Le 45e Régiment d'Infanterie de Ligne

1789-1815

Accès à la liste des Officiers, cadres d'Etat major, Sous officiers et soldats du 45e Régiment d'infanterie de ligne

Avertissement et remerciements :

- Inspection du Dépôt du 45e Régiment à Liège par le Général Schauenburg, le 29 novembre 1807

"Dépôt du 45e Régiment d’Infanterie de Ligne. Revue passée à Liège le 29 novembre 1807.
Espèce d’hommes. Très belle.
Habillement. Bon.
Equipement. Passable.
Armement. Idem.
Tenue. Idem.
Discipline. Très médiocre.
Maniement d’armes. Très mauvais.
Manœuvres. Il y avait si peu de monde qu’il n’a pu rien être fait à cet égard. Mais d’après les questions faites aux Officiers et Sous-officiers elles paraissent négligées.
Retenue. Point.
Ordinaire. Bien monté le soldat vit à bon ; compte la viande et les légumes ne sont pas chers.
Pain. Est bon maintenant.
Casernes et fournitures. Bonnes ainsi que les fournitures.
Conscrits. Assez bien traités.
Finances. Les registres ne sont pas tenus avec ordre ni régularité, celui des délibérations n’a pas été suivi conformément aux règlements.
Résumé.
M. le Major Lamarque pourrait s’occuper plus particulièrement de son Dépôt. Quant à sa note sur le Quartier-maitre je n’ai pas eu lieu de voir qu’il méritait cet éloge. Celles sur les Officiers peuvent être justes quant à leur conduite mais pour l’instruction, je ne les ai pas trouvés tels.
J’ai toujours eu à me plaindre du travail de ce Dépôt relativement aux récompenses et aux réformes, j’ai été obligé encore à ma dernière revue de le recommencer et de refuser 20 hommes.
S. E. sera à même de voir par l’ordre que j’ai laissé combien peu j’ai été satisfait de l’administration de ce corps. J’ai été dans le cas de refuser à ce corps 20 hommes.
Ordre.
L’Inspecteur général n’a pas arrêté la comptabilité de l’an 13 du 45e Régiment de Ligne, ne l’ayant pas trouvée arrêtée par l’Inspecteur aux revues.
Dans l’examen qu’il a fait des registres, il s’est aperçu que le conseil d’administration ne s’est pas conformé aux règlements dans ses opérations de l’an 13 ; le registre des délibérations ne fait point mention des sommes reçues des payeurs de la guerre, ni de celles sorties de la caisse pour être remises au Quartier-maitre ; le conseil d’administration doit savoir que ce registre doit faire connaitre toutes les opérations administratives, l’art. 3 du titre 2 du règlement du 8 Floréal an 8 rend solidairement responsables les 3 Officiers qui ont les clefs de la caisse des sommes qui en sortent sans une délibération expresse du conseil d’administration.
Il s’est aperçu aussi qu’on avait porté en dépense sur le registre de la masse générale une somme de 600 francs pour la première mise de deux Sous-officiers promus au grade d’Officier ; cette somme ne doit être que de 500 francs, attendu que l’arrêté n’accorde que 250 francs à chaque Sous-officier promu au grade d’Officier.
On a porté aussi une dépense sur le même registre dans la colonne des réparations de l’équipement une somme de 105 francs. Cette somme n’ayant pas trait à cette nature de dépense devrait être portée dans la colonne d’achats d’effets puisqu’elle est le montant d’un achat de banderoles.
L’Inspecteur général témoigne au commandant du Dépôt et au conseil d’administration son mécontentement sur sa manière d’administrer et sur son peu de surveillance dans les opérations du Quartier-maitre.
Il ordonne en conséquence au commandant du Dépôt, aux membres du conseil d’administration de se conformer à l’avenir aux règlements sur toutes les parties de l’administration, de mettre plus de régularité dans ses opérations et la plus grande économie dans l’emploi des fonds.
L’Inspecteur général passe sur les fortes dépenses pour la réparation de l’armement en raison des armes neuves que ce corps a reçu
" (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues particulières d’inspection, ordonnée le 23 octobre 1807 » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.491 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).

