12 : - ; recette de l’année : - ; total : - ; dépense de l’année : - ; en caisse au 1er Vendémiaire an 13 : -.
Masse des amendes. En caisse au 1er Vendémiaire an 12 : - ; recette de l’année : - ; total : - ; dépense de l’année : 870 ; en caisse au 1er Vendémiaire an 13 : -.
Total général des fonds en caisse au 1er Vendémiaire an 13 : 762288.
L'Inspecteur général Schauenburg note : "Voyez au verso de ce feuillet la notice sur les masses portées au présent tableau.
Masse générale. Elle est établie par l’arrêté du 17 frimaire an 11 et divisée en 2 parties. 1° La 1ère partie de 18 francs par an et par homme reste à la disposition du gouvernement ; elle sert à payer les draps et autres objets que le ministre fait fournir aux corps ; il fait venir dans ses bureaux un compte ouvert avec chaque corps ; les corps qui se trouvent avoir un excédent de recette par le résultat de ce compte sont les maitres de l’employer l’année suivante à tel genre de fournitures que bon leur semble, en les demandant au ministre directeur. Si les corps redevaient, on leur ferait une retenue sur les fournitures de l’année suivante.
2° La 2e partie qui est composée de 17 francs par an et par homme ; cette partie est payée aux corps tous les mois, sur un décompte particulier ; elle est chargée de tous les achats et de tous les genres de dépenses déterminés par l’arrêté susdit du 17 frimaire an 11. Les corps en tiennent un registre conforme au modèle annexé audit arrêté. Tous les achats qu’ils font doivent être approuvés par le directeur ministre ; et les inspecteurs généraux vérifient les dépenses de toutes les espèces, suivant qu’elles sont déterminées par les arrêtés.
Le produit de cette masse se compose encore des morts, désertés, rayés des contrôles et congédiés étant chez eux ; de même que de ce qui pourrait revenir auxdits hommes pour une solde arriérée qui n’aurait été payée qu’après leur départ.
Masse de linge et chaussure. Elle est établie par le règlement de comptabilité du 8 floréal an 8 ; elle se compose d’une retenue d’un sol par jour qu’on fait sur la solde de chaque soldat ; cette retenue est de huit centimes par jour pour les sergents majors, sergents et caporaux fourriers ; le complet de cette masse est de 27 francs pour les sous-officiers et de 18 francs pour les caporaux et soldats.
Elle est chargée de fournir aux uns et aux autres, par le produit ci-dessus déterminé, tous les effets de petit équipement ; la quantité et l’espèce de ces effets sont déterminées par le même règlement.
Cette masse reçoit encore la portion de solde que les semestriers laissent pendant leur absence, et le partage en est fait après la rentrée des semestriers, entre tous ceux qui ont fait le service pendant leur absence.
Si ces produits sont insuffisants pour les soldats, on n’a d’autres ressources que de leur faire faire le service des travailleurs au prix réglé pour tout le régiment ; ce qui forme encore une autre branche de recette qu’on doit également enregistrer au compte des hommes qui ont fait les services.
Indépendamment du registre que le conseil d’administration fait tenir par le quartier maitre, pour tout le régiment, conformément au tableau indiqué par l’arrêté du 8 floréal an 8, et suivant encore ce qui est prescrit par l’autre arrêté du 17 frimaire an 11, chaque sous-officier ou soldat a son compte ouvert sur le grand registre du capitaine. Ce compte doit être signé par le sous-officier ou soldat ; ou sa marque faite en présence de témoins, afin que quand un homme meurt à l’hôpital, on ne puisse pas lui écrire des effets qu’il n’a pas reçu ;cette formalité est d’autant plus nécessaire que c’est par relevé du registre du capitaine qu’on forme le grand tableau dont on vient de parler, lequel sert de base au registre du conseil d’administration.
Indépendamment encore de toutes ces pièces, le compte de chaque homme doit être écrit sur son livret, ainsi que tous les objets de petit équipement qu’on lui délivre, au fur et à mesure des livraisons.
Masse de chauffage. Etablie par arrêté du gouvernement du 23 fructidor an 8 ; voyez encore la circulaire interprétative du 23 vendémiaire an 9.
Une portion de cette masse est mises à la disposition des corps et payée tous les mois sur un décompte particulier ; cette portion est déterminée tous les ans par le ministre, pour chaque division territoriale, en raison de la cherté des combustibles ; elle paye 1° le chauffage de la troupe dans les casernes ; un nombre d’officiers et de sous-officiers doivent en être chargés ; 2° le chauffage et la lumière des corps de garde, suivant la revue desdits corps de garde établie par le commissaire des guerres.
L’autre portion de cette masse qui est à beaucoup près la plus forte , reste à la disposition du ministre pour faire face aux fournitures de campagne ci-après 1° marmites, 2° gamelles, 3° grands et petits bidons, 4° barils à eau, 5° sacs à marmites, 6° outils, 7° sacs à outils, 8° couvertes.
Le ministre n’envoie pas de compte aux régiments pour cette portion.
Masse de pain de soupe. Etablie par arrêté du gouvernement du an 10 ; la troupe a commence à en jouir au 1er germinal an 11 ; le produit est d’un sol par jour et par homme présent ; le gouvernement viendrait au secours des divisions où ce produit ne suffirait pas, attendu qu’il doit être distribué 4 onces de pain de soupe à chaque homme par jour, sans qu’on puisse en donner moins. Le régiment reçoit ce produit tous les mois ; il en tient un registre très exact. On passe un marché avec un boulanger, et su par ce marché, il y a des économies, aucun soldat ne peut réclamer le partage de la masse qui en résulte.
Masse des médicaments. Etablie par arrêté du 9 frimaire an 12 ; elle est déterminée tous les ans par le ministre ; elle ne peut excéder 1000 frs par régiment ; elle sert à l’achat des médicaments et autres objets nécessaires au traitement des maladies indiquées par ledit arrêté. Le régiment en tient un registre particulier.
Masse des amendes. Etablie par arrêté du gouvernement du 19 vendémiaire an 12 concernant la désertion ; tous les condamnés doivent payer une amende de 1500 frs et les corps doivent en faire recette ; elle sert à payer les frais de procédure des conseils de guerre spéciaux, suivant qu’ils sont déterminés par le règlement ; le surplus doit être employé par le corps au remplacement des déserteurs condamnés, par des enrôlements volontaires ; on tient registre de cette masse
" (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues d'inspection des bataillons de dépôt d'infanterie stationnés dans la 16e division militaire … passées pendant le courant de Fructidor XII et Vendémiaire an XIII » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.495 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).

