Le 16e Régiment d'Infanterie de Ligne
1789-1815
Avertissement et remerciements :
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- Inspection de la 16e Demi-brigade de Ligne par le Général Schauenburg, le 22 Germinal an 8
"Revue d’inspection passée le 22 Germinal an 8
16e Demi-brigade de ligne.
Etat-major.
Beltz, Chef de Brigade, du Prairial an 3. Absent depuis le 14 Brumaire dernier d’après une permission du Général Collot. Cet Officier est souvent en permission ; l’on a assuré qu’il désirait avoir sa retraite ; je me réunirai volontiers à ses vœux, le bien du service ne pouvant qu’y gagner. J’ignore comment cet Officier a fait la guerre, mais je l’ai connu comme le plus médiocre Fourrier du Régiment que j’ai commandé.
Rouville, Chef de Bataillon, du 21 septembre 1792. Commande la Demi-brigade en l’absence du citoyen Beltz, le citoyen Rouville est un Officier distingué par les Généraux sous les ordres dans lequel se trouve la Demi-brigade et l’ordre qui y règne ; je demande que cet Officier remplace le Chef de Brigade Beltz, s’il prend sa retraite.
Bougault, Chef de Bataillon, du 28 Germinal an 5. Commande le 1er. Officier d’une tournure très avantageuse, très instruit et parfaitement à la place qu’il occupe.
Potot, Chef de Bataillon, du 5 Frimaire an 3. Absent par maladie, suite d’un coup de feu qu’il a reçu à l’affaire de Manheim lors de la dernière retraite. Cet Officier est noté comme un des meilleurs Chefs de Bataillon de l’armée pour ses talents militaires et sa bonne conduite.
Le 2e Bataillon est commandé par le Capitaine Voirin, Capitaine du 7 septembre 1792. Cet Officier est très avantageusement noté pour sa bonne conduite, sa fermeté, et son zèle, et j’ai eu lieu d’être très satisfait de lui dans l’examen que j’ai fait de son instruction en lui demande différents objets qui m’ont mis à même de le juger capable de conduire vigoureusement un Bataillon ; le chef de ce Bataillon est le citoyen Bougault qui commande le premier à la place du citoyen Reville.
Le 3e Bataillon est commandé par le citoyen Burnet, Chef de Bataillon du 22 septembre 1793. Surnuméraire incorporé dans la 16e Demi-brigade en sa qualité du Chef de Bataillon du premier de la Nièvre. Cet Officier est noté tenir une bonne conduite, il a une tournure avantageuse et dans la force de son âge. L’examen que j’ai fait de lui à la tête de son Bataillon m’a laissé à désirer plus d’instruction ; j’ai lieu de croire qu’il en acquerra, étant informé qu’il s’appliquait beaucoup à son état ; la bonne volonté que je lui ai remarqué me fait croire qu’il commandera convenablement le Bataillon qui lui est confié, en attendant le retour du Chef de Bataillon Potot.
Morin, Adjudant-major, du 5 Frimaire an 3. Cet Officier est absent pour cause de blessure, il est noté par son chef, comme un Adjudant-major des plus instruits de l’armée et de bonnes mœurs.
Revel, Adjudant-major, du 29 Brumaire an 7. Noté comme ayant reçu une bonne éducation et de bonnes mœurs.
Buser, Quartier-maitre trésorier du 10 juin 1787. Noté comme connaissant parfaitement son état, homme probe, de mœurs délicates, très susceptible d’être promu à l’avancement dans des fonctions administratives.
Bouard, Quartier-maitre en second du 17 août 1792. Noté comme connaissant parfaitement son état, dans le cas de remplir l’emploi de Quartier-maitre en chef, d’une éducation et conduite distinguée.
Duveau, Quartier-maitre adjoint du 2 Pluviôse an 2. Noté comme très zélé pour son état et pouvant en s’occupant acquérir les connaissances nécessaires, se comportant très bien.
Nicole, Adjudant sous-officier du 9 Messidor an 7. Noté comme instruit et ayant des mœurs épurées.
Vlaine, Adjudant sous-officier du 24 Vendémiaire an huit. Noté comme ci-dessus.
