Le 46e Régiment d'Infanterie de Ligne
1789-1815
Avertissement et remerciements :
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"46e Régiment d’Infanterie de Ligne, composé de 3 Bataillons
Le 1er et 2e Bataillons au camp de ; le 3e à l’Ille.
Revue passée le 5 jour complémentaire an 12 à Lille.
Tableau n°1 : situation sommaire du corps à l’époque de la revue ; se trouve au tableau placé à la fin de toutes les revues.
Esprit du corps : depuis 7 années que je connais ce corps, il a toujours fait preuve d’un excellent esprit. Il est très attaché à ses devoirs, à la gloire et au gouvernement.
Instruction théorique des officiers. Très bien tenue par les connaissances et le zèle du major. Des sous-officiers. L’examen que j’ai fait faire en ma présence, m’a prouvé combien ils avaient profité de l’instruction qui leur a été donnée par le major ; je désirerais même que Son Excellence le Ministre de la guerre leur accorde quelque gratification à la disposition du major.
Instruction pratique des officiers : Bonne mais d’après les principes de l’ordonnance de 1791. Des sous-officiers, même observation. Du soldat, les 50 hommes environ que j’ai vu à l’instruction sont en état d’entre aux bataillons de guerre lorsqu’ils seront demandés.
Exécution des ordres donnés par l’inspecteur à la précédente revue : je n’ai pu juger s’ils ont été suivis par les bataillons de guerre au camp. Le 3e bataillon m’a paru avoir observé ceux du général Michaud.
Manœuvres : N’ont pu être jugées, que par la formation d’une division ; surtout les différents mouvements que j’ai fait exécuter aux officiers m’ont prouvé que l’on avait strictement suivi les principes de l’ordonnance de 1791 et que l’instruction avait été soignée.
Discipline : L’exemple que donnent à cet égard les officiers est bien suivi par le soldat.
Espèce d’hommes en général : Petite et défectueuse dans les deux contingents fournis par le département de l’Orne. Il y a un sixième de conscrits infirmes et susceptibles de réforme ; la désertion a été considérable et toujours parmi les conscrits. Les anciens soldats sont attachés à leurs drapeaux et l’esprit en est bon et militaire.
Tenue : Très régulière. Ce corps a les cheveux coupés et tenus très proprement.
Finances : La comptabilité du corps pendant l’an XI est tenue avec beaucoup d’ordre et de régularité ; les dépenses sont faites avec économie ; on ne peut rendre qu’un compte avantageux de la manière dont le corps a administré les finances. Le quartier maitre mérite des louanges. La comptabilité de l’exercice courant est généralement bien tenue et l’emploi des fonds géré avec ordre et économie. Les membres du conseil d’administration sont des hommes probes et sages mais tous ne sont pas administrateurs.
Habillement : Sur les 313 hommes présents à la revue, il y avait d’habillé à neuf 120 hommes par l’effet des remplacements de l’an 12. 147 portaient leur habit depuis 18 mois et 44 conscrits de l’an XI et de l’an XII qui n’étaient pas habillés.
Le drap bleu est de la plus mauvaise qualité ainsi que les tricots envoyés par les magasins du gouvernement ; les façons sont inégales, trop justes et sans régularité ; les habits étranglés sur la poitrine ; les culottes manquées dans leurs coupes. Il a été laissé un ordre à cet égard.
Equipement : Les deux bataillons au camp de Boulogne sont complètement équipés à neuf. Il en est de même du 3e bataillon.
Il existe encore beaucoup de vieux havresacs qui seront remplacés à mesure que la masse sera complète.
Armement : En très bon état, bien entretenu, et toutes les armes sont de la dimension prescrite. Le procès-verbal ci-joint le constate.
Casernes quant aux bâtiments et effets attenants : Ce bataillon occupe la citadelle ; les bâtiments en sont bons, mais il y manque quelques effets que le génie doit y faire placer tels que râteliers d’armes, portes manteaux, etc.
Chambrées quant aux fournitures de casernement : Les fournitures de casernement sont très bonnes en général ; elles appartiennent à l’entrepreneur de ce service.
Quant à l’ordinaire : Le soldat y emploie tout son prêt vu la cherté de la viande et se nourrit bien.
Magasin : Quant au logement, très propre à cet usage tant pour la sureté que pour la conservation des effets.
Quant aux fournitures qui s’y trouvent : Sont bien classées et soignées.
Hôpitaux : L’hôpital est bien tenu ; le local sain ; les infirmiers font leur devoir ; les fournitures en linges sont passables Le bouillon est bon, le vin et la bière de bonne qualité ; le pain de même.
Il n’y existe à cette époque aucune plainte ni aucune maladie contagieuse. Ce service est d’ailleurs exemplairement surveillé par le général Leclaire.
Prison. Il n’en existe plus.
