Le 44e Régiment d'Infanterie de Ligne

1789-1815

Accès à la liste des Officiers, cadres d'Etat major, Sous officiers et soldats du 44e Régiment d'infanterie de ligne

Avertissement et remerciements :

- Inspection de la 44e Demi-brigade de Ligne par le Général Schauenburg, le - an 8

"Revue d’inspection passée le - an -
44e Demi-brigade.
Etat-major.
Saudeur, Chef de Brigade, du 1er Thermidor an 2.
Sevin, Chef de Bataillon, du 9 octobre 1792. Officier instruit sur son état, ayant de bonnes mœurs et une bonne conduite.
Lefebvre, Chef de Bataillon, du 8 octobre 1792. Officier instruit sur son état, de bonnes mœurs et une bonne conduite.
Pino, Chef de Bataillon, du 7 Messidor an 2. Instruit sur son état, de bonnes mœurs, et une bonne conduite.
Lack, Adjudant-major, du 28 Pluviôse an 4. Fort instruit sur son état, ayant une excellente conduite.
Valla, Adjudant-major, du 22 Vendémiaire an 6. Officier fort instruit et d’une très bonne conduite.
Phalip, Adjudant-major, du 18 Brumaire an 8. Officier fort instruit, ayant les qualités nécessaires pour son grade, bonne conduite.
Prieur, Quartier-maitre trésorier, du 15 mars 1793. Ayant toutes les connaissances nécessaires pour remplir les fonctions de son état.
Girod, Quartier-maitre trésorier, du 30 Floréal an 3. Peu propre à ce genre de travail ; il serait meilleur Officier qu’administrateur, d’une bonne conduite.
Archinal, Adjudant sous-officier, du 12 Prairial an 6. Noté comme ayant une bonne conduite, connaissant parfaitement ses devoirs, les remplissant avec zèle, susceptible d’avancement.
Bugeon, Adjudant sous-officier, du 1er Messidor an 7. Assez instruit, d’une conduite à observer.
Boutineau, Adjudant sous-officier, du 14 Fructidor an 7. Instruit sur son état, et d’une bonne conduite.
Officiers ne pouvant faire campagne, remplacés par des surnuméraires.
Officiers infirmes.      Remplaçants du même corps.
Valla, Adjudant-major. Demande sa retraite par ses longs services, son âge et ses infirmités.      Troquier, Adjudant-major, noté avantageusement.
Seigner, Capitaine. Idem.      Coignet, Capitaine, idem.
Vasseur, Capitaine. Idem.      Camus, Capitaine, idem.
Joannes, Capitaine. Demande à l’attendre au Dépôt.      Roux, Capitaine, idem.
Roux, Capitaine. Blessé à la guerre, idem.      Habrand, Capitaine, idem.
Mayer, Lieutenant, idem.      Lassalle, Lieutenant, idem.
Weisse, Sous-lieutenant, idem.      Brigard, id. idem.
Officiers supérieures à la suite du Corps.
Pellet, Chef de Brigade, dans ses foyers.
Vanrossen, Chef de Bataillon, présent.
Administration
" (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : Registre particulier des revues. An VIII ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.492 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).

Le 12 janvier 1807, l'Empereur écrit, depuis Varsovie, au Maréchal Berthier, Ministre de la Guerre, Major général de la Grande Armée : "Donnez l'ordre qu'il soit distribué, dans la journée du 15, 1500 capotes toutes faites du magasin de Varsovie au corps du maréchal Augereau, savoir :
... 200 au 44e
... Donnez l'ordre au maréchal Augereau de faire en sorte que les officiers d'habillement de ces corps soient rendus le 15 à Varsovie, et que ces capotes soient délivrées sans retard aux hommes de ces différents corps qui n'en auraient point
" (Picard E. et Tuetey L. : « Correspondance inédite de Napoléon 1er conservée aux Archives de la Guerre », Paris, 1913, t. 1, lettre 868 ; Correspondance générale de Napoléon, t.6, lettre 14024).

Le même 15 janvier 1807, l'Empereur écrit, depuis Varsovie, au Maréchal Berthier, Ministre de la Guerre, Major général de la Grande Armée : "... Donnez ordre qu'il soit délivré des magasins de Varsovie 20 paires de souliers au 7e d'infanterie légère ...
80 au 44e id ...
" (Picard E. et Tuetey L. : « Correspondance inédite de Napoléon 1er conservée aux Archives de la Guerre », Paris, 1913, t. 1, lettre 881 ; Correspondance générale de Napoléon, t.6, lettre 14057).

Le 7e Corps est tellement affaibli que le 21 février 1807, l'Empereur prend la décision de le dissoudre.

"L'Empereur ayant jugé convenable de dissoudre le corps d'armée, Son Altesse Sérénissime le prince major général a ordonné que le 7e régiment d'infanterie légère se rendrait à Hohenstein avec 8 pièces d'artillerie, afin de s'y réunir au 3e corps d'armée ; les 16e d'infanterie légère, 24e et 63e de ligne à Wormditt, afin de s'y réunir au 1er corps d'armée ; les 14e et 105e régiments d'infanterie, avec 8 pièces d'artillerie à Liebstadt, afin de s'y réunir au 4e corps d'armée ; enfin le 44e régiment à Osterode, pour s'y réunir au 10e corps. Le surplus de l'artillerie des divisions s'est réuni au parc d'artillerie de réserve, qui s'est mis en marche le même jour pour rejoindre le grand parc de l'armée" (Journal des opérations du 7e Corps - In Cazalas E. : « Mémoires du Général Bennigsen », tome 1, page 224).