Leclerc, Adjudant sous-officier du 10 Nivôse an 8. Noté comme ci-dessus.
Officiers ne pouvant faire campagne, remplacés par des surnuméraires.
Officiers infirmes. Remplaçants.
Dupont, Capitaine. Sourdeval, Capitaine dudit corps. Bien noté.
Barbier, Capitaine. Duval, Capitaine, id. id.
Temporelle, Capitaine. Martin, Capitaine, id. id.
Blanchard, Lieutenant. Bertot, Lieutenant, id. id.
Tâché, Lieutenant. Perriot, Lieutenant, id. id.
Grivat, Sous-lieutenant. Pernet, Sous-lieutenant, id. id.
Penssé, Sous-lieutenant. Bertrand, Sous-lieutenant, id. id.
Larroche, Sous-lieutenant. Pidoux, Sous-lieutenant, id., id.
André, Sous-lieutenant. Fabur, Sous-lieutenant, id. id.
Officiers supérieures à la suite du Corps.
Burnet, Chef de Bataillon, présent.
Administration.
La 16e Demi-brigade était forte lors de ma revue de 2377 présents sous les armes, non compris 75 Officiers, mais le 1er Bataillon de la Nièvre, fort de 432 hommes.
L'effectif de la Demi-brigade est de 2926.
Ses absents de 549.
2377.
J'ai prescrit au chef de ce corps de rayer des contrôles ceux qui étaient susceptibles de l’être.
Le Dépôt de la Demi-brigade vient d’être dirigé sur Mayence où il est en garnison, il est composé de 228 hommes dont 24 à réformer; les mesures nécessaires pour une réforme sont prises, et les ordres donnés. Il existe à ce Dépôt du drap pour 300 habits et 1200 culottes, du cuir pour 1200 paires de souliers, et 200 chapeaux.
Ce corps a 5 mois d’arriéré de solde; il en est de même de l’arriéré de la masse de 1000 francs, ce qui a empêché le chef de faire confectionner les objets ci-dessus; il ne pourra non plus faire confectionner la toile qu’il vient de recevoir par la dernière livraison portant la quantité nécessaire pour faire mille chemises.
Il m’a été porté des plaintes par tous les commandants des Compagnies relativement à la dernière livraison. Les 900 habits sont passés le tiers trop petits et de si mauvaise qualité qu’ils ne soutiendront pas la pluie. Les souliers sont passables.
En partie moitié des guêtres grises sont mal façonnées et de mauvaise qualité. Ce corps n’a pas pu distribuer ses effets et ce qui revenait au soldat relativement à ses besoins. Il a été forcé de donner en raison des petites dimensions de cet habillement, et quoique l’espèce d’hommes de la 16e se trouve assez médiocre par la taille, aucun Grenadier n’a pu faire usage de ces habillements, surtout pour les culottes. Cette plainte est générale dans tous les corps que je viens d’inspecter depuis la dernière distribution.
L'habillement de ce corps a été bien soigné. Il y existe encore beaucoup de vêtements façonnés par les ouvriers de la Demi-brigade, ils se font remarquer par leur bonne tournure et en place. Les gilets et les culottes sont très bien entretenus et blanchis.
La buffleterie est passé moitié blanche et très bien entretenue. Toutes les gibernes sont en bon état; je n’ai pas été à même d’examiner les havresacs neufs et anciens, les soldats les ayant laissés dans leurs cantonnements.
L'armement a été bien soigné, il est en fort bon état.
Les capotes que cette Demi-brigade a reçues sont les plus mauvaises de toutes celles qui ont été acceptées.
Résumé.
L'espèce d’homme est en général très médiocre en taille; la moitié des trois Compagnies de Grenadiers se trouvent même inférieure à celle prescrite pour cette arme. Le Bataillon de la Nièvre est composé d’une espèce d’hommes extrêmement chétive, je mande au Général commandant le Dépôt général des recrues de choisir 200 hommes de 4 pouces pour mettre ce corps à peu près au courant des autres. Je n’ai pas assez de temps pour examiner l’instruction de tous les Officiers; ce que j’en ai vu me fait désirer que l’on puisse s’en occuper. Le costume et la tenue des Officiers n’est pas généralement la même; j’ai été plus satisfait de la composition des Sous-officiers; elle est bien choisie, leur tenue est plus régulière, et leur ensemble m’a paru sur tous les rapports au-dessus de celui des Officiers" (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : Registre particulier des revues. An VIII ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.492 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).