Salle de discipline. Il y en a deux, celle pour les sous-officier tenue selon les règlement. Il y existe des demi-fournitures.
Manutention des vivres. Le pain de munition est bon.
Pain de soupe. Est de la meilleure qualité, la distribution s’en fait selon l’arrêté du 24 frimaire an XI.
Fin du n°1.
Ordres donnés par l’Inspecteur général.
Comptabilité en deniers. Le général de division Schauenburg inspecteur général d’infanterie, après avoir examiné les registres relatifs à la comptabilité ou deniers et les ayant trouvé avec beaucoup d’ordre et de régularité les a arrêtés jusqu’au 1er vendémiaire 12.
Quant à ceux particuliers prescrit par l’art. 53 de l’instruction du ministre de la guerre pour l’inspection des troupes en l’an 12, le conseil nous a présenté savoir celui constatant :
1° Les recettes et dépenses de la 2e portion de la masse générale.
2° Les sommes appartenant à la masse de linge et chaussure, et le compte ouvert avec chaque capitaine.
3° Les sommes composant la masse du produit des amendes et les dépenses à sa charge.
4° Le registre concernant le chauffage.
Mais comme il ne présente pas la comptabilité en matière on en commence un nouveau qui fera connaitre les sommes appartenant à cette masse et les dépenses à sa charge.
Outre le registre ci-dessus, le conseil en fera établir encore deux dont l’un constatera les recettes et dépenses de la masse de pain de soupe, et l’autre celles de la masse de médicaments, bandages, linge et charpie.
Comptabilité en effets. Les registres de l’officier chargé de l’habillement, équipement et armement n’ayant pu être présentés et arrêtés par le sous inspecteur aux revues Bonnet, chargé de l’apurement des comptes du 46e régiment pendant l’an XI, vu qu’ils se trouvent entre les mains du capitaine chargé de cette partie, resté au bataillon de dépôt que le dit sous inspecteur aux revues faisait son travail à Boulogne aux bataillons de guerre et ne l’ayant été pour l’exercice de l’an XI que par trimestre, considérant néanmoins que le registre de l’habillement équipement et armement présent le résultat de la comptabilité de ces diverses parties, arrêtées par le sous inspecteur aux revues Gillibert ayant la police du corps, et le restant en magasin repris pour l’an XII. L’inspecteur général les a arrêtés jusqu’au 1er thermidor XII. L’inspecteur général les a arrêtés jusqu’au 1er vendémiaire an XII ou recommande au conseil de continuer son exacte surveillance sur toutes les parties de l’administration et de mettre la plus grande régularité. Lorsque les registres actuels tracés à la main seront remplis, il s’en procurera d’imprimés.
Tenue : L’inspecteur général a été très satisfait de la tenue de MM. les officiers, de celle des sous-officiers et soldats présents sous les armes ; la buffleterie entretenue mais irrégulièrement placée, ainsi que les chapeaux qui devront l’être conformément au règlement de police intérieure.
L’étoffe des habits et les teintes ont été trouvées d’une aussi mauvais qualité que mesquinement coupés, et mal façonnés, tous les habits sont étranglés sur la poitrine et en général trop petits et à dater de cette revue, on fera exécuter l’instruction suivant.
Voyez ordre du 28e régiment concernant cet article.
Souliers. Ils ont été trouvés de bonne qualité , bien façonnés, et d’un prix convenable ; leur empeigne devra cependant mieux emboiter le pied et atteindre la cheville sans la gêner.
Instruction. La bonne position, le degré d’ensemble dans les maniements d’armes prouvent que l’instruction a été dirigée avec autant de talent qu’exécutée avec zèle. Le général a été très satisfait du degré d’instruction des officiers, sous-officiers et soldats.
M. le major Dellard ajoutera seulement à la bonne instruction qu’il a déjà établie celle de faire exécuter les manœuvres de détail sans armes et des principes pour placer plus correctement sa troupe sur toutes les manières de se présenter sur une ligne.
Désertion et congés refusés aux hommes atteints du mal vénérien. Voyez 28e régiment.
Retenues. Il ne pourra être fait au soldat sous quelque prétexte que ce puisse être d’autre retenues que celles prescrites par les règlements, et que la dépense occasionnée pour la musique n’excède pas un jour de solde par mois pour les officiers de chaque grade.
Hommes réformés, enrôlés volontaires, passant d’un corps à un autre. Voyez 28e régiment.
Versement des fonds dans la caisse par l’intendant militaire. Voyez 28e régiment.
Conservation des armes. Idem.
Hommes proposés pour la récompense nationale. Les dix hommes proposé à la récompense nationale resteront au corps jusqu’à ce que le ministre ait fait connaitre l’intention de l’Empereur sur l’objet de leur demande.
Exécution et transcription du présent ordre. Voyez 28e régiment.
Fin de l’ordre de l’inspecteur général.
Etat n° 2. Notes des Officiers.