Dans un second tableau, intitulé "Situation générale de l’habillement et du petit équipement de tous les corps dont le général Schauenburg a fait l’inspection en l’an 12", nous lisons, pour le 55e Régiment :
Etoffes.
Existantes en magasin à la dernière revue. Draps 408 mètres ; tricot 1416 mètres ; doublure 2964 mètres ; toile 168.
Reçues depuis la dernière revue. Draps 5328 mètres ; tricot 2500 mètres ; doublure 12411 mètres ; toile 3314 mètres.
Emploi des étoffes.
Etoffes en magasin lors de la revue. Draps 2152 mètres ; tricot 183 mètres ; doublure 8593 mètres ; toile 95 mètres.
Effet en service au moment de la revue. Habits 1928 ; vestes 1928 ; culottes 1928 ; bonnets 1780.
Effet de petit équipement.
En magasin lors de la dernière revue. Chemises - ; bas - ; souliers - ; guêtres - ; sacs de peau -.
Acheté ou reçu depuis la dernière revue. Chemises 347 ; bas 713 ; souliers 533 ; guêtres 1175 ; sacs de peau 514.
Reste en magasin au moment de cette revue. Chemises - ; bas - ; souliers - ; guêtres - ; sacs de peau - (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues d'inspection des bataillons de dépôt d'infanterie stationnés dans la 16e division militaire … passées pendant le courant de Fructidor XII et Vendémiaire an XIII » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.495 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).