Le 26 février 1807, l'Empereur écrit, depuis Osterode, au Général Rapp : "… Le 44e doit être arrivé à Thorn pour tenir garnison …" (Correspondance de Napoléon, t.14, lettre 11883 ; Correspondance générale de Napoléon, t.7, lettre 14417).

Le Colonel du 14e de Ligne écrit à Berthier, le 19 mai 1807 : "Le soussigné, sergent à la 3e compagnie du 2e bataillon du 14e régiment d'infanterie de ligne, déclare sur son honneur et par serment que, fait prisonnier le 8 février dernier, il fut conduit à 2 lieues du champ de bataille dans un village; qu'il y passa une partie de la nuit et jusqu'au moment de la retraite des Russes, dans une chambre servant de corps de garde dans laquelle étaient déposés 4 drapeaux français, entre autres celui du 44e, dont le numéro fixa sa vue pendant tout ce temps ... (Signé) LESTERLIN" (Cazalas E. : « Mémoires du Général Bennigsen », tome 1, page 225).

Le 6 mars 1807, l'Empereur écrit, depuis Osterode, au Général Duroc : "… Le 7e corps ayant été dissous, vous trouverez ci-joint les notes des corps auxquels ont été donnés les régiments, savoir : ... le 44e au 10e corps ..." (Correspondance de Napoléon, t.14, lettre 11951 ; Correspondance générale de Napoléon, t.7, lettre 14502).

Le même 6 mars 1807, l'Empereur écrit, depuis Osterode, au Général Rapp : "… Le 44e de ligne doit vous être arrivé pour tenir garnison. Cela vous mettra à même d'envoyer les Hessois à Graudenz ..." (Correspondance de Napoléon, t.14, lettre 11954 ; Correspondance générale de Napoléon, t.7, lettre 14513).

Le 10e Corps, sous les ordres du Maréchal Lefebvre, arrive devant Danzig le 10 du mois de mars ; son effectif est d'environ 14.000 hommes d'infanterie et 2400 hommes de cavalerie. Il doit être bientôt renforcé par les 19e, 44e et 72e Régiment, de ligne, par le 12e Régiment d'infanterie légère et par les Bataillons de la Garde de Paris : ces cinq Corps ont un effectif total de 5000 hommes environ (Journal du siège - In : Cazalas E. : « Mémoires du Général Bennigsen », tome 2, page 86).

Le 15 mars 1807, l'Empereur écrit, depuis Osterode, au Général Lacuée, Directeur général des Revues et de la Conscription : "Je réponds à votre lettre du 7 février. J'y vois que vous avez encore 7342 hommes. Vous me demandez comment vous devez les employer. Il ne faut point donner les 7300 hommes que demande la marine et il faut employer cette réserve à réparer les pertes de la bataille d'Eylau. Voici les corps auxquels j'en voudrais donner :
… Pour la Grande Armée
44e de ligne 200 ...
" (Correspondance générale de Napoléon, t.7, lettre 14661).

Le 21 mars 1807, à 9 heures du soir, l'Empereur écrit, depuis Osterode, au Maréchal Lefebvre, à Praust : "… Je donne l'ordre au 44e, qui est à Thorn, de se rendre en diligence à Danzig. J'envoie le même ordre au 19e de ligne, qui est sur la route de Stettin. Envoyez-le-lui de votre côté. Avec le 2e, cela vous formera un corps de 5,000 Français …
Je vous envoie le général de division Michaud, qui a bonne envie de servir, et le général de brigade Dufour, ancien colonel du 21e, qui est un excellent officier, dans le genre de Schramm ...
" (Correspondance de Napoléon, t.14, lettre 12110 ; Correspondance générale de Napoléon, t.7, lettre 14793).

Le 22 mars 1807, l'Empereur écrit, depuis Osterode, au Maréchal Kellermann, commandant un Corps de réserve de Gardes nationales : "Mon cousin, mon intention est de compléter les compagnies de grenadiers et de voltigeurs de la division Oudinot à un effectif de 150 hommes. Je désire en conséquence que vous fassiez réunir, conformément au tableau ci-joint, différents détachements d'hommes. De 5 pieds 4 pouces pour les grenadiers et de 4 pieds 11 pouces ou 5 pieds bien constitués pour les voltigeurs. Ces détachements peuvent partir sans sous-officiers, en désignant les meilleurs sujets pour en faire les fonctions pendant la route. Après en avoir passé la revue et avoir pourvu à ce que leur habillement et armement soient parfaitement en état, vous les ferez conduire par des officiers d'état-major, pour Thorn ...
44e légère (sic) 47 [Pour les grenadiers] 46 [Pour les voltigeurs] ...
" (Correspondance générale de Napoléon, t.7, lettre 14811).