Jean Pierre Dellard, major, âgé de 30 ans. Le colonel. Très instruit, ayant beaucoup de pratique, fort sage, attaché à ses devoirs et les remplissant bien ; susceptible d’avancement méritant l’attention du gouvernement par son grand zèle pour le service.
L’inspecteur général. A la revue que j’ai passé en l’an 10 de la 36e demi-brigade, j’ai désigné cet officier comme l’un des chefs de bataillon auquel j’avais remarqué le plus d’instruction. C’est avec un nouveau plaisir que je le désigne maintenant comme un des majors le plus fait pour occuper ce grade important. C’est au zèle et à l’exactitude d’un jeune et brave officier qu’est due la bonne instruction et discipline qui règne dans le 3e bataillon du 46e régiment.
Etienne Gauthier, chef de bataillon, âgé de 43 ans. Le colonel. Voyez la note de M. Dellard.
L’inspecteur général. Ce chef serait utilement placé dans un corps ou le colonel le fasse servir plus régulièrement ; surveille sa conduite et son instruction.
Louis Marie Gotreau, capitaine quartier maitre trésorier, âgé de 34 ans. Le Colonel. Instruit, sa conduite militaire et administrative a décidé son admission à la légion d’honneur ; susceptible d’avancement.
L’inspecteur général. Propre à la place qu’il occupe.
Bailly, chirurgien aide major. Le Colonel. Il y a très peu de temps qu’il est au régiment ; parait très attaché à ses devoirs.
L’inspecteur général. A montré des connaissances dans les visites qu’il a fait pendant la revue des hommes à réformer.
Pierre Lagier, adjudant-major, âgé de 32 ans. Le colonel. Instruit, attaché à ses devoirs et les remplissant bien ; très bonne conduite ; membre de la légion d’honneur ; susceptible d’avancement.
L’inspecteur général. Très à sa place, ayant l’instruction nécessaire pour le grade qu’il occupe.
Jean Triboulez, capitaine, âgé de 39 ans. Le colonel. Passablement instruit, bonne conduite ; officier de la légion d’honneur.
L’inspecteur général. Cet officier est très estimé dans le corpssert régulièrement, est très à sa place.
Pierre Suchet, capitaine, âgé de 29 ans. Le colonel. Instruit, a de la pratique, moralité recommandable ; sa bonne conduite l’a fait choisir pour aller au recrutement.
L’inspecteur général. En recrutement.
Charles Claude Masson, capitaine, âgé de 44 ans. Le colonel. Peu instruit, peu de pratique, a néanmoins de la conduite, mais beaucoup d’originalité dans le caractère.
L’inspecteur général. Dans l’examen que j’ai fait de l’instruction de cet officier, je l’ai trouvé au courant de celle qui lui est essentielle.
Olivier Roch Létang, capitaine, âgé de 44 ans. Le colonel. Instruit, bonne conduite, attaché à ses devoirs, membre de la légion d’honneur.
L’inspecteur général. Encore très en état de servir au courant de son instruction, est très bien à sa place de capitaine.
Degan Blaise, capitaine, âgé de 30 ans. Le colonel. Instruit, a de la pratique, officier distingué et d’une conduite sans reproche. Membre de la légion d’honneur.
L’inspecteur général. Confirmé.
Eloi Para, capitaine, âgé de 41 ans. Le colonel. Passablement instruit ; a de la pratique ; bonne conduite ; membre de la légion d’honneur.
L’inspecteur général. Confirmé.
Louis François Boïwaert, capitaine, âgé de 28 ans. Le colonel. Passablement instruit, a de la pratique, bonne conduite ; membre de la légion d’honneur.
L’inspecteur général. Confirmé.
Joseph Douarche, capitaine, âgé de 35 ans. Le colonel. Point instruit, peu de pratique, peu attaché à ses devoirs et les négligeant pour ses plaisirs ; membre de la légion d’honneur.
L’inspecteur général. Cet officier avait quelques dettes qui sont acquittées ; il est surveillé par le major, et envoyé à son instruction journalière.
Martial Pierre Nicolas Maillard, capitaine, âgé de 32 ans. Le colonel. Instruit, a de la pratique, brillante éducation ; assez sage ; membre de la légion d’honneur.
L’inspecteur général. Est au courant de son instruction, mais a besoin d’être surveillé vu son inclination à la débauche.
Jean François Doby, lieutenant, 32 ans. Le colonel. Point instruit, peu de pratique, moralité équivoque, sans mériter de reproches graves, d’une santé débile.
L’inspecteur général. Cet officier a montré beaucoup de zèle pour son instruction à laquelle il se livre maintenant.
Joseph Isac, lieutenant, âgé de 38 ans. Le colonel. Passablement instruit, a de la pratique ; bonne conduite.
L’inspecteur général. Confirmé.