Le troisième tableau s'intitule "Situation générale de l’armement et de l’équipement au moment de la revue d’inspection du général Schauenburg". Il indique pour le 55e Régiment :
Armement.
En magasin à la dernière revue. Fusils 2032 ; baïonnettes 2032 ; sabres 728.
Reçu depuis la dernière revue. Fusils - ; baïonnettes - ; sabres -.
Pertes depuis la dernière revue. Fusils 250 ; baïonnettes 250 ; sabres 40.
Reste au magasin au moment de la revue ou au régiment. Fusils 1782 ; baïonnettes 1782 ; sabres 688.
A fournir pour les remplacements. Fusils 125 ; baïonnettes 125 ; sabres -.
Equipement.
Existant en magasin lors de la dernière revue ou au régiment. Gibernes 1642 ; porte giberne 1642 ; bretelle de fusils 1533 ; baudriers 648 ; colliers de tambours 54 ; caisse de tambours 54.
Reçu depuis la dernière revue. Gibernes 337 ; porte giberne 337 ; bretelle de fusils 477 ; baudriers - ; colliers de tambours - ; caisse de tambours -.
Reste en magasin au moment de la revue ou au régiment. Gibernes 1979 ; porte giberne 1979 ; bretelle de fusils 1979 ; baudriers 648 ; colliers de tambours 54 ; caisse de tambours 54 (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues d'inspection des bataillons de dépôt d'infanterie stationnés dans la 16e division militaire … passées pendant le courant de Fructidor XII et Vendémiaire an XIII » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.495 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).

Dans un quatrième tableau, intitulé "Etat des effets d’habillement et d’équipement qui reviennent aux régiments inspectés par le général Schauenburg, pour leur remplacement", le Général Schauenburg note, pour le 55e Régiment :
Habillement. Habits 1027 ; vestes 1027 ; culottes 1961 ; chapeaux 1027.
Equipement. Gibernes 99 ; baudriers 38 ; bretelles de fusils 99 ; caisses de tambours 3 ; colliers de tambour 3 (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues d'inspection des bataillons de dépôt d'infanterie stationnés dans la 16e division militaire … passées pendant le courant de Fructidor XII et Vendémiaire an XIII » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.495 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).

/ Uniformes

Dans sa revue du 2 Vendémiaire an 13, l'Inspecteur général Schauenburg note que les "soldats devront s'abstenir de l'époque de cette revue de porter des galons d'or ou chevrons et se borner à être décorés de ceux prescrits par les règlements".

Un cinquième tableau intitulé "Tableau numérique des conscrits des années 11 et 12 reçus par les régiments désignés ci-dessous pendant le courant de l’an 12, et observations sur la désertion et la réforme d’un grand nombre de ces hommes et les résultats pour les corps" indique pour le 55e Régiment :
Noms des départements qui les ont fournis Seine, Lys, Escaut, Meuse.
Nombre de conscrits incorporés 597.
Désertion en route avant l’incorporation 63.
Désertion après l’incorporation : Au 3e bataillon ou aux bataillons de guerre et allant les joindre 252 ; dépenses du corps pour l’habillement des déserteurs 9663,16 ; frais de jugements et d’habillement pour les condamnés 870 ; dépenses pour les amnistiés des travaux rentrés 210,64 ; total de la dépense occasionnée par la désertion 10743,80 ; produit des amendes imposées aux condamnés.
Réforme. Nombre de conscrits réformés 71. De remplaçants réformés 2. Dépenses du corps pour leur habillement 2798,90. Du gouvernement pour solde et pain 8760. Total des dépenses occasionnées par les réformés 11558,90.
Indication des dépenses. Au compte du corps 13541,89 ; au compte du gouvernement 8760.
Total général des dépenses faites pour les réformés et les déserteurs 22301,89.
Et le Général Schauenburg ajoute en note : "Observations qui doivent être en marge du tableau d’autre part ...
55e régiment. Seine, Lys, Escaut, Meuse. Tout ce que le corps a reçu en l’an 11 ne valait absolument rien ; tant pour l’espèce d’hommes que pour l’esprit ; la plupart ont déserté. Le département de la Meuse a fourni pour l’an 12 une très bonne espèce d’hommes et le corps avait besoin de le conserver ; mais on a à se plaindre qu’il lui a été envoyé beaucoup d’estropiés que le conseil de recrutement a forcé le capitaine de recevoir, et qui au moment de l’inspection générale ont été réformés
" (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues d'inspection des bataillons de dépôt d'infanterie stationnés dans la 16e division militaire … passées pendant le courant de Fructidor XII et Vendémiaire an XIII » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.495 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).