La 3e Division (Général Molitor), 2e, 16e, 37e, 67e de Ligne, est à Freyung en décembre 1809 (Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 1, Lavauzelle, page 66).
La 3e Division (Général Molitor), 2e, 16e, 37e, 67e de Ligne, est à Bayreuth du 10 au 14 janvier 1810 (Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 1, Lavauzelle, page 66).
La Division Molitor, suivie de la Brigade Bordessoulle, se porte par Hof, Iéna, Göttingen, Hanovre, sur les villes hanséatiques. Elle est placée sous le commandement du Prince d'Eckmühl, commandant l'Armée d’Allemagne. Le mouvement commence le 1er février. Le 16e de Ligne se rend à Hambourg les 23 et 24 février (Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 1, Lavauzelle, page 66).
Le 9 mars 1810, le Ministre de la Guerre adresse, depuis Paris, un Rapport à l'Empereur : "J'ai l'honneur de rendre compte à Sa Majesté que le général Molitor m'annonce, sous la date du 28 février, que les troupes sous ses ordres sont. rendues à leur destination et réparties de la manière suivante, savoir :
A Lubeck. Le 37e d'infanterie de ligne; le 23e chasseurs.
A Hambourg. Le 2e d'infanterie de ligne; le 16e - ; le 3e chasseurs ; le quartier général des généraux Molitor, Le Guayet, Bordessoulle.
A Brème. Le 67e d'infanterie de ligne; l'artillerie de la division; le quartier général du général Vivier.
Le général Molitor me rend compte que, pour occuper le poste important de Cuxhaven, qui est à vingt-six lieues de Hambourg, et aussi pour garder la côte entre Cuxhaven et Stade, afin d'empêcher tout commerce avec l'Angleterre, il a cru devoir détacher de la garnison de Hambourg un bataillon du 2e de ligne et 100 chevaux du 23e chasseurs, qui se trouvent ainsi placés dans quelques communes du Hanovre, depuis Cuxhaven jusqu'à la hauteur de Stave; que, par les mêmes motifs, il a détaché de Brême 300 bommes du 67e de ligne pour garder les points les plus importants sur la droite du Weser, depuis Geestendorf, près Carlsbourg, jusqu'à Nordholz, tous postes qui étaient occupés par les troupes westphaliennes.
Il pense que si ces dispositions sont approuvées, les communes du pays du Hanovre, où il a été obligé de placer des troupes pour la sûreté des postes de la côte et de sa position, doivent nourrir ces troupes.
Sa Majesté jugera sans doute que Je royaume de Westphalie ne pourrait recevoir cette nouvelle charge, attendu le grand nombre de troupes françaises qui doivent y être soldées et nourries.
J'ai l'honneur de proposer, en conséquence, à Sa Majesté, de laisser à la charge des villes hanséatiques la nourriture des troupes de la division Molitor qui resteraient détachées dans quelques postes du Hanovre, ou de faire occuper de nouveau ces postes par les troupes westphaliennes.
Je demande, à cet égard, les ordres de Sa Majesté".
Le 11 mars 1810, à Paris, l'Empereur, suite au Rapport du Duc de Feltre en date du 9 mars 1810, décide que "Cette division doit être à la charge des villes hanséatiques" (Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 1, Lavauzelle, page 90).
Le 15 mars 1810, l'Empereur ordonne, depuis Paris : "Notre ministre de la guerre donnera les ordres ci-après :
ARMÉE D'ALLEMAGNE ...
Le grand quartier général, les grandes administrations, les parcs généraux d'artillerie et du génie, et tout ce qui appartient à l'état-major général de la Grande Armée, sont dissous à dater du 1er avril prochain.