Jean François Frerelet, lieutenant, âgé de 38 ans. Passablement instruit, sa bonne conduite et une blessure grave ont déterminé son emploi au recrutement, dit le colonel.
L’inspecteur général. En recrutement.
Thomas Curary, lieutenant, âgé de 34 ans. Le colonel. Instruit, a de la pratique. Officier distingué méritant de l’avancement ; est en recrutement ; membre de la légion d’honneur.
L’inspecteur général. En recrutement.
Jean Monnega, lieutenant, 34 ans. Le colonel. Instruit, beaucoup de pratique ; fort sage ; plein de zèle et d’aptitude au service, susceptible d’avancement.
L’inspecteur général. En recrutement.
Jean Cosme Letellier, lieutenant, 31 ans. Le colonel. Voyez les notes de M. Monéga.
L’inspecteur général. Cet officier a des moyens et des connaissances administratives, ajoutant à cela assez d’instruction pour faires les fonctions d’adjudant major.
Joseph Alexandre Leroux, lieutenant, âgé de 31 ans. Le colonel. Peu instruit, peu de pratique, un peu jeune, une blessure grave décidé son emploi au recrutement.
L’inspecteur général. En recrutement.
Joseph Bonnefoy, lieutenant, âgé de 30 ans. Le colonel. Peu instruit, peu de pratique ; sa conduite privée n’est pas sans reproche.
L’inspecteur général. Nouveau promu au grade de lieutenant, montre beaucoup de zèle à remplir ses devoirs et gagne à son instruction, attendu qu’elle est maintenant bien dirigées par le major.
Pierre Mailhes, sous-lieutenant, âgé de 34 ans. Le colonel. Peu de pratique, peu instruit. Bonne conduite, nouvellement promu au grade d’officier.
L’inspecteur général. En recrutement.
Jean Peychaud, sous-lieutenant, âgé de 30 ans. Peu instruit, point de pratique. Bonne conduite, dit le colonel.
L’inspecteur général. A déjà beaucoup gagné pour son instruction.
Chautemps, sous-lieutenant, 30 ans. Le colonel. Instruit, de la pratique ; bonne conduite.
L’inspecteur général. Très à sa place et pourra devenir très propre à la place d’adjudant major.
Barré, sous-lieutenant, 30 ans. Le colonel. Peu instruit, peu de pratique, nouvellement promu au grade d’officier et a besoin d’en prendre le ton.
L’inspecteur général. Nouvellement promu, s’acquitte exemplairement de ses devoirs, est chargé de l’armement.
Honoré Marie Gauthier, sous-lieutenant, 38 ans. Le colonel. Peu instruit, peu de pratique ; bonne conduite, mais peu de moyens et d’aptitudes pour l’état militaire.
L’inspecteur général. Cet officier sert avec beaucoup de zèle et remplace le peu d’intelligence qu’il possède par une conduite exemplaire et de l’exactitude à son service.
Cartier, sous-lieutenant, 41 ans. Le colonel. Peu instruit, fait officier à l’ancienneté ; brave de sa personne et ayant une assez bonne conduite.
L’inspecteur général. En recrutement.
Pierre Jezeau, sous-lieutenant, âgé de 33 ans. Le colonel. Peu instruit, peu de pratique ; a de la conduite et de la bonne volonté.
L’inspecteur général. Est à sa place et vient de gagner pour son instruction.
Plage, sous-lieutenant, 30 ans. Le colonel. Passablement instruit, peu de pratique et nouvellement promu au grade d’officier.
L’inspecteur général. Voyez M. Jezeau.
Fin du n°2
Etat n°3 des emplois vacants dans le corps.
1 de lieutenant de grenadiers au 3e bataillon par le passement du sieur Leroy dans la garde impériale. Le ministre de la guerre a donné avis de sa nomination au sieur Barrivée mais ce dernier n’a point rejoint ni donné de ses nouvelles.
1 de sous-lieutenant 3e compagnie 3e bataillon par la nomination du sieur Bonnefoy à une lieutenance. Le mémoire de proposition a été adressé à Son Excellence le ministre de la guerre en faveur du sieur Garnier, adjudant sous-officier, au 3e bataillon, le 15 thermidor an 12.
Etat n°4 des militaires admis à la haute paye.
1 sergent à dater du 1er vendémiaire an 12
1 caporaul à dater du 1er prairial an 11.
3 fusiliers au -- 11.
Etat n°5 des militaires admis à la légion d’honneur.
1 colonel, 1 major, 3 chefs de bataillon, 1 quartier maitre, 3 adjudants majors, 18 capitaines, 5 lieutenants, 3 sous-lieutenants, 1 tambour major, 1 sergent major, 2 sergents, 2 caporaux.
30
Etat n°6 des hommes désignés pour garde impériale.
5 caporaux, 4 grenadiers.
Etat n°7 des enfants admis à la demi-solde.
Voyez le tableau du personnel ci-après.