Le 23 mars 1807, l'Empereur écrit, depuis Osterode, au Général Rapp, Goouverneur de Thorn : "Le 1er régiment provisoire a déjà passé Thorn il y a 4 jours et a été dissous. Le 2e doit y être en ce moment. Renvoyez les majors et les chefs de bataillon en France et dirigez les différents détachements sur les corps d'armée. Il y a dans ce moment une compagnie du 44e qui joindra ce régiment à Thorn, quand le 4e provisoire arrivera vous ferez la même chose. Vous dissoudrez ce régiment, vous en renverrez les détachements à chaque corps et vous renverrez en France les majors et les chefs de bataillon, vous aurez soin de compléter à leur passage à Thorn le nombre de souliers qu'ils doivent avoir et de leur laisser prendre un jour de repos. Les fusiliers de la Garde se reposeront également un jour à Thorn. Vous les passerez en revue ; vous leur ferez donner des capotes s’ils en ont besoin ainsi que des cartouches et après cela vous les ferez partir pour Osterode" (Correspondance générale de Napoléon, t.7, lettre 14844).

Le 28 mars 1807, l'Empereur écrit, depuis Osterode, au Maréchal Lefebvre, à Praust : "... Le 44e régiment doit vous être arrivé. Resserrez la place et emparez-vous du camp retranché. Il est très-important de séparer la ville du fort. Tant que cela ne sera pas fait, il n'y aura rien de fait …" (Correspondance de Napoléon, t.14, lettre 12208 ; Correspondance générale de Napoléon, t.7, lettre 14957).

Le 31 mars, depuis Osterode, Napoléon décide d'accorder 18 aigles d'honneur, dont neuf aux Officiers, et neuf aux Sous officiers et soldats, aux Régiments qui se sont distingués à Eylau. Il écrit au Maréchal Berthier : "Vous enverrez à chaque maréchal ce qui, dans les dispositions suivantes, concerne son corps d'armée, et sans que l'un connaisse ce qui regarde l'autre. 1° Il est accordé aux régiments dont l'état suit 18 aigles de la Légion d'honneur, dont 9 aux officiers et 9 aux sous-officiers et soldats qui se sont fait remarquer par leur courage et leur bonne conduite, depuis le commencement de la guerre de la quatrième coalition : … 44e ... d'infanterie de ligne ...
Du moment que les maréchaux auront reçu ma décision, ils ordonneront à chaque général de division de réunir chez lui les colonels et chefs de bataillon de chaque régiment, ainsi que les généraux, de brigade, et de dresser un procès-verbal qui constate les individus qui méritent le mieux la décoration. Ce procès-verbal sera envoyé au maréchal commandant le corps d'armée, qui le transmettra, avec ses observations, au major général. Tous ces procès-verbaux devront être arrivés avant le 6 avril. Le 7, le major général me les soumettra …
" (Correspondance de Napoléon, t.14, lettre 12240 ; Correspondance générale de Napoléon, t.7, lettre 145013).

Une chaude affaire a lieu dans la nuit du 10 au 11 avril ; le Chef de Bataillon du Génie Rogniat fait attaquer et détruire un ouvrage de contre-approche de l'ennemi sur la gauche de nos tranchées. Il dispose de 4 Compagnies du 44e Régiment de Ligne et de 120 soldats de la Légion du Nord. On prend 50 hommes à l'ennemi et on brise 180 fusils qu’on laisse dans la tranchée. Mais le feu de l’assiégé oblige les Grenadiers à abandonner l'ouvrage. "A quatre heure après minuit, la garnison fit sortir 300 hommes pour chercher à s'établir de nouveau dans la position qu'elle venait de perdre ; mais malgré tous ses efforts, l’intrépidité de nos grenadiers l'emporta ; les Prussiens furent culbutés et laissèrent plusieurs des leurs sur le champ de bataille. On leur fit 50 prisonniers parmi lesquels se trouvait l'officier qui commandait la sortie.
On prit en outre 230 fusils et beaucoup d'outils. Dans la nuit du 11 au 12, on amorça à la sape volante la 2e parallèle
" (Journal du siège - Cazalas E. : « Mémoires du Général Bennigsen », tome 2, page 92).

Le 12 avril 1807, l'Empereur écrit, depuis Finkenstein, au Général Songis, à Rosenberg : "… Hier, quatre compagnies du 44e ont culbuté une espèce de place d'armes que l'ennemi faisait sur son glacis, lui ont fait 100 prisonniers, pris 400 fusils et 400 outils, et arraché toutes les palissades du chemin couvert de l'ouvrage du Hagelsberg …" (Correspondance de Napoléon, t.15, lettre 12358 ; Correspondance générale de Napoléon, t.7, lettre 15231).

Le 16 avril 1807, l'Empereur écrit, depuis Finkenstein, au Maréchal Berthier : "Mon cousin, 26000 paires de souliers sont arrivés à Marienwerder … Les 2000 restants seront distribuées, savoir : 400 au 44e régiment ; 600 au 19e ; 500 au 2e d'infanterie légère ; 500 aux régiments de Paris.
Vous aurez soin de faire cette distribution par régiment afin de savoir toujours ce que chaque régiment a reçu
" (Picard E. et Tuetey L. : « Correspondance inédite de Napoléon 1er conservée aux Archives de la Guerre », Paris, 1913, t. 1, lettre 1037 ; Correspondance générale de Napoléon, t.7, lettre 15288).