"Ordre donné à tous les corps sur la manière d’exercer les conscrits et pour l’administration.
Nota. Le présent ordre a été adressé à S. E. le Ministre de la guerre, le 20 novembre dernier ; lequel précèdera les autres donnés.
Les commandants des dépôts prescriront aux officiers et sous-officiers de s’appliquer à connaitre autant que les circonstances le permettront les facultés de l’homme qu’ils ont à instruire afin de les traiter en conséquence, ils leur recommanderont la patience, les brusqueries étant contraires aux succès de l’instruction.
Le premier objet auquel ils devront avoir attention, c’est d’inspirer aux recrues le goût de la propreté, pour y parvenir, il faut qu’il lui indique tous les moyens qui sont en usage dans la troupe pour entretenir et nettoyer avec ménagement toutes les parties de l’habillement et équipement, après la propreté du corps, si essentielle à la santé du soldat, vient l’entretien de ses armes dont il doit avoir le plus grand soin, à cet effet, il faut faire connaitre aux recrues toutes les parties de son armement et lui enseigner la manière de nettoyer et remonter son fusil.
Lorsque l’on sera à l’exercice l’instructeur entretiendra la recrue pendant l’intervalle de chaque repos, de ses devoirs envers les officiers et sous-officiers, et lui fera connaitre les nomes des généraux sous les ordres desquels se trouvera le corps, le nom des officiers de sa compagnie, et de ceux supérieurs en exigeant de lui qu’il les retiennent.
Le commandant de chaque dépôt fera pratiquer le règlement concernant le service intérieur, la police et la discipline de l’infanterie du 24 juin 1792 sur tout ce qui n’est pas contraire aux lois actuelles, aux localités et aux circonstances.
Ils assembleront au moins chaque semaine les officiers et sous-officiers pour les examiner sur les bases de la discipline, de la police, du service intérieur et sur celui de la place duquel il devra être donné connaissance aux conscrits à la fin de chaque exercice en classant les devoirs de chaque grade.
Ils feront aussi suivre par gradation le règlement concernant la manœuvre et l’exercice de l’infanterie du 1er août 1791, sans se permettre sous aucun prétexte quelconque la moindre innovation dans ses principes.
En surveillant la stricte exécution de l’ordre ci-dessus, ils exigeront que les officiers et sous-officiers , par leur conduite et leur application à remplir leur devoir, servent de modèle aux jeunes soldats pour l’éducation militaire de laquelle ils sont chargés.
Tous les officiers et sous-officiers devront se trouver aux exercices journaliers et y être employés en raison de leurs connaissances et moyens d’instruction, et ceux qui n’en auront pas suffisamment devront également s’y trouver pour en acquérir ou pouvoir y être utilisés à la volonté du chef.
L’on n’exercera jamais de grand matin, à moins que les circonstances ne l’exigent, afin de donner le temps au soldat de soigner toutes les parties de son vêtement et la propreté de la chambrée ; l’on préfèrera autant que possible les exercices de l’après midi attendu qu’elles empêchent le soldat de s’écarter trop loin de son quartier.
Conformément à l’article 20 du règlement concernant le service intérieur, tous les officiers devront se trouver à la garde journalière que fournira le corps quand même elle ne défilerait qu’au quartier ; les chefs n’en exempteront personne que pour objet de serves, ils exigeront qu’ils se présentent dans la tenue prescrite pour le journalier, et qu’ils ne se permettent aucun autre costume dans la journée, que celui qu’ils doivent avoir eu à la parade.
Administration.
Les membres du conseil d’administration devront se pénétrer du devoir de la plus exacte surveillance sur toutes les parties de l’administration qui leur est confiée, et les commandants des compagnies porteront toute l’attention nécessaire aux fournitures qui seront faites à leurs soldats, feront les représentations au conseil d’administration si elles étaient défectueuses et rendront compte à l’inspecteur général dans le cas où il ne serait pas fait droit à leurs réclamations.
Le premier dimanche de chaque mois, il sera fait lecture de l’arrêté du 19 Vendémiaire an 12 relatif à la désertion.
Il ne sera fait aux soldats et conscrits, et sous quelque prétexte que ce puisse être, aucune autre retenue que celles prescrites par les règlements.
On ne peut sous quelque prétexte que ce soit, et sans se rendre coupable d’un délit, se permettre de recevoir des hommes en remplacement des militaires qui sont sous les drapeaux sans l’autorisation formelle et préalable transmise par le directeur général de la conscription.
Il ne doit être délivré aucune espèce de congé si ce n’est sur des imprimés envoyés par le ministre. Aucun enrôlé volontaire ne doit être admis qu’après avoir contracté un engagement en présence d’un maire.
On ordonnera que cette formalité soit remplie sur le champ par les enrôlés volontaires qui ne s’y seraient pas conformés.
L’intention de l’Empereur est que tout militaire qui reçoit son congé définitif soit pour ancienneté de service, soit pour cause de blessures reçues à l’armée, puisse rentrer dans ses foyers avec une tenue décente et qu’il doit par conséquent être pourvu d’un habit uniforme en bon état et de son sabre, s’il est sous-officier ou grenadier.
Si le corps a plus de huit musiciens (que les règlement accordent), ceux qui dépassent ce nombre devront être admis comme soldats, et s’ils l’avaient été seulement comme gagistes, ils devront de suite contracter un engagement militaire, s’ils s’y refusent et que le corps veuille les conserver, il est expressément défendu de les porter sur les revues de solde et de fournitures et ils seront mis entièrement à la charge des officiers, mais dans tous les cas, le total de la dépense de la musique ne doit pas excéder une journée de solde des officiers par mois.
Le présent ordre sera transmis de suite sur le registre des délibérations et lu aux officiers rassemblés.
Les commandants des dépôts restent responsables de son entière exécution
" (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues particulières d’inspection, ordonnée le 23 octobre 1807 » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.491 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).