Etat n°8 des hommes à réformer.
Voyez le tableau du personnel ci-après.
Etat n°9 des hommes à réformer par défaut de taille.
Néant.
Etat n°10 des hommes dont la présence peut être nuisible au corps.
Néant.
Etat n°11 des hommes proposés pour la récompense.
Voyez le tableau du personnel ci-après.
Etat n°12 des hommes proposés pour les invalides et vétérans.
Voyez le tableau du personnel ci-après.
Etat n°13 avec le n°12 ci-dessus.
Etats n°14, 15 et 16 n’étaient pas compris dans la nomenclature de l’inspection de cette année.
Etat n°17 situation des finances.
Voyez le tableau des finances ci-après.
Etat n°18 de l’habillement et équipement en service.
Voyez le tableau de l’habillement ci-après.
Etat n°19 de l’habillement et équipement existant en magasin et des mouvements survenus pendant l’année.
Voyez le tableau ci-après de l’habillement.
Etat n°20 de l’habillement et équipement qui reviennent pour les remplacements.
Voyez le tableau ci-après de l’habillement.
Etat n°21 situation de l’armement.
Voyez le tableau ci-après" (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues d'inspection des bataillons de dépôt d'infanterie stationnés dans la 16e division militaire … passées pendant le courant de Fructidor XII et Vendémiaire an XIII » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.495 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).
Cette revue d'inspection est suivie d'un premier tableau intitulé "Situation générale des finances de tous les corps compris dans l’inspection du général Schauenburg pour l’an 12", qui indique pour le 46e Régiment :
Masse générale. En caisse au 1er Vendémiaire an 12 : 20097 ; recette de l’année : 65583 ; total : 85680 ; dépense de l’année : 102252 ; en caisse au 1er Vendémiaire an 13 : -.
Masse de linge et chaussure. En caisse au 1er Vendémiaire an 12 : 27000 ; recette de l’année : 36741 ; total : 63742 ; dépense de l’année : 23578 ; en caisse au 1er Vendémiaire an 13 : 40163.
Masse de chauffage. En caisse au 1er Vendémiaire an 12 : 583 ; recette de l’année : 4776 ; total : 5360 ; dépense de l’année : 4741 ; en caisse au 1er Vendémiaire an 13 : 618.
Masse de pain et soupe. En caisse au 1er Vendémiaire an 12 : 592 ; recette de l’année : 18766 ; dépense de l’année : 19359 ; dépense de l’année : 17828 ; en caisse au 1er Vendémiaire an 13 : 1531.
Masse de médicaments. En caisse au 1er Vendémiaire an 12 : - ; recette de l’année : - ; total : - ; dépense de l’année : 100 ; en caisse au 1er Vendémiaire an 13 : -.
Masse des amendes. En caisse au 1er Vendémiaire an 12 : - ; recette de l’année : - ; total : - ; dépense de l’année : 1607 ; en caisse au 1er Vendémiaire an 13 : -.
Total général des fonds en caisse au 1er Vendémiaire an 13 : 24033.
L'Inspecteur général Schauenburg note au sujet de la masse générale, que "Le 46e régiment a un déficit à la même masse de 16572" et : "Voyez au verso de ce feuillet la notice sur les masses portées au présent tableau.
Masse générale. Elle est établie par l’arrêté du 17 frimaire an 11 et divisée en 2 parties. 1° La 1ère partie de 18 francs par an et par homme reste à la disposition du gouvernement ; elle sert à payer les draps et autres objets que le ministre fait fournir aux corps ; il fait venir dans ses bureaux un compte ouvert avec chaque corps ; les corps qui se trouvent avoir un excédent de recette par le résultat de ce compte sont les maitres de l’employer l’année suivante à tel genre de fournitures que bon leur semble, en les demandant au ministre directeur. Si les corps redevaient, on leur ferait une retenue sur les fournitures de l’année suivante.
2° La 2e partie qui est composée de 17 francs par an et par homme ; cette partie est payée aux corps tous les mois, sur un décompte particulier ; elle est chargée de tous les achats et de tous les genres de dépenses déterminés par l’arrêté susdit du 17 frimaire an 11. Les corps en tiennent un registre conforme au modèle annexé audit arrêté. Tous les achats qu’ils font doivent être approuvés par le directeur ministre ; et les inspecteurs généraux vérifient les dépenses de toutes les espèces, suivant qu’elles sont déterminées par les arrêtés.
Le produit de cette masse se compose encore des morts, désertés, rayés des contrôles et congédiés étant chez eux ; de même que de ce qui pourrait revenir auxdits hommes pour une solde arriérée qui n’aurait été payée qu’après leur départ.
Masse de linge et chaussure. Elle est établie par le règlement de comptabilité du 8 floréal an 8 ; elle se compose d’une retenue d’un sol par jour qu’on fait sur la solde de chaque soldat ; cette retenue est de huit centimes par jour pour les sergents majors, sergents et caporaux fourriers ; le complet de cette masse est de 27 francs pour les sous-officiers et de 18 francs pour les caporaux et soldats.