Le 19 avril 1807 à midi, Napoléon écrit, depuis Finkenstein, au Maréchal Lefebvre : "... Voilà enfin Danzig bloqué …
Vous aurez donc en Français les 2e et 12e d'infanterie légère, les 19e et 44e de ligne et le régiment de Paris; ce qui, avec les canonniers et sapeurs et les 19e et 23e chasseurs, formera près de 9,000 Français
" (Correspondance de Napoléon, t.15, lettre 12422 ; Correspondance générale de Napoléon, t.7, lettre 15341).

Le 21 avril 1807, l'Empereur écrit encore, depuis Finkenstein, au Maréchal Kellermann, commandant un Corps de réserve de Gardes nationales : "Mon cousin, dans l'état de situation de votre armée de réserve au 15 avril, je trouve ... Que le 44e avait 462 hommes ; pourquoi n'en enverriez-vous pas 300 hommes ...
Je suppose que si vous ne les avez pas fait partir, c'est qu'ils n'étaient pas habillés. Mais moyennant l'autorisation que je vous ai donnée de les envoyer non habillés dans les régiments provisoires et de garnison, je pense que vous les avez mis en route ...
Je suppose donc que tout cela sera parti ; si ce ne l'était pas, faites-le parti sans délai ...
" (Correspondance générale de Napoléon, t.7, lettre 15379).

Le 5 mai 1807, l'Empereur écrit, depuis Finkenstein, au Maréchal Berthier, Ministre de la Guerre, Major général de la Grande Armée : "Mon cousin, donnez ordre que les 12000 paires de souliers qui se trouvent à Marienwerder soient distribuées de la manière suivante, savoir :
400 au 44e de ligne
" (Picard E. et Tuetey L. : « Correspondance inédite de Napoléon 1er conservée aux Archives de la Guerre », Paris, 1913, t. 1, lettre 1099 ; Correspondance générale de Napoléon, t.7, lettre 15536).

Le 7 mai 1807, l'Empereur écrit, depuis Finkenstein, au Général Lacuée, Directeur général des Revues et de la Conscription : "Dans votre projet de distribution, je vois que ... le 44e, ... n'ont pas suffisamment. Il faut porter à chacun de ces 32 régiment l’un portant l’autre 300 hommes, ce qui fera 9 600 hommes. Vous trouverez de l'économie en suivant les bases que je vous indique, c'est-à-dire en mettant quelque chose de moins pour les légions, pour l'artillerie, pour les dragons" (Correspondance générale de Napoléon, t.7, lettre 15579).

Le 14 mai 1807, l'Empereur écrit, depuis Finkenstein, au Maréchal Berthier, Ministre de la Guerre, Major général de la Grande Armée : "Mon cousin ... Donnez ordre que le 6e provisoire envoie les troupes qu'il a au 44e à ce corps, devant Dantzig, et que le reste du régiment parte avant le jour pour se rendre à Finkenstein ..." (Picard E. et Tuetey L. : « Correspondance inédite de Napoléon 1er conservée aux Archives de la Guerre », Paris, 1913, t. 1, lettre 1117 ; Correspondance générale de Napoléon, t.7, lettre 15611).

Composition et effectifs du Corps de siège de Danzig au 15 mai 1807
10e Corps. — Maréchal Lefebvre, Commandant en chef.
Drouet, Général de Division, Chef d'Etat-major ...
3e Division Lieutenant-général Geilgutt : 2e Léger (1 Bataillon), 44e de Ligne, Garde de Paris, 2e et 3e Légions polonaises. 8 Bataillons, 4112 hommes ... (Cazalas E. : « Mémoires du Général Bennigsen », tome 2, page 300).

Le 21 mai 1807, l'Empereur écrit, depuis Finkenstein, au Général Lacuée, Directeur général des Revues et de la Conscription : "J’ai reçu les états de situation que je vous avais demandés. Les 20000 hommes de la réserve doivent être distribués de la manière suivante :
12000 hommes à l'infanterie de ligne et légère conformément au tableau ci-joint.
… Répartition de 12 000 hommes de la réserve de 1808 entre les corps ci-après de l'infanterie de ligne et de l'infanterie légère.
INFANTERIE DE LIGNE
CORPS NOMBRE DES CONSCRITS
... 44e 200 ...
" (Correspondance générale de Napoléon, t.7, lettre 15681).

Le 25 août 1807, l'Empereur écrit, depuis Saint-Cloud, au Général Rapp, Gouverneur de Danzig : "J'ai reçu votre lettre du 12. Le 44e a dû recevoir l'ordre de repasser l'Oder. S’il ne l'avait pas reçu, vous pouvez mettre ce régiment en route pour Berlin. La légion du Nord a ordre d'aller à Varsovie. Vous voilà donc déchargé de près de 4 000 hommes" (Correspondance générale de Napoléon, t.7, lettre 16237).