Le Général Schauenburg adresse au Ministre Lacuée le résultat de sa revue le 25 décembre 1807 et au Ministre de la Guerre et au Ministre Dejean le résultat de sa revue le 3 janvier 1808; le résultat de la Revue est également adressé au Corps le 6 janvier 1808 (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues particulières d’inspection, ordonnée le 23 octobre 1807 » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.491 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).

Le 11 janvier 1808, le Général Schauenburg adresse au Ministre de la Guerre les états du prix des fournitures en tout genre pour le 45e de Ligne (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues particulières d’inspection, ordonnée le 23 octobre 1807 » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.491 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).

Le 23 avril 1811, l'Empereur écrit, depuis Saint-Cloud, au Général Clarke, Ministre de la Guerre : "Monsieur le duc de Feltre, vous recevrez le décret par lequel j'ai réglé la formation des 6es bataillons de l'armée d'Allemagne. J'ai changé les éléments de cette formation. Vous verrez par l'état joint au décret que ces bataillons sont composés de trois manières :
1° Avec des conscrits fournis par les dépôts de leurs régiments.
2° Avec ce qu'on peut tirer d'anciens soldats des dépôts de l'armée d'Espagne.
3° Avec des conscrits tirés des dépôts de l'armée d'Espagne.
J'y ai ajouté, pour chaque 6e bataillon, un détachement de 150 conscrits tirés du régiment de Walcheren.
Donnez ordre que les détachements d'anciens soldats qui se trouvent dans les dépôts des régiments se mettent en marche du 1er au 10 mai. Les cadres doivent être formés en Allemagne dans le même délai, de sorte que dès leur arrivée, ces hommes formeront de petits bataillons de 3 à 400 hommes. Ces bataillons seront ensuite complétés par la conscription, tant pour les conscrits arrivant du dépôt du régiment, que pour ceux venant des autres dépôts qui fournissent à cette incorporation.
Quant aux détachements à prendre dans l'île de Walcheren, vous donnerez les ordres suivants : la 2e compagnie de chaque 5e bataillon composée d'un capitaine, de 2 lieutenants, 2 sous-lieutenants, 1 sergent-major, 4 sergents, 1 caporal fourrier, 8 caporaux et 2 tambours, doit se mettre en marche du 1er au 10 mai pour l'île de Walcheren. À son arrivée, le général commandant dans l'île y incorporera 150 hommes choisis parmi les conscrits les plus sûrs et de la meilleure volonté. Vous aurez soin de faire envoyer d'avance au régiment de Walcheren des boutons de ces 2 régiments, afin que le changement d'uniforme des conscrits puisse être préparé sans frais.
Aussitôt que ces détachements bien habillés, bien équipés et bien armés se trouveront formés, le général commandant l'île de Walcheren les passera lui-même en revue avant leur départ. Un inspecteur aux revues en dressera les contrôles et aura soin d'y inscrire les noms, prénom et signalement, afin que si ces hommes désertent, on puisse les faire poursuivre dans leurs familles par des garnisaires. Il ne partira de l'île de Walcheren que deux détachements par semaine. Ces détachements remonteront par eau jusqu'à Willemstad et Berg-op-Zoom, d'où ils rejoindront les bataillons de guerre en traversant la Hollande. Il y aura quelques brigades de gendarmerie pour observer leur passage ...
ANNEXE
Etat indiquant les éléments de la formation des 6es bataillons des régiments de l’Armée d’Allemagne