Elle est chargée de fournir aux uns et aux autres, par le produit ci-dessus déterminé, tous les effets de petit équipement ; la quantité et l’espèce de ces effets sont déterminées par le même règlement.
Cette masse reçoit encore la portion de solde que les semestriers laissent pendant leur absence, et le partage en est fait après la rentrée des semestriers, entre tous ceux qui ont fait le service pendant leur absence.
Si ces produits sont insuffisants pour les soldats, on n’a d’autres ressources que de leur faire faire le service des travailleurs au prix réglé pour tout le régiment ; ce qui forme encore une autre branche de recette qu’on doit également enregistrer au compte des hommes qui ont fait les services.
Indépendamment du registre que le conseil d’administration fait tenir par le quartier maitre, pour tout le régiment, conformément au tableau indiqué par l’arrêté du 8 floréal an 8, et suivant encore ce qui est prescrit par l’autre arrêté du 17 frimaire an 11, chaque sous-officier ou soldat a son compte ouvert sur le grand registre du capitaine. Ce compte doit être signé par le sous-officier ou soldat ; ou sa marque faite en présence de témoins, afin que quand un homme meurt à l’hôpital, on ne puisse pas lui écrire des effets qu’il n’a pas reçu ;cette formalité est d’autant plus nécessaire que c’est par relevé du registre du capitaine qu’on forme le grand tableau dont on vient de parler, lequel sert de base au registre du conseil d’administration.
Indépendamment encore de toutes ces pièces, le compte de chaque homme doit être écrit sur son livret, ainsi que tous les objets de petit équipement qu’on lui délivre, au fur et à mesure des livraisons.
Masse de chauffage. Etablie par arrêté du gouvernement du 23 fructidor an 8 ; voyez encore la circulaire interprétative du 23 vendémiaire an 9.
Une portion de cette masse est mises à la disposition des corps et payée tous les mois sur un décompte particulier ; cette portion est déterminée tous les ans par le ministre, pour chaque division territoriale, en raison de la cherté des combustibles ; elle paye 1° le chauffage de la troupe dans les casernes ; un nombre d’officiers et de sous-officiers doivent en être chargés ; 2° le chauffage et la lumière des corps de garde, suivant la revue desdits corps de garde établie par le commissaire des guerres.
L’autre portion de cette masse qui est à beaucoup près la plus forte , reste à la disposition du ministre pour faire face aux fournitures de campagne ci-après 1° marmites, 2° gamelles, 3° grands et petits bidons, 4° barils à eau, 5° sacs à marmites, 6° outils, 7° sacs à outils, 8° couvertes.
Le ministre n’envoie pas de compte aux régiments pour cette portion.
Masse de pain de soupe. Etablie par arrêté du gouvernement du an 10 ; la troupe a commence à en jouir au 1er germinal an 11 ; le produit est d’un sol par jour et par homme présent ; le gouvernement viendrait au secours des divisions où ce produit ne suffirait pas, attendu qu’il doit être distribué 4 onces de pain de soupe à chaque homme par jour, sans qu’on puisse en donner moins. Le régiment reçoit ce produit tous les mois ; il en tient un registre très exact. On passe un marché avec un boulanger, et su par ce marché, il y a des économies, aucun soldat ne peut réclamer le partage de la masse qui en résulte.
Masse des médicaments. Etablie par arrêté du 9 frimaire an 12 ; elle est déterminée tous les ans par le ministre ; elle ne peut excéder 1000 frs par régiment ; elle sert à l’achat des médicaments et autres objets nécessaires au traitement des maladies indiquées par ledit arrêté. Le régiment en tient un registre particulier.
Masse des amendes. Etablie par arrêté du gouvernement du 19 vendémiaire an 12 concernant la désertion ; tous les condamnés doivent payer une amende de 1500 frs et les corps doivent en faire recette ; elle sert à payer les frais de procédure des conseils de guerre spéciaux, suivant qu’ils sont déterminés par le règlement ; le surplus doit être employé par le corps au remplacement des déserteurs condamnés, par des enrôlements volontaires ; on tient registre de cette masse" (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues d'inspection des bataillons de dépôt d'infanterie stationnés dans la 16e division militaire … passées pendant le courant de Fructidor XII et Vendémiaire an XIII » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.495 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).
Dans un second tableau, intitulé "Situation générale de l’habillement et du petit équipement de tous les corps dont le général Schauenburg a fait l’inspection en l’an 12", nous lisons, pour le 46e Régiment :
Etoffes.
Existantes en magasin à la dernière revue. Draps - ; tricot - ; doublure - ; toile -.
Reçues depuis la dernière revue. Draps 5300 mètres ; tricot 5120 mètres ; doublure 15138 mètres ; toile 5338.