Le 27 octobre 1807, l'Empereur écrit, depuis Fontainebleau, au Maréchal Berthier, Major général de la Grande Armée : "Mon cousin …
… Donnez ordre au 44e de ligne qui est à Hameln de se rendre à Valenciennes
" (Picard E. et Tuetey L. : « Correspondance inédite de Napoléon 1er conservée aux Archives de la Guerre », Paris, 1913, t. 1, lettre 1398 ; Correspondance générale de Napoléon, t.7, lettre 16631).

- Inspection du Dépôt du 44e Régiment d'Infanterie de Ligne à Brisach par le Général Schauenburg, 28 janvier 1808

"Dépôt du 44e Régiment d’Infanterie de Ligne. Revue passée à Brisach le 28 janvier 1808.
Espèce d’hommes. - .
Habillement. - .
Equipement. - .
Armement. - .
Tenue. - .
Discipline. - .
Maniement d’armes. - .
Manœuvres. - .
Retenue. - .
Ordinaire. - .
Pain. - .
Casernes et fournitures. - .
Conscrits. - .
Finances. Bien tenus et conformément aux règlements.
Résumé.
Le Dépôt de ce corps était parti pour rejoindre le Régiment à Boulogne, à l’époque de ma revue, je n’y ai trouvé que les hommes à désigner pour la récompense et réforme, le Capitaine d’habillement qui commande le Dépôt, le Quartier-maitre, l’Officier de santé et quelques Sous-officiers. Je ne puis parler de sa tenue, de son instruction, ni même de ses effets, puisqu’ils étaient déjà emballés. Je ne puis garantir aucune des notes du Capitaine d’habillement, quoiqu’ayant passé plusieurs fois l’inspection de ce corps, vu que le départ du Dépôt ne m’a pas permis de rien voir ; je n’ai cependant pas eu à me plaindre aux époques de mes précédentes revues de ce corps ni du Capitaine d’habillement ni du Quartier-maitre, parce que le Régiment était rassemblé et ils étaient surveillés par les chefs.
Les registres sont bien tenus avec beaucoup d’ordre et conformément aux règlements, mais depuis qu’ils sont établis, ils n’ont pas été arrêtés par aucun Sous-inspecteur aux revues. Le Quartier-maître m’a paru avoir les talents nécessaires pour remplir son emploi.
Ordre.
Le Général de division Inspecteur général d’Infanterie après avoir examiné les registres de comptabilité en denier et effet du 44e Régiment d’Infanterie de Ligne, et les ayant trouvés tenus conformément aux Règlements, et arrêtés par l’Inspecteur aux revues les a arrêtés définitivement pour l’an 13.
Les dépenses pour réparations à l’armement et celles de frais de port de lettres ont été faites avec assez d’économie, mais il n’en est pas de même pour celles des frais de bureau montant pour l’année à 2583 frs 09 c. Le conseil d’administration doit porter plus de soins sur cette nature de dépense.
L’Inspecteur général recommande au commandant du Dépôt et aux membres du conseil de veiller avec la plus grande exactitude toutes les parties de l’administration et de mettre la plus grande économie dans l’emploi des fonds
" (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues particulières d’inspection, ordonnée le 23 octobre 1807 » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.491 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).