Un sixième tableau, intitulé "Inspection général d’infanterie faite par le Général Schauenburg. Situation général du personnel des Régiments d’infanterie stationnés dans la 16e division militaire, avec les mutations survenues depuis la dernière revue, le détail des hommes présents, des réformés et de ceux congédiés avec récompense" donne la composition de l’effectif du 55e Régiment au 2 Vendémiaire an 13 :
Officiers : 1 Colonel, 1 Major, 3 Chefs de Bataillons, 1 Quartier maitre, 3 Adjudants majors, 27 Capitaines, 27 Lieutenants, 26 Sous-lieutenants, 4 Chirurgiens ; total 93, dont 23 présents, 44 aux Bataillons de guerre, 7 détachés, aucun à l’hôpital du lieu, 2 à l’hôpital extérieur, 1 en congé, 16 embarqués.
Sous-officiers et soldat : 19 petit état-major, 27 Sergents majors, 108 Sergents, 24 Caporaux fourriers ; 210 Caporaux, 136 Grenadiers, 1353 Fusiliers, 53 Tambours, 9 enfants de troupe ; total 1939 dont 172 présents, 1242 aux Bataillons de guerre, 34 détachés, 38 à l’hôpital du lieu, 77 à l’hôpital extérieur, 2 en congé, 2 déserteurs, 361 embarqués.
Mutations :
L’effectif était à la dernière revue de 2024.
Recettes : 597 recrues, 2 venus d’autres Corps, 145 rayés rentrés, total 744. L’effectif devrait donc être de 2708.
Pertes : 30 morts, 266 désertés, 153 réformés avant la revue, aucun partis avec congé absolu, 14 rayés par jugement, 202 rayés par longue absence, 30 passés dans d’autres corps, 7 faits officiers, 127 réformés par l’Inspecteur général ; total 829. L’effectif reste donc à 1939.
Si l’on déduit encore les : 1 proposé pour la réforme ; 10 proposés pour les Vétérans ; aucun proposé pour les Invalides ; total 11. L’effectif ne sera que de 1928.
Or comme le complet de paix étant de 2261, il y aura un manque au complet de 333 (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues d'inspection des bataillons de dépôt d'infanterie stationnés dans la 16e division militaire … passées pendant le courant de Fructidor XII et Vendémiaire an XIII » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.495 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).

Enfin, dans un dernier tableau, nous avons le "Détail des présents au Bataillon de dépôt et de ceux réformés, de ceux congédiés avec récompense, ainsi que de ceux susceptibles d’avoir la haute paye sur tout le régiment; il indique pour le 55e Régiment :
Présents :
Officiers : 1 Major, 1 Chef de Bataillon, 1 Quartier maitre, 1 Adjudant major, 8 Capitaines, 5 Lieutenants, 6 Sous-lieutenants, 1 Chirurgien ; total 24.
Petit Etat-major : 1 Adjudant sous-officier, 1 Tailleur, 1 Guêtrier, 1 Cordonnier, 1 armurier, 1 Tambour-major, 1 Caporal tambour, aucun Musicien, total 7.
Sous-officiers et soldat : 8 Sergents majors, 21 Sergents, 6 Caporaux fourriers ; 51 Caporaux, 1 Grenadier, 51 Fusiliers, 15 Tambours, 9 enfants de troupe ; total 170.
Total général : 200.
Réformés : aucun Sergent-major, aucun Sergents, 2 Caporaux fourriers, 5 Caporaux, 120 grenadier, Fusiliers et Tambours. Total 127.
Congédiés. Officiers : Aucun Chef de Bataillon, 1 Capitaine, aucun Lieutenant, aucun Sous-lieutenant ; total 1. Sous-officiers et soldats : aucun Sergent-major, 2 Sergents, aucun Caporal fourrier, 1 Caporal, 7 Grenadiers, Fusiliers et Tambours ; total 10. Total général 11.
Haute paye. 10 ans de service, 1 Sergents et Caporaux, 5 soldats ; total 6. 15 ans de service, 4 Sergents et caporaux, aucun soldat ; total 4. 20 ans de service : 13 Sergents et Caporaux, 6 soldats ; total 19. Total général : 29.
Enfants. D’Officiers : 2 ; de Sous-officiers et soldats 7 ; total 9 (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues d'inspection des bataillons de dépôt d'infanterie stationnés dans la 16e division militaire … passées pendant le courant de Fructidor XII et Vendémiaire an XIII » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.495 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).

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