Emploi des étoffes.
Etoffes en magasin lors de la revue. Draps 1755 mètres ; tricot 27 mètres ; doublure 5821 mètres ; toile 3 mètres.
Effet en service au moment de la revue. Habits 1950 ; vestes 1950 ; culottes 2086 ; bonnets 82.
Effet de petit équipement.
En magasin lors de la dernière revue. Chemises - ; bas - ; souliers - ; guêtres - ; sacs de peau 18.
Acheté ou reçu depuis la dernière revue. Chemises 2137 ; bas 2296 ; souliers 2243 ; guêtres 2264 ; sacs de peau 937.
Reste en magasin au moment de cette revue. Chemises 13 ; bas - ; souliers 174 ; guêtres 304 ; sacs de peau 10 (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues d'inspection des bataillons de dépôt d'infanterie stationnés dans la 16e division militaire … passées pendant le courant de Fructidor XII et Vendémiaire an XIII » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.495 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).
Le troisième tableau s'intitule "Situation générale de l’armement et de l’équipement au moment de la revue d’inspection du général Schauenburg". Il indique pour le 46e Régiment :
Armement.
En magasin à la dernière revue. Fusils 1890 ; baïonnettes 1890 ; sabres 613.
Reçu depuis la dernière revue. Fusils 300 ; baïonnettes 300 ; sabres 20.
Pertes depuis la dernière revue. Fusils - ; baïonnettes - ; sabres -.
Reste au magasin au moment de la revue ou au régiment. Fusils 2190 ; baïonnettes 2190 ; sabres 633.
A fournir pour les remplacements. Fusils - ; baïonnettes - ; sabres -.
Equipement.
Existant en magasin lors de la dernière revue ou au régiment. Gibernes 1579 ; porte giberne 1532 ; bretelle de fusils - ; baudriers 168 ; colliers de tambours 45 ; caisse de tambours 54.
Reçu depuis la dernière revue. Gibernes 300 ; porte giberne 347 ; bretelle de fusils 2300 ; baudriers 281 ; colliers de tambours 9 ; caisse de tambours -.
Reste en magasin au moment de la revue ou au régiment. Gibernes 1879 ; porte giberne 1879 ; bretelle de fusils 1879 ; baudriers 449 ; colliers de tambours 54 ; caisse de tambours 54 (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues d'inspection des bataillons de dépôt d'infanterie stationnés dans la 16e division militaire … passées pendant le courant de Fructidor XII et Vendémiaire an XIII » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.495 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).
Dans un quatrième tableau, intitulé "Etat des effets d’habillement et d’équipement qui reviennent aux régiments inspectés par le général Schauenburg, pour leur remplacement", le Général Schauenburg note, pour le 46e Régiment :
Habillement. Habits 1131 ; vestes 1131 ; culottes 2261 ; chapeaux 1131.
Equipement. Gibernes 109 ; baudriers 22 ; bretelles de fusils 109 ; caisses de tambours 3 ; colliers de tambour 3 (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues d'inspection des bataillons de dépôt d'infanterie stationnés dans la 16e division militaire … passées pendant le courant de Fructidor XII et Vendémiaire an XIII » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.495 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).
Un cinquième tableau intitulé "Tableau numérique des conscrits des années 11 et 12 reçus par les régiments désignés ci-dessous pendant le courant de l’an 12, et observations sur la désertion et la réforme d’un grand nombre de ces hommes et les résultats pour les corps" indique pour le 46e Régiment :
Noms des départements qui les ont fournis Orne, Nord, Escaut.
Nombre de conscrits incorporés 868.
Désertion en route avant l’incorporation 70.
Désertion après l’incorporation : Au 3e bataillon ou aux bataillons de guerre et allant les joindre 130 ; dépenses du corps pour l’habillement des déserteurs 8035 ; frais de jugements et d’habillement pour les condamnés 2072 ; dépenses pour les amnistiés des travaux rentrés 1027 ; total de la dépense occasionnée par la désertion 1134 ; produit des amendes imposées aux condamnés.
Réforme. Nombre de conscrits réformés 74. De remplaçants réformés 8. Dépenses du corps pour leur habillement 3116. Du gouvernement pour solde et pain 9643. Total des dépenses occasionnées par les réformés 12759.
Indication des dépenses. Au compte du corps 14250 ; au compte du gouvernement 9643.
Total général des dépenses faites pour les réformés et les déserteurs 23893.
Et le Général Schauenburg ajoute en note : "Observations qui doivent être en marge du tableau d’autre part ...