"Ordre donné à tous les corps sur la manière d’exercer les conscrits et pour l’administration.
Nota. Le présent ordre a été adressé à S. E. le Ministre de la guerre, le 20 novembre dernier ; lequel précèdera les autres donnés.
Les commandants des dépôts prescriront aux officiers et sous-officiers de s’appliquer à connaitre autant que les circonstances le permettront les facultés de l’homme qu’ils ont à instruire afin de les traiter en conséquence, ils leur recommanderont la patience, les brusqueries étant contraires aux succès de l’instruction.
Le premier objet auquel ils devront avoir attention, c’est d’inspirer aux recrues le goût de la propreté, pour y parvenir, il faut qu’il lui indique tous les moyens qui sont en usage dans la troupe pour entretenir et nettoyer avec ménagement toutes les parties de l’habillement et équipement, après la propreté du corps, si essentielle à la santé du soldat, vient l’entretien de ses armes dont il doit avoir le plus grand soin, à cet effet, il faut faire connaitre aux recrues toutes les parties de son armement et lui enseigner la manière de nettoyer et remonter son fusil.
Lorsque l’on sera à l’exercice l’instructeur entretiendra la recrue pendant l’intervalle de chaque repos, de ses devoirs envers les officiers et sous-officiers, et lui fera connaitre les nomes des généraux sous les ordres desquels se trouvera le corps, le nom des officiers de sa compagnie, et de ceux supérieurs en exigeant de lui qu’il les retiennent.
Le commandant de chaque dépôt fera pratiquer le règlement concernant le service intérieur, la police et la discipline de l’infanterie du 24 juin 1792 sur tout ce qui n’est pas contraire aux lois actuelles, aux localités et aux circonstances.
Ils assembleront au moins chaque semaine les officiers et sous-officiers pour les examiner sur les bases de la discipline, de la police, du service intérieur et sur celui de la place duquel il devra être donné connaissance aux conscrits à la fin de chaque exercice en classant les devoirs de chaque grade.
Ils feront aussi suivre par gradation le règlement concernant la manœuvre et l’exercice de l’infanterie du 1er août 1791, sans se permettre sous aucun prétexte quelconque la moindre innovation dans ses principes.
En surveillant la stricte exécution de l’ordre ci-dessus, ils exigeront que les officiers et sous-officiers , par leur conduite et leur application à remplir leur devoir, servent de modèle aux jeunes soldats pour l’éducation militaire de laquelle ils sont chargés.
Tous les officiers et sous-officiers devront se trouver aux exercices journaliers et y être employés en raison de leurs connaissances et moyens d’instruction, et ceux qui n’en auront pas suffisamment devront également s’y trouver pour en acquérir ou pouvoir y être utilisés à la volonté du chef.
L’on n’exercera jamais de grand matin, à moins que les circonstances ne l’exigent, afin de donner le temps au soldat de soigner toutes les parties de son vêtement et la propreté de la chambrée ; l’on préfèrera autant que possible les exercices de l’après midi attendu qu’elles empêchent le soldat de s’écarter trop loin de son quartier.
Conformément à l’article 20 du règlement concernant le service intérieur, tous les officiers devront se trouver à la garde journalière que fournira le corps quand même elle ne défilerait qu’au quartier ; les chefs n’en exempteront personne que pour objet de serves, ils exigeront qu’ils se présentent dans la tenue prescrite pour le journalier, et qu’ils ne se permettent aucun autre costume dans la journée, que celui qu’ils doivent avoir eu à la parade.
Administration.
Les membres du conseil d’administration devront se pénétrer du devoir de la plus exacte surveillance sur toutes les parties de l’administration qui leur est confiée, et les commandants des compagnies porteront toute l’attention nécessaire aux fournitures qui seront faites à leurs soldats, feront les représentations au conseil d’administration si elles étaient défectueuses et rendront compte à l’inspecteur général dans le cas où il ne serait pas fait droit à leurs réclamations.
Le premier dimanche de chaque mois, il sera fait lecture de l’arrêté du 19 Vendémiaire an 12 relatif à la désertion.
Il ne sera fait aux soldats et conscrits, et sous quelque prétexte que ce puisse être, aucune autre retenue que celles prescrites par les règlements.
On ne peut sous quelque prétexte que ce soit, et sans se rendre coupable d’un délit, se permettre de recevoir des hommes en remplacement des militaires qui sont sous les drapeaux sans l’autorisation formelle et préalable transmise par le directeur général de la conscription.
Il ne doit être délivré aucune espèce de congé si ce n’est sur des imprimés envoyés par le ministre. Aucun enrôlé volontaire ne doit être admis qu’après avoir contracté un engagement en présence d’un maire.
On ordonnera que cette formalité soit remplie sur le champ par les enrôlés volontaires qui ne s’y seraient pas conformés.
L’intention de l’Empereur est que tout militaire qui reçoit son congé définitif soit pour ancienneté de service, soit pour cause de blessures reçues à l’armée, puisse rentrer dans ses foyers avec une tenue décente et qu’il doit par conséquent être pourvu d’un habit uniforme en bon état et de son sabre, s’il est sous-officier ou grenadier.
Si le corps a plus de huit musiciens (que les règlement accordent), ceux qui dépassent ce nombre devront être admis comme soldats, et s’ils l’avaient été seulement comme gagistes, ils devront de suite contracter un engagement militaire, s’ils s’y refusent et que le corps veuille les conserver, il est expressément défendu de les porter sur les revues de solde et de fournitures et ils seront mis entièrement à la charge des officiers, mais dans tous les cas, le total de la dépense de la musique ne doit pas excéder une journée de solde des officiers par mois.
Le présent ordre sera transmis de suite sur le registre des délibérations et lu aux officiers rassemblés.
Les commandants des dépôts restent responsables de son entière exécution
" (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues particulières d’inspection, ordonnée le 23 octobre 1807 » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.491 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).

Le Général Schauenburg adresse au Ministre Dejean et au Ministre de la Guerre le résultat de sa revue le 14 février 1808; le résultat de la Revue est également adressé au Corps le 14 février 1808 (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues particulières d’inspection, ordonnée le 23 octobre 1807 » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.491 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).

Le 15 mars 1810, l'Empereur ordonne, depuis Paris : "Notre ministre de la guerre donnera les ordres ci-après :
... ARMÉES DU NORD ET DE BRABANT ...
Les états-majors, les administrations, et tout ce qui tient à l'organisation des armées du Nord et de Brabant sont dissous, à dater du 5 avril prochain, pas avant ...
... la 7e demi-brigade provisoire, composée de trois bataillons formés de détachements des 44e, 46e, 50e, 51e, 55e et 75e régiments d'infanterie de ligne, seront dirigés sur Paris ...
" (Picard E. et Tuetey L. : « Correspondance inédite de Napoléon 1er conservée aux Archives de la Guerre », Paris, 1913, t. 3, lettre 4105; Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 1, Lavauzelle, page 93).

Le 30 mars 1811, l'Empereur écrit, depuis Paris, au Général Clarke, Duc de Feltre, Ministre de la Guerre, à Paris : "... Le camp de Boulogne sera formé des 19e, 72e, 46e, 4e et 123e, de deux bataillons du 44e, un bataillon du 51e, un bataillon du 55e et un bataillon du 36e, en tout vingt et un bataillons, qui seront réunis à la fin de mai. A mesure que les hommes seront habillés aux dépôts, ils se rendront à leur corps. Ces troupes seront exercées aux grandes manœuvres ..." (Correspondance de Napoléon, t.21, lettre 17532; Correspondance générale de Napoléon, t.10, lettre 26415; Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 2, Lavauzelle, page 122).