Les états-majors et administrations, et tout ce qui tient à l’organisation des 2e et 4e corps et de la réserve générale de cavalerie, sont dissous conformément aux dispositions prescrites par des décrets des 7 et 18 février dernier.
En conséquence, l'armée qui restera en Allemagne sous le commandement du prince d’Eckmühl sera composée de la manière suivante, savoir :
... La division, commandée par le général Molitor, composée des 16e, 37e et 67e régiments d'infanterie de ligne, du 23e régiment de chasseurs à cheval, d'une compagnie d’artillerie à pied, d'une compagnie d'artillerie à cheval, d'une compagnie de pontonniers, de trois compagnies du train, d'une compagnie de sapeurs, avec pièces d'artillerie approvisionnées, attelées, restera cantonnée, jusqu'à nouvel ordre, dans les villes hanséatiques. Cette division sera sous le commandement du prince d’Eckmühl ..." (Picard E. et Tuetey L. : « Correspondance inédite de Napoléon 1er conservée aux Archives de la Guerre », Paris, 1913, t. 3, lettre 4105; Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 1, Lavauzelle, page 93).
Le 20 mars 1810, le Duc de Feltre écrit, depuis Paris, à Davout, Commandant en chef l’Armée d’Allemagne : "... La division du général Molitor éprouvera quelques modifications dans sa composition. Elle ne sera plus formée que des 16e, 37e et 67e régiments d’infanterie de ligne, 23e régiment de chasseurs à cheval, d’une compagnie d’artillerie à pied, d’une compagnie d’artillerie à cheval, d’une compagnie de pontonniers et de trois compagnies du train, avec 8 pièces d'artillerie approvisionnées et attelées. Cette division restera cantonnée, jusqu'à nouvel ordre dans les villes hanséatiques el sera sous le commandement de Votre Excellence.
Je charge le général Molitor de faire diriger de suite sur Emden le 2e régiment d’infanterie de ligne et le 3e régiment de chasseurs, avec 1 pièces de canon et les canonniers nécessaires pour les servir. Cette brigade, qui sera distraite de la division du général Molitor, sera sous les ordres du général Bordesoulle et fera partie du commandement de M. le maréchal duc de Reggio. Je prie Votre Excellence de tenir la main à l’exécution de ce mouvement ..." (Chuquet A. : « Ordres et apostilles de Napoléon, 1799-1815 », Paris, 1911, t.2, lettre 1652 ; Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 1, Lavauzelle, page 99).
Dans un rapport à l’Empereur, en date du 30 juin 1810, le Ministre de la Guerre rend compte de la marche de la Division Molitor mise à la disposition du Duc de Reggio et de la répartition des troupes de cette Division en attendant l'arrivée de la Division Morand : "Sire, j'ai l'honneur de rendre compte à Votre Majesté que les 16e et 67e régiments d'infanterie de ligne de la division Molitor, ainsi que le 23e régiment de chasseurs, sont en ce moment en marche avec quatre bouches à feu, pour se diriger sur Emden, pour y demeurer, conformément aux intentions de Votre Majesté, à la disposition de M. le maréchal duc de Reggio.
En conséquence, le 67e régiment d'infanterie et le 23e régiment de chasseurs arriveront successivement à Emden les 5 et 7 juillet.
Quant au 16e régiment d'infanterie, le général Molitor a fait diriger sa marche sur Groningue, où il sera rendu le 9 juillet, d'après la demande de M. le maréchal duc de Reggio.
Le 37e régiment d'infanterie avec deux bouches à feu, la 8e compagnie du 1er bataillon de pontonniers et la 3e compagnie du 5e bataillon de sapeurs, sont restés dans les villes hanséatiques pour garder la côte, depuis Lubeck jusqu'à la Jahde, en atlendant l'arrivée de la division du général Morand.
Ces troupes sont réparties de la manière suivante :
Le 1er bataillon du 37e régiment à Bremen, avec deux bouches à feu, pour garder l'embouchure du Weser;
Le 2e bataillon à Hambourg, avec les sapeurs et les pontonniers, fournit un poste à Cuxhaven;
Le 3e bataillon à Lubeck.