Régiments qui forment les 6e bataillons

Conscrits du régiment

Supplément de 150 conscrits à tirer du régiment de Walcheren (ce supplément ne compte que pour 50

Suppléments à tirer d'autres régiments

Total de ce que 6e bataillons aura

Conscrits que le régiment reçoit et hommes disponibles
Conscrits pour compléter les bataillons suisses
Conscrits du 4e bataillon A
Reste pour le 6e bat. B
Numéros du régiment d'où on les tire
Anciens soldats C
Conscrits D
Total
21e de ligne
1200
800
400
50
Le 43e
73
73
146
726

Le 45e

65

65

130

A : Ces conscrits partiront le 1er juillet 1811 de leur dépôt pour les 6es bataillons en Allemagne.
B : Ces 1500 conscrits partiront de Walcheren par compagnie, dirigés sur le dépôt en France pour le 5e bataillon. Elles commenceront à partir le 15 mai.
C : Ces conscrits partiront dès le 10 mai pour l'Allemagne.
D : Ces conscrits partiront le 1er juin de leur dépôt
" (Correspondance générale de Napoléon, t.11, lettre 26814; ce tableau est donné par Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 2, Lavauzelle, page 239).

Le 1er janvier 1812, le 45e Régiment d'Infanterie de ligne a son Dépôt à Liège (Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 1, Lavauzelle, page 14).

Le 8 mars 1812, à Paris, l'Empereur ordonne : "Monsieur le duc de Feltre, donnez ordre que 30 hommes du 27e de ligne s'embarquent à Mayence pour Wesel, ainsi qu'aux 150 hommes du 8e de ligne, à 70 hommes du 22e id., à 40 hommes du 45e, à 50 hommes du 54e, à 70 hommes du 94e, à 40 hommes du 95e, à 20 hommes du 21e léger et à 40 hommes du 28e léger. Le général Loison formera de ces détachements un bataillon de marche de 500 hommes, qui portera le nom de 1er bataillon de marche du 2e corps. Il n'y mettra que les officiers nécessaires pour la conduite de ces hommes et il les dirigera sur Magdeburg, où les 60 hommes d'infanterie légère seront incorporés dans le 26e léger, et les 440 hommes d'infanterie de ligne seront incorporés dans le 37e de ligne ..." (Picard E. et Tuetey L. : « Correspondance inédite de Napoléon 1er conservée aux Archives de la Guerre », Paris, 1913, t. 5, lettre 6899 ; Correspondance générale de Napoléon, t.12, lettre 30153 ; Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 4, Lavauzelle, page 392).

Le 13 mars 1812, le Major général écrit, depuis Paris, à l'Empereur : "Sire, le ministre de la guerre vient de m'annoncer qu'il a donné des ordres pour faire former à Wesel les bataillons de marche ci-après, qui seront tous composés seulement d'anciens soldats ou conscrits de 1811, tirés des dépôts dont les bataillons de guerre sont en Espagne.
1er bataillon de marche du 2e corps :
Détachement du 21e d'infanterie légère, 20 hommes, se trouve à Wesel.
du 94e de ligne, 70, se trouve à Wesel.
du 8e id., 150, arrive à Wesel le 10 mars.
du 27e id., 30, id. 20 mars.
du 28e d'infanterie légère, 40, id. 20 mars.
du 95e de ligne, 40, id. 20 mars.
du 22e id., 70, id. 22 mars.
du 54e id., 50, id. 22 mars.
du 45e id., 40, id. 24 mars.
Total, 510 hommes.
Ce bataillon doit, par conséquent, être réuni le 24 mars à Wesel; il pourrait s'y reposer le 25 et en partir le 26 pour se rendre à Magdebourg, d'où il rejoindra le 2e corps pour y être incorporé, savoir : les 60 hommes d'infanterie légère dans le 26e léger et les 450 hommes d'infanterie de ligne dans le 37e régiment de ligne ...
Je prie Votre Majesté de me faire connaitre si Elle m'autorise à expédier les ordres de mouvement à ces bataillons de marche. Le ministre de la guerre m'annonce qu'en ordonnant leur formation, il a donné les ordres les plus précis pour que les divers détachements fussent complètement habillés, armés et équipés, et munis de leurs livrets entièrement à jour, afin qu'ils puissent partir de Wesel en bon état.
ALEXANDRE.
Décision de l'Empereur : Les faire séjourner trois jours sur le Rhin; ne les faire partir que quand ils seront bien réunis.
Paris, le 14 mars 1812.
NAPOLEON
" (Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 4, Lavauzelle, page 395).

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