Le 23 avril 1811, l'Empereur écrit, depuis Saint-Cloud, au Général Clarke, Ministre de la Guerre : "Monsieur le duc de Feltre, vous recevrez le décret par lequel j'ai réglé la formation des 6es bataillons de l'armée d'Allemagne. J'ai changé les éléments de cette formation. Vous verrez par l'état joint au décret que ces bataillons sont composés de trois manières :
1° Avec des conscrits fournis par les dépôts de leurs régiments.
2° Avec ce qu'on peut tirer d'anciens soldats des dépôts de l'armée d'Espagne.
3° Avec des conscrits tirés des dépôts de l'armée d'Espagne.
J'y ai ajouté, pour chaque 6e bataillon, un détachement de 150 conscrits tirés du régiment de Walcheren.
Donnez ordre que les détachements d'anciens soldats qui se trouvent dans les dépôts des régiments se mettent en marche du 1er au 10 mai. Les cadres doivent être formés en Allemagne dans le même délai, de sorte que dès leur arrivée, ces hommes formeront de petits bataillons de 3 à 400 hommes. Ces bataillons seront ensuite complétés par la conscription, tant pour les conscrits arrivant du dépôt du régiment, que pour ceux venant des autres dépôts qui fournissent à cette incorporation.
Quant aux détachements à prendre dans l'île de Walcheren, vous donnerez les ordres suivants : la 2e compagnie de chaque 5e bataillon composée d'un capitaine, de 2 lieutenants, 2 sous-lieutenants, 1 sergent-major, 4 sergents, 1 caporal fourrier, 8 caporaux et 2 tambours, doit se mettre en marche du 1er au 10 mai pour l'île de Walcheren. À son arrivée, le général commandant dans l'île y incorporera 150 hommes choisis parmi les conscrits les plus sûrs et de la meilleure volonté. Vous aurez soin de faire envoyer d'avance au régiment de Walcheren des boutons de ces 2 régiments, afin que le changement d'uniforme des conscrits puisse être préparé sans frais.
Aussitôt que ces détachements bien habillés, bien équipés et bien armés se trouveront formés, le général commandant l'île de Walcheren les passera lui-même en revue avant leur départ. Un inspecteur aux revues en dressera les contrôles et aura soin d'y inscrire les noms, prénom et signalement, afin que si ces hommes désertent, on puisse les faire poursuivre dans leurs familles par des garnisaires. Il ne partira de l'île de Walcheren que deux détachements par semaine. Ces détachements remonteront par eau jusqu'à Willemstad et Berg-op-Zoom, d'où ils rejoindront les bataillons de guerre en traversant la Hollande. Il y aura quelques brigades de gendarmerie pour observer leur passage.
Vous remarquerez dans l'état joint au décret que j'ai sauté le 44e. Ce régiment a ses 3e et 4e bataillons en France. Je lui ai donné à cet effet l 300 conscrits de sorte qu'il pourra fournir deux bataillons complets ...
" (Picard E. et Tuetey L. : « Correspondance inédite de Napoléon 1er conservée aux Archives de la Guerre », Paris, 1913, t. 4, lettre 5383; Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 2, Lavauzelle, page 241, partiellement).

En juillet 1811, les 3e et 4e bataillon du 44e de ligne rejoint le Camp de Boulogne.

Le 15 septembre, la situation du Camp de Boulogne, placé sous le commandement de Ney, est la suivante : 2e Division, Général Baron Ledru des Essarts, Quartier général à Malboroug. 1ère Brigade, 44e de ligne, Terlincthun (régiment provisoire) à Vimereux. (Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 1, Lavauzelle, page 286).

Le Décret du 29 décembre 1811 indique, dans son "ARTICLE PREMIER.— Nos régiments d'infanterie ci-après désignés auront des équipages des administrations composés dans les proportions suivantes" et donne pour le 44e de Ligne, fort de 2 Bataillons, 2 caissons, 1 ambulance, 1 comptabilité ; "ART. 2. — Les régiments désignés au précédent article recevront pour le 1er février prochain, par les soins de notre ministre directeur, tout ce qui leur sera nécessaire pour organiser ou compléter les équipages ci-dessus déterminés" (Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 3, Lavauzelle, page 461).

Le 1er janvier 1812, le 44e Régiment d'Infanterie de ligne a son Dépôt à Valenciennes (Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 1, Lavauzelle, page 14).

Au mois de janvier 1812, les divers Corps de troupe du camp de Boulogne concourent à la formation des Divisions du Corps d'observation de l'Océan et du 2e Corps d'observation de l'Elbe dans les conditions ci-après : 44e de ligne. 3e Division du corps d'observation de l'Océan (Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 1, Lavauzelle, page 286).