La division du général Morand, qui doit remplacer ces troupes dans les villes hanséatiques. marche, à cet effet, sur trois colonnes :
La première, composée du 17e régiment d'infanterie de ligne et du 13e d'infanterie légère, arrivera à Lubeck du 13 au 15 juillet.
La deuxième colonne, composée des 30e et 57e régiments d'infanterie de ligne, arrivera à Hambourg du 12 au 13 juillet.
Enfin, la troisième colonne, composée du 61e régiment d'infanterie de ligne et de l'artillerie de la division, arrivera à Bremen du 12 au 13 juillet.
D'après cette disposition, le 37e régiment pourra être relevé sur les points qu'il occupe vers le 15 juillet et se mettre immédiatement en marche avec tout ce qui appartient à la division du général Molitor pour rejoindre cette division en Hollande.
J'ai l'honneur de proposer à Votre Majesté de faire rentrer sous le commandement du général Molitor le 2e régiment d'infanterie de ligne qui faisait précédemment partie de cette division et qui se trouve en ce moment à Emden.
Le général Bordessoulle pourrait reprendre, en mème temps, le commandement de sa brigade de cavalerie légère composée des 3e et 23e régiments de chasseurs qui vont se trouver réunis il Emden.
Je demande, à cet égard, les ordres de Votre Majesté" (Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 1, Lavauzelle, page 126). L'Empereur approuve ces dispositions à Saint-Cloud, le 3 juillet 1810.
Le 24 mai 1811, l'Empereur écrit, depuis Caen, au Général Clarke, Duc de Feltre, Ministre de la Guerre, à Paris : "... Pour remplir ce but, comme on l'a dit plus haut, il faut pourvoir à la garnison de Toulon. A cet effet, le 3e bataillon du 8e léger, qui est à Genève, se dirigera sur Toulon vers le 1er juillet, après avoir reçu tous les conscrits. Le 4e bataillon du 18e, le 4e du 5e, le 4e du 11e, le 4e du 23e et le 3e du 75e de ligne, se dirigeront également sur Toulon au 1er juillet.
Ces six bataillons, qui auront reçu leurs conscrits et seront ainsi complétés, formeront une force suffisante pour la garnison de Toulon, de Marseille, de Cette et de toute la côte de la Méditerranée ... Il y aura en outre à Toulon le 5e bataillon du 22e léger, fort de 500 hommes, le 3e bataillon du 32e léger et le dépôt du 16e ...
FRANCE. - COTES DE LA MÉDITERRANÉE.
Toulon est le point important des côtes de la Méditerranée. Les six 4es bataillons qui ont été désignés dans les notes sur le corps d'observation de réserve pour se rendre à Toulon y formeront une garnison de 4,800 hommes. Le 5e bataillon du 22e léger, le 5e du 1er de ligne, le 5e du 16e avec les huit 5es bataillons de l'armée de Dalmatie qui sont dans la 27e division militaire, et le 3e du 32e léger (en le considérant comme un 5e bataillon), font douze bataillons qui seront formés en trois demi-brigades, chacune de quatre 5es bataillons ou 2,000 hommes ; ce qui, joint aux six 4es bataillons ci-dessus, serait une force de 11 à 12,000 hommes, beaucoup plus que suffisante pour défendre Toulon, Marseille, Nice, Cette et contenir tout l'intérieur" (Correspondance de Napoléon, t.22, lettre 17247 ; Correspondance générale de Napoléon, t.11, lettre 27150; Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 2, Lavauzelle, page 333).
Le 11 août 1811, l'Empereur écrit, depuis Rambouillet, au Général Clarke, Duc de Feltre, Ministre de la Guerre, à Paris : "Monsieur le Duc de Feltre ... Les dépôts du 16e et du 29e, qui sont des dépôts français, sont suffisants à Toulon ..." (Correspondance de Napoléon, t.22, lettre 18021 ; Correspondance générale de Napoléon, t.11, lettre 28110; Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 3, Lavauzelle, page 115).
Le 1er janvier 1812, le 16e Régiment d'Infanterie de ligne a son Dépôt à Toulon (Margueron (Cdt) : « Campagne de Russie, première partie », tome 1, Lavauzelle, page 14).
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