46e régiment. Orne, Nord, Pas-de-Calais. Le département de l’Orne affecté particulièrement au recrutement du corps, fournit en général des hommes malingres, mal conformés, petits, et d’un très mauvais esprit ; le conseil de recrutement a continuellement été en opposition au désavantage du corps, avec le capitaine de recrutement, qu’il a forcé d’admettre, malgré ses justes représentations, les mêmes hommes que l’on réforme aujourd’hui, ce qui diminue d’autant la force du régiment" (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues d'inspection des bataillons de dépôt d'infanterie stationnés dans la 16e division militaire … passées pendant le courant de Fructidor XII et Vendémiaire an XIII » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.495 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).
Un sixième tableau, intitulé "Inspection général d’infanterie faite par le Général Schauenburg. Situation général du personnel des Régiments d’infanterie stationnés dans la 16e division militaire, avec les mutations survenues depuis la dernière revue, le détail des hommes présents, des réformés et de ceux congédiés avec récompense" donne la composition de l’effectif du 46e Régiment au 5e complémentaire an 12 :
Officiers : 1 Colonel, 1 Major, 3 Chefs de Bataillons, 1 Quartier maitre, 3 Adjudants majors, 27 Capitaines, 26 Lieutenants, 26 Sous-lieutenants, 5 Chirurgiens ; total 93, dont 23 présents, 53 aux Bataillons de guerre, 7 détachés, aucun à l’hôpital du lieu, aucun à l’hôpital extérieur, aucun en congé, 10 embarqués.
Sous-officiers et soldat : 17 petit état-major, 27 Sergents majors, 108 Sergents, 26 Caporaux fourriers ; 207 Caporaux, 171 Grenadiers, 1328 Fusiliers, 50 Tambours, 12 enfants de troupe ; total 1946 dont 197 présents, 1184 aux Bataillons de guerre, 55 détachés, 19 à l’hôpital du lieu, 74 à l’hôpital extérieur, 1 en congé, 1 déserteur, 415 embarqués.
Mutations :
L’effectif était à la dernière revue de 1833.
Recettes : 901 recrues, 13 venus d’autres Corps, 39 rayés rentrés, total 953. L’effectif devrait donc être de 2786.
Pertes : 60 morts, 266 désertés, 34 réformés avant la revue, aucun partis avec congé absolu, aucun rayés par jugement, 363 rayés par longue absence, 10 passés dans d’autres corps, 12 faits officiers, 95 réformés par l’Inspecteur général ; total 840. L’effectif reste donc à 1946.
Si l’on déduit encore les : 3 proposés pour la réforme ; 7 proposés pour les Vétérans ; aucun proposé pour les Invalides ; total 10. L’effectif ne sera que de 1936.
Or comme le complet de paix étant de 2261, il y aura un manque au complet de 325 (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues d'inspection des bataillons de dépôt d'infanterie stationnés dans la 16e division militaire … passées pendant le courant de Fructidor XII et Vendémiaire an XIII » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.495 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).
Enfin, dans un dernier tableau, nous avons le "Détail des présents au Bataillon de dépôt et de ceux réformés, de ceux congédiés avec récompense, ainsi que de ceux susceptibles d’avoir la haute paye sur tout le régiment; il indique pour le 46e Régiment :
Présents :
Officiers : 1 Major, 1 Chef de Bataillon, 1 Quartier maitre, 1 Adjudant major, 8 Capitaines, 4 Lieutenants, 6 Sous-lieutenants, 1 Chirurgien ; total 23.
Petit Etat-major : 1 Adjudant sous-officier, 1 Tailleur, 1 Guêtrier, 1 Cordonnier, aucun armurier, aucun Tambour-major, aucun Caporal tambour, aucun Musicien, total 4.
Sous-officiers et soldat : 9 Sergents majors, 9 Sergents, 8 Caporaux fourriers ; 37 Caporaux, 37 Grenadiers, 74 Fusiliers, 13 Tambours, 6 enfants de troupe ; total 197.
Total général : 220.
Réformés : aucuns Sergents-majors, 1 Sergent, 1 Caporal fourrier, 9 Caporaux, 84 grenadier, Fusiliers et Tambours. Total 95.
Congédiés. Officiers : Aucun Chef de Bataillon, aucun Capitaines, aucun Lieutenant, aucun Sous-lieutenant ; total 0. Sous-officiers et soldats : aucun Sergent-major, aucun Sergent, aucun Caporal fourrier, 1 Caporal, 9 Grenadiers, Fusiliers et Tambours ; total 10. Total général 10.
Haute paye. 10 ans de service, 2 Sergents et Caporaux, 2 soldats ; total 4. 15 ans de service, aucun Sergents et caporaux, aucun soldat ; total 0. 20 ans de service : 1 Sergents et Caporaux, aucun soldat ; total 1. Total général : 5.
Enfants. D’Officiers : aucun ; de Sous-officiers et soldats 12 ; total 12 (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues d'inspection des bataillons de dépôt d'infanterie stationnés dans la 16e division militaire … passées pendant le courant de Fructidor XII et Vendémiaire an XIII » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.495 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).