Dès le début janvier 1812, Napoléon fait le compte de ses forces et commence à composer sa nouvelle Grande Armée. Le 2 janvier 1812, il adresse ses hypothèses de travail au Général Lacuée, à Paris : "Monsieur le Comte de Cessac, je vous envoie pour votre gouvernement l’organisation de la Grande Armée. Le corps de l’Elbe formera deux corps. Il est nécessaire d’envoyer un ordonnateur à chaque corps et tout le personnel d’administration qui est indispensable. Présentez-moi un objet d’organisation. Comme je n’ai pas encore organisé en deux corps le corps d’observation de l’Elbe, envoyez-y tout double.
NOTE SUR L’ORGANISATION DE LA GRANDE ARMÉE.
La Grande Armée sera partagée en quatre corps : le corps d’observation de l’Elbe en fera deux ; le corps d’observation de l’Océan en fera un ; le corps d’observation d’Italie en fera un autre.
La Grande Armée sera organisée, en 15 divisions d’infanterie.
CORPS D’OBSERVATION DE L’OCÉAN.
... 12e division (le lieu de réunion n’est pas encore fixé) : 29e Léger, 4 bataillons ; 44e de ligne, 2 bataillons ; régiment provisoire de Boulogne, 2 bataillons ; 125e de ligne, 3 bataillons ; 129e de ligne, 2 bataillons ; total, 13 bataillons
" (Correspondance de Napoléon, t.23, lettre 18410 ; Correspondance générale de Napoléon, t.11, lettre 29642; mentionné par Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 1, Lavauzelle, page 313).

Le 9 janvier 1812, l'Empereur écrit, depuis Paris, au Général Clarke : "Monsieur le duc de Feltre, les neuf divisions du corps d'observation de l'Elbe seront toutes sur la droite du Rhin dans le courant de février.
Le corps d'observation d'Italie sera placé, en février, aux limites du royaume, dans le Tyrol.
Il ne reste plus d'ordres à donner que pour le corps d'observation de l'Océan ...
12e division. Présentez-moi un projet de mouvement pour réunir à Mayence la 12e division au 15 avril.
En attendant, il est nécessaire que le 44e et la demi-brigade provisoire de Boulogne tiennent garnison à Boulogne, et que le 125e tienne garnison à Groningue et dans la 31e division militaire ...
" (Picard E. et Tuetey L. : « Correspondance inédite de Napoléon 1er conservée aux Archives de la Guerre », Paris, 1913, t. 4, lettre 6618 ; Correspondance générale de Napoléon, t.11, lettre 29705; Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 3, Lavauzelle, page 511).

Le 23 février 1812, l'Empereur écrit, depuis Paris, au Général Clarke : "Monsieur le duc de Feltre, la 12e division d'infanterie de la Grande Armée sera composée de la manière suivante :
29e léger 4 bataillons
10e d'infanterie légère 4e bataillon
4e bataillon de Walcheren
44e de Ligne 2 bataillons
demi-brigade provisoire de Boulogne 3 bataillons
125e de ligne 3 bataillons
126e de ligne 3 bataillons.
Total. 17 bataillons
Le général Partouneaux en aura le commandement ...
Le 44e, le 125e et le 126e ne pourront rejoindre leur division que dans le courant d'avril, et lorsqu'ils seront remplacés sur les côtes ...
" (Picard E. et Tuetey L. : « Correspondance inédite de Napoléon 1er conservée aux Archives de la Guerre », Paris, 1913, t. 5, lettre 6821 ; Correspondance générale de Napoléon, t.12, lettre 30037 ; Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 4, Lavauzelle, page 262; mentionné par Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 4, Lavauzelle, page 581).

Commandement au 1er mars du Maréchal Ney, Duc d'Elchingen; 3e CORPS d’ARMÉE (encore dénommé : CORPS D'OBSERVATION DE L'OCEAN); 12e Division : Général Partouneaux :
29e Léger, 4 Bataillons; 44e de Ligne, 2 Bataillons; 125e de Ligne, 3 Bataillons; 126e de Ligne, 2 Bataillons; 4es Bataillons tirés : du 10e Léger (1 Bataillon), des Régiments de Belle-Ile et de Walcheren (1 Bataillon), des 36e, 51e, 55e de Ligne (3 Bataillons); cette Division est à l'état de formation, les Régiments sont encore dispersés à Valenciennes, Mons, Boulogne, Anvers et Groningue. Elle doit être réunie en avril à Mayence (Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 4, Lavauzelle, page 602).

Le 23 mars 1812, l'Empereur écrit, depuis Paris, au Général Clarke, Ministre de la Guerre : "Monsieur le duc de Feltre ... Les deux bataillons du 44e et les deux bataillons de la demi-brigade provisoire de Boulogne partiront le 10 avril pour se rendre à Wesel ...
Le 44e et le régiment provisoire de Boulogne ne quitteront le camp de Boulogne que lorsqu'ils seront remplacés ...
" (Chuquet A. : « Ordres et apostilles de Napoléon, 1799-1815 », Paris, 1912, t.4, lettre 5803 ; Picard E. et Tuetey L. : « Correspondance inédite de Napoléon 1er conservée aux Archives de la Guerre », Paris, 1913, t. 5, lettre 6988 ; Correspondance générale de Napoléon, t.12, lettre 30281; Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 4, Lavauzelle, page 